L'invasion Ch. 10

Elle m'embrasse et me serre contre elle. Ma tête est sur sa poitrine et sa main toujours sur mon sexe. Je n'en peux plus de ces traitements.

— Ayesha, puis-je poser une question?

— Oui.

— Marta a dit que je n'aurai jamais de petite amie.

— C'est fort possible, je ne vois pas une fille venir habiter ici avec toi, dans les conditions que tu as choisies.

— Oui, mais et... Je ne sais pas, avec une des femmes qui habite ici?

Elle sourit.

— Tu es parfois si naïf. As-tu besoin d'une petite amie? Tu m'as demandé de vivre nu avec moi. Tu ne m'as pas demandé de vivre avec moi et une petite amie. Ici, tu n'en auras jamais. De toute façon, cela t'est interdit jusqu'à ta majorité. Et quand tu seras majeur, nous en discuterons.

— Mais selon la règle, je serai majeur à vingt-cinq ans.

— Les règles d'avant de comptent plus. En principe, tu es majeur quand tu as dix-huit ans. La juge peut changer cette date en fonction de ton comportement et de tes aptitudes. Et bien sûr, moi, qui suis ta tutrice. Je devrai dire à la cour si tu es apte à être majeur. Et cela, je le ferai si je suis satisfaite de ton comportement. Nous avons deux bonnes années pour t'éduquer.

Elle se lève. Pourquoi prend-elle mon sexe en main? Est-ce une coutume dans son monde? Je me sens encore plus tendu et excité, une pile électrique. Ayesha m'embrasse et me laisse seul dans la chambre.

Je n'en peux plus.

Mon sexe va exploser, je ne parviens pas à passer des journées calmes. Je suis trop obnubilé par les réactions de mon sexe. Et c'est juste par le plaisir de leur présence et de leur personnalité, même pas par désir de faire l'amour. Je ne parviens plus à fantasmer sur les filles que je connaissais. Je ne me rappelle même plus tellement d'elles. Et quand je suis dans ma chambre, j'ai l'impression que je suis dans une salle bondée de grandes noires. Ces posters holographiques rendent les photos pratiquement vivantes. Cela ne me calmera jamais.

Il n'y a qu'une seule manière. Je n'attends pas, je me lève doucement et vais aux toilettes. Je ne peux plus attendre. Je me masturbe longtemps, heureusement, Ayesha ne vient jamais voir. Des heures plus tard, quand j'ai un peu de paix intérieure, je retourne au lit.