La Détention

BÊTA PUBLIQUE

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Spontanément, les mains d'Hippolyte étaient attirées vers le bas du corps de la jeune fille où ses jambes écartées laissaient entièrement voir les tendres tissus de son sexe. Fasciné par ce qu'il découvrait, il laissait ses doigts suivre les délicats replis de l'ouverture de son vagin. Comme il semblait vouloir introduire son index dans l'orifice qu'il voyait se dessiner, Madame la Surveillante Générale lui fit aussitôt un signe de la main pour lui interdire ce geste. Docilement il n'insista pas et ses mains glissèrent vers les cuisses qu'il palpa longuement en poussant de petits grognements de satisfaction.

Derrière Hippolyte, Arielle aperçut le père Guillaume qui contemplait ce spectacle avec gourmandise. Plus loin, les deux femmes, toujours aussi graves et sévères, ne perdaient rien de ce qui se déroulait devant elles, sous le prétexte de surveiller les agissements du garçon. Arielle vit tous ces regards braqués sur elle et sur l'exploration qu'Hippolyte faisait de son corps. La vague émotion qui naissait de la honte se changeait progressivement en plaisir et l'envahissait de plus en plus. Elle sentait venir ce spasme qu'elle avait souvent provoqué par ses caresses nocturnes lorsqu'elle déroulait complaisamment ses fantasmes favoris.

Soudain, n'y tenant plus, Hippolyte grimpa sur la table et se coucha sur le corps de la jeune fille. Contre sa peau nue, elle sentait le frottement de ses vêtements et le poids de son corps. Il se rapprocha du visage d'Arielle et d'un seul coup il planta ses lèvres sur ses lèvres. Arielle ne se déroba pas, ne chercha pas à dégager sa bouche des lèvres qui étaient collées aux siennes. Elle s'abandonna à ce baiser foudroyant, ouvrit sa bouche afin que sa langue rencontrât la sienne. A ce moment, une tempête se déchaîna dans tout son être. Son corps se tendit, son ventre se tordit. Elle ne put retenir les cris de jouissance que l'orgasme déclenchait en elle.

C'était la première fois qu'elle embrassait un garçon, c'était la première fois qu'il embrassait une fille. Ils avaient l'un et l'autre oublié la présence des spectateurs : ils ne les voyaient plus, ils ne les entendaient plus. Leurs deux corps serrés l'un contre l'autre continuaient à s'étreindre et leurs bouches se cherchaient dans un long et frénétique baiser.

La Suveillante Générale et son adjointe parurent scandalisées de ce qui se déroulait devant elles. Elles étaient profondément fâchées qu'au lieu de l'humiliation qu'elle voulait infliger à Arielle, elles dussent assister aux ébats de ce couple et entendre les cris de plaisir de la jeune fille punie.

Elles donnèrent l'ordre au père Guillaume de faire descendre immédiatement son neveu de la table. Couché sur le corps nu d'Arielle, Hippolyte ne voulait pas s'en détacher et continuait à l'embrasser fougueusement. Il fallut que son oncle le rouât de coups pour qu'il finisse par glisser jusqu'au sol. Entraîné rudement par le père Guillaume, il quitta de mauvais gré la salle en ne cessant de se retourner vers celle qui lui avait procuré la première grande joie de sa vie. Il craignait de ne plus jamais la revoir.

Pendant qu'elles détachaient Arielle, la Surveillante et Mlle Germaine traitèrent la jeune fille de dévergondée et de vicieuse. Elle, de son côté, était satisfaite que ces deux femmes qui désiraient tant l'humilier l'aient vu jouir sous leurs yeux.

Arielle fut reconduite dans sa chambre où elle put reprendre ses vêtements. En fin d'après-midi, elle revint au pensionnat comme si elle était allée, une fois de plus, passer le week-end chez ses correspondants.

Bien entendu, comme aucune des pensionnaires n'avait su qu'Arielle avait été condamnée à la "détention", personne n'entendit parler de ce qui s'était passé. Mais, la jeune fille garda secrètement pour elle les moindres détails de son aventure, depuis son arrivée jusqu'à l'improbable moment où les lèvres d'Hippolyte avaient rencontré les siennes. Pendant ces quelques instants de fusion entre leurs deux corps, elle avait oublié la laideur de ce garçon et maintenant, elle se demandait comment elle se comporterait quand elle le croiserait de nouveau, se doutant bien qu'il chercherait à la revoir.

Pendant les jours et les semaines qui suivirent, elle ne cessa d'être hantée par le souvenir de ce qu'elle avait vécu dans la petite maison de la Détention. Plusieurs fois elle repassa devant la porte bleue et les fenêtres grillagées derrière lesquelles ses fantasmes les plus profonds étaient enfin devenus réalité.

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Anonymous
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9 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a environ 2 mois

J'adore ce genre de perversité, cette atmosphère et partage lecommentaire précédent.

AnonymousAnonymeil y a 10 mois

Je reviens toujours à ce premier texte, parce qu'à chaque lecture, je me délecte tout à la fois de la perversité de la jeune femme à se mettre dans cette situation où elle peut jouir de la honte et de l'humiliation d'être dénudée et punie devant ces deux dames, devant le père Guillaume et son neveu Hippolyte et de l'hypocrisie des protagonistes adultes qui sous couvert de châtiment donnent libre cours à leurs instincts sadiques.

Je ne doute pas qu'avec la qualité de votre plume, vous pourriez prolonger notre plaisir en inventant quelques nouvelles turpitudes d'Arielle qui la mettraient de nouveau dans des situations humiliantes et embarrassantes.

dicordobadicordobail y a plus d’un an

Merci pour cette histoire, j'ai adoré

AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

Excellent pour un premier récit publié. Cette petite manipulatrice parvient à mener autrui exactement là où elle pourra jouir de la honte et l'humiliation dont elle est tellement demandeuse. J'espère que ce n'est pas un texte unique et que vous nous régalerez dans le genre à nouveau.

AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

super, on en redemande

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