La Détention

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Une jeune pensionnaire rêve d'être humiliée et punie.
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LA DETENTION

Depuis quelques années Arielle était pensionnaire à Sainte-Marguerite, une institution fréquentée par des jeunes filles de la meilleure société. Elle avait toujours été une brillante élève que les professeurs et l'administration de l'établissement appréciaient beaucoup. Personne ne doutait qu'elle obtiendrait d'excellents résultats au baccalauréat qu'elle devait passer à la fin de l'année.

Toutefois, depuis déjà longtemps, elle était agitée par d'étranges idées. Elle ne cessait de se représenter dans des situations où elle était punie, humiliée, déshabillée. Cette jolie fille, qui venait de fêter ses dix-huit ans, se savait belle et attirante mais au lieu de parler de flirts avec des garçons comme la plupart de ses camarades, elle restait enfermée dans ses rêveries qui l'entraînaient dans un monde très particulier où elle jouait toujours le rôle de victime consentante. Bien entendu, elle n'en parlait à personne, elle aurait eu trop peur qu'on la prît pour une folle, une détraquée aux idées tordues. Mais son imagination l'entraînait toujours sur cette pente. Quand elle pouvait s'isoler, elle dessinait furtivement des figures de filles nues attachées et fouettées.

Ses fantasmes avaient pris une tournure plus réelle depuis que Claire, une de ses camarades de l'an dernier qui était alors en Terminale, lui avait raconté comment s'était passée ses deux journées de "détention". La Détention était la grande menace qui pesait sur toutes les élèves de l'institution. En cas de faute grave, l'administration n'infligeait pas une simple retenue aux pensionnaires, mais les obligeaient à se rendre pendant tout un week-end dans une petite maison située à l'extrémité de l'institution près du grand portail qui donnait sur la campagne. Des rumeurs couraient sur ce qui se passait au cours de la Détention : on parlait de punitions corporelles, d'humiliations, mais les filles qui y avaient été soumises restaient très discrètes sur leur séjour dans la petite maison comme si elles avaient honte de révéler comment elles y avaient été traitées ou comme si elles craignaient d'y retourner pour avoir divulgué ce qui devait rester caché. Seule Claire lui avait donné quelques détails qui confirmaient les bruits qu'on répétait à voix basse.

En particulier elle lui avait parlé de la surveillante-générale qui régissait la maison de Détention avec l'aide d'une adjointe appelée Mademoiselle Germaine. Cette surveillante-générale était une grosse femme très laide qui ne sortait guère de cette maison et que, pour sa part, Arielle n'avait jamais vue. Claire lui avait laissé entendre que cette imposante matrone et son acolyte semblaient éprouver du plaisir à infliger des corrections humiliantes à leurs victimes.

Dans une autre aile de cette maison habitait aussi le père Guillaume, un solide gaillard qui était un peu l'homme à tout faire de l'institution. On faisait appel à lui pour tous les travaux manuels nécessaires à l'entretien des bâtiments. Il cultivait aussi un petit jardin sur lequel il veillait jalousement craignant que les pensionnaires ne viennent lui dérober les fruits ou les fleurs dont il prenait grand soin. Depuis quelque temps il avait recueilli un neveu orphelin qui répondait au singulier prénom d'Hippolyte. C'était un affreux adolescent dont les filles se moquaient en l'appelant le "mongolien". Elles l'avaient vu souvent traîner autour de leur vestiaire quand avaient lieu les cours de gymnastique.

Depuis ces quelques confidences, Arielle ne cessait d'imaginer ce qui se passerait pour elle si elle était condamnée à la Détention. Mais comment y parvenir? Jusqu'alors elle était considérée comme une élève modèle tant pour ses résultats scolaires que pour sa conduite. Même si elle était prise en faute, en raison de sa réputation, elle ne serait pas nécessairement envoyée en "détention". Il lui apparut que le seul moyen était d'accumuler les fautes rapidement. Elle estima que le plus simple, c'était de se faire surprendre en train de voler des poires dans le jardin du père Guillaume. Comme effectivement il surveillait de près son jardin, il ne tarda pas à la découvrir. Il la saisit et la traîna jusqu'au bureau des surveillants. La surveillante de permanence en référa à la Directrice qui convoqua Arielle. Elle commença par lui dire qu'elle ne la reconnaissait pas, elle qui avait été jusqu'alors une élève irréprochable, que voler le bien d'autrui était une grave faute et qu'elle se voyait donc obligée de lui infliger une retenue le prochain dimanche. Pour Arielle, c'était déjà le début de ce qu'elle voulait obtenir.

Dès le lendemain, elle trouva le moyen d'aggraver sa faute. Comme le professeur de sciences naturelles, une vieille fille rigide qu'Arielle détestait, lui faisait un reproche, elle lui répondit avec insolence en la traitant de célibataire frustrée. L'enseignante furieuse fit immédiatement un rapport détaillé de l'incident et l'adressa à la direction. Le lendemain Arielle fut de nouveau convoquée. Cette fois, la directrice, entourée de Mlle Gerfaut le professeur de sciences et de la directrice adjointe chargée de la scolarité, la reçut avec un visage froid et sévère.

- Cette fois, Mademoiselle, c'en est trop, votre conduite est intolérable. Mlle Gerfaut vient de me rapporter en quels termes vous l'avez insultée. Après ce que vous avez commis avant-hier, cette nouvelle faute nous oblige à sévir. Nous avons décidé d'aggraver votre punition. Vous étiez déjà punie d'une retenue, nous la remplaçons par une Détention le prochain week-end. Vous recevrez dès demain une convocation qui vous donnera les instructions nécessaires. Nous espérons que cette sanction vous aidera à corriger votre comportement".

Tout en prenant un air contrit, Arielle sortit du bureau de la Directrice la joie au cœur. Elle venait d'obtenir ce qu'elle recherchait depuis si longtemps.

Effectivement le lendemain on lui remit un document officiel par lequel il lui était signifié qu'en raison de sa conduite, elle était condamnée à une séance de détention le prochain week-end, qu'elle devrait se rendre le samedi, immédiatement après le déjeuner, à la Maison de Correction située à l'entrée du parc avec seulement les livres de classe dont elle aurait besoin pour réviser ses leçons et que la détention ne prendrait fin que le dimanche soir juste avant le dîner.

Arielle attendait le week-end avec impatience. Ses fantasmes allaient enfin se réaliser : tout son corps en frémissait déjà. Elle n'en parla à personne : elle n'avait aucune envie d'exciter la pitié et encore moins de révéler sa satisfaction profonde. Donc le samedi après le déjeuner elle se prépara comme pour aller chez ses correspondants passer le week-end. Elle mit sa jolie robe d'été, ses espadrilles et emporta ses livres dans un petit sac. Ayant attendu que ses compagnes soient parties en week-end ou rentrées en salle d'Etude, elle gagna rapidement le lieu où elle désirait se rendre depuis si longtemps et qui pourtant faisait si peur aux autres pensionnaires.

Elle était souvent passée devant cette petite maison. Chaque fois, elle regardait la porte bleue qu'elle aurait tant aimé franchir. Elle se demandait alors quels secrets cachaient les fenêtres grillagées. Et voici qu'aujourd'hui il lui suffisait d'appuyer sur la petite sonnette qu'elle apercevait près de la porte pour pénétrer dans ce lieu redoutable et tellement désiré. Elle n'appuya pas tout de suite sur le bouton. Elle sentait son cœur qui battait très fort et goûtait ce moment où il ne s'était encore rien produit.

Puis elle se décida et attendit. Quelques instants après, la porte s'ouvrit. Arielle fut surprise de revoir le père Guillaume.

- Ah c'est encore vous. Entrez. Vous allez voir qu'ici on rigole pas. Ca vous f'ra du bien".

Il la fit entrer et la conduisit dans un couloir où il y avait quelques chaises.

- Vous vous mettez là. Mam'zelle Germaine va v'nir s'occuper d'vous.

Le cœur battant elle attendit un bon quart d'heure avant que n'apparaisse une femme d'une cinquantaine d'années, grande et osseuse, au visage sévère.

- Mademoiselle Dumont? Nous avons été averties de votre venue en détention. Veuillez me suivre".

Arielle la suivit jusqu'à une porte où figurait le numéro 17. Mlle Germaine sortit son trousseau de clé et ouvrit la porte.

La chambre était assez petite, simplement meublée d'un lit, d'une table et d'une armoire.Arielle posa son sac sur la table tandis que Mlle Germaine ouvrait l'armoire et en retirait un peignoir vert sombre. Elle se tourna vers Arielle et la regardant fixement lui dit :

- Vous allez retirer tous vos vêtements ainsi que vos sandales et vous mettrez ce peignoir, qui sera votre tenue de punition pendant toute votre détention.

Arielle pensa que Mlle Germaine allait quitter la pièce pendant qu'elle se déshabillerait mais elle n'en fit rien. Elle restait là, froide et raide, ne quittant pas Arielle des yeux.

- Allez, déshabillez-vous", insista-t-elle.

Arielle comprit alors que la punition commençait.

Elle retira sa petite robe rouge et apparut en soutien-gorge et slip. Pour l'occasion, elle avait mis ses plus beaux sous-vêtements. Mlle Germaine la regardait. Arielle sentit son regard qui se portait sur sa belle peau brune, sur son ventre, sur ses cuisses. En ce moment, elle n'était pas plus nue qu'elle ne l'était à la piscine, dimanche dernier. Mais Mlle Germaine n'avait pas bougé et la regardait toujours. D'un petit geste elle désigna le soutien-gorge de la jolie fille. Avec un sentiment de honte qui en même temps la remplissait d'un plaisir secret, Arielle dégrafa son soutien-gorge et le retira en le déposant sur le lit à côté de sa robe. Elle n'eut même pas le geste de cacher ses beaux seins qui pointaient fièrement vers Mlle Germaine.

Arielle savait bien qu'on ne s'arrêterait pas là.

- ça aussi" se contenta de dire Mlle Germaine en fixant ses yeux sur la jolie petite culotte.

Alors, sans se retourner, face à l'adjointe de la surveillante-générale, elle fit glisser son slip et s'en défit en soulevant les pieds. La culotte rejoignit les autres vêtements sur le lit. Pendant quelques instants Mlle Germaine regarda Arielle dans toute sa rayonnante nudité et Arielle rougit légèrement devant ce regard qui la faisait se sentir encore plus nue, tout en ressentant dans son corps un élan de plaisir d'être à la fois humiliée et admirée.

- Bien, donnez-moi aussi vos sandales" ajouta Mlle Germaine en prenant les vêtements qu'elle déposa dans l'armoire dont elle ferma la porte à clé.

Se retournant vers Arielle qui était là, devant elle, immobile et nue, elle lui lança :

- qu'attendez- vous pour mettre le peignoir? " comme si elle lui reprochait son impudeur.

Pendant qu'Arielle enfilait le peignoir, elle lui déclara en sortant de la chambre :

- je reviendrai un peu plus tard pour vous conduire devant Madame la Surveillante générale chargée des punitions.

Arielle l'entendit fermer la porte à clé : elle était prisonnière dans cette chambre sans autre vêtement que ce peignoir sous lequel elle se sentait nue. Elle remarqua que la chambre possédait une fenêtre qui donnait sur un puits de lumière. Elle se sentit encore un peu plus coupée du monde, enfermée dans l'univers de ses fantasmes favoris. Elle repensa à la scène qu'elle venait de vivre et en se la représentant elle la goûta encore plus. Elle savoura à nouveau l'humiliation délicieuse de s'être mise nue devant cette femme âgée, strictement habillée, qui la regardait avec tant de sévérité.

De son sac, elle sortit un livre. C'était précisément le livre de sciences qui lui rappela Mlle Gerfaut et l'incident qui lui valait d'être ici aujourd'hui. Au fond elle aurait bien aimé que Mlle Gerfaut la voie aussi, nue comme elle était tout à l'heure. Elle imagina son regard indigné et haineux. Elle ouvrit le livre mais ne réussit pas à fixer son attention sur le texte de la leçon qu'elle devait réviser. Son esprit était ailleurs : elle ne cessait de se repasser le film des événements qu'elle venait de vivre en essayant d'imaginer ce qui l'attendait.

Un peu plus tard, elle entendit la clé dans la serrure. Mlle Germaine lui demanda de la suivre. Au bout d'un long couloir, elles entrèrent dans une vaste pièce, encombrée de bibliothèques et d'objets divers qu'Arielle n'eut pas le temps d'identifier. Mlle Germaine s'écarta pour la laisser devant le bureau où siégeait la maîtresse de ces lieux, Madame la Surveillante-Générale chargée des Punitions. La grosse dame parcourait une liasse de papiers en feignant d'ignorer la présence de la jeune fille qu'on venait de placer devant elle. Soudain elle releva la tête.

- Ah voila l'insolente que nous allons punir!.

Voyant qu'Arielle la regardait sans baisser les yeux, elle s'écria :

- ne prenez pas cet air supérieur, nous allons vous écraser, vous faire sentir que vous n'êtes rien du tout. Vous vous permettez de voler le bien d'autrui puis vous vous montrez sans respect pour vos professeurs que vous insultez gravement et après cela vous faites la fière. Eh bien, ma belle enfant, nous allons vous faire comprendre qu'avec nous on ne joue pas de cette musique-là. Commencez par vous mettre à genoux.

Aussitôt Arielle obéit à cet ordre : la posture ne lui déplaisait pas.

- Je veux vous entendre dire que vous avez honte de ce que vous avez fait, lui lança la Surveillante-Générale.

- Oui, j'ai honte répondit Arielle en omettant le reste de la phrase.

Elle avait honte d'être là, agenouillée devant cette grosse femme en colère, elle qui était simplement vêtue d'un peignoir sous lequel elle était nue. Mais ce que ne savait pas la "matrone" comme l'avait appelée Claire, c'est qu'Arielle savourait cette honte.

- En quelques mots je vais vous dire en quoi va consister votre détention : d'abord vous ne sortirez pas d'ici avant demain soir. Vous resterez dans la pièce où l'on vous a installée sans autres contacts que ceux que vous aurez avec nous. Et ces contacts ne seront pas une partie de plaisir, je vous l'assure. Pour que vous appreniez à vous conduire mieux, vous subirez ici devant nous de sévères corrections corporelles. Tout à l'heure on viendra vous chercher et nous procéderons à la punition. Je précise que vous serez toute nue lors de ces corrections pour que la souffrance s'imprime bien sur votre peau et aussi pour que vous en ressentiez de la honte. Puisse le souvenir de cette douleur et de cette humiliation vous aider à vous corriger à l'avenir!".

Pendant que la Surveillante faisait son discours, Arielle avait surtout retenu qu'elle recevrait une punition corporelle et qu'elle serait toute nue. Les mots de honte et d'humiliation qu'elle venait d'entendre n'étaient pas non plus pour lui déplaire.

On la reconduisit dans la chambre. Malgré tous ses efforts elle ne put revenir à ses livres. Toute sa pensée se projetait sur ce que venait de lui annoncer la Surveillante générale. Elle allait être punie. Elle allait être mise nue pour être punie. Qui allait la punir? Avec quel instrument? Elle ne pouvait s'empêcher parfois d'ouvrir son peignoir pour voir ce corps nu qui allait être battu. Elle regardait ses seins, ses cuisses qui allaient être longuement regardés par ces deux femmes âgées si sévères.

Elle attendit assez longtemps en remuant toutes ces images. Puis à nouveau ce fut le délicieux bruit de la clé dans la serrure. A nouveau elle marcha pieds nus dans le long couloir derrière Mlle Germaine. A nouveau elle se retrouva devant le bureau de Madame la Surveillante Générale qui était en train de téléphoner. Elle fit un signe à son adjointe lui indiquant l'autre côté de la pièce en lui disant :

- Préparez-la pour la correction.

Mlle Germaine entraîna Arielle un peu plus loin. La jeune fille remarqua que des anneaux pendaient du plafond. C'était donc là qu'elle allait être attachée et que la punition aurait lieu. Pendant ce temps la Surveillante Générale continuait sa conversation avec son correspondant qu'elle appelait "Mon cher ami". Comme celui-ci devait lui avoir demandé la signification de la phrase qu'elle venait d'adresser à Mlle Germaine, elle précisa :

- oui je vais devoir m'occuper d'une punition

et un peu plus tard elle ajouta

- oui une élève, une grande.

A ce moment, Mlle Germaine demanda à Arielle de retirer son peignoir. La Surveillante Genérale répondait alors à son correspondant.

- Nue, bien sûr, toute nue.

Ainsi cet homme lointain pouvait maintenant s'imaginer qu'une grande fille, pensionnaire de cette institution, allait recevoir une punition et qu'elle serait toute nue. Et Arielle pensa avec délice que cette grande fille toute nue c'était elle. Pendant que la conversation téléphonique se poursuivait, Mlle Germaine faisait descendre les deux anneaux et commençait à lier les mains d'Arielle à ces anneaux à l'aide de cordons blancs. Elle attacha de même ses chevilles à deux autres anneaux qui étaient fixés au sol. Puis elle tira sur une corde qui remonta les anneaux des mains et obligea Arielle à lever les bras. Elle était maintenant entièrement immobilisée, à la merci de ces deux femmes qui pouvaient disposer d'elle à leur gré. Devant elle, un miroir était fixé au mur. Elle se vit telle qu'on pouvait la voir: le délicieux corps d'une jeune fille nue attachée à des anneaux s'offrait aux regards sans pouvoir se retourner ou se cacher. Elle entendit la Surveillante- Générale terminer sa conversation en disant

- bien sûr, sans pitié!.

Arielle se demanda si ces derniers mots se rapportaient à elle.

La Surveillante se leva et se dirigea lentement vers la fille qui allait être punie. Elle se plaça devant Arielle en lui cachant son image dans le miroir. Longtemps, en silence, elle regarda le beau corps nu qui était devant elle. Arielle s'aperçut que les yeux de la Surveillante-Générale suivaient toutes les courbes de son corps. Elle se sentit belle face à cette vieille femme difforme. Mais elle vit aussi qu'elle tenait dans sa main un fouet qui se terminait par plusieurs longues lanières. Arielle ne put s'empêcher d'éprouver un mélange de honte et d'appréhension. Celle qui devait la châtier remarqua probablement son trouble car elle lui lança :

- alors, la belle, on fait moins la fière maintenant. Sachez que je ne vais pas vous ménager. Bientôt vous allez sentir les lanières de ce fouet mordre votre peau. J'espère bien vous entendre crier, mais vous aurez beau gémir, pleurer, supplier, je ne m'arrêterai pas avant que vous ayez reçu les vingt-cinq coups auxquels vous avez été condamnée. Je vous demanderai de compter les coups et de me dire à chaque fois "Merci Madame la Surveillante Générale".

Après avoir dit ces mots elle alla se placer derrière Arielle en demandant à Mlle Germaine d'aller se mettre devant et de l'avertir si la jeune fille oubliait de compter un coup afin qu'il ne soit pas retenu dans le décompte. Alors le supplice d'Arielle commença. Le premier coup s'abattit sur ses fesses avec un claquement strident. Malgré la douleur fulgurante, elle eut la force de dire à haute voix et très clairement :

- Un, Merci Madame la Surveillante Générale".

Elle parvint à le faire également pour les coups suivants qui s'abattaient toujours sur sa croupe. Elle comprit rapidement que la punition resterait dans la zone située entre le bas des reins et le haut des cuisses. C'était probablement prévu par le règlement car même le nombre et l'étendue des coups appliqués dans la maison de Détention devaient être soumis à des règles précises. Madame la Surveillante Générale et son adjointe étaient tenues de les respecter et ne devaient pas disposer d'un pouvoir absolu. Pendant que les coups continuaient, Arielle s'efforçait de ne pas crier, de ne pas offrir ce plaisir à celle qui cherchait à la faire souffrir. Son plaisir à elle consistait à se répéter qu'elle était fouettée, qu'elle était toute nue et qu'elle aimait ça. Elle entendit avec satisfaction la Surveillante Générale dire à son adjointe qu'elle s'était attendue à l'entendre hurler de douleur mais qu'elle n'avait pas la force de la frapper plus fort. Arielle conserva sa dignité jusqu'au bout et elle put dire fièrement : "Vingt-cinq. Merci Madame la Surveillante- Générale".

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