La Naufragée de L'espace (Partie 01)

Comme elle était un peu plus bas dans le lit, elle se redressa lentement pour se pencher sur le bas-ventre de l'homme. Elle avait peur de le réveiller en s'appuyant sur lui mais l'attraction qu'avait sur elle le membre du géant lui faisait prendre tous les risques.

Tirant la peau vers le bas, elle le décalotta et doucement, approcha ses lèvres du gros bourgeon de chair. Heureusement que Maousse avait le sommeil profond car la jeune femme en avait trop envie. Elle frissonna lorsqu'elle posa des lèvres sur le gland du géant, trouvant le contact merveilleux. Elle sentit alors le corps de l'homme trembler et eut peur d'avoir été trop loin.

Non, il se remit à respirer très fort, pour le bonheur de la jeune femme qui le prit cette fois dans sa bouche. Lentement, elle le massa entre sa langue et son palais, goûtant à sa texture qu'elle découvrait seulement maintenant. C'était vraiment trop bon et elle se régalait.

Une chose incroyable se produisit alors, lorsque le membre se mit à grandir, devenant également bien plus dur. Pour ne pas s'étouffer, la jeune femme libéra de sa bouche le sexe grossissant, préférant faire courir sa langue sur toute sa longueur.

C'était la première fois qu'elle faisait une telle chose et elle y prit un plaisir inouï. S'il y avait une chose dont elle était sûre à ce moment-là, c'est qu'elle n'était plus sous l'effet de l'enzyme et qu'elle avait retrouvé toute sa lucidité.

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Maousse faisait un rêve à la limite du cauchemar. Il était le seul homme entouré d'une dizaine de femmes nues, toutes plus belles les unes que les autres. Il avait trop envie de leur faire l'amour mais son membre restait flasque et il ne pouvait que les regarder.

Jamais encore il n'avait fait un tel rêve, ou l'érotisme était présent même si là il ne pouvait rien faire. Ce songe était frustrant et il aurait donné tout ce qu'il possédait pour goûter à une de ces jolies visions.

C'est alors qu'apparut Miranda, qui était la plus belle de toutes ces femmes sublimes. Étrangement, à sa vue, il se sentit bien mieux comme si elle l'apaisait. Il sentit même son membre devenir plus viril, enveloppé dans un cocon soyeux.

Ouvrant les yeux, il se rendit compte que le plaisir qu'il ressentait était réel. Jamais encore son sexe ne lui avait fait autant de bien comme si une bouche le dégustait.

Il se tétanisa lorsqu'il comprit d'un coup ce qui se passait, n'osant bouger le moindre muscle. Il se mit à respirer très fort, pour essayer de se calmer alors qu'elle le suçait en toute impunité.

C'était merveilleux et il se mit à ressentir un plaisir que jamais il n'aurait pu imaginer. La langue qui parcourait son sexe le transportait vers un monde inconnu. Le plus étrange pour lui était de sentir sa queue grossir, elle qui était resté jusqu'à ce jour timide.

D'un seul coup il comprit que la jeune femme devait avoir une crise et il ne pouvait que la laisser finir. Pourtant, à son grand désarroi, elle cessa de le sucer et se mit à bouger comme pour reprendre sa place.

Il lui aurait bien demandé de continuer mais il était censé dormir.

Lorsque doucement elle vint sur lui, le chevauchant, il réalisa que c'était loin d'être terminé.

Il se rappela ce qui s'était passé la veille, lorsqu'il avait surpris le vieux en train de la baiser. Il eut d'un coup envie de connaître ce bonheur qui, même dans ses rêves les plus fous, ne s'était jamais réalisé.

Il se crispa en sentant cette main douce venir saisir son membre pour pouvoir le guider. Son corps fut parcouru par une vague de plaisir lorsque la petite chatte vint absorber son gland.

C'était chaud et humide comme une deuxième bouche venant le déguster. Jamais l'homme n'aurait pu imaginer avoir autant de sensation et ce fut pour lui un moment merveilleux.

Sans s'en rendre compte, ses mains vinrent agripper la jeune femme à la taille et lentement il l'aida à s'empaler sur lui. Il poussa un gémissement en sentant le corps glisser sur son sexe érigé, l'absorbant complètement.

La jeune femme haletait elle aussi et lorsqu'elle commença à bouger son bassin, ce fut pour le géant comme un signal qu'elle envoyait.

Avec une force incroyable, tout en la maintenant bien, il se mit à la faire aller et venir sur son membre bien raide. Elle n'était plus son amie mais une source de plaisir qu'il utilisait sans le moindre scrupule.

Elle aussi avait fini par se déconnecter de la réalité, se laissant manœuvrer pour son plus grand plaisir.

Sa vulve était comblée car le membre bien plus gros que celui du vieil homme la remplissait de bonheur.

Elle se mit à gémir de plus en plus fort et eut même un orgasme assez fort alors que le géant continuait à la faire coulisser sur sa queue.

Lorsqu'il fut sur le point de se vider, il la tira au maximum vers le bas et explosa en elle.

Il n'y avait aucun mot pour décrire la jouissance qu'il ressentit durant les secondes qui suivirent. C'était merveilleux et aux gémissements que poussait la jeune femme il comprit qu'elle aussi avait adoré ça.

Miranda, une fois que les jets se tarirent, le garda bien en elle tout en venant se coller au géant. Elle plaqua sa poitrine contre le torse puissant de l'homme et elle se sentit bien.

Pourquoi devaient-ils être traités pour ne pas vivre de tels moments lorsqu'ils naviguaient dans l'espace. Elle se dit qu'ils n'avaient pas le droit de leur empêcher de connaître un tel plaisir. Plus jamais elle n'accepterait d'être privée de sa libido même si pour cela elle devait renoncer à voler.

- Ça y est, vous êtes calmés, je peux dormir.

La voix du vieux retentit et au ton employé, il paraissait irrité d'avoir été tenu à l'écart.

- Bonne nuit Burd, fais de beaux rêves, lui dit Miranda pour le taquiner un peu

- C'est ça, bonne nuit.

*********

Au petit matin, Maousse était métamorphosé et il arborait un sourire qui n'avait pas l'air de vouloir s'effacer. Quant à Miranda, elle avait une forme incroyable et elle paraissait plus du tout affectée par les enzymes. Elle aurait pu remettre son short mais elle était tellement bien nue qu'elle décida de ne pas se vêtir.

Le seul qui faisait la tête était Burd mais la jeune femme vint lui faire une grosse bise sur la joue et sa mauvaise humeur se dissipa très vite.

Même s'ils avaient prévu de repartir en expédition, les deux hommes ne voulaient pas quitter la grotte pour surveiller Miranda et voir si elle était complètement remise.

- Mais je vais bien, ne vous inquiétez pas. Allez découvrir les secrets de cette planète, moi je vais rester tranquillement ici.

- Tu es sûre?

- Oui.

Même s'ils auraient préféré rester avec elle, ils finirent tout de même par partir, prévoyant d'être absent jusqu'au soir. Ils voulaient remonter la petite rivière qui coulait près de la grotte pour en découvrir la source.

Lorsqu'elle se retrouva seule, Miranda sortit de la caverne et alla s'allonger dans le petit ruisseau pour se rafraîchir un peu. L'eau claire ne pouvait pas lui faire de mal, surtout en sachant qu'ils la buvaient.

Elle resta un long moment immobile, appréciant les bienfaits du liquide avant de se décider enfin à bouger.

Cette petite baignade lui avait fait du bien et elle se sentait vraiment en forme. Au bout d'une heure, comme elle commençait à s'ennuyer un peu, elle décida d'aller faire un tour.

Elle avait l'intention de retourner vers l'orée de la forêt sans pour autant trop s'éloigner.

Contrairement à Burd, elle était vraiment nulle en orientation et elle ne voulait pas prendre le risque de se perdre.

Lorsqu'elle sortit du bois et que le soleil brûlant vint chauffer son corps nu, elle se sentit vraiment très bien. Elle resta quelques minutes sans bouger, se rendant compte que l'air était bien moins humide que lorsqu'elle avait atterri.

Se décidant à faire un tour, elle commença à longer la bordure, préférant rester près des arbres.

Elle allait retourner vers la grotte lorsqu'elle vit la petite navette voler autour de sa capsule qui se trouvait au loin. Elle fut surprise et ne sut pas quoi faire. L'engin devait faire partie d'un vaisseau bien plus gros qui était soit posé ou en orbite autour de la planète.

Elle pensa alors à la balise qu'elle avait activée lorsqu'elle s'était réveillée de son hibernation. Ils allaient être sauvés et retrouver la civilisation.

Étrangement, Miranda hésita pour courir à leur rencontre, se disant qu'elle allait retrouver sa vie d'avant. Elle trouverait sans problème un poste sur un autre vaisseau mais elle serait forcément séparée de Burd et de Maousse.

Elle aimait bien ces hommes, surtout depuis qu'ils lui avaient fait l'amour et elle ne voulait pas être séparée d'eux. Elle savait aussi qu'ils seraient de nouveaux traités et que leur libido serait muselée.

Maintenant qu'elle avait goûté au sexe, elle ne voulait plus s'en passer. Elle adorait cette nouvelle Miranda mais elle n'était pas seule à être naufragée et ne voulait pas être égoïste.

Finalement elle prit sa décision et, sortant du bois, elle se dirigea entièrement nue vers sa capsule. Elle savait qu'ils allaient la voir mais elle sauverait ainsi ses deux amis.

Malgré les rayons qui la brûlèrent un peu, c'est en étant persuadée de bien faire qu'elle agita les bras pour se faire repérer tout en se dirigeant droit sur ses sauveteurs.

La navette l'aperçut et, abandonnant la capsule de survie, elle alla droit sur la jeune femme.

C'est lorsque l'engin fut au-dessus d'elle que Miranda sut qu'elle avait fait la plus grosse erreur de sa vie. Le sigle peint sur le côté ne pouvait pas porter à confusion, il s'agissait d'une navette du vaisseau Mélorus, les pires trafiquants et tueurs de toute la galaxie.

Et d'après la légende, leur cruauté viendrait du fait qu'ils ne prenaient aucun traitement.

A suivre