L'invasion Ch. 10

BÊTA PUBLIQUE

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— Est-ce qu'il y a des différences dans les uniformes que vous portez?

— Bien sûr, comme tu dois t'en douter, les jaunes sont pour la sécurité de la mer, les rouges pour la sécurité intérieure de l'île, comme la police, les noirs pour la défense et le commandement, donc comme l'armée. Les blancs sont les pilotes de drone. Il y a également des mauves pour l'administration, et des bleus pour la défense spatiale, nos satellites.

Nous entrons dans une grande salle bondée. C'est la cafétéria. Uniquement des grandes femmes noires vêtues de toutes les couleurs d'uniforme.

— Ah oui, et celles en gris sont les novices. Elles sont en formation et elles sont également de service.

Effectivement, une bonne dizaine de géantes noires portent des uniformes gris. Elles servent et desservent les tables. Ce sont les seules femmes que je vois qui semblent beaucoup plus jeunes que les autres. Toutes ces femmes sont superbes, mais elles ont un visage qui semble quarante ans ou plus, alors que celles en gris semblent avoir une petite vingtaine d'années.

Sonia m'invite à une table et des filles en gris nous apportent des couverts puis une assiette composée de viande, riz et légumes. A part le riz, je n'ai jamais mangé le reste. Impossible de reconnaître les légumes, pourtant si bons, de même que la viande. Ce n'est pas du bœuf.

L'espace est assez bruyant, Sonia me fait parler de moi et de ce que je connais de l'île. J'ai l'impression qu'elle m'interroge, comme si j'étais supposé leur donner une information qu'elles cherchent et que je pourrais posséder.

Après ce petit break, nous continuons notre visite. Dans les sous-sols du bâtiment, il y a une prison. Elle est composée de cellules faites uniquement de barreaux de métal.

— Vos cellules semblent trop petites pour vous. Une personne de 2m50 ne pourra jamais tenir là-dedans.

— En effet, les femmes ne vont pas en prison. En cas de problème, il y a d'autres moyens de punition.

Toutes les cellules sont vides. Il y a également une salle avec des engins de torture. Pas comme dans un donjon de Torquemada, les engins semblent faits pour des punitions qui ne sont pas mortelles.

— C'est effectivement une salle de punition, m'apprend Sonia.

— Et c'est permis? On dirait que vous torturez les gens.

— Tout ce que nous faisons est autorisé par la loi de l'île. Nous faisons respecter la loi. Rien n'est illégal, cela a été voté et légalisé.

— Mais je pensais que les punitions physiques étaient interdites.

— Plus maintenant sur cette île. C'est un bon moyen pour calmer les criminels.

Elle me montre encore sur le côté du bâtiment, sur la petite place qui rejoint le front de mer où se trouvent les commerces, un pilori, à nouveau pour des gens de ma taille et non de la leur.

C'est un bon moyen pour calmer les esprits criminels. Rien que de savoir que tu peux être ainsi exposé ou placé dans nos cellules, tu n'as pas envie de commettre un crime ou un délit. Et même si tu le fais, après, tu n'as pas envie de recommencer.

— C'est certain, approuvé-je, je ne voulais jamais commettre de crime, mais maintenant encore moins.

Nous allons voir des bâtiments administratifs et continuons ensuite sur le front de mer. C'est devenu encore plus beau qu'avant. De nombreux restaurants et bars ont disparus. Il y a toujours quelques endroits pareils, je suppose mieux adaptés à la nouvelle population. Des magasins de toutes les sortes.

— Je suis ravi de la visite, je n'avais jamais cru que tout avait changé autant. J'irai encore me promener dans toute l'île. Je découvrirai toutes les nouveautés.

— Rien n'a changé dans les endroits non habités. Tu verras.

La visite se termine vers 16h. Sonia me raccompagne à mon vélo.

— N'oublie pas de demander à Ayesha la date de notre journée, j'ai hâte de te voir complètement nu.

— Oui, réponds-je.

Il ne peut se passer longtemps sans qu'on ne mentionne quelque chose relatif à ma nudité. Mon ventre se crispe juste à cause de ce rappel et j'imagine déjà me retrouver complètement nu devant cette femme sublime vêtue comme maintenant.

— J'ai été très content de vous rencontrer, madame Sonia, et merci beaucoup pour cette visite.

— Je t'en prie. Nous ferons mieux la prochaine fois. Tu peux venir quand tu veux, et n'oublie pas de demander si tu as un doute, parce que si tu contreviens à la loi, tu seras tout de suite arrêté.

— Je ferai très attention, promets. Au fait, est-il permis de se promener tout nu dehors?

— Pourquoi? Tu as l'intention d'abandonner complètement l'usage des vêtements?

— Oh non, mais... parfois... enfin, il m'est arrivé de me retrouver tout nu dehors, à la plage par exemple. Je ne voudrais pas faire quelque chose qu'il ne faut pas.

— Ne t'en fais pas, mes garde-côtes m'ont déjà rapporté que tu étais nu à la plage. En fait, il y a complète liberté pour l'habillement. Donc si tu veux être nu où tu veux, il n'y a pas de problème.

— Merci madame Sonia, fais-je en enfourchant mon vélo.

Elle vient à côté de moi et m'embrasse.

— A bientôt.

Je pédale lentement, il y a assez de monde sur la place, rien que des femmes noires géantes évidemment. Sur mon vélo, je suis toujours plus petit qu'elles. Dès que je quitte la petite agglomération, je pédale plus vite pour arriver dans mon quartier. J'arrive devant notre maison et descends de vélo devant l'allée. Marta passe et me salue.

— Bonsoir Arno, tu as passé une bonne journée?

— Oui Marta, je suis allé chez Sonia, j'ai visité le nouveau port et même un bateau.

— Tu en as de la chance. Tu veux venir te baigner? Tu es toujours le bienvenu, tu sais.

— Je vais d'abord rentrer, dire à Ayesha que je suis là.

— Tu as raison. A toute à l'heure peut-être.

J'ouvre la porte du garage et range mon vélo, puis comme il est convenu, je commence à me déshabiller. Je suis occupé de retirer mon polo quand Ayesha arrive.

— Et alors? Demande-t-elle tout de suite très agressivement. Tu ne connais pas les règles?

— Quelles règles? Demandé-je effrayé en ne sachant pas quelle erreur j'ai bien pu commettre.

— Hier, tu as demandé à vivre nu avec moi et à ne plus t'habiller dans cette propriété, nous avons établi les règles, et je vois que tu es habillé ici.

— Mais Ayesha, je suis occupé de me déshabiller.

— Et en plus tu me réponds?

Elle crie et sa voix est terrible, j'ai vraiment peur.

— Dehors, hurle-t-elle.

Effrayé, je sors tout de suite du garage.

— Dehors, sur la route!

Je cours jusqu'au trottoir et attends qu'elle arrive. Elle est vraiment fâchée, j'ai peur. Elle est si imposante et porte toujours sa tenue de cuir noir qu'elle avait ce matin.

Lorsqu'elle arrive devant moi, je veux reculer.

— Ne bouge pas, crie-t-elle.

Je tremble de peur. Que va-t-elle me faire?

— Quelle était la règle?

— A propos de quoi? Pleurniché-je.

— A propos de la tenue dans cette propriété.

— Mais Ayesha, je me déshabillais.

— Si tu te déshabillais dans le garage, cela veut dire que tu étais habillé dans le garage, et tu sais très bien que la règle est d'être toujours nu dans cette propriété. Le garage n'est pas la propriété?

— Si mais...

— Alors maintenant, retire tes vêtements.

— Ici?

Les cris d'Ayesha ont attiré des voisines. Il y a trois femmes noires géantes qui sont maintenant devant notre allée pour regarder.

— Arno, tu commences à m'énerver. Si jamais tu n'as pas retiré tes vêtements dans les secondes qui viennent, tu vas connaître ta peine!

Rapidement, je retire mon polo et mon short. Quelques secondes et tout est à mes pieds. Je suis nu devant elle et devant les voisines.

— C'est ici que tu te déshabilles quand tu rentres, hurle-t-elle. Plus jamais de vêtements dans cette propriété! Je ne me répéterai pas. Et quand tu pars, tu t'habilles ici.

— Oui Ayesha.

Je tremble de peur. Je n'ai même pas honte de la présence des voisines, ni de me retrouver tout nu dehors. J'ai peur d'Ayesha. En colère, elle semble terrible. Et elle pourrait me faire ce qu'elle veut, avec sa taille et sa force.

— Ramasse tes affaires, et suis-moi!

Penaud, je prends les affaires sur le sol devant moi. Les femmes me regardent toujours en riant. Quelle honte!

J'arrive au garage et Ayesha me fait déposer mes affaires dans une caisse. Puis, elle me prend le poignet pour m'emmener dans le salon. Elle s'assied sur une chaise et me garde toujours près d'elle en me tenant fermement le poignet.

— Tu manques vraiment de discipline. Cela va changer, j'ai été trop tolérante avec toi. Tu te crois tout permis parce que tu as porté des vêtements pendant la journée? Tu es fort, c'est ça? Tu ne dois plus me respecter?

— Non Ayesha, excusez-moi

Je me sens presque pleurer. Et pourtant, qu'est-ce qu'elle est belle et sexy dans ce tailleur de cuir noir. Je suis excité comme jamais. Ayesha me prend en travers de ses genoux. Le cuir noir me fait presque défaillir de plaisir. Mon sexe se coince entre ses genoux et elle me serre bien.

— Que ceci te serve de leçon.

Elle me frappe le cul.

Surpris, je hurle de douleur. Quelle force. Je ne me souviens pas d'avoir reçu des fessées quand j'étais petit. Quelle humiliation, quelle douleur.

— Tais-toi! Tu sais désobéir et être arrogant, tu sais recevoir une punition.

Un deuxième coup, plus fort, au même endroit, et c'est encore plus douloureux, elle m'a frappé sur la partie douloureuse. Encore une claque, c'est bruyant, elle a une grande main qui fait pratiquement la largeur de mes femmes. Je crie, je pleure d'humiliation autant que de douleur. Elle me frappe encore.

— Est-ce que tu vas encore me désobéir?

— Non, Ayesha pitié, arrête.

— Est-ce que tu vas encore me désobéir?

— Non, je le promets.

— Est-ce que tu vas encore être habillé sur cette propriété?

— Non, je ne le ferai plus jamais. Pitié, arrête.

Elle continue ses claques. Mes fesses sont en feu. Elles brûlent, elles piquent et Ayesha continue à frapper.

Et tout à coup c'est fini. Je tremble en sanglotant. J'ai mal, je n'ai plus eu aussi mal depuis longtemps, et ce n'est pas que de la douleur physique. Elle écarte les cuisses et mon sexe gonflé se décoince de son étau. Je tombe par terre à ses pieds. Directement je me masse les fesses. Mon cul semble trop chaud. J'ai affreusement mal.

— A genoux! Fait-elle encore très froidement.

J'obéis tant bien que mal en me relevant et ne me plaçant devant elle. Je me sens si petit à genoux.

— Présente-moi tes excuses.

— Excusez-moi Ayesha.

— Pas comme cela, baise-moi les pieds.

— Quoi?

Je ne vois même pas la gifle venir, elle me frappe et je valse un mètre plus loin. La même douleur sur la joue que sur les fesses.

— A genoux devant moi, reprend-elle.

Je reviens. Je n'ose la regarder dans les yeux. Je me sens encore plus humilié que d'habitude. Et pourtant, mon sexe est toujours dressé, comme si je prenais un grand plaisir à la situation.

— Alors?

Je m'abaisse en retenant mes larmes, et dépose plusieurs baisers du le dessus des chaussures d'Ayesha. Je n'arrête pas, je ne sais pas si je peux me relever. Elle me laisse bien une minute, puis je réitère mes excuses.

— Excusez-moi Ayesha, fais-je en pleurant un peu, je ne savais pas, je ne le ferai plus. S'il vous plait.

— C'est bon, relève-toi mais reste à genoux devant moi.

Je n'ose toujours pas la regarder. Quelle excitation d'être ainsi tout nu aussi près d'elle. Mon sexe touche ses genoux. Elle prend mon menton de sa main et me soulève jusqu'à ce que je la regarde dans les yeux.

— Maintenant, raconte-moi ta journée.

Son ton est radouci, comme si j'étais pardonné.

— Je suis allé voir madame Sonia, comme prévu. Elle m'a montré son bureau et ses installations. Puis nous avons visité un bateau et la prison, nous avons déjeuné au mess de leur bâtiment, et puis je suis rentré. Elle m'a invité à passer une autre journée avec elle.

— Quand cela?

— Je dois d'abord venir vous demander la permission et puis aller lui dire.

— Tu as ma permission. Je te donnerai la date après ta visite à la clinique demain.

— Merci Ayesha.

— Autre chose?

— Euh... J'ai adoré son uniforme, et elle a dit que sa tenue préférée pour moi c'était tout nu. Alors, la prochaine journée, je devrai rester tout nu et elle aura son uniforme.

— Excellent. Je vois que tu pratiques bien. Tu planifies des journées tout nu un peu partout.

Elle parvient toujours à me donner plus de honte de moi-même.

— C'est dommage que j'aie dû te punir. Mais je n'hésiterai pas à recommencer. Tu dois être totalement obéissant, et ne plus répondre.

— Oui Ayesha, je le promets, je ne veux pas vous décevoir.

— J'espère bien. Maintenant, va préparer mon repas.

Je me relève. J'ai mal à la joue et surtout aux fesses. Dans la cuisine, je frotte plusieurs fois, mais la douleur ne part pas, juste quelque apaisement.

Je la sers dans la cuisine, et quand tout est fini, j'ai droit à une assiette par terre.

— Si tu veux, tu peux aller chez Marta avant d'aller te laver et te coucher.

— Merci, réponds-je ravi.

Je saute par-dessus la clôture et rejoins la terrasse de Marta. Celle-ci semble absente, mais elle m'a dit que je pouvais venir quand je voulais. Je plonge et nage un long moment, jusqu'à ce que je sois interrompu par ma voisine.

— Ah, je vois que tu profites de la piscine, c'est très bien. Et tu es tout nu, tu as respecté les règles.

Je sors de l'eau et la rejoins. Ce soir, elle n'a pas de tenue en cuir noir, mais elle est quand même très belle. J'adore toujours être tout nu en face de cette belle femme. La première.

Elle me sèche et m'offre un verre de thé glacé.

— Que s'est-il passé? J'ai entendu qu'Ayesha était fâchée sur toi cet après-midi.

— Je suis entré dans le garage et m'y suis déshabillé. Elle veut que je me déshabille dehors, sur le trottoir. Alors elle s'est fâchée.

— Maintenant tu le sais, tu ne le feras plus?

— Oh non, elle m'a puni, je ne veux plus que cela m'arrive.

— Au moins tu as pris ta leçon, et je vois que tes fesses sont encore bien rouges. Elle t'a donné une bonne fessée?

Mort de honte, je suis obligé de lui avouer la vérité.

— C'est comme cela, Arno, l'éducation d'Ayesha est très stricte et sévère, c'est ce que tu veux, non?

— Oui, enfin je ne sais pas. Je ne pensais jamais recevoir de fessée.

— Et donc tu pensais pouvoir transgresser les règles sans conséquences? Tu veux vivre avec nous, c'est selon nos règles. Si tu oses venir dans ma propriété en portant des vêtements, je n'hésiterai pas à te punir de la même manière.

— Oui Marta.

— Donc, tu n'as pas intérêt à venir autrement que tout nu. Et ceci est valable pour cette année, ou dans dix ans. Ce sera toujours la même règle.

Elle parle de l'avenir. Dix ans! Comme si elle allait encore me fesser dans dix ans. Je serai un homme. Serai-je encore ici? Ou elles?

— Tu veux aller te promener dans le parc? Me demande-t-elle.

— Non merci.

— Moi j'ai envie d'y aller avec toi. Allons-y! Et ne t'avise pas de me dire que tu n'oses pas, et que quelqu'un va te voir. Tu as fait un esclandre devant la maison cet après-midi, tu n'as donc aucun problème à te montrer nu partout.

— Oui Ayesha.

Nous partons. Elle me tient la main, comme d'habitude. Je dois toujours marcher ainsi, en donnant la main et vu la différence de taille, c'est comme si j'étais un petit enfant.

Encore nu dehors. Le parc est calme et désert. Nous marchons sur les petits sentiers de sable doux. Tout est beau et luxuriant, ce parc devient de plus en plus beau, je trouve, alors qu'on n'y voit aucun jardinier, en tout cas plus depuis longtemps. Nous allons jusque chez Lena, qui nous invite à passer chez elle.

— Et Frédéric toujours nu?

— Oui, il a demandé à vivre nu chez lui et chez moi. Donc, il ne peut plus s'habiller. Et quand nous devons nous promener, et bien il doit nous suivre nu.

— Tu as demandé à vivre nu? S'étonne-t-elle.

— Euh... Oui, mais à la maison, réponds-je trop gêné. Pas dehors.

— Cela ne change rien. Je ne comprends pas les mâles, mais c'est parfait, j'adore voir un joli petit mâle blanc tout nu et tu es vraiment parfait, je te l'ai déjà dit. Ne viens donc jamais chez moi en portant des vêtements, ajoute-t-elle.

— Oui madame.

— C'est vrai que c'est beaucoup mieux qu'un petit mâle blanc soit le plus possible tout nu. Tu l'as bien compris.

— Le premier jour où il est venu chez moi, intervient Marta, il a perdu son maillot dans la piscine et il a été détruit dans la pompe. J'ai tout de suite constaté qu'il adorait cela.

— Son sexe, dit Lena en le touchant. Regarde ça, il ne peut cacher qu'il aime vivre nu avec nous, et quelle énorme chose pour un si petit corps. Il doit bien faire trente centimètres. Je ne pense pas qu'il puisse avoir un jour une petite amie de sa taille.

— Il est trop jeune, répond Marta, il est avec nous ici, il ne faut pas encore lui mettre des idées en tête. Il n'y a pas de gamine blanche sur l'île, il n'aura pas de petite amie, son engin, quelle que soit sa taille, ne sera pas utilisé.

Je n'en reviens pas, on parle de mon sexe, et j'entends que je ne pourrai jamais aller avec une fille. Je n'avais jamais pensé à cela. Mais je me rends compte que si je suis ici avec Ayesha, je ne rencontrerai jamais de petite amie, et moi qui pensais qu'un jour je pourrais sans doute, je ne sais pas, rencontrer une de ces géantes comme petite amie, j'entends qu'en fait c'est impossible. Malgré tout, je reste dans la même disposition, trop excité pour prendre des décisions.

Après la discussion, nous retournons chez Marta.

— Merci pour cette promenade, me dit ma voisine. A bientôt j'espère.

Je retourne par la haie chez moi. Ayesha me fait aller tout de suite dans la salle de bains et m'ordonne de me laver selon ses directives.

— Il te faudra aller te faire couper les cheveux, et prendre soin de tes pieds et de tes mains. Tu n'as jamais eu de manucure et pédicure?

— Oh non Ayesha, c'est pour les filles.

— C'est pour tous ceux qui veulent bien présenter, tu iras. Il y a une nouvelle coiffeuse au port. Ce n'est pas urgent.

Elle me mène à ma chambre et me couche sur mon lit. En s'asseyant, elle empoigne mon sexe et le caresse très doucement.

— Alors, tu es toujours heureux de tes vacances?

— Oh oui Ayesha.

— Même aujourd'hui? Tu as quand même eu une petite punition.

— Je ne le ferai plus, réponds-je tout de suite.

— Tu feras encore plein de bêtises, me certifie Ayesha, et tu auras encore plein de punitions, pour te rendre meilleur. N'oublie pas que tu as demandé à rester avec moi, avec nous pour toujours. Nous allons y travailler. Il faudra aller voir la gouverneure, des avocates, avoir tous les papiers en règle. Ce sera après les vacances.

— Oui Ayesha.

— Tu n'as pas changé d'avis?

— Non Ayesha, je veux rester avec vous.

— Tant mieux. Que penses-tu de la punition?

— Cela faisait très mal.

— Je sais, c'est une punition. Mais que penses-tu? Avais-je raison de te la donner?

— Oui Ayesha.

— Pourquoi?

— Parce que vous avez toujours raison.

— C'est une excellente réponse, approuve-t-elle avec un large sourire, c'est vrai, j'ai toujours raison et tu ne peux qu'obéir et approuver tout ce que je dis. C'est notre mode de vie.

— Oui Ayesha.

— Si tu le comprends, tout est bien. Je ne veux plus te voir habillé dans cette maison. Quand tu pars, tu t'habilles sur la rue, et quand tu reviens tu te déshabilles sur la rue. Si cela devait encore arriver, ce ne serait plus une fessée. Ce serait bien plus puissant.

— J'ai peur, dis-je ne pleurant presque.

— Pourquoi?

— Quand vous vous êtes fâchée sur moi cet après-midi, j'ai eu très peur. Maintenant aussi, vous me faites un peu peur.

— Si tu te comportes mal, tu dois avoir peur, car je serai impitoyable, mais tu dois savoir une chose, tu auras toujours une punition en rapport de tes mauvaises actions, donc tu seras toujours avec moi. Jamais je ne t'abandonnerai.