Le Pensionnat des Oiseaux Ch. 02

Informations sur Récit
Mon arrivée au pensionnat.
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 6 pièces

Actualisé 04/16/2024
Créé 03/21/2024
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Je me regarde dans la glace, le maillot de bain me fait une silhouette splendide, mais je le trouve vraiment minimaliste! Si peu de tissu pour un maillot de bain une pièce. Mes seins sont comprimés, les rendant encore plus proéminents, comme mon sexe que je trouve ainsi impudique. Il est très échancré et mes fesses ne sont pas du tout soutenues, je n'oserais jamais aller dans un lieu public ainsi! Mais avec un peignoir, je me rends au Spa heureuse de ce moment de plaisir et de détente.

La masseuse est une asiatique qui semble peu parler l'anglais! Je me laisse dorloter et masser avec bonheur. Je sombre rapidement dans mes souvenirs, prenant un plaisir masochiste à me replonger dans l'histoire de ces derniers mois.

Quand j'ai vu Em pour la première fois, je me suis sentie littéralement foudroyée. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, juste que j'étais fascinée et hypnotisée par elle. Rien ne m'avait préparé à cela, surtout à tomber ainsi folle d'une jeune fille, une de mes élèves! Les cheveux très courts, elle pourrait passer pour un garçon si ce n'était la finesse de ses traits incroyable, donnant une fausse impression de fragilité. Car Em était tout sauf une femme fragile! Plus tard elle m'apprit qu'elle avait tout de suite compris l'effet qu'elle me faisait, alors que je croyais être discrète!

A la fin du premier cours, elle était venue me voir, me demandant si j'acceptais de lui donner des cours de Maths chez elle. Je balbutiais, mon esprit disait non, mon corps disait oui, et c'est lui qui décida. Dès le surlendemain j'étais chez elle, assise l'une à côté de l'autre à sa table de travail. Je n'eut pas le temps d'ouvrir le livre, qu'elle me caressait la cuisse, relevant ma robe légère pour cet été indien qui baignait la Californie d'une chaleur douce. J'étais tétanisée, les poils hérissés sur les bras, une boule au ventre et une douce chaleur dans mon sexe endormi depuis toujours!

Sans réaction de ma part, Em s'était enhardie, prenant mon visage, m'embrassant, mon premier baiser avec une femme, une douceur, une tendresse, une sensualité incroyable. J'ai cru avoir uriné dans ma culotte, découvrant que je mouillais énormément. Notre baiser dura longuement, Em ne laissant pas ses mains inactives, me caressant sous ma robe, sur mon ventre, découvrant l'humidité de ma culotte, je la sentis sourire dans son baiser.

Sans un mot elle m'entraîna sur le lit, nous fûmes nues en quelques secondes, mes mains découvrant son corps si doux, tendre, ses fesses incroyablement rebondies et pourtant molles, je découvrais son sexe tout lisse, comme celui d'une enfant, mais les lèvres saillaient, je n'osais pas aller plus loin, ne sachant trop comment faire. Ce n'était pas le cas d'Em qui se mit à me caresser, me faisant haleter, avant de me doigter. Des spasmes me prirent par surprise, avant que je n'explose dans un orgasme inattendu et violent.

Je me mis à pleurer à chaudes larmes, Em me regardant avec interrogation. Je lui avouais alors que c'était mon premier orgasme, ce qui la fit beaucoup rire, mais aussi la toucha. Nous restâmes deux heures au lit à nous découvrir, à parler, à nous caresser encore et encore. Elle sorti aussi un gode pour me remplir, passionnée qu'elle était de pénétrations en tous genres.

J'avais complètement perdu pied, j'étais folle amoureuse, sous la coupe de cette jeune fille de dix ans de moins que moi, à l'expérience incroyable. Elle m'imposa de me faire épiler intégralement et définitivement, détestant me voir avec ces poils, de changer de lingerie, pour des culottes et des brassières d'enfant, parfois me demandant de venir en cours sans, et vérifiant subrepticement que j'étais bien comme elle voulait. Je devais être nue chez moi, pour qu'elle me trouve ainsi si elle venait à l'improviste, adorant me voir ainsi disponible. Et moi fascinée de simplement la regarder évoluer, parler, sourire, tout en elle me plaisait.

Je lui envoyais des milliers de messages d'amour, elle gardant toujours une distance qui me rendait encore plus folle d'elle, m'imposant des contraintes parfois loufoques, juste pour le plaisir de voir son pouvoir, et pour mon plus grand bonheur. Elle rit ainsi l'habitude de m'utiliser comme urinoir, et je pris l'habitude de son goût, en manque quand je ne la buvais pas, réclamant qu'elle mette son urine du matin dans un thermos que je boirais pendant les cours. Ce qu'elle fit, et ce que je fis, la voyant se masturber discrètement pendant que je buvais.

Obsédée par les intromissions, Em m'initia doucement et progressivement à la sodomie. Elle avait un nombre de jouets impressionnant, et me fournissait des plugs qu'elle m'ordonnait de garder la nuit pour m'ouvrir. Elle avait pour projet de me fister les deux orifices en même temps, et il ne lui fallut que quelques mois, à ma faire jouir et hurler de bonheur. Sa main en moi était mon signe que j'étais à elle, plus rien ne comptait.

Ma seule lucidité était mon métier que je continuais à faire de la façon la plus professionnelle, y compris avec elle! Je savais qu'avec une note moyenne, elle allait me fesser de frustration, mais je crois aussi beaucoup pour rire!

Em adorait son pouvoir sur moi. Elle me demanda un jour de séduire Lyza, une fille de son âge mais dans une autre classe, qu'elle savait lesbienne et attirée par moi. Lyza était Gothique, tout de noir vêtue, un peu ronde et très solitaire. Je lui proposais un soir de la raccompagner, nous étions voisine, puis de prendre un thé avec moi, ce qu'elle accepta avec une joie évidente. Em avait vu juste. Je l'embrassais quelques minutes plus tard, et nous faisions l'amour toute la nuit. C'était plus difficile pour moi, Lyza me pensant plus expérimentée attendait que je prenne l'initiative, avant de comprendre que j'étais plutôt passive! Découvrir un autre corps, et d'autres plaisirs fut jouissif, mais rien d'aussi intensif qu'avec Em.

Très vite je mis Lyza au courant de ma passion avec Em, et celle-ci fut ravie que nous ayons des relations à trois, mais aussi souvent elles deux toutes seules, me laissant en manque, jalouse, recevant leurs vidéos ou leurs photos. J'avais alors mal au ventre, et je n'avais comme recours que de me remplir des énormes godes qu'Em m'avait fourni!

Cette période d'euphorie ne pouvait pas durer et si j'avais eu la moindre lucidité j'aurais prévenu la catastrophe. Trop obsédée par Em, je ne voyais pas le monde extérieur. En l'occurrence sa mère qui nous découvrit toutes les trois en rentrant une après-midi. J'étais en sandwich au-dessus de Lyza qui pénétrait d'un gros gode dans le sexe, et sous Em me sodomisant profondément. Toute ma vie je me rappellerais le cri horrifié de sa mère prononçant mon nom!

Ce fut une explosion dans ma vie. Le scandale au niveau d comté a été considérable. Même si aucune loi n'avait été bafouée, les élèves étant majeures, l'opprobre fut d'autant plus fort que des vidéos, des photos et pire, des messages intimes furent publiés, m'humiliant au plus profond degré. Il ne fallut pas plus de vingt-quatre heures que je sois licenciée, que ma famille me répudie (mes parents, tout comme moi, ignoraient mon homosexualité et réprouvaient toutes mes prises de positions antérieures pour les homosexuels). Je soupçonnais Em d'avoir diffusé tous ces éléments, connaissant la perversité se cachant sous son visage d'ange.

Et finalement, ironie incroyable de la vie, c'est ce qui me valut d'être actuellement allongée, un masque sur le visage, dans un palace de New York. Je n'arrive pas à retenir un sourire sur ce paradoxe. Je crois que j'arriverais très bien à me faire à ce luxe!

Le soin fini je vais au bord de la piscine, quelques longueurs finissent de me détendre. J'ai un succès fou, tout le monde me mate, sans doute l'effet de ce maillot superbe. Il est vrai aussi que je suis, de loin, la plus jeune. Je traîne, refait des longueurs, avant de commander une salade comme nombre de mes voisins. Même la serveuse me mate. Je repense à Em, j'écarte mes cuisses pour mieux m'exhiber, je lui dédie ce geste qu'elle m'aurait imposé. La serveuse comme les voyeurs semblent apprécier.

Ce n'est que remontée dans ma chambre que je réalise, avec horreur et humiliation, que le maillot de bain blanc est devenu parfaitement transparent une fois humide! Je me suis exposée ainsi plus que nue à tout l'hôtel pendant plusieurs heures. Pauvre fille que je suis qui croyais que ma plastique fascinait alors que ce n'était que mon impudeur. C'est certain Em aurait adoré. Toujours honteuse, je m'allonge sur le lit et je me fais jouir à cette idée d'Em me forçant à écarter les cuisses devant tout le monde. Comme elle me manque!

Mary me prévient que mon rendez-vous avec Madame Carpenter est confirmé et prévu à vingt-trois heures ce soir. Devant mon étonnement, elle me rappelle que les employés sont disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre! Incroyable. Je fais une sieste pour profiter encore de mon temps libre, refusant de stresser pour mon prochain entretien.

***

Madame Carpenter est une femme austère, peu souriante, mais pas désagréable. Je comprends qu'elle serait ma responsable et que son exigence est totale. J'ai enfilé une robe assez courte et fleurie, sans culotte comme suggéré par Mary, sans savoir s'il fallait que je fasse quelque chose de particulier. Mais je suis surprise par le tour des questions qui sont pleinement professionnelles.

- Malgré votre jeune âge vous jouissez d'une excellente réputation pédagogique dans les mathématiques. Pouvez-vous m'expliquer votre approche.

- Oui Madame. (Je suis sur un terrain archi connu). J'aborde chaque nouvelle notion par l'expérimentation, sans que les élèves n'ait aucune base théorique, qu'ils puissent eux-mêmes, en déduire les grands principes et les grandes règles.

- Un peu comme Bayes

- Parfois oui, j'emprunte à Bayes, mais plus souvent à leur sens et leur intuition, qu'ils touchent du doigt que ces notions sont déjà en eux.

- Intéressant, et ensuite?

- Avant d'aborder enfin le cadre théorique et formel, je replace l'histoire et les anecdotes liées à cette notion, cela permet d'ancrer le souvenir, mais aussi de montrer que les mathématiques sont profondément ludiques. Puis le cadre théorique, qui ne devient qu'une formalisation et une formalité, avant d'attaquer la déclinaison dans des exercices que j'essaie, quand je peux, de mettre dans des exemples de la vie courante.

- Par exemple?

- Pour les intégrales, par exemple, je peux faire un exemple avec une fonction théorique, ou bien prendre leur consommation annuelle de leur forfait téléphonique pour leur permettre de voir comment l'optimiser. Cet exemple a toujours beaucoup de succès!

- Quelle serait vos motivations à nous rejoindre?

- L'excellence

- L'excellence?

- Les objectifs que vous donnez à vos élèves sont incroyables, et cela m'excite de pouvoir participer à un tel défi.

- Avez-vous bien noté les contraintes que cela suppose pour votre vie personnelle?

- J'ai compris que je n'en aurai plus!

- Ni même intime.

- Effectivement

- Cela ne vous effraie pas?

- Je... non

- Que vouliez-vous dire?

- Je... qu'au contraire c'est un aspect qui m'attire beaucoup, j'y pense sans cesse.

- Je crois que vous avez un profil qui nous intéresse.

- Merci.

- Sachez que nous avons une parfaite connaissance de ce qui s'est passé avec ces deux filles, nous les avons interrogées, avons regardé avec attention photos, vidéos et les messages que vous avez écrits.

- Oh! Je...

- Cela n'appelle pas de commentaire. Ce qui nous intéresse c'est que pendant toute cette période tous vos élèves sont unanimes à dire que vos cours sont restés du même niveau exceptionnel. Gardez cet état d'esprit.

- Oui Madame.

- Voici le contrat qui vous lie à nous pour les prochaines années. Je vous laisse une heure pour le signer, après vous serez à nous à chaque instant pour ces dix prochaines années.

- Merci Madame.

Prise d'une euphorie soudaine, je paraphe chaque page sans même les lire, et je signe le contrat, Madame Carpenter esquisse enfin un sourire.

- Parfait, j'aurais été déçue que vous ne le fassiez pas! Venez dans la chambre à côté, nous allons mieux faire connaissance.

***

La limousine file à vive allure vers le pensionnat. Je suis perdue dans mes pensées, ne sachant d'ailleurs même pas sur quoi m'arrêter. Comme toujours, je me laisse glisser et porter par les évènements. La dernière fois cela s'est mal fini, mais peut-être pas au fond. Si je suis objective, j'ai connu le plaisir au féminin, découvert mon homosexualité, et finalement atterrit ici! Peut-être un mal pour un bien. Après la barrière de l'entrée, nous traversons un bois avant de découvrir un imposant édifice qui me semble surdimensionné pour soixante élèves! D'autant que les professeures sont logées dans des bungalows à quelques minutes de marches, ou de trolley électrique!

La chauffeure me dépose au pied du perron majestueux où une jeune femme avec de grandes lunettes noires m'attend, un grand sourire aux lèvres :

- Marylin, Bienvenue, je suis Jenny, responsable administrative. Je suis ravie de faire votre connaissance. Je vais m'occuper de vous aujourd'hui, avant que vous ne commenciez demain avec les autres professeures!

- Merci Jenny, quel accueil!

- Oh, nous sommes toutes très heureuses de votre arrivée, je suis certaines que les élèves aussi, c'est formidable pour le pensionnat!

Que ces mots me font du bien après tout ce que j'ai pu vivre!

La voiture repart déjà, Jenny m'indique que mes affaires seront placées dans mon bungalow que je verrai plus tard. Nous visitons l'imposante bâtisse qui, malgré son style rétro, est en parfait état et vraiment magnifique. Hormis le personnel administratif ou de service, les élèves et les professeures sont toutes en uniforme : une jupe plissée que je juge très courte pour un uniforme, un chemisier blanc lui aussi très décolleté, et une veste bleu marine comme la jupe. Des chaussures à talon et Jenny me précise que l'hiver, la tenue est complétée par un pull blanc ainsi que des collants en laine et chaussures fermées. Les tenues m'attendent dans mon bungalow, la blanchisserie est assurée par l'école, je n'ai besoin de rien d'autres, sauf pour mes sorties éventuelles.

- Ces sorties sont vraiment exceptionnelles, non que vous soyez enfermée et en prison (elle rit!) mais comme vous devez être disponible en permanence, elles doivent être planifiées et validées, ou alors sont le fait d'une élève et rentrent alors dans le cadre de votre service permanent.

- Oh, je comprends, je n'avais pas prévu de sortie en particulier!

- N'hésitez pas à vous faire livrer ce que vous voulez : vous ne trouverez pas tout ici, je sais que vous adorez le chocolat Nut's Cadbury, il vous faudra le commander.

- Oh, vous savez cela!

- La devise de l'école c'est la transparence, tout se sait, vous pouvez réciproquement demander ce que vous voulez.

- Je m'en souviendrai

Nous remplissons quelques papiers et Jenny me tend un portefeuille. Interloquée j'y découvre une carte de crédit à mon nom. Elle est déjà activée et vingt mille dollars ont été crédités en avance, en signe de bienvenue. L'argent semble n'avoir aucune importance dans cet univers, comment est-ce possible? Je passe une rapide visite médicale avec une doctoresse attachée à l'institution, qui me pose des questions très banales, me fait une palpation de mes seins tout en me complimentant dessus, et me voici en route pour mon bungalow avec Jenny.

- Ce trolley électrique est à votre disposition, regardez il porte votre nom!

- Mais... je n'ai signé qu'hier!

- Disons que nous sommes très efficaces, ou bien prévoyants? Il se recharge tout seul la nuit, vous circulez où vous voulez dans le parc, pour aller à la piscine, aux tennis, aux écuries et où vous voulez. Bien entendu vous ne pouvez pas sortir, il vous faudra appeler un taxi. Et nous voici à votre nouveau chez vous.

Le bungalow est mignon, isolé de ses voisins, je ne vois pas les autres. Il a une grande terrasse avec table et chaises. A l'intérieur, cela fait deux fois mon appartement à Venice, au moins sept cents pieds carrés! C'est luxueux, décoré avec goût, et terriblement confortable. La chambre est grande, comme la salle de bain. Jenny rit de voir ma réaction. Elle ouvre la penderie que je découvre déjà remplie de mes uniformes pliés et rangés, il y a même des pyjamas en coton et je retrouve aussi un autre exemplaire de mon maillot de bain d'hier! Jenny continue de rires à mes réactions et questions et me confirme que c'est bien le maillot de bain réglementaire. Le tiroir des sous-vêtements contient des culottes blanches et des brassards, ainsi que des collants en laine. J'ai un coup au cœur en pensant au plaisir qu'aurait Em à me voir ici, mais je n'ai même pas le droit de la contacter.

Pour finir de m'effarer, Jenny ouvre le frigidaire rempli de boissons, dont du Dr Pepper dont je raffole, et deux bouteilles de mon bourbon préféré. Ils savent tout de moi et m'offre un nid douillet, une prison dorée! Cela me convient parfaitement. Je suis dans un all inclusive d'hyper luxe, un site intranet me permet de demander et commander une liste de biens déjà très fournie. Certes mon chocolat n'y est pas, mais il y a de quoi le remplacer. Et tout ceci sans bourse délier. Comment est-ce possible.

- Dans cette partie du site vous pouvez commander des produits pharmaceutiques au sens large.

- Au sens large?

- Oui, ceux sans ordonnance, ceux prescrits par notre docteure, votre pilule si vous en prenez une, et quelques substances illicites en dehors du campus, que nous qualifions de récréative. Attention leur usage ne doit pas ternir votre travail, sinon vous serez exclue.

- Oh non bien entendue.

- Nous savons que vous êtes très raisonnable à ce sujet. Certaines sont très friandes de modafinil, cela accroit considérablement leurs performances, pas inutile pour le jour du passage du test. Je vous laisse faire le tour, prenez le temps de découvrir le parc, allez-vous baigner dans la piscine...

- Avec ce maillot?

- Mais oui, toutes les filles sont ainsi, vous verrez... Cet après midi je vous laisse prendre connaissance des dossiers des élèves, et de la situation de leur formation en Mathématique. Votre consoeur faisait du très bon travail, et nous sommes certaines que le votre sera encore plus remarquable!

Jenny partie, je m'assois sur mon lit immense, essayant de connecter toutes les informations qui m'ont été communiquées. Comment concilier cette luxure avec l'excellence attendue. Je ne suis pas trop inquiète pour la partie enseignement, je sais que je suis capable de leur faire obtenir la note de huit cents sur la partie Mathématiques. Je fais un rapide calcul des coûts, je divise par le nombre d'élèves, et j'obtiens un chiffre astronomique pour leur scolarité. Je comprends que les familles soient plus qu'exigeantes. J'ai pénétré un monde qui semble s'affranchir de toutes les règles, celles de l'argent, mais aussi celles de la loi. J'adore mon bungalow, je le trouve tellement à mon goût, et je doute que lui aussi ait été adapté. Une gorgée de Bourbon pour fêter cette nouvelle vie qui s'offre à moi, un vrai nouveau départ.

Je prends le plan du parc que m'a laissé Jenny, je repère mon bungalow au milieu d'une dizaine identiques, la piscine, les tennis, le lac, le terrain de sport. Pas trop pour moi, je ne suis pas sportive du tout. Je crains un peu de sortir, mais cela m'amuse trop de prendre le trolley électrique. J'essaie une des tenues qui me va à ravir, un peu trop à mon goût pourtant très extraverti depuis le passage d'Em. Mon décolleté est vertigineux et pas du tout masqué par la veste, et ma culotte facilement visible sous la jupe plissée. Je rajeuni dans cette tenue, cela me fait sourire, j'aime retrouver la sensation de la brassière qui me rappelle tant de jolis moments.

Sans surprise tout le monde me regarde avec curiosité. J'ai l'air un peu perdue et tout le monde me dit bonjour gentiment. Sans surprise non plus, je ne vois que des femmes, y compris dans le jardin ou pour les livraisons. Folle de curiosité je me décide pour aller à la piscine extérieure, n'arrivant pas à croire que toutes les filles portent ce maillot qui devient transparent si facilement.

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3 Commentaires
PerverPeperPerverPeperil y a 25 jours

Excellent ! Un pensionnat que je rêverais de visiter. Cinq étoiles, haut la main.

PP

AurailiensAurailiensil y a environ 1 mois

Ce monde merveilleux, ce luxe et cette facilité augurent d'une contre-partie qu'on a hâte de découvrir. Quand on connait vos histoires j'aime ce double don de soi si contradictoire, professionnel et... intime. Un défi !

APVapvAPVapvil y a environ 1 mois

J'adore le décor qui se plante. C'est bien écrit. Merci.

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