La Naufragée de L'espace (Partie 01)

Informations sur Récit
Une jeune femme se retrouve sur une planète inconnue.
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Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 05/30/2023
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Miranda avait les yeux fixés sur l'écran de contrôle, scrutant l'espace à la recherche du moindre obstacle. Depuis que les radars étaient tombés en panne, ce tour de garde avait été créé pour suppléer la technique défaillante.

Depuis un an qu'elle travaillait sur le Crotal, sûrement le vaisseau le plus vieux encore en activité, il n'y avait pas un jour où elle ne regrettait d'avoir accepté ce poste.

Elle était enfermée dans cette épave volante pour un voyage de plus deux ans et ils en avaient fait à peine la moitié.

Leur destination était une planète du nom de Mira 4, perdue dans les fins fonds de l'espace, et elle trouvait le temps vraiment interminable.

Pourtant, à bord du vieux vaisseau, l'ambiance était très bonne parmi les six membres qui composaient le petit équipage. Pour éviter tous les problèmes liés au sexe, le médecin de bord leur administrait chaque semaine un traitement hormonal ayant pour but d'annihiler leur libido et cela fonctionnait bien.

Ils transportaient dans les soutes du matériel et des vivres destinés aux colons installés sur ce caillou perdu. C'était surtout les médicaments qui leur faisaient défaut mais l'éloignement de la colonie ne permettait pas un réapprovisionnement régulier.

À l'origine, Miranda était spécialiste dans les ondes radars et elle se retrouvait à regarder un écran où jamais rien n'apparaissait. À 25 ans, elle était sortie major de promo pour se retrouver à réaliser ce qu'en enfant de 5 ans aurait pu faire.

Dans une heure elle allait être remplacée par le vieux Burd, qui était sûrement aussi âgé que le vaisseau lui-même. Il était le mécanicien mais comme elle, il avait été réquisitionné pour fixer ce putain d'écran.

En fait, à part le capitaine Kirko et Chang, le navigateur, tous les autres se relayaient pour surveiller l'espace. Les deux autres membres d'équipage étaient Maousse, l'homme d'équipage chargé du fret, un surnom qui lui avait été donné à cause de sa grande taille dépassant les deux mètres et le docteur Chelda, qui contrairement aux autres, s'était portée volontaire pour prendre elle aussi un quart, sauf en cas d'urgence médicale.

De tout l'équipage, Miranda était la plus jeune avec son quart de siècle. Tous les autres avaient la quarantaine à l'exception de Burd, qui lui était plus près des soixante-dix balais.

Du coup, à chaque fois qu'il y avait une corvée que personne ne voulait faire, c'était pour elle.

Elle avait l'esprit qui vagabondait lorsqu'il lui sembla voir un petit point apparaître au centre de l'écran. Se concentrant d'un coup, elle regarda cette anomalie avant de réaliser qu'il s'agissait d'une météorite et qu'elle se dirigeait droit sur le Crotal.

Faisant un rapide calcul grâce aux données défilant devant ses yeux, elle constata horrifiée que s'ils ne déviaient pas de leur trajectoire la collision était inévitable.

Ne réfléchissant pas davantage, elle appuya sur le bouton d'alerte, provoquant un son strident qui retentit dans tout le vaisseau.

- Qu'est-ce qui se passe, hurla dans l'interphone le capitaine Kirko.

- Une météorite dans le secteur 123.230 et elle se dirige sur nous. Impacte dans 20 secondes.

Le navigateur Chang devait être à l'écoute car immédiatement après ces quelques mots, sans même attendre l'ordre du capitaine, il exécuta un changement de direction du vaisseau.

La sirène cessa alors, et la voix de Kirko résonna dans toutes les coursives, demandant à tout l'équipage de se sangler sur le fauteuil le plus proche.

Miranda qui était déjà installée dans un siège équipé mit rapidement le harnais de maintien, paniquée à l'idée qu'ils risquaient d'être percutés.

Mais pourquoi n'avaient-ils pas essayé de réparer le radar, il les aurait prévenu suffisamment à temps.

C'est alors qu'elle entendit un craquement à l'arrière du vaisseau, là où se trouvaient les moteurs ioniques. Le bruit n'avait pas été spécialement fort mais tout vibra autour d'elle. Elle fut surprise d'entendre la voix du capitaine résonner de partout.

- À tout l'équipage, la chambre de combustion a été touchée et le vaisseau risque d'exploser dans les minutes à venir. À tous, regagnez les capsules de survie qui sont programmés pour vous emmener sur une planète vivable. Ceci n'est pas un exercice.

Malgré l'horreur de la situation, Miranda se dit que la dernière phrase était superflue car tout le monde avait dû ressentir le choc. Se dessanglant rapidement, elle fonça vers la capsule la plus proche.

En fait il s'agissait d'un caisson d'hibernation doté d'un système de propulsion. Un kit de survie y était joint mais tous savaient très bien que la plupart de ces prétendues capsules se perdaient dans l'espace et faute de carburant, on ne retrouvait jamais ses occupants.

Mais c'était le seul moyen qu'ils disposaient et ce n'était pas le moment d'émettre des doutes.

Une fois installée à l'intérieur, elle actionna le dispositif de mise en marche des moteurs ioniques. Une poussée formidable l'éjecta hors du vaisseau et alors qu'elle regardait à travers le petit hublot, elle eut un serrement au cœur en constatant au loin l'explosion du Crotal quelques secondes après qu'elle s'en soit éloignée.

Elle pria pour que tous les autres membres aient eu le temps de s'éjecter puis actionna le levier devant la plonger dans un sommeil qu'elle espéra non éternel.

*********

Elle avait du mal à ouvrir les yeux mais le bip qu'elle entendait à espace régulier jouait volontairement sur ses nerfs et la forçait à émerger. Elle essaya de se rappeler qui elle était et où elle se trouvait même si des brides d'images remontaient à la surface.

C'est alors que tout lui revint à l'esprit et qu'elle comprit que sa capsule s'était posée sur une planète. À travers le hublot, elle vit un ciel bleu turquoise et au loin une forêt mais elle préféra prendre son temps avant d'ouvrir. Elle allait devoir faire quelques prélèvements extérieurs avant de déverrouiller la porte. Même si elle savait qu'elle ne pourrait pas aller ailleurs, elle appliquait bêtement les consignes.

Regardant le dateur, elle fut surprise de constater qu'elle avait hiberné durant 815 jours. Elle pensa alors aux autres membres de l'équipage et se dit que les capsules ayant la même programmation, s'ils s'en étaient tirés, il y avait de fortes probabilités qu'ils aient été emmenés jusqu'à cette planète.

Lorsqu'elle lança les prélèvements, sa plus grande crainte était pour l'air. Si cette dernière n'était pas respirable, elle était condamnée.

Une fois rassurée pour ce qui concernait l'atmosphère, les chiffres continuèrent à défiler devant ses yeux et elle constata qu'elle était tombée sur une planète très chaude.

Il faisait 42° à l'extérieur ce qui allait être dur à supporter mais elle avait vu à travers son hublot qu'il y avait des grands arbres pas trop loin.

Se décidant tout de même, elle ouvrit le caisson dans lequel elle était à l'abri et tout de suite, une bouffée chaude lui arriva dessus. Il lui fallut quelques minutes pour qu'elle puisse de nouveau respirer normalement, aspirant lentement. Elle décida d'actionner la balise de détresse faisant partie de la capsule. La portée était courte mais un vaisseau passant près de la planète pourrait recevoir le message.

S'extirpant de son caisson, elle ouvrit le petit coffre dans lequel se trouvait le sac de survie et sans même regarder ce qu'il contenait, elle se dirigea vers les arbres se trouvant à deux cents de mètres de là.

Si elle restait en plein soleil, elle risquait de se déshydrater rapidement avec cette chaleur à la limite du supportable. Elle n'avait pas fait dix mètres qu'elle sentait déjà la transpiration couler sur sa peau, l'uniforme du Crotal n'étant pas du tout adapté aux fortes températures.

Il faut dire que dans le vaisseau, vu que le chauffage n'était pas de première jeunesse, la température ne dépassait pas souvent les dix-neuf degrés. La tenue, composée d'un pantalon et d'une veste floquée avec l'insigne de l'armateur, avait été conçue pour être relativement chaude.

Elle était complètement trempée en arrivant à l'ombre des arbres et même là, la chaleur moite était difficilement supportable. Elle préféra alors retirer sa veste complètement trempée et resta torse nu. Même si elle avait une très jolie poitrine, elle n'avait pas des seins très gros et pour être plus à l'aise elle ne portait jamais de soutien-gorge.

D'être ainsi la poitrine à nu lui fit du bien et avec sa veste, elle essuya comme elle put la sueur qui coulait sur sa peau. Elle aurait bien retiré également son pantalon mais cela aurait nécessité d'enlever ses chaussures. Par sécurité, elle ne voulait pas prendre ce risque car les herbes hautes pouvaient cacher beaucoup de dangers.

Elle décida alors de faire l'inventaire de ce que contenait son sac. Si elle voulait survivre, chaque objet pouvait être important et elle ne devait rien négliger.

Dans le sac elle découvrit une gourde vide, des rations pour tenir trois jours, une ceinture avec un couteau, des kits de purification d'eau ainsi qu'un détecteur.

Ce dernier était de loin l'objet le plus important car non seulement il permettait de savoir si les aliments étaient consommables mais en plus il permettait une multitude d'examens différents.

C'était peu pour la nourriture mais elle allait devoir faire avec et trouver des ressources sur place.

Vu la température, elle décida de rester seins nus et ne garda que le ceinturon en y accrochant la gourde. Elle remit tout le reste dans le sac ainsi que sa veste qui était bien trop chaude. Sa priorité était de trouver de l'eau car dans quelques heures elle serait trop déshydratée pour être bien efficace.

Les arbres sous lesquels elle s'était réfugiée étaient l'orée d'une grande forêt et elle eut peur de s'y aventurer. Elle n'était pas une aventurière et ne savait rien de la faune qui se cachait dans ces bois. Elle décida de longer l'orée, trouvant cela plus sûr.

Elle allait se mettre en route lorsqu'elle entendit hurler son nom au loin.

- Miranda, c'est bien toi, putain je suis trop content de te voir

Se retournant, elle vit Maousse arriver vers elle en trottinant doucement, ne pouvant pas aller plus vite à cause de la chaleur. Il était lui aussi torse nu mais avait taillé son pantalon pour en faire un short. Elle fut impressionnée par la musculature du géant, elle qui ne l'avait jamais vu qu'avec son uniforme.

Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il fixa un moment la poitrine nue de la jeune femme avant de se reprendre.

- C'est Burd qui a vu ta capsule dans le ciel, mais on ne savait pas que c'était toi. Il est arrivé il y a trois semaines et moi ça fait un mois que je suis là.

Miranda était trop heureuse de ne pas se retrouver seule et même si elle était étonnée qu'ils soient là depuis tout ce temps. Cela voulait dire aussi qu'ils avaient trouvé de quoi subsister et c'était une excellente nouvelle.

- Et les autres? demanda- telle

- Pas de nouvelles, mais ils peuvent très bien arriver dans quelques jours. Viens, je vais te montrer notre campement, on a trouvé une grotte près d'une rivière et à l'intérieur, c'est presque supportable au niveau chaleur.

- Je te suis, j'avais trop peur de me retrouver toute seule, trop contente de vous savoir avec moi.

Il s'avéra que la grotte n'était qu'à trente minutes de marche de là où elle s'était posée. Heureusement que Maousse était venu à sa rencontre car elle allait partir dans le sens opposé.

La caverne était légèrement enfoncée dans les bois et juste à côté coulait une petite rivière.

Elle était à peine large d'un mètre et la transparence de l'eau faisait vraiment rêver. Quelques poissons étranges nageaient en toute tranquillité, alors que de la mousse tapissait les deux rives.

C'est alors que le vieux Burd apparut dans l'ouverture de la grotte et en voyant Miranda son visage s'illumina. Lui aussi avait modifié son pantalon pour en faire un short et comme son compagnon d'infortune il était également torse nu.

- Ma petite mimi, dit-il en ouvrant les bras pour la serrer contre lui.

À bord du vaisseau, il lui avait donné ce surnom qu'il était le seul à employer même si la jeune femme n'aimait pas ce petit nom.

Il la serra fortement contre lui, lui faisant un gros bisou sur la joue. C'est alors que la jeune femme réalisa qu'elle avait les seins à l'air en sentant la poitrine du vieux contre la sienne.

Maintenant qu'ils n'étaient plus dans le vaisseau, le traitement pour annihiler leur libido était interrompu. La jeune femme se sentait toute bizarre dans les bras de Burd surtout qu'il mettait un certain temps pour la relâcher.

- Viens qu'on te fasse visiter notre château, lui dit-il une fois qu'il l'eut libéré de son étreinte.

La grotte était profonde d'une bonne dizaine de mètres et tout au fond régnait un peu de fraîcheur permettant que cela soit vivable. Malgré le manque de luminosité, c'est là qu'ils avaient entassé des feuillages pour faire une sorte de lit.

- Tu verras, c'est le grand confort

- Je n'en doute pas dit-elle en rigolant.

Dans un coin, sur un rebord naturel du rocher, pleins de fruits étranges y étaient déposés. Il y en avait de toutes les formes et de toutes les couleurs, et tous avaient l'air très appétissant. Miranda avait trop envie d'en manger un et sans trop savoir pourquoi, elle choisit une sorte de mangue d'une couleur bleu foncé mais n'osa pas croquer tout de suite dedans.

- Ils sont comestibles, lui dit Maousse qui voyait bien que la jeune femme hésitait. Et l'eau de la rivière est potable, on l'a testée.

Miranda ne put résister plus longtemps et croqua dans le fruit qui s'avéra un peu acide. Malgré ce goût un peu spécial, elle se régala tout de même appréciant la sensation de fraîcheur qui s'en dégageait. À bord du Crotal, ils n'avaient jamais l'occasion de manger des fruits frais et cela lui avait manqué.

- Maousse possède des talents de couturiers, avec le pantalon c'est invivable. Tu le lui donneras pour qu'il te fasse un short et je suis sûr que tu seras super mignonne comme tout avec le corps que tu as.

La jeune femme fut étonnée par les propos de son ami. Elle avait voyagé avec eux durant plus d'une année et jamais ils n'avaient fait illusion à son physique. C'est vrai qu'elle était très jolie même si elle n'était pas très grande mais à bord du vaisseau tout le monde s'en moquait.

Elle constata que Burd n'était plus tout à fait le même et elle voyait bien que le géant aussi, pensant alors que c'était lié à l'arrêt du traitement.

Maousse n'arrêtait pas de fixer sa poitrine et cela la mettait mal à l'aise tout en l'excitant. Elle ne savait pas pourquoi elle était dans cet état mais il est vrai qu'elle ne s'était jamais retrouvée auparavant les seins à l'air devant eux.

- Cette planète est incroyable et étrangement, nos détecteurs non trouvés aucun prédateur. Les rares insectes sont inoffensifs et il n'y a ni araignée, ni serpent, ni aucun autre nuisible.

- Ce n'est pas possible, il y a forcément des dangers.

- Ici, le seul danger c'est le soleil qui tape très fort, lui répondit Maousse.

Miranda remercia le ciel d'être arrivée sur cette planète après les deux hommes. Seule, elle ne sait pas si elle aurait pu aussi bien s'en sortir.

Lorsque Maousse lui demanda de lui passer son pantalon pour le tailler en short, la jeune femme s'exécuta sans protester. Elle avait tellement chaud au niveau des jambes qu'elle se retrouva rapidement en culotte.

Elle réalisa que ce qui se passait pouvait être incongru. Quelques heures plus tôt elle était en hibernation et là elle était presque nue devant deux membres d'équipage.

Le géant s'empara du pantalon et alla s'asseoir sur un rocher après avoir pris son couteau.

- Tu ne te loupes pas, lui dit-elle. Je n'ai que celui-là et je ne voudrais pas devoir rester en culotte jusqu'à l'arrivée des secours.

- Pourquoi, tu es très bien comme ça, lui répondit-il en riant.

C'est vrai qu'elle était belle et les deux hommes admirèrent les jambes de la jeune femme bien mises en valeur alors qu'elle n'était qu'en culotte. Sans le traitement du docteur, ils commençaient à avoir des envies et son arrivée sur la planète n'arrangeait pas les choses. Jamais ils ne l'avaient vu comme ça, et ils ne se seraient jamais imaginé qu'elle avait un corps aussi beau.

Miranda était elle aussi bizarre, ne comprenant pas pourquoi elle aimait être ainsi regardé. Pourtant, le temps passé en hibernation ne devrait pas compter et ce n'était pas normal qu'elle soit perturbée elle aussi.

Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait des bouffées de chaleur alors que ça n'avait rien à voir avec la température élevée. Elle sentait même ses tétons se durcirent au point de lui faire un peu mal.

Elle savait que ça ne pouvait pas provenir de l'air de la planète qui avait été testé par les instruments et il n'y avait aucune particule en suspension qu'elle aurait pu respirer.

À part la mangue bleue qu'elle avait mangée....

D'un seul coup la jeune femme eut des doutes sur le fruit.

- Vous en mangez souvent de la mangue? demanda-t-elle.

- Non, je la trouve trop acide, lui répondit Maousse

- Et moi elle me fait transpirer dit en rigolant le vieux qui ne détachait plus ses yeux du corps de la jeune femme.

Elle préféra ne pas insister, se demandant si elle n'affabulait pas un peu en pensant que le fruit pouvait être un aphrodisiaque. Après tout elle n'était pas médecin et n'allait pas mettre en doute les appareils de détection qui avaient jugé le fruit comestible.

Lorsque Maousse lui tendit le short qu'il venait de tailler, elle se rendit compte qu'il était vraiment court mais elle ne dit rien, préférant le mettre plutôt que de rester en petite culotte. De toute façon elle restait la poitrine à l'air car il faisait bien trop chaud pour remettre sa veste.

- On avait prévu d'aller explorer un peu la forêt cet après-midi après le repas mais on peut rester ici si tu veux.

- Oh non, j'aimerais venir avec vous, découvrir un peu cette planète

- Tu ne vas pas être déçue, elle est magnifique.

*********

Cela faisait une heure qu'ils marchaient et plus ils s'enfonçaient dans la forêt, plus le soleil avait du mal à percer à travers le feuillage. Les troncs des arbres avaient un diamètre incroyable et ils étaient tellement hauts qu'il était impossible d'apercevoir leur cime. Des fruits poussaient un peu partout malgré l'absence de lumière et les rares insectes que l'on pouvait apercevoir ressemblaient à nos abeilles terriennes.

Même à l'ombre des grands arbres, la chaleur était insupportable et Miranda était heureuse de n'être qu'en short même si cela ne l'empêchait pas de transpirer. Elle sentait la sueur glisser entre ses seins et sur ses cuisses pourtant à l'air.

- On va retrouver notre chemin pour le retour, demanda-t-elle angoissée

- Burd a un sens de l'orientation incroyable, ne t'inquiètes pas, lui répondit Maousse qui fermait la marche tout en lui matant les fesses.

Cela rassura un peu la jeune femme qui se sentait un peu oppressée dans cette forêt gigantesque. Il y avait pas mal de champignons ressemblant à des chanterelles mais de taille XXL.

Ils n'osèrent pas en ramasser, n'ayant pas emmené de détecteurs avec eux. Ils étaient partis uniquement pour explorer leur environnement et non pour ramener de la nourriture.

Lorsqu'ils débouchèrent sur un petit étang faisant une vingtaine de mètres de diamètre, ils n'en crurent pas leurs yeux. C'était très rare qu'un plan d'eau se forme au centre d'une forêt mais cette planète était remplie d'anomalies.

L'eau n'était pas très engageante car d'une couleur verte qui virait sur le noir. On ne voyait rien à travers contrairement à la jolie rivière qui coulait près de la grotte. Tout autour du plan d'eau poussait une multitude de mangues bleues au détriment des autres fruits.

En voyant l'étang, Burd ne put s'empêcher de dire.

- Ça ne donne pas envie de se baigner et Dieu sait ce qui peut y avoir dedans,

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