CFNM à l'université Chapitre 00 - Prologue

Prologue

Je suis nu, j'ai mal des quelques coups que j'ai déjà reçus ce soir, mais surtout, j'ai mal de honte. Je retiens des larmes de honte. Elles m'ont mis un collier de cuir auquel elles ont attaché mes deux poignets. Devant moi, le couloir de la honte.

Il y a cinq ans, j'avais trompé Stéphanie, j'avais succombé aux charmes d'une autre, j'avais dix-sept ans, elle m'avait pardonné, mais elle m'avait décrit ce que je vais subir.

Me faire passer nu dans un couloir composé de ses amies, toutes armées de cravaches et de planchettes, ou d'autres outils que l'on voit dans les magazines SM. Elles sont amusées, elles sont excitées, et il y en a tellement.

Deux murs de filles, tout le « Pussy Power » sans doute, se tenant à moins de deux mètres l'une de l'autre. Combien de filles déjà? J'ai peur, mais un coup sur les fesses me fait revenir à moi.

— Avance, ordonne Anne-Sophie, qui jubile de me voir ainsi.

Un deuxième coup de sa cravache me sort définitivement de ma torpeur, je ne peux pas y couper. J'avance.

— Il bande encore, dit une voix un peu plus loin.

Dire que je connais presque toutes ces filles. Comment vont-elles me voir après cette soirée?

Je ne peux faire que de petits pas, elles ont également attaché une chaine à mes chevilles, elle fait à peine trente centimètre. J'avance encore et me retrouve entre les deux premières filles, Amandine et Géraldine. Un grand sourire aux lèvres, elles préparent leur cravache et leur sorte de raquette. Encore un pas un petit, et mon corps est à portée. Tout de suite, je reçois un coup de cravache sur les fesses. Je m'y attendais, mais c'est douloureux. Et pourtant, c'est encore léger. Le premier passage est facile, m'a dit Stéphanie. Un autre coup avec la raquette. Un autre type de douleur, je serre les dents, elles frappent encore. Je ne peux même pas courir, elles ont prévu le coup. Elles frappent vite alors que les deux suivantes sont prêtes. Je reçois des coups sur le ventre et les cuisses, et l'une s'amuse même à frapper mon sexe.

Je crie, je retiens mes larmes. Les filles crient leur joie de participer à ce jeu pour elles, ce calvaire pour moi.

Les coups n'arrêtent pas, je n'ai pas le temps de me remettre, il y a tellement de filles qu'il y a toujours un coup quelque part, une cravache, un martinet, une raquette, et d'autres trucs dont je ne connais même pas le nom. Les larmes coulent de mes yeux, elles crient victoire. Je ne peux que marcher, si je marche cela fera moins mal, moins longtemps en tout cas.

Je relève un peu la tête, je ne suis qu'au début? La longueur du couloir fait presque tout le loft de Stéphanie.

Certaines m'encouragent, elles crient, une drôle de voix, une voix excitée. Elles ont un plaisir indéniable à me frapper de la sorte. Tout mon corps est endolori, elles me frappent partout, ce n'est même pas une punition, c'est un jeu pour elles, la réalisation d'un fantasme de lycée.

Je lève encore les yeux, le couloir n'en finit pas. Dire qu'à chaque passage, les coups seront plus forts...

Et dire que tout a commencé il y a à peine deux semaines, d'une manière anodine.

L'histoire se déroule lors du deuxième semestre de ma dernière année d'université. La cinquième. Depuis deux ans, je vis dans un appartement avec ma fiancée Stéphanie et cinq autres filles.

Vivre avec ces filles a changé ma vie, ma façon de considérer l'autre sexe a évolué, et je suis un peu devenu le modèle de tout le monde.

Depuis cinq ans, je suis avec Stéphanie. Je l'adore et c'est réciproque. Nous nous connaissons depuis le mois de septembre de l'année où nous sommes entrés au collège, dans des écoles différentes, mais nous avions les mêmes cours. J'étais en avance de scolarité et donc elle avait un an de plus que moi, ce qui est énorme à onze et douze ans.

Nous étions devenus les meilleurs amis du monde pendant les six années de collège, et puis nous étions partis à l'université et nous étions enfin sortis ensemble.

Stéphanie fait partie d'un groupe de filles de son lycée, le « Pussy Power ». Lorsque nous sommes enfin sortis ensemble, elle m'a directement emmenée chez elle, et j'ai passé la nuit dans son lit.

Mais elle m'avait fait promettre de ne rien faire. Cela a duré deux mois, pour que je passe toutes ses épreuves, je devais dormir nu dans son lit, je ne pouvais jamais rien lui faire, sauf l'embrasser, je ne pouvais jamais voir son corps. Elle se rinçait l'œil sans arrêt.

J'ai eu les épreuves de ses amies. Je ne savais pas que j'étais en examen. Plein de tests, pour savoir si j'étais bien pour leur amie, si je correspondais en tous points à leurs critères. J'avais tout bien réussi. Tout était sur mon éducation, mon comportement, mes idées. Plein de questions, plein de tests.

Et puis, j'ai eu les tests physiques. J'ai dû préparer des dîners simples et de gala pour toute la bande. Plein de filles qui venaient goûter ma cuisine. C'était très dur de garder mon égo de mâle. Mais là encore j'avais réussi. Et puis, les épreuves finales, celles où j'ai dû faire un striptease pour elles, j'ai dû leur montrer mon corps, entièrement nu dans l'appartement de Marie-Dominique, je devais leur prouver que j'étais bien pour leur amie. Stéphanie était très fière de moi, c'est vrai, je suis quand même un bel homme, même il y a cinq ans. Mais je croyais que les filles n'étaient pas si amatrices des corps masculins. Pour moi, l'attraction que les hommes avaient sur les femmes était tout autre, comme Cyrano, comme un homme viril, James Bond. Je me trompais, et elles me l'ont prouvé à maintes reprises pendant cinq ans.

Stéphanie m'a fait habiter avec elle dès le premier jour, et puis, nous avons emménagé dans un appartement plus grand sur le campus, tous les deux. A la fin de la troisième, pendant le mois de mai, un bar bruyant s'était installé en dessous de chez nous, et en septembre, nous avons déménagé où nous sommes maintenant, dans un superbe appartement qui domine la ville.

Je suis avec Stéphanie et ses amies.

Annick et Sandrine étudient avec nous, nous sommes ensemble depuis la première. Virginie a eu terminé Histoire de l'Art, un programme de quatre ans, et habite toujours avec nous, elle travaille au musée cette année. Marie-Dominique, l'amie d'enfance de Stéphanie est en dernière année de droit. Sa sœur, Anne-Sophie est en dernière année, la quatrième, de communication sociale.

En première, elle avait tout fait pour me séduire, et y était parvenue. J'avais trompé Stéphanie! Mais elle m'avait pardonné, et s'était vengée en faisant l'amour à Anne-Sophie devant moi. Même si c'était une fille, j'avais vu ma Stéphanie prendre du plaisir avec quelqu'un d'autre. Je n'avais plus jamais recommencé.

Mais Stéphanie a une sexualité débordante, elle n'a pas de tabous. Depuis quelques temps, nous avons commencé à jouer à des petits jeux SM. Elle venait toujours avec son imagination et sa libido sans limite. Et cette libido augmentait, s'intensifiait, son rêve était de me voir nu admiré par ses amies. Combien de fois ne m'étais-je pas retrouvé nu devant l'une d'elles.

Avec le temps, j'avais appris à apprécier ce genre de chose. Sans être narcissique, je trouvais que j'étais devenu très beau physiquement, j'avais bien développé mon corps, et j'avais même été mannequin et stripteaseur quand je manquais d'argent.

Le week-end, lorsque nous quittons le campus, nous allons dans son loft, où depuis quelques mois, je vis nu pour lui faire plaisir, et cela ne me déplait pas.

J'ai toujours adoré Stéphanie et elle peut me demander ce qu'elle veut. Elle en profite et en abuse parfois, mais je sais qu'elle m'aime.

Souvent, je dois la freiner un peu, même si c'est assez excitant, nous devons penser à l'avenir. Elle veut se marier avec moi, que dira-t-on de nous si des gens sont au courant de ce que nous faisons. Il arrive qu'elle soit tellement excitée qu'elle ne pense plus correctement. Dire que je croyais qu'il n'y avait que les hommes qui perdaient leur libre-arbitre en cas d'excitation extrême.

Je raconte donc cette histoire spéciale, et j'y intercale les récits de Stéphanie que j'ai retrouvés dans ses journaux intimes qu'elle m'a confiés.

L'histoire est vraie, ou en tout cas presque vraie. Certains éléments ont été retirés, d'autres ajoutés, mais dans l'ensemble ces événements ont eu lieu.