La Naufragée de L'espace (Partie 01)

BÊTA PUBLIQUE

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- De l'eau répondit Miranda en souriant.

C'est vrai que l'aspect du petit plan d'eau n'était pas du tout tentant mais elle rêvait de nager depuis qu'elle avait embarqué à bord du Crotal.

Ne réfléchissant même pas, elle retira son short et sa petite culotte et enleva ses grosses chaussures. Elle s'approcha de l'eau sous le regard admiratif des deux hommes, la trouvant magnifique. Depuis longtemps les poils avaient été bannis de la société et à force de subir les épilations, les corps féminins étaient devenus exempts de toute pilosité à l'exception de la tête et du visage.

- Tu ne vas tout de même pas te baigner là-dedans, on ne voit rien à travers, lui fit remarquer Burd un peu inquiet

- Juste deux ou trois longueurs

Et elle n'attendit même pas la réponse et plongea dans l'étang. Miranda qui s'attendait à ce que le liquide soit chaud vu la température ambiante, fut surprise par la fraîcheur de l'eau. Elle ne devait pas dépasser une quinzaine de degrés.

Même si la couleur verte n'était pas engageante, elle nagea quelques minutes, surprise par la densité du liquide.

- Ressors maintenant, ne reste pas dedans, lui disait le vieux

À plusieurs reprises elle sentit quelque chose lui effleurer sa peau et elle finit par se résoudre à obéir. Elle avait pu nager mais réalisa qu'elle avait été tout de même imprudente.

Lorsqu'elle se retrouva sur la berge, les deux hommes remarquèrent qu'elle avait quelques traces rouges sur sa peau et c'est tout juste s'ils ne l'engueulèrent pas.

- Si tu veux te suicider, tu le fais lorsque l'on n'est pas là, lui dit le vieux

- Oui papa

C'est vrai qu'ils avaient raison de la sermonner car son envie de nager n'excusait pas la prise de risque.

Lorsqu'ils reprirent la direction de la grotte, Miranda se rendit compte que les rougeurs avaient fini par disparaître mais elle ne se sentait pas bien. Elle avait les mêmes bouffées de chaleur que lorsqu'elle avait mangé le fruit bleu sauf que là ça ne passait pas.

Son sexe la démangeait et elle sentait des gouttes perler entre ses cuisses. Ça devait être la chaleur de l'air et elle essaya de penser à autre chose. Plus elle marchait et plus le short lui devenait insupportable et si elle s'était écoutée, elle aurait fini le trajet nue.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin à la grotte, elle était blanche et ses deux amis s'inquiétèrent.

- Putain, elle n'aurait jamais dû aller se baigner, elle a dû choper une merde, maugréa Burd.

- Va t'allonger un peu, lui proposa le géant

Miranda qui se sentait toute bizarre ne résista pas lorsqu'elle fut emmenée sur la paillasse au fond de la grotte.

- Comment te sens-tu?

- J'ai chaud...

Les deux hommes étaient vraiment inquiets car ils ignoraient ce qui avait pu lui faire cela. Ils étaient sûrs que cela venait de l'étang et avaient peur qu'elle ait chopé une bactérie.

Ils s'en voulaient d'avoir laissé leurs détecteurs à la grotte aussi Maousse se proposa de retourner là-bas pour analyser l'eau.

- Bonne idée, moi je reste auprès d'elle. Je ne suis plus jeune et je dois me reposer.

Burd mit sa main sur le front de la jeune fille et il constata qu'elle était brûlante. Ils auraient été sur la terre ou sur une planète colonisée, ils l'auraient hospitalisée mais là, avec aucun moyen pour la soigner, le vieux était perdu.

Alors que le géant était parti en courant pour se rendre rapidement à l'étang, Burd s'assit à côté de la jeune femme qui transpirait malgré la fraîcheur de la grotte.

- Retire moi mon short, dit-elle, j'ai l'impression qu'il me brûle.

- Oui, oui, bien sûr.

Le vieux ne comprenait pas comment cela était possible mais il ne voulait pas la contrarier. Après lui avoir déboutonné le petit vêtement, il lui fit glisser le long de ses jambes pour la laisser en culotte.

- Ça va mieux?

- Heu... oui....

Burd ne pouvait pas s'empêcher d'admirer la jeune femme et il se rendit alors compte que la vision de son corps presque entièrement dénudé, lui faisait un effet incompréhensible.

Il naviguait depuis quarante ans et subissait le traitement pour sa libido depuis autant de temps. La dernière érection qu'il avait dû avoir remontait à l'époque où il avait trente ans.

Là, il ne comprenait pas comment cela pouvait être possible mais il sentait son sexe durcir dans son short.

Il faut dire que depuis que les naissances se faisaient artificiellement dans les mondes civilisés, le sexe n'était plus que l'apanage des planètes éloignées.

Sur terre, rare étaient encore ceux qui pratiquaient le coït, surtout en prenant de l'âge. Lorsqu'un couple voulait un enfant, ils donnaient leurs ovules et leurs spermatozoïdes puis laissaient ensuite la technologie prendre le relais. Ils pouvaient aussi faire confiance à l'intelligence artificielle qui sélectionnait pour eux les meilleurs composants dans les banques de procréation pour que le bébé leur ressemble.

Au fil des années, même les non navigants se sont mis à prendre le traitement pour mieux se concentrer sur ce qui leur paraissait important. Petit à petit, le sexe avait disparu sur terre pour ne rester que dans les colonies éloignées considérées comme arriérées.

Sur ces planètes où la technologie n'avait pas de prise, certains racontaient que les bébés étaient encore portés par les femmes qui accouchaient dans d'atroces souffrances. À l'heure actuelle où la science avait envahi notre quotidien, comment une telle barbarie pouvait-elle encore exister.

Burd, sans s'en rendre compte, posa sa main sur un des seins de la jeune femme qui gémit légèrement. Il ignorait pour quelle raison il avait fait cela mais une pulsion incontrôlée le poussait à agir de la sorte. À soixante dix ans, jamais il n'avait ressenti une telle chose en regardant une femme et pourtant il venait de naviguer avec elle durant toute une année.

Il aurait dû retirer sa main, s'excuser, mais ce fut plus fort que lui et il se mit à la caresser. En sentant la main sur son corps, Miranda avait fermé les yeux et sans vraiment pouvoir se contrôler, elle se mit à gémir.

Il se demanda pourquoi elle ne lui demandait pas d'arrêter même si elle paraissait absente. Elle avait l'air de ne plus le reconnaître et semblait aimer ce qu'il lui faisait.

La passivité de Miranda l'encouragea à continuer, trouvant ce prétexte pour mieux la caresser.

Tout en faisant courir ses doigts sur son globe de chair, il constata que le teint de la jeune femme avait un peu changé. Elle avait un peu repris des couleurs alors qu'il ne faisait que lui toucher ses seins.

Curieux, il posa son autre main sur le front de la jeune femme et constata étonné qu'elle était un peu moins chaude. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ses attouchements avaient l'air d'avoir eu un effet bénéfique sur Miranda.

Du coup il ne se contenta plus de la poitrine, faisant courir ses mains sur tout le corps alors qu'elle restait immobile, la bouche ouverte mais les paupières toujours baissées.

- Ça te fait du bien?

- Oui.... Continue, je me sens mieux...

La jeune femme était toujours lucide mais elle ne bougeait pas. C'est alors que l'homme se rendit compte que la petite culotte était un peu tâchée par l'excitation et sans savoir pourquoi, il fit glisser sa main sous le tissu pour aller au contact de la chatte.

Il se dit qu'il allait trop loin et pourtant elle ne réagit pas, gémissant juste un peu plus fort. Lorsque ses doigts glissèrent entre les lèvres du sexe, il se rendit compte qu'elle mouillait à foison.

Miranda, ne put s'empêcher de s'arc-bouter tout en poussant un râle un peu plus appuyé en sentant l'intrusion dans sa vulve.

- Enlève-moi la culotte

- Pardon?

- Enlève-là.

Ce n'était pas possible que ce soit la petite Miranda qui venait de dire ça. Il la connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir que la fille n'était pas dans son état normal. Pourtant, il lui retira le sous-vêtement, excité comme jamais il ne l'avait été jusqu'à présent.

Lorsqu'elle fut nue, elle était tellement belle qu'il craqua complètement et se déshabilla. Chose incroyable, il bandait réellement et sans savoir pourquoi, il s'allongea sur le jeune corps qui ne bougea même pas.

Il ne se rappelait même plus la dernière fois qu'il avait embrassé une femme mais lorsqu'il le fit avec elle, ce fut merveilleux. Il sentit les bras de Miranda venir l'enlacer alors que leurs deux bouches restaient collées l'une à l'autre, comme soudées par le désir.

C'était vraiment magique et il aurait tout donné pour que cela ne s'arrête jamais.

- Prends-moi, j'ai envie de te sentir en moi...

- Tu es sûre?

- Oui...

Le vieil homme n'en croyait pas ses oreilles et lorsque son gland se présenta à l'entrée de la vulve, il crut jusqu'au dernier moment qu'elle allait l'arrêter.

Miranda ne savait pas ce qui lui arrivait, elle qui n'avait jamais connu le sexe avant. Elle avait grandi avec l'image que l'amour physique était sale et réservé aux barbares vivant sur des planètes lointaines. Lorsqu'elle avait commencé sa carrière en tant que navigante, le traitement annihilant sa libido ne lui avait posé aucun problème. Pour elle c'était même naturel de supprimer les bas instincts.

Mais là, son corps ne lui répondait plus et il était très réceptif à tout ce qui l'environnait. Même l'air sur sa peau la faisait réagir aussi, lorsque l'homme lui avait posé la main sur son sein, tout ne fût que plaisir.

Maintenant, le sexe de l'homme était à l'entrée de sa chatte et elle ne désirait qu'une chose, c'était de le sentir en elle.

Elle, qui avait toujours imaginé ne jamais vivre ça, poussa un long feulement lorsque le membre du vieux glissa lentement entre ses chairs. La jouissance qu'elle ressentit fut extraordinaire, occultant la douleur lorsqu'il perça l'hymen.

Ce n'était que bonheur surtout lorsqu'il se mit à faire des vas et vient, lui faisant oublier l'endroit où elle était. Burd lui aussi était comme dans un rêve même si pour lui c'était sa deuxième fois. Mais cela remontait à tellement longtemps qu'il ne se rappelait plus vraiment comme cela était bon.

Miranda gémissait de plus en plus fort alors que le membre la besognait toujours au même rythme. C'était tellement jouissif que le vieux ne voulait pas accélérer, essayant de prolonger ce moment le plus longtemps possible.

Lorsque Burd embrassa de nouveau la jeune femme tout en piochant en elle, elle répondit à son baiser de façon passionnée. Elle découvrait son corps et des plaisirs insoupçonnés et elle ne sut même pas ce qui lui arrivait lorsqu'elle fut parcourue par un orgasme violent.

Tout son corps trembla de plaisir et elle fut emportée par une vague de jouissance qui la transporta loin d'ici. Le vieux qui avait pourtant tout fait pour résister longtemps, fut lui aussi pris par toute cette volupté. Se raidissant, il lâcha sa semence, éjaculant des flots de spermes dans le ventre chaud de la jeune femme.

Il mit longtemps à se tarir comme si les quarante ans d'abstinence s'étaient accumulés.

Lorsque les deux corps furent apaisés, ils se lovèrent l'un contre l'autre durant de longues minutes pour ne pas interrompre ce moment de bonheur.

Ce fut le vieux qui rompit le silence après avoir un peu repris ses esprits.

- Ça va petite, tu te sens comment?

- Mieux... je ne sais pas ce qui m'a pris... je n'étais pas moi-même mais je ne le regrette pas.

- Je ne sais pas ce qui m'a pris à moi aussi.

Burd posa alors la main sur le front de la jeune femme et fut rassuré en constatant qu'il était redevenu presque normal. Cela était vraiment étrange que sa température baisse juste en faisant l'amour.

Même s'il serait bien resté allongé avec elle, il se força à se lever et enfila son short pour ne pas rester nu. Miranda, même si elle se sentait mieux, n'avait pas envie de se rhabiller de peur de rechuter.

Sa peau était devenue très sensible et elle craignait de ne pas supporter le tissu, du moins pour l'instant.

Deux heures plus tard, alors que Maousse n'était toujours pas revenu, Miranda se sentit de nouveau toute bizarre. Ses tétons lui firent un peu mal, se durcissant et pointant plus que de coutume alors que son sexe s'était mis à chauffer. Elle avait une drôle de sensation au niveau de son bas-ventre alors que ses lèvres vaginales semblaient s'ouvrir comme des fleurs au printemps.

La jeune femme se caressa d'une main la poitrine et de l'autre son sexe mais cela ne la rassasia pas. Son corps avait à nouveau faim bien que cela ne faisait que deux heures qu'il avait était contenté.

C'est ses gémissements qui alertèrent Burd qui ne se trouvait pas trop loin. En la voyant sur la paillasse, les jambes écartées en train de se caresser, il se mit à avoir une nouvelle érection.

Il lui avait fallu attendre quarante ans pour bander et là il le faisait deux fois en moins de cent vingt minutes.

Elle était magnifique et il ne put résister plus longtemps. Retirant son short, il se dépêcha de la rejoindre, la pénétrant sans fioritures. Miranda, en recevant le membre de nouveau en elle, sentit son appétit sexuel s'apaiser pour ne laisser la place uniquement qu'au plaisir.

Burd avait l'impression d'être aspiré par cette chatte brûlante de désir. C'était vraiment trop bon, meilleur même que la première fois alors qu'elle était vierge.

Durant de longues minutes il la prit violemment, la faisant crier de plaisir. Lorsqu'il éjacula en elle, il remarqua son visage transcendé par la jouissance et il fut fier de lui.

C'est en se retirant qu'il le vit, immobile à l'entrée de la grotte, figé dans une attitude dénotant l'incompréhension. Maousse, tel un enfant entrant dans la chambre des parents en train de faire l'amour, ne savait plus quelle conduite adopter.

À quarante ans, il n'avait aucune connaissance de ce qu'était le sexe même si depuis qu'il était sur cette planète, il ressentait des sentiments nouveaux lorsqu'il voyait le corps de Miranda.

Le géant était blanc et il fixait le corps de la jeune femme allongé sur le lit végétal.

- Tu as trouvé quelque chose dans l'étang, demanda Burd pour essayer de désamorcer la situation.

- Je....

- Tu as pu analyser l'eau.

- Je... oui...

En voyant que Maousse avait déconnecté, il préféra enfiler son short pour le mettre un peu plus à l'aise. Comme il continuait à fixer Miranda, il préféra lui expliquer.

- J'ai découvert que la seule façon de la soulager est de la cajoler. Mais même si elle paraît aller mieux, elle rechute au bout de deux heures.

Miranda qui reprenait un peu ses esprits, eut honte en voyant comment L'homme la regardait. Elle resta pourtant allongée et préféra ne rien dire.

Le géant se décida enfin à parler, se ressaisissant et tout en regardant toujours vers la jeune femme, il annonça.

- Les examens ont montré que l'eau contient les mêmes enzymes que dans les mangues bleues mais en quantité bien plus importantes.

- Est-ce qu'elles sont dangereuses, nos détecteurs avaient considéré ces fruits comme comestibles.

- Ils sont mangeables mais le détecteur n'était pas réglé pour déceler ce genre de substance organique.

- Et?

- En fait l'enzyme joue sur l'accélération de l'ovulation et la sécrétion de phéromones. A priori une femelle sera plus touchée qu'un mâle.

- Et pour la guérir?

- Cela devrait cesser tout seul, il faut juste attendre.

Miranda qui avait écouté Maousse expliquer ce que le détecteur lui avait révélé fut rassurée, comprenant mieux ce qui lui arrivait. Lorsqu'elle se leva à son tour, magnifique dans sa nudité, elle demanda.

- Donc ce qui m'arrive est normal, je ne suis pas cinglée.

- Heu... non.

- Et je vais guérir

- Oui, il faut juste être patient. Tu devrais remettre ton short.

Maousse n'était vraiment pas bien et il aurait préféré qu'elle cache son intimité pour ne plus être tenté. Lorsqu'il avait découvert Burd en train de la baiser, il avait ressenti une vague de jalousie avant de se reprendre.

Le vieux était son ami et il n'avait agi que pour aider la femme.

Miranda, en entendant le géant lui demander de se vêtir, préféra lui répondre en prenant un air triste

- Je ne peux pas, je n'arrive plus à supporter le tissu.

- Elle remettra son short lorsqu'elle sera guérie mais pour l'instant qu'elle reste comme ça.

Il commençait à se faire tard et la jeune femme paraissait aller mieux aussi décidèrent-ils de manger un morceau. Maousse était celui qui était le moins à l'aise, essayant de ne pas regarder la jeune femme pour éviter d'être troublé.

Il n'avait jamais était confronté à la nudité d'une femme et comme son traitement contre la libido avait été interrompu, il ne se sentait pas bien du tout.

Pour Bird, c'était complètement différent. Il s'était mis à côté de la jeune femme qu'il caressait à chaque occasion, n'hésitant pas à poser sa main sur une de ses cuisses comme si cela était tout à fait naturel.

Il avait goûté à ses charmes et le joli corps nu ne l'impressionnait plus.

Miranda avait tellement faim qu'elle dévora trois fruits d'affilée, ne tenant même pas compte des attouchements pas trop discrets que lui gratifiait le vieux.

Lorsque le moment de se coucher arriva, ils constatèrent que la jeune femme n'avait pas eu de nouvelles crises alors que quatre heures s'étaient écoulées depuis sa dernière rechute.

- Je crois que c'est en bonne voie, commenta Burd, presque déçu que cela prenne fin.

Miranda alla se coucher au centre de la paillasse, ne demandant rien à personne. Le vieux, en voyant la jeune fille s'allonger, retira son short sous l'œil surpris du géant.

Anticipant sa question, il lui dit.

- Je trouve que l'on est mieux ainsi et pour le cas ou la petite aurait une nouvelle crise, je serais prêt à intervenir.

- Mais...

Le vieux tout en dévorant des yeux le jeune corps allongé sur le lit de fortune, alla se mettre à sa droite, se retenant pour ne pas la prendre.

Maousse resta un instant immobile, ne sachant pas quoi faire lorsqu'il se décida enfin. Il allait s'allonger à la place laissée libre lorsque Miranda, qui le regardait, ne put s'empêcher de lui demander.

- Tu vas te coucher avec ton short?

- Heu! oui

- Fais comme nous, enlève-le.

La jeune femme ignorait si c'était les effets de l'étang ou l'envie de voir le membre du géant qui l'avait poussé à demander cela, mais elle fut la première étonnée par ses propos.

Maousse, resta figé, ne sachant plus quoi faire. Après tout, la nuit allait tomber et le fond de la grotte n'était pas trop éclairé.

Finalement, pour ne pas être en reste et passer pour un con, il fit glisser son short, dévoilant son engin.

Miranda, qui n'avait vu jusqu'à présent que le membre de Burd, fut carrément impressionnée. Au repos il était magnifique et en voyant la jeune femme le fixer, le géant par réflexe le cacha de ses mains.

Des trois amis, c'était le plus grand qui se serait volontiers caché dans un trou de souris.

**********

Ce furent les ronflements de Maousse qui eurent raison de son sommeil. Les bruits sortant de sa bouche étaient proportionnels à sa taille et c'était intenable. Le pire c'est que le vieux jouait la même musique, lui donnant l'impression d'être dans un nid de frelons.

Pour ce qui était de l'addiction, Miranda se sentait beaucoup mieux même si elle aurait bien aimé tuer ces deux générateurs de bruit.

C'est alors qu'elle se rappela du membre épais que le géant avait essayé de masquer. En y pensant elle se sentit bizarre et les enzymes n'avaient rien à y voir. Tendant la main, elle toucha le géant qui était sur le dos et cela l'excita. Étant de petite taille, elle ne pouvait atteindre l'objet de ses convoitises depuis sa position aussi, lentement, elle se fit glisser pour être un peu plus bas.

Lorsqu'elle posa sa main sur le membre endormi, elle se sentit parcourue par un étrange frisson. Le géant, ne se doutant de rien, ronflait encore plus fort.

Avec beaucoup de douceur, la jeune femme caressa le sexe, étonnée par ce qu'elle faisait. À bord du vaisseau, jamais elle n'aurait pu imaginer perpétrer une telle ignominie. Le sexe était tabou sur terre alors qu'ici ça l'attirait d'une façon très intense.