Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 06

BÊTA PUBLIQUE

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J'interviens, repousse l'envahisseur et lui rapporte les méfaits d'un lavement mal contrôlé sur la flore intestinale. Oui on lit de tout dans le cabinet de sa gynéco! Forcément il ne tient pas compte de ma remarque, il n'a pas envie d'entamer un débat médical et la canule ne tarde pas à trouver bonne place dans mon rectum.

-- Es-tu prête?

C'est gentil de poser cette question rhétorique alors qu'il ne me laisse même pas la peine de répondre et appuie fermement sur la poire! Un petit geyser se propage dans mon colon, me provoquant un petit sursaut, pas douloureuse du tout cette inondation, mais la sensation est très particulière.

Après avoir vidé la poire un tour aux toilettes s'impose, il rigole de ma démarche et relève mes fesses serrées. Je ne l'entends même pas faire allusion au documentaire d'hier soir, je me suis précipitée sur la cuvette pour éviter toute fuite. J'ai carrément cru, lors du retrait du plug, de ne plus pouvoir fermer mes fesses!

Vous dire ce que je ressens lorsque je me vide de tout le contenu indésirable ... là je préfère passer! Je viens quand même de pisser par le cul! Au retour une poire déjà bien remplie m'attend avec impatience.

-- Je te laisse réaliser la prochaine!

Je tarde un peu à presser la poire après l'avoir remise en place, la grosse main de Paul vient recouvrir la mienne, presse et envoie un premier jet dans mes fesses, je finis toute seule ... comme une grande!

-- Ton cul est prêt maintenant pour une seconde tournée, me félicite-t-il.

Je lui propose d'autres alternatives au programme suggéré, énumère avec entrain tout ce qui me passe par la tête pour pouvoir assouvir leurs envies et les faire jouir ..., les sucer, les chevaucher, les cajoler, les ..., j'en invente même, promets des positions de toutes sortes, motivée que je suis d'éviter une nouvelle incursion anale.

Il me félicite pour cet étalage de compétences, note ma bonne pratique du mâle et remarque que ma panoplie de petite chienne n'est pas encore parfaite, mais déjà fort bien achalandée. Mais il n'en démord pas.

-- L'élargissement de tes connaissances et de tes capacités passe par celui de ton cul, m'affirme-t-il en introduisant sans ciller à nouveau le plug dans mes fesses.

Assez rapidement je me retrouve une nouvelle fois à quatre pattes, la levrette va finir par perdre son podium dans mes positions favorites! C'est Paul qui remplace en premier le petit plug par son chibre, Mike lui vient me remplir la bouche. Ils ont décidé pour ce second opus de jouer l'alternance et la cohabitation, leur hommage posthume à Chichi!

Mais lorsque Paul sort de mon cul et vient remplacer Mike dans ma bouche, une envie d'anarchie me traverse l'esprit. Comment décrire mon sentiment? Immobile devant cette queue qui trépigne à quelques centimètres de mon nez, je scrute, détaille, inspecte chaque centimètre carré de cette bite qui m'est présentée. Elle est propre en effet et le parfum de mes fesses est plutôt léger et bien loin de celui tant redouté au départ, mais elle vient de sortir de mon cul! Et c'est là tout le problème! C'est infâme, ignoble, immonde! L'idée même me révulse!

Paul en joue, me tapote les joues avec, taquine mes lèvres ... et se résout, agacé par mon indécision, de me pincer le nez m'intimant d'ouvrir le bec.

-- Allez viens découvrir le goût de tes fesses!

-- Je ferme les yeux pour la prendre en bouche comme si cela pouvait enlever le goût! Je m'attendais à une saveur horrible, mais je n'en ressens presque aucune, juste la chaleur d'une queue au fumet léger sortant de mon petit trou. Agréablement surprise est un grand mot, mais je suis soulagée.

-- J'imagine que ton avis sur le lavement vient de prendre une autre tournure!

Je ne lui réponds pas, je suis concentrée à réprimer un violent début de nausée qui me gagne en pensant que je suce un chibre qui sort directement de mes fesses!

Puis me sentant plus à même d'accepter cet abject principe d'échange ils alternent régulièrement leur place. C'est moi parfois qui suis obligée de me retourner, toujours un peu inquiète et attentive à l'état de la queue que je découvre.

C'est long, très long, ils n'en finissent pas, changent sans cesse de « trou », me besognent en douceur, deux coureurs de fond réservant leurs efforts pour la dernière ligne droite! J'ai bien tenté discrètement au début de les branler pour accélérer le mouvement, mais ils m'ont vite interdit l'usage de mes mains!

Ils parviennent presque à se coordonner à la fin et à jouir en même temps. Je n'arrive pas à me focaliser sur l'une d'elles, serrant les fesses au contact de ce foutre dans mes fesses pour le plus grand plaisir de Paul, déglutissant avec difficulté celle de Mike dans ma bouche avant de nettoyer sa queue. Paul me présente ensuite la sienne pour un service identique.

Acte 3 - dimanche - je ne suis pas un animal!

Je m'insurge, Mr le Juge, je m'élève contre tout ses bien bandant, ces excités du trou de balle, ces maniaques de l'oignon, ces fouille-merdes, ces admirateurs du colon qui ont l'outrecuidance d'ériger un monument à sa gloire place Vendôme!

Honte à vous Mr McCarthy qui par ce plug géant montrez la voie à tous ces adeptes de l'entrée des artistes, ces libidineux de la rondelle, ces démonteurs de pétrousquins, ces borgnes épris de l'œil de bronze!

Cette innommable secte du cadran lunaire qui s'émancipe et s'épanouit à la seule vue du moindre cul avenant et dont le cri de ralliement, aux consonances évocatrices, lancé comme un adage, ce « Sodome and go more » repris par chaque adepte, retentit encore aujourd'hui aux oreilles de ma cliente et hante ses nuits.

Car voyez-vous Mr le Juge, et je vous invite à le constater par vous-même, ma cliente n'a pas le popotin en furie, le fessier racoleur, le prose qui fait du clapping pour encourager le chaland et encore moins le feu aux fesses. Cette dernière lui étant d'ailleurs fortement déconseillée, car en tant que femme fontaine elle se risquerait à faire de la vapeur!

Imaginez-vous, Messieurs les Jurés, ce magnifique valseur disposé en offrande à ces verges affamées? Ce splendide arrière-train égaré sur une voie de garage à bite? Ce somptueux pétard sacrifié sur l'autel d'une prophétie sodomite? Ou bien encore ce merveilleux derche abandonné aux convoitises de ces dards lubriques?

Non Messieurs, car malgré ce braquemart qui s'érige à toute hâte dans votre caleçon, jamais vous ne vous laisserez aller à de telle bassesse, à de telle vilenie, à de telle infamie!

Et c'est pour cela, Mr le Juge, que vous ne laisserez pas votre queue, que je promets du reste de soulager d'une bouche experte par la suite, vous dicter la sentence. C'est en votre âme et conscience que vous relaxerez ma cliente, car la sodomie n'a jamais été et ne sera jamais une prescription indispensable ni un remède miracle contre la constipation! Cela fait seulement extrêmement mal au cul!!!

Je me réveille à moitié en sueur le palpitant en action, me retrouve assise au milieu du lit sans ma robe d'avocate, face à moi le Kandinsky me sourit tendrement! Je l'admire un court instant, le temps de refaire surface! C'est quoi ce cauchemar délirant, rien ne met resté sur l'estomac après le repas pourtant hier soir. Ah si un nœud, mais pas sur, dans!! Et il ne va pas tarder à revenir d'ailleurs.

Une douche rapide me remet de ces émotions matinales. Comme hier j'ai carte blanche jusqu'à midi. Je traîne mon vague à l'âme devant quelques niaiseries télévisuelles. Je refuse la proposition d'une séance de gym tonic avec Paul. J'ai juste une forte envie de glander alors je me replonge dans sa collection de CD en espérant y dénicher quelques perles!

En fin de matinée, de retour fraîchement douché de sa séance d'entretien quotidien, Paul m'interpelle.

-- Est-ce que tu t'es nettoyé les fesses?

-- Bien sûr Mr, j'ai pris une douche pour qui me prenez-vous?

-- Non je parlais d'une attention plus profonde.

-- Pourquoi voulez-vous que je me fasse un lavement?

-- Il faut toujours prévoir, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber! Une queue avec quelques traces indésirables ne serait peut-être pas la bienvenue. Serais-tu réellement capable d'assumer cela? Car pour une fois je ne te laisserai pas le choix, tu devras la sucer, quel que soit son état.

L'argument tient la route et se suffit, l'effort n'est pas insurmontable et je dois avant tout privilégier la sauvegarde de mes papilles gustatives. De retour il profite sans plus attendre de ce colon bien plus accueillant pour me remettre le plug avec la queue de chienne.

-- Tu aurais peut-être voulu en essayer une autre?

-- Non Mr j'aurai surtout aimé ne pas avoir à la remettre. J'ai encore réellement mal aux fesses avec votre sauvagerie d'hier, on ne peut vraiment pas faire une pause?

Je tente de négocier, relève l'injustice et comme pour tout athlète de retour d'une compétition acharnée, je revendique pour mon derrière une période de convalescence, un repos bien mérité.

-- Je crois que tu n'as pas l'air d'avoir bien saisi petite femelle entêtée, ton cul est désormais une zone libérée et utilisable à souhait, il va falloir que tu te fasses à cette idée. À toi de prévoir, d'anticiper ou de demander tous les artifices, lubrifiant et autre lavement, pour son confort, le tien et le nôtre surtout! Tu es une grande fille, tu gères!

En imaginant la suite de la journée, mes fesses se crispent fermement sur son nouveau locataire, une autre manière de lui souhaiter la malvenue!

Paul m'invite à me mettre à quatre pattes près du canapé avant l'arrivée de Mike. C'est mon mode de déplacement pour l'après-midi. Il nous retrouve peu de temps après pour le café, apprécie que je sois déjà prête, joue un peu avec la queue, l'envie, nous dit qu'il connaît déjà sa réincarnation et soupir d'impatience de la remplacer.

-- Tien tu as un animal de compagnie toi maintenant? questionne Mike en me désignant.

-- Non je n'aurai pas vraiment le temps de m'en occuper, mais pour celui-là je suis prêt à changer mes habitudes! lui sourit Paul.

-- Est-ce ce que notre petite chienne veut prendre un café avec nous aujourd'hui? me propose-t-il.

-- Parce que vous acceptez plus les chiennes à votre table que les femelles, ironisé-je en acceptant sa proposition.

-- Je crois me souvenir que tu le prends avec un peu de lait?

-- Oui en effet, j'aime bien, mais juste quelques gouttes pour ne pas noyer la saveur!

-- Alors viens te servir, m'ordonne-t-il en sortant sa queue de son pantalon.

Quelle conne quand vais-je apprendre à fermer ma grande bouche de gourdasse! Tu as encore raté une occasion de te taire ma fille!

Il me surprend parfois sur sa capacité à se retenir lors de sa première éjaculation de la journée! J'ai dû m'appliquer un bon moment à extraire avec ma bouche ce complément alimentaire à sa source. À l'approche du final il m'arrête et se retient quelques instants le temps pour Mike de me tendre la grande tasse de café qu'il vient de préparer.

Je finis de branler sa queue au-dessus de la tasse d'une main tremblante tandis qu'il me conseille de bien viser. J'arrive malgré tout à ne rien laisser s'échapper et l'ensemble de son foutre atterrit à destination recouvrant le café d'une teinte blanchâtre crémeuse répugnante! Mike m'offre une cuillère pour bien mélanger le tout et le transformer en un vrai café crème!

Je ne vais pas y arriver, le foutre ne se dilue pas! Au gré de la touille quelques « grumeaux » apparaissent, je revois, et revis, à moindre dose cependant, ce verre de bière au foutre dans le bar! J'efface rapidement cette image de mon esprit avant de sentir mon estomac faire des siennes.

Ils repartent dans leur délire canin de la veille et me laissent à mon désarroi, empêtrée avec cette tasse, repoussant l'échéance, prétextant une chaleur excessive.

-- Dis-moi Mike, en attendant que notre petite femelle se décide à déguster son breuvage, as-tu retrouvé le collier de chien?

-- Non, mon ex l'a emmené avec tout le nécessaire, c'est vrai qu'elle a repris le chien aussi!

-- C'était quoi déjà comme race? Une belle bête il me semble?

-- Oui en effet, c'était un Beauceron, jeune, encore fougueux, mais avec déjà une belle corpulence.

-- Tu as réussi à le faire monter ton ex?

-- Non j'ai bien essayé deux ou trois fois de la motiver, mais elle a toujours refusée prétextant le côté dégouttant.

-- Dommage la scène aurait été savoureuse avec son petit gabarit!

-- Oui cela me frustrait à chaque fois, mais heureusement elle savait se rattraper, une vraie gourmande, je me suis même demandé si la situation ne l'excitait pas au final. Elle ne me l'a jamais avoué.

Puis s'adressant à moi.

-- Ça te dirait toi de te faire monter par un molosse?

-- Vous êtes sérieux la, bien sûr que non, il faut arrêter de fantasmer, en plus j'en ai peur. Depuis que celui de mon oncle m'a attrapé la jambe pour jouer quand j'étais gamine je les admire de très loin!

-- Dommage, mais tu sais certains ont aussi de belle queue, tu ne serais pas tu ne serais pas lésée!

-- Ton café crème doit être buvable maintenant, me rappelle Paul, touilles bien pour ne rien laisser au fond et ne pas gâcher!

Café crème n'est pas vraiment le terme que j'aurai utilisé! Je le bois d'un trait, me laisse surprendre par le rot d'une remontée nauséabonde, m'en excuse. Paul m'autorise à me relever pour débarrasser la table, j'active pour penser et passer à autre chose. J'ai bien noté de supprimer le lait dorénavant!

Au retour il me tend une paire de ballets boots rouge vif. Vous connaissez? Moi je découvre, imaginez une paire de ballerines avec des talons de 18 cm, de vrais engins de torture!

-- Ne t'essaye pas à marcher avec c'est réservé aux pros. Tu ne seras pas tentée de te relever avec ça.

Ils m'en font la démonstration et me tiennent debout, je fais des pointes avec ces chaussures, effectivement c'est franchement impossible ... mais comme je dois passer l'après-midi à quatre pattes!

-- Dommage qu'il pleuve je l'aurai bien emmené faire ses besoins dehors, remarque Mike attristé par le temps.

-- Impatient va, on lui fera découvrir les joies de la campagne quand elle aura tout l'attirail de la parfaite petite chienne! Quelques sous-bois peuvent être très accueillants!

-- Tu vas être bon pour aller faire des emplettes. Avec elle peut-être?

-- C'est une idée elle ne pourra pas rétorquer qu'il n'est pas à son goût comme ça!!

Ça fait de l'esprit et ça se marre, je suis tombée sur une bande de dégénéré complètement dépravée! Ils peuvent toujours se la carrer dans le c... leur toutou mania, le mien est déjà occupé!

Après ce café, plus gourmand que prévu, j'accompagne Mike pour changer la musique de fond. Comme à quatre pattes je ne peux plus leur servir de bonniche comme hier je pensai être plus tranquille. Mais que nenni, je dois les suivre lors de leurs déplacements, à leur côté comme un bon toutou!

Et ils ont la bougeotte, ça n'arrête pas, je crois connaître par cœur les moindres recoins de cet immense salon-cuisine! J'ai les genoux en compote! Je n'affirmerai pas toutefois accueillir avec grand plaisir l'annonce de Paul, qui, excité par le spectacle de cet arrière-train qui se dandine allègrement depuis un bon moment sous leurs yeux, claironne ce que je redoutais!

-- Je crois qu'après ce petit échauffement, voir une petite mise en bouche pour certaine, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses. Tu es déjà dans la position adéquate, que te demander de plus? À si enlever cette petite queue pour laisser place aux bêtes de concours, sans oublier de la remercier au passage d'avoir ouvert la voie évidemment! Qu'en penses-tu?

J'évite de le lui dire, cela casserait l'ambiance et je risque de m'énerver! J'ai décidé de changer de stratégie aujourd'hui et vais tenter de jouer de mes charmes pour amadouer Mike. J'espère ainsi réussir à contenir sa fougue et préserver mes fesses. Je sais que je vais y passer à nouveau, je ne me fais aucune illusion, mais j'aimerais au moins limiter les dégâts et éviter de passer le reste de la semaine à me balader avec un coussin!

Aussi enlevé je ma queue sans tarder pour fondre sur celle de Mike et la prendre en main, enfin en bouche plus précisément! J'espère qu'il notera l'attention, mais je veux surtout éviter qu'il ouvre les débats lui préférant la douceur de Paul ... qui s'empresse de prendre place au fond de mon derche.

La vache même copieusement lubrifiée le retour au labeur ne se fait pas en douceur, j'ai le cul des plus sensibles, la rondelle en souffrance, le rectum au supplice. Il va falloir serrer les dents ma fille et détendre ton popotin! Aujourd'hui sans aucun doute mon clito et ma libido vont rester enfermés à double tour!!

Malgré ce sourire crispé sur la figure qui essaye de leur être agréable, aucun d'eux ne relève ces efforts louables, même pas une petite attention, une appréciation, un encouragement, mon bulletin de notes reste vierge, lui! Ils ont une bite à la place du cerveau!

Mais qu'importe, je suis contente de ma tactique, je n'irai pas jusqu'à crier victoire ni approuver ces deux queues qui viennent de me sodomiser en alternance comme hier faisant maintes pauses dans ma bouche. Mais à part un rappel à l'ordre pour Mike mes fesses ont bien moins morflé qu'hier et je n'ai pas été obligée de faire appel en urgence aux canadairs!

Sans surprise le retour du petit plug n'a posé aucun problème! La fin d'après-midi est plus calme, je la passe au pied du canapé! Avant de passer au repas, alors que les effluves du risotto aux cèpes préparé par Mike nous taquinent les papilles depuis un moment, Paul me glisse tendrement à l'oreille.

-- Ton attitude nous a fait honneur tout à l'heure lors de cette sodo, j'ai sincèrement apprécié tes efforts, même si j'imagine qu'ils étaient dictés par la survie de ton cul. Ne lâche rien surtout tu vas l'avoir ton diplôme de chienne.

C'est quoi cet encouragement déguisé! En arrivant à table, Mike m'empêche de me relever.

-- Comment voulez-vous que je mange si vous refusez que je me lève, commencé-je à m'énerver, je suis crevée, j'ai faim et je vais manquer d'humour ce soir.

-- C'est vrai ça dit donc, comment va-t-elle bien pouvoir manger? Une idée Mike?

-- On pourrait la faire jeûner, cela ne fait jamais de mal de sauter un repas à son âge.

-- Non après tous ces efforts aujourd'hui ce ne serait pas raisonnable, il faut faire un geste.

Pourquoi ai-je l'impression d'un véritable foutage de goule dans leur numéro d'acteur à deux balles, ils vont me la jouer longtemps leur remake d'un idiot à Paris!

-- Une seule solution s'impose alors, affirme-t-il en me déposant une assiette sous le nez.

-- Très drôle, relevé-je, vous n'imaginez pas que je vais manger par terre comme un ..., une ..., la ... bref c'est impensable.

-- Tes mains sont interdites forcément, ce ne serait pas cohérent avec ta fonction de chienne tu en conviens.

Je l'observe, attends la suite, espère une mauvaise blague de ces deux Dupont de l'Actors studio, la souhaite, l'implore presque, mais ils ont l'air sérieux. C'est une rage plus qu'une déception qui m'anime.

-- Vous n'y pensez pas? C'est dégradant, ignoble, humiliant, dévalorisant ... je pars dans un discours virulent, cite les droits de l'homme, l'évolution de notre société, des humanistes, des cinéastes engagés ,.. et ne m'arrête qu'après avoir évoqué Godard, à bout de souffle!

-- Mets ton ego et ton épée au placard Jeanne d'Arc, cela te permettra de ne pas échouer si près du but et souviens-toi que la badine marche aussi pour les petites chiennes désobéissantes.

Si je n'étais pas une femme forte et indépendante, enfin surtout si je n'avais pas autant d'amour-propre, enfin si .... bref j'en pleurerai presque, je les hais! La bonne odeur de ce risotto appétissant ne m'aide pas plus, j'ai du mal à m'y résoudre, manger par terre à leur pied m'affole et m'afflige.