L'invasion Ch. 10

Informations sur Récit
Arno visite le port, reçoit une punition.
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Partie 10 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/20/2018
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En me réveillant, je me rends compte de la journée de la veille et de ses conséquences. J'ai encore une fois agi et parlé en étant complètement déboussolé par Ayesha, sa tenue de cuir, ses paroles, et surtout le fait que maintenant, elle me caresse le sexe. Je n'en peux plus.

Je dois aller au port, et je n'ai pas le droit de demander des vêtements. Je ne peux quand même pas sortir de la maison tout nu pour y aller.

La porte s'ouvre sur la magnifique Ayesha. Ce matin, elle porte encore du cuir noir, c'est un tailleur très strict que l'on verrait plus dans un bureau qu'ici sur cette île. Malgré la chaleur de l'été, elle affectionne toujours de porter cette tenue. Est-ce pour me plaire? Me demandé-je. Après tout, elle porte cela depuis que je lui ai avoué que j'adorais cette matière.

— Debout, me dit-elle joyeusement. Tu as beaucoup de choses à faire avant d'aller au port.

Il me faut deux heures pour remplir mes tâches dans la cuisine, la salle de bains et la terrasse. Ensuite, nous allons dans la cave.

— Tes affaires sont là, me montre-t-elle dans la buanderie. Prends-les et range-les dans cette armoire.

Dès que c'est fait, elle les enferme à clef.

— Comme cela, nous faisons ce que tu as demandé. Tu n'as plus d'accès à tes affaires.

— Oui Ayesha, réponds-je subjugué par sa prestance.

— Maintenant, comment vas-tu aller chez Sonia?

— Je pensais y aller en vélo.

— Tout nu?

— Oh non, avec des vêtements.

— Et si je ne t'en donne pas? Fait-elle avec un visage dur.

— S'il vous plait, ne me faites pas aller dehors tout nu. Je... je...

Je retiens des larmes. Dans quelle situation me suis-je fourré?

— D'accord, je t'ai préparé un short et un polo. Viens.

Nous allons dans le hall et elle me donne un short fin en coton, que je ne savais pas avoir, et un polo rouge. Lorsque je passe le short, mon sexe le détend complètement, alors je le serre avec la ceinture et une partie dépasse sur mon ventre. Avec le polo, je réussis à la cacher mais personne ne peut douter de ma réaction physique sous mes vêtements.

Quand je suis prêt, je regarde Ayesha qui n'a cessé de m'observer.

— Cela fait bizarre de me retrouver habillé devant vous, constaté-je.

— Tu n'aimes pas?

— Non.

— Tu as raison. Quand tu rentres, déshabille-toi dans l'entrée. Je t'avais d'ailleurs dit de ne pas t'habiller dans cette maison, et tu l'as quand même fait. Nous devrons avoir une sérieuse conversation quand tu reviens, me dit-elle très sévèrement.

— Oui Ayesha, je suis désolé.

Je ne sais que faire. C'est Ayesha qui me dit de partir. Je vais au garage et prends mon vélo. Dehors il fait très beau. Je pars dans la rue, et roule sur le côté droit en direction du sud-est et du port.

Combien de fois ai-je effectué cette route vers le village principal qui se tourne vers le petit port? J'allais faire des courses, j'allais jouer, j'allais me balader. Il n'y a pratiquement plus de voitures, et celles qui restent sont spéciales, grandes, silencieuses. Parfois, je croise quelques femmes noires géantes, uniquement des femmes noires géantes, à croire qu'absolument toute la population de l'île est composée de femmes noires géantes. Chaque fois, je me fais observer comme une bête de foire.

J'arrive enfin au port. D'abord les faubourgs, les bureaux, les villas et les commerces. Tout est changé. Les façades sont demeurées les mêmes mais il y a quelque chose de différent, je ne sais dire ce que c'est. Enfin, je suis sur la petite place du port et je me dirige devant la désormais très grande capitainerie, ou plutôt le bureau de la sécurité, comme il est indiqué. A nouveau, sur cette place, uniquement des femmes noires géantes, dont la plupart sont en uniformes ultra moulants, jaunes, rouges, noirs. Je laisse mon vélo contre le mur et pénètre dans le poste de sécurité par la porte principale.

C'est aussi changé. Au lieu d'un petit bureau, c'est un grand hall. Quatre géantes noires vêtues de leur combinaison noire se tournent vers moi. Il y a quelques bureaux derrière lesquels travaillent encore d'autres grandes noires. Rien que des femmes noires.

— Bonjour madame, dis-je le plus poliment possible à la première femme devant moi, j'ai rendez-vous avec madame Sonia.

— Attends ici, me dit la femme.

Je reste sous la surveillance des trois autres gardiennes alors que la première passe derrière une porte. Elle revient cinq minutes plus tard.

— Suis-moi.

Nous allons vers la porte qui ferme le couloir dont elle vient de sortir. C'est un long couloir avec de nombreuses portes et des femmes noires en uniforme qui marchent dans tous les sens. C'est assez occupé. Au fond du couloir, elle frappe à la dernière porte et entre en me poussant devant elle.

— Voici votre visiteur, lui dit la femme en me laissant.

— Entre mon bel Arno, je suis contente que tu sois là.

Aujourd'hui, Sonia est également en uniforme, elle a cette tenue moulante toute noire et brillante, qui pourrait être un latex mais qui est autre chose. Elle a également de hautes bottes noires et des gants. Seule sa tête n'est pas couverte par la matière seyante.

Intimidé par cette tenue spéciale et presque aussi excitante que le cuir noir de Marta et Ayesha, je vais lentement m'asseoir sur une chaise en face de son bureau. Je dois m'y hisser et mes jambes ne touchent même plus le sol lorsque je suis assis, ajoutant encore si possible à mon humiliation quasi permanente.

— Comment vas-tu?

— Très bien madame Sonia, réponds-je timidement.

— Allons, allons, mon petit Arno, ne sois pas timide, je ne vais pas te manger. Tu n'as rien à craindre de moi tant que tu te comportes bien. Tu vois, ici c'est mon bureau, au milieu du centre opérationnel qui gère toute la sécurité de l'île.

— Pourquoi faut-il de la sécurité? Demandé-je. Nous n'avions jamais cela avant.

— Oui, c'est nouveau, je commande à plus de deux cents femmes.

— Deux cents? Mais c'est beaucoup pour une si petite île, surtout qu'il n'y a rien, je n'ai jamais connu de cambriolage ou de vol, avant il y avait un policier qui venait du continent une fois de temps en temps.

— Les choses ont changé. Il faut bien du monde surtout pour garder les côtes et préserver l'intimité. Il y a de nouvelles lois, tu sais, il est interdit de venir sur l'île sans autorisation, il faut être résident et pour être résident, il faut l'autorisation. Il est également interdit de quitter l'île sans autorisation.

— Et moi? Si je veux partir?

— Tu veux aller sur le continent?

— Non, pas maintenant, réponds-je en pensant à Ayesha. Mais si jamais je veux partir.

— Et bien tu demanderas l'autorisation, ou ta tutrice si tu es mineur.

— Mais pourquoi? M'étonné-je. Tout est changé, comme si c'était une base militaire avec des secrets d'état.

— Nous devons préserver l'intimité et la quiétude des personnes qui ont décidé d'élire domicile sur cette île. Elles ne veulent pas de trace dans le reste du monde et veulent vivre en paix. Tu vois, au fil du temps, ces personnes ont emménagé ici, et ont fini par obtenir une majorité, elles ont décidé aux dernières élections de voter pour une nouvelle gestion. Nous avons maintenant entre autres des garde-côtes qui s'occupent de la surveillance des côtes, tu as d'ailleurs eu à faire avec elles, elles veillent également à ce que personne ne vienne sur l'île sans autorisation. Nous avons d'autres moyens électroniques de surveillance et de répulsion des curieux. Nous avons même mis au point un système très expéditif de gestion des fautes, délits et crimes. Pas de jugement, les fautes mineures sont jugées et punies directement par mes sections, qui ont toute autorité pour appliquer la loi.

— C'est permis ce genre de chose? J'ai vu dans mes cours que...

— Tout a été voté. A l'unanimité. Les choses vont bien plus vite maintenant, la gouverneure y tient.

— Il y a une gouverneure?

— Oui. C'est comme cela que nous gérons l'île, avec quelques conseillères.

— Et l'ancien maire?

— Il est parti, il y a un an. Dès que notre groupe a été majoritaire, nous avons pris le pouvoir et changé à notre manière.

— Je ne savais pas, réponds-je.

— Tu sembles ignorer tout ce qui se passe sur cette île.

— Non, enfin avant pas. Je ne savais pas qu'il y avait tant de nouvelles règles. Tout ce changement.

— C'est pour le mieux. Tu n'es pas content d'avoir de nouvelles habitantes?

— Si, j'en suis ravi.

— Marta m'a dit hier combien tu adorais notre présence, elle a dit que tu préférais passer ton temps avec des femmes comme nous qu'avec des amis de ton âge. C'est vrai?

— Euh oui, réponds-je confus. De toute façon je n'ai pas d'amis, plus d'amis.

— Mais si tu devais choisir?

— Je choisirais les femmes comme vous, j'adore Marta et Sarah, et ma tutrice Ayesha. Je ne voudrais plus changer.

— Tant mieux. J'avais peur que tu n'aimes pas les grandes femmes noires, mais finalement on dirait que tu nous apprécies.

— Oh oui.

— Dans ce cas tu ne vois pas de problème à notre présence sur l'île?

— Non, au contraire, j'en suis vraiment heureux, j'ai passé la plus belle semaine de mon existence.

— Et les nouvelles lois?

— Elles doivent être bien, moi, je n'ai pas l'intention de devenir un criminel, donc pas de problème.

— J'aime ta réaction. C'est vrai, tu n'as pas l'âme d'un criminel, mais tu pourrais faire des fautes, tu vois, sur la plage l'autre jour? C'était une faute et les garde-côtes auraient pu te juger et te donner une punition tout de suite.

— Oui, mais je ne le savais pas.

— C'est pour cela qu'elles ont été indulgentes. Mais maintenant tu sais qu'il y a de nouvelles lois, donc tu n'as plus d'excuse. Si tu es pris en faute, tu es puni. A toi de te renseigner avant de faire quelque chose.

Elle se lève.

— Viens, je vais te montrer les bureaux.

Je me lève également. Elle prend ma main. C'est une sensation bizarre, je ne reconnais pas cette matière qui semble un peu froide, comme une peau de serpent. On dirait vraiment une seconde peau.

— N'aie pas peur, me dit-elle alors qu'elle me voit un peu hésitant, je suis avec toi.

Je n'ai pas trop peur, je suis juste impressionné. Au bout du compte, quand je me retrouve à la maison avec Ayesha voire Marta, je trouve très excitant que ces femmes soient si grandes et puissantes, mais dans la réalité de tous les jours, c'est flippant. Tout est démesuré autour de moi, je suis adulte, j'ai une taille adulte, je devrais être dans les plus grands, et ici je me retrouve minuscule. Même pas comme un nain, car j'ai un corps bien proportionné, tout comme elles à leur taille.

Nous sortons et entrons dans le premier bureau sur la droite. Il y a une grande salle pleine d'écrans. Nous voyons la mer et l'île prises sous tous les angles, y compris des airs.

— Nous avons notre propre satellite et une série de drones qui quadrillent en permanence les zones de l'île. Et également des moyens d'espionnage sur le continent pour voir si quelqu'un vient. Et nous avons toute la technologie pour voir sous l'eau, il est impossible de nous approcher sans que nous ne le sachions.

— C'est beaucoup de technologie, apprécié-je. Mais pourquoi autant d'argent, on dirait que vous voulez défendre le Pentagone.

— Nous voulons être isolées. Ces moyens ne sont pas absolument nécessaires, car nous émettons des ondes répulsives autour de l'île. Sans s'en rendre compte, les gens qui viennent ici sans autorisation, voire par hasard, décident tout à coup que cela ne vaut pas la peine et ils font demi-tour. Regarde.

Sur un des écrans, j'aperçois un petit voilier qui vogue en direction de l'île. A un moment le barreur décide de virer de bord.

— Il va oublier l'île et il ne voudra plus jamais y revenir si on le lui propose.

C'est impressionnant, je ne sais pas si je dois croire Sonia, c'est quand même de la science-fiction.

— Et vous avez votre propre satellite?

— Bien sûr, complètement furtif, tout ce que nous avons est secret et personne n'est au courant.

— Mais... Enfin, le gouvernement? Que dit-il?

— Il ne sait pas ce que nous avons. Nous vivons entre nous. Nous sommes une petite communauté qui a toujours vécu en marge du monde. D'ailleurs tu n'avais jamais entendu parler de nous avant.

— C'est vrai, je n'avais jamais vu de gens si grands. Mais alors, où étiez-vous avant de venir ici?

— Ca, je t'en parlerai une autre fois. Viens.

Nous sortons pour la pièce en face. Cette fois, ce sont encore des écrans de surveillance.

— Ici c'est surveillance interne de l'île. Sécurité. Nous n'avons pas à agir, tout le monde est calme. Mais il faut assurer une certaine surveillance, si par exemple un incendie se déclare ou quelqu'un est en danger. Il y a alors des alarmes et nous pouvons réagir très vite.

Une autre salle est composée de femmes qui pilotent des drones et d'autres engins. Je me crois dans Star Trek, ou dans la cellule de crise du Pentagone comme on le voit dans les films.

Il y a des bureaux, avec des femmes qui travaillent devant des écrans d'ordinateur, d'autres pour des cheftaines de section, des adjointes de Sonia. Elle me présente chaque fois tout le monde et m'explique ce que font les personnes.

— Vien, allons voir un bateau.

Nous retournons au bout du couloir dans la grande salle de l'entrée. Sonia est splendide, comme les autres femmes. Elles portent toutes cet uniforme moulant. Nous sortons et traversons la petite place pour rejoindre l'embarcadère. Il y a une semaine, j'étais ici pour dire au revoir à Nathalie. C'était déjà une autre époque, alors que ce n'étaient que quelques jours. La reverrai-je? Je l'aime bien Nathalie, mais je préfère la vie que j'ai depuis une semaine. Ayesha m'a demandé, et j'ai dit que je voulais vivre exclusivement avec elle.

Tout a changé ici, il semble qu'il n'y ait plus que des femmes noires géantes. Je n'ai plus vu d'autres personnes depuis longtemps, depuis que je suis rentré de mes examens à Paris. Et dans mon quartier, il n'y a plus que des résidentes noires, rien que des femmes. Je n'ai vu aucun homme. Toutes les femmes semblent avoir le même profil, le même âge, la même taille. Et il n'y a que des femmes noires dans les bureaux de la sécurité. Je n'ose le demander, de peur d'entendre la réponse que je suis certain de déjà connaître.

Nous arrivons aux bateaux et Sonia me désigne les différents esquifs, ceux affectés à la surveillance des côtes, au transport, tous furtifs, tous électriques.

— Ce sont des moteurs Tesla? Demandé-je.

— Arno, notre technologie est de loin plus avancée que celles que tu connais. Dans le monde extérieur, la production d'énergie et les batteries sont loin derrière ce que nous faisons. Je ne vais pas t'expliquer aujourd'hui ce que nous produisons, si tu le désires, nous pourrons en parler lors d'une prochaine rencontre.

Nous montons à bord de l'un des bateaux. Le pose de pilotage est la plateforme de Star Trek, en beaucoup plus petit. Même le matériau utilisé pour la coque semble spécial. Après la cabine de pilotage, la salle des machines, qui est réduite à un tout petit cube. Le moteur et les batteries tiennent dans une boite comme un frigo, et il y a quelques tableaux électriques sans doute. C'est tout. Ensuite, il y a quelques cabines, une salle commune et une salle de crise avec des armes.

— C'est un bateau de guerre?

— Non, nous ne faisons pas la guerre. Ce sont certes des armes, mais elles ne tirent pas des balles comme tu le crois. Ici, tout est dissuasion. Ces armes ne sont jamais utilisées.

— Le bateau qui est venu à la crique nord était beaucoup plus petit.

— Oui, nous avons quelques petits bateaux pour la terre. Celui-là est muni de tous les systèmes de détection, et il est totalement furtif, comme tous nos équipements.

Lorsque nous sommes sur le pont avant, nous voyons arriver un bateau. Il me semble qu'il n'était pas là avant, et tout à coup il sort du néant. Cela doit être une illusion. A bord, on y voit deux femmes noires géantes, vêtues de la combinaison jaune.

— Ce sont des garde-côtes. Ce sont des femmes de cette section sur un bateau similaire qui t'ont arrêté et réprimandé. N'oublie pas, la prochaine fois, il n'y a plus d'indulgence, ce sera la punition immédiate.

— Et que se passera-t-il? Je veux dire si par exemple je suis pris par ces femmes pour une erreur.

— Tu seras arrêté immédiatement et conduit ici. Et tu auras une punition en fonction de ta faute.

— Oui, mais si elles se trompent.

— Elles ne se trompent pas, mais si tu penses que tu veux contester, dans ce cas, nous allons directement au tribunal et tu es jugé rapidement. Si tu es reconnu coupable ta punition est beaucoup plus forte.

— Je ferai très attention, promets-je.

En même temps, je me le promets à moi-même. Je ne veux pas de problème.

— Et surtout, ne réponds pas. Si tu es arrêté, admets tout de suite ton erreur, si tu fais comme la fois passée, ton cas devient pire.

Nous quittons le bateau pour rejoindre l'embarcadère. J'ai une pulsion, j'ai une envie folle de me retrouver avec elle comme avec Ayesha, nu dans une pièce. Son uniforme est trop sexy, trop impressionnant. Il faudra que je trouve un moyen.

— Oui madame Sonia, je ferai comme vous dites.

— C'est très bien, j'aime les garçons obéissants. Alors, comment se passent tes vacances?

— Très bien, je suis content d'être avec madame Ayesha.

— J'ai cru comprendre cela hier. Tu as l'air de vraiment te plaire parmi nous.

— Oui, et en plus je peux rester sur l'île. J'adore vivre ici, j'y suis très attaché.

Une femme vêtue comme elle l'appelle et nous retournons dans le bâtiment. Elle me laisse dans son bureau et va traiter son affaire. Heureusement, cela ne dure pas trop longtemps. Elle revient et se campe debout devant moi pour me toiser de toute sa hauteur magnifique. Je lui arrive un peu sous la taille et dois lever la tête très haut pour voir son visage à moitié caché par sa poitrine. Troublé, je m'entends dire.

— J'adore votre uniforme.

— Vraiment? Qu'est-ce qui te plait en lui?

— Je ne sais pas dire, j'aime comment il est sur vous.

— Aaaah, tu aimes qu'il soit si seyant?

— Euh...

— Il ne faut pas être gêné de dire ce que tu penses.

— C'est que... enfin...

Je n'ose pas trop le dire.

— Alors, c'est ça, tu aimes qu'il soit seyant et que tu puisses deviner mon corps?

Je déglutis mal.

— C'est cela madame, m'entends-je souffler complètement troublé.

Quelle audace, me dis-je, je n'aurais jamais dû aborder le sujet.

— C'est très bien, j'apprécie que tu me regardes comme cela. Je suppose que tu es un jeune mâle normal et que tu regardes les femmes avec cet œil des mâles. C'est très bien. J'apprécie que tu aimes ma tenue.

— Oui madame.

— Tu sais? Moi hier quand tu es arrivé chez Marta et que tu étais tout nu, j'ai adoré cela. Tu es très beau, tu as un corps de mâle parfait, bien proportionné, et tu sembles à l'aise tout nu. J'ai vraiment aimé. Et Sandra aussi. Je me doute que tu sais que tes amies t'apprécient également?

— Euh oui madame.

— Si tu veux, nous ferons une petite journée à deux, moi dans cette tenue, et toi dans ma tenue préférée.

— Quelle tenue préférée?

— Comme tu étais hier. Tout nu.

— D'accord, dis-je, je demanderai à Ayesha.

— Oui, demande-lui, et viens me dire quand tu peux.

— Oui madame.

Je suis tellement excité. J'admire le corps de cette femme dont toutes les formes sont dévoilées grâce à cette tenue qui la moule comme une seconde peau.

— C'est dit, ne me déçois pas.

— Non madame, ce sera un plaisir pour moi.

J'imagine la situation de me retrouver complètement nu devant elle vêtue comme elle est. Mon cœur bat trop fort et ma bouche est complètement sèche.

— Viens, il est l'heure, allons manger.

Nous sortons encore de son bureau et montons par les escaliers au deuxième étage. Partout, des grandes femmes noires en uniforme, principalement noirs, jaunes, rouges, quelques blancs aussi.

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