La Détention

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Lorsque cette première punition fut achevée, Arielle dut se soumettre à l'épreuve du piquet. Toujours nue, le nez tourné vers le mur, elle devait rester une demi-heure immobile sous les regards des deux femmes. Loin de lui paraître désagréable, cette punition qu'on inflige aux enfants et aux écoliers désobéissants lui permettait, tout en se sentant encore nue, de se remémorer la punition qu'elle venait de recevoir. La brûlure de ses fesses la lui rappelait sans cesse. Elle se doutait aussi que les deux vieilles femmes pouvaient se repaître de la vue de son corps nu et de sa croupe flamboyante. Et cela aussi lui procurait un délicieux mélange de honte et de plaisir.

A un certain moment elle entendit la porte s'ouvrir et quelqu'un entrer brusquement. Madame la Surveillante générale s'écria : "

- Mais enfin Guillaume, vous pourriez frapper avant d'entrer. Qu'est-ce qu'il y a?

- C'est q'ya un qu'a apporté un paquet et faut mettre une signature

- Bon. Donnez-moi le papier que vous tenez, que je voie de quoi il s'agit.

Arielle se dit alors que le père Guillaume la voyait ainsi toute nue, tournée vers le mur, au piquet. Et comme Madame prenait son temps pour examiner le papier --le faisait-elle exprès?-- le père Guillaume avait lui aussi tout le temps de "se rincer l'œil" comme il aurait pu dire dans son langage vulgaire. Sur le coup, elle se sentit rougir de honte d'être ainsi vue par ce bonhomme assez répugnant. Puis comme la situation se prolongeait, elle pensa aussi que d'être ainsi livrée à la vue du père Guillaume allait tout à fait dans le sens de ses fantasmes. Alors à la honte s'ajouta un vif élan de plaisir qui la traversa comme un éclair. Elle pensa aussi que cette arrivée inopinée n'était peut-être pas aussi accidentelle qu'elle le parût. Le père Guillaume s'était peut-être aperçu qu'elle n'était plus dans sa chambre et avait voulu profiter de l'occasion. A moins, pensa-t-elle, que tout ait été organisé par Madame la Surveillante Générale pour lui imposer cette humiliation supplémentaire. Mais, si c'était le cas, elle ne pouvait que lui en être reconnaissante.

On la reconduisit dans sa chambre après lui avoir rendu son peignoir. Vers le soir, elle entendit la porte s'ouvrir. C'était encore le père Guillaume qui venait lui apporter un plateau de dîner et un pyjama pour la nuit. Il la regarda d'un air entendu qui la fit rougir. Il déposa le pyjama sur le lit puis sortit sans dire un mot.

Elle prit rapidement son dîner, un vrai repas de prison! puis fit une douche qui apaisa sa brûlure. Comme elle était fatiguée par les émotions de toute cette journée, elle décida d'aller se coucher tout de suite. En prenant son pyjama elle constata qu'il n'y avait qu'une veste et pas de pantalon. Elle se demanda si c'était un oubli ou si on l'avait fait exprès pour lui faire sentir sa nudité et prolonger son humiliation. Mais sous les draps, sentant tout le bas de son corps dénudé, elle se caressa délicieusement en se repassant toutes les images si excitantes de ce début de Détention.

Le lendemain matin, au réveil, elle se leva et s'assit devant la table en feignant de lire l'un de ses livres de classe. Elle n'avait pas remis son peignoir. Au fond il ne lui aurait pas déplu que le père Guillaume la surprît aussi peu vêtue lorsqu'il viendrait lui apporter le plateau du petit-déjeuner. Elle découvrait que plus encore que la souffrance infligée par le fouet, ce qui lui plaisait c'étaient les humiliations, en particulier celle qu'elle éprouvait à se sentir nue sous un regard étranger.

La porte s'ouvrit mais ce ne fut pas Guillaume qui apparut mais Mlle Germaine qui se montra très en colère de la trouver vêtue d'une simple veste de pyjama.

- Comment osez-vous être dans cette tenue?

- Mais on ne m'a pas donné de pantalon de pyjama.

- Vous pouviez remettre votre peignoir. Le père Guillaume aurait pu entrer d'un moment à l'autre. Vous auriez eu bien honte.

- Il m'a déjà vue hier.

- Hier c'était autre chose. Vous étiez punie.

Arielle resta silencieuse. Il lui était agréable de se faire gronder dans la tenue où elle était.

- Levez-vous. Quittez cette veste et remettez votre peignoir.

Arielle quitta sa chaise nonchalamment puis retira sa veste de pyjama qu'elle alla poser sur la table de nuit et revint prendre le peignoir qu'elle enfila sans se presser. Pendant tout ce temps Arielle sentait bien que Mlle Germaine ne la quittait pas des yeux.

- Je suis venue vous apporter votre petit-déjeuner et vous annoncer que vous alliez recevoir votre deuxième correction en fin de matinée. En attendant je vous conseille de réviser toutes vos leçons de la semaine.

Quand la porte se referma, Arielle resta longtemps immobile sans avoir aucune envie de suivre le conseil de Mlle Germaine. Elle écarta les livres qu'elle avait sortis pour repenser à ce qui lui était arrivé et à ce qui l'attendait. Qu'allait-il se passer? Elle espérait de nouvelles sensations aussi troublantes que celles qu'elle avait éprouvées la veille. Mais la nouvelle séance de punition ne risquait-elle pas d'être semblable à la précédente? Bien sûr l'idée d'être mise à nu et sévèrement fouettée ne lui déplaisait pas mais elle aspirait aussi à des situations nouvelles. Celles-ci, pensait-elle, ne dépendaient pas d'elle. Les deux femmes qui détenaient l'autorité dans cette petite maison pouvaient elles en inventer? Vraisemblablement elles se contenteraient d'appliquer les instructions qu'elles avaient reçues et qu'elles ne pouvaient outrepasser. Certes il paraissait évident qu'elles aimaient bien les exercer. Les regards qu'elles portaient sur sa nudité montraient à Arielle qu'elles se délectaient de ce qui l'humiliait, qu'elles prenaient un plaisir pervers à disposer d'elle, de son corps et que le spectacle qui leur était offert les vengeait de toutes leurs insatisfactions.

Plus elle cherchait comment profiter de cette détention pour satisfaire tous les fantasmes qui l'obsédaient depuis si longtemps, plus il lui apparaissait que c'était finalement à elle de produire le changement par son comportement. En créant des incidents, elle pouvait obliger celles qui la détenaient à modifier le cours des événements. Que feraient-elles si elle refusait de se déshabiller, de se laisser attacher? Arielle se sentait la force de leur résister.

Elle était dans ces dispositions quand un peu plus tard Mlle Germaine vint la chercher. Elle la suivit docilement jusqu'à la pièce où l'attendait la Surveillante Générale. Mais lorsqu'on lui demanda de quitter son peignoir, elle refusa en déclarant qu'elle ne voulait pas satisfaire la perversité de deux vieilles femmes laides et méchantes qui étaient probablement envieuses de sa jeunesse et de sa beauté. Remplies de fureur par ces paroles de défi, elles se précipitèrent sur elle, cherchant à lui retirer son peignoir. Mais la jeune fille ne manquait pas de force et les repoussa vivement. Voyant qu'il ne serait pas possible de la maîtriser, la Surveillante Générale s'empara d'une clochette qui était placée sur son bureau et l'agita longuement. Le père Guillaume apparut aussitôt.

- Guillaume, aidez-nous à maîtriser cette forcenée qui refuse de recevoir sa punition!

Guillaume se précipita et arracha le peignoir en dénudant totalement la jeune fille honteuse et apeurée. La tenant fermement, il aida Mlle Germaine à l'attacher solidement aux anneaux du poste de punition. Cette fois ce n'était plus seulement le dos nu d'Arielle aperçu de loin, c'était tout son corps, ses seins, ses cuisses, ses fesses, le triangle sombre de son sexe qui s'exposaient ouvertement sous les yeux du père Guillaume. Jamais Arielle n'avait éprouvé un tel sentiment de honte.

Pendant ce temps, la Surveillante Générale téléphonait à la Directrice pour lui relater l'incident qui venait de se produire. Elle parut satisfaite de la réponse qui lui fut donnée.

- Guillaume vous restez! Et c'est vous qui allez infliger la punition!

- Non, hurla Arielle, pas lui! Vous n'en avez pas le droit!

- Justement si! En raison de votre attitude, Mme la Directrice vient de me donner carte blanche.

Et tendant le fouet à Guillaume, la Surveillante Générale alla se placer devant Arielle pour mieux observer son visage pendant qu'elle recevrait les coups de fouet.

- Combien j'lui en donne Mme La Surveillante Générale?

- Cette fois, il n'y a pas de limites. On verra. Allez-y.

Le père Guillaume abattit le fouet de toutes ses forces sur les fesses de la jeune fille. Celle-ci dut serrer les dents pour ne pas pousser un cri. Les coups étaient beaucoup plus violents que ceux qui lui avaient été administrés la veille par la Surveillante-Générale. Arielle essaya de tenir bon. Elle ne voulait pas que ses bourreaux aient la satisfaction de la faire plier.Mais cette avalanche de coups qui ne s'arrêtaient pas ne fut plus supportable. Elle commença à gémir, puis à crier et à hurler. La Surveillante Générale avait le sourire aux lèvres de la voir enfin vaincue par la douleur.

Elle la regardait se tordre sous le fouet, la tête renversée, la bouche grande ouverte, les joues couvertes de larmes. S'apercevant que la victime était sur le point de céder, elle proféra ces mots:

- On pourrait peut-être envisager de suspendre la punition si Mademoiselle acceptait humblement de reconnaître qu'elle avait mérité cette correction et qu'elle suppliait qu'on veuille l'arrêter.

Pendant quelques instants encore, Arielle ne réagit pas à ces paroles mais comme les coups redoublaient et la déchiraient toujours plus, elle n'y tint plus :

- Oui, oui, je vous demande pardon, Madame la Surveillante Générale. Oui, je suis une mauvaise fille qui a bien mérité sa punition. S'il vous plaît, s'il vous plaît, je vous supplie d'arrêter. Ca fait si mal. Je suis prête à faire tout ce que vous voudrez mais arrêtez, je vous en supplie

La Surveillante fut enchantée d'entendre ces mots où la victime reconnaissait sa défaite. Elle laissa encore quelques instants le père Guillaume faire usage de son fouet puis elle lui fit signe d'arrêter.

- Détachez- là et conduisez- la devant le mur où elle restera au piquet.

Une fois détachée, Arielle fut poussée sans ménagement vers le lieu où déjà la veille elle avait passé un long moment après sa punition.

C'est alors que la porte s'ouvrit brusquement et qu'on entendit crier :

- Tonton, Tonton, l' cabot i s'est sauvé.

- Hippolyte tout d'abord on n'entre pas comme ça. On dit bonjour.

- Bonjour Madame, mais c'est qu'le cabot...

- Oui, nous avons compris que ton chien s'était sauvé mais tu vas sortir avec ton oncle et régler tout cela dehors. Tu vois bien que nous sommes occupées.

- Ah oui.. fit-il en écarquillant les yeux lorsqu'il découvrit soudain la jeune fille nue plantée devant le mur

- Bon, Hippolyte, tu sors immédiatement et tu nous laisses tranquilles. Vous aussi Guillaume, vous sortez. Merci pour votre aide!

- A votre service, Madame la Surveillante Générale.

Arielle essayait de se tenir droite devant le mur mais ne parvenait pas à retenir ses sanglots. Elle touchait ses fesses qui brûlaient tellement, et sentait sous ses doigts le relief des sillons qu'avait tracés le fouet.

- Germaine, allez lui mettre un peu d'onguent pour que les traces des coups de fouet ne restent pas.

Mlle Germaine prit une petite fiole et s'approcha d'Arielle. La jeune fille sentit qu'on appliquait sur ses fesses une crème que Mlle Germaine étalait avec ses mains osseuses. Le contact de ces mains sur la peau nue de sa croupe ne lui faisait même pas horreur tant la souffrance avait effacé en elle toute réaction. Au bout d'un certain temps Arielle commença à se sentir mieux. La douleur devenait moins vive.

Elle avait presque du regret de s'être humiliée tout à l'heure pour faire cesser la punition. Mais en même temps, elle appréciait d'avoir reçu son châtiment de la main du père Guillaume qui avait vu son corps nu se tordre dans tous les sens. Le vieux porc, pensa-t-elle, a dû se régaler. Cette idée ne lui était pas désagréable. En revanche elle ressentait un pénible sentiment de honte d'avoir été vue toute nue par le "mongolien", ce petit monstre que toutes les filles méprisaient et dont elles se moquaient ouvertement. On l'avait souvent surpris en train d'essayer de regarder ces demoiselles quand elles se rhabillaient après les séances de sport. Personne ne daignait lui adresser la parole. Or ce diminué mental l'avait vue toute nue venant d'être fouettée et l'on pouvait supposer que ce spectacle ne l'avait pas laissé indifférent.

Mme la Surveillante générale et Mlle Germaine qui avaient longuement contemplé la jeune fille nue qui avait cessé de sangloter se regardèrent comme pour se demander ce que serait la prochaine étape de la "détention". En effet la résistance inattendue d'Arielle avait modifié le cours des choses. Après la cinglante flagellation que le père Guillaume lui avait infligée, il devenait difficile de lui en imposer une autre. Elles savaient l'une et l'autre que les activités de la maison de correction devaient, pour durer, rester dans certaines limites. Et elles tenaient beaucoup à ce qu'elles durent.

Elles avaient été en plus profondément blessées par les paroles méprisantes que la fière jeune fille leur avait adressées. Elles avaient envie de s'en venger. Il fallait donc trouver pour la séance de l'après-midi un moyen de l'humilier encore plus profondément.

Mlle Germaine fut chargée de raccompagner Arielle jusqu'à sa chambre mais comme son peignoir avait été en partie déchiré lorsque le père Guillaume le lui avait arraché, elle resta comme elle était. Toute nue.

C'est ainsi que la trouva le père Guillaume quand il vint lui apporter son déjeuner. Ses regards toujours insistants continuaient à l'embarrasser mais elle s'était un peu habituée à être nue devant lui et elle n'en ressentait plus une honte aussi profonde que les premières fois. Il ne fit aucune allusion à la flagellation qu'il lui avait fait subir. Elle apprécia sa discrétion mais fut gênée quand il lui dit en partant :

- Mon neveu qu'est ce que ça lui a fait plaisir de vous voir! Il arrête pas d' parler d' vous.

Elle aurait préféré ne pas entendre parler d'Hippolyte.

En début d'après-midi on vint la chercher pour la conduire dans le bureau de la Surveillante-Générale. Cette fois Mlle Germaine était accompagnée du père Guillaume. Après sa rébellion de la matinée, on prenait des précautions.

Quand elle se retrouva nue devant la Surveillante-Générale, elle se demanda quel traitement lui avait été réservé cette fois. Tout de suite la Surveillante Générale, tout en fixant le corps nu de la jeune fille, lui adressa ces paroles :

- Nous espérons que la bonne correction que vous avez subie ce matin suffira à briser votre insolence et votre obstination. Nous aurons la bonté de vous en épargner une autre. Mais Madame la Directrice à laquelle nous avons rapporté votre incartade estime que vous méritez néanmoins d'être châtiée en raison de votre attitude particulièrement arrogante et insultante. Elle nous laisse imaginer la punition qui pourrait le plus blesser votre insupportable orgueil.

Avec Mlle Germaine nous avons pensé que seule la honte pourrait vous faire changer d'attitude. Je vais vous dire quelle va être votre punition. Mais avant, je voudrais que Mlle Germaine et le père Guillaume vous installe sur la table qui est là-bas.

Saisie par la vieille fille et le robuste jardinier, Arielle fut conduite vers une grande table qui se trouvait au fond du bureau. On l'allongea sur le dos sans qu'elle manifeste beaucoup de résistance tant elle était curieuse de savoir quelle forme allait prendre sa nouvelle punition. Pendant que le Père Guillaume la maintenait fermement en prenant manifestement plaisir à presser ses mains sur son corps nu, Mlle Germaine à l'aide de grands cordons lui attachait bras et jambes aux quatre pieds de la table.

Arielle était maintenant totalement immobilisée avec les bras allongés de chaque côté de sa tête tandis que sans la moindre pudeur ses cuisses étaient largement écartées vers les bords de la table. Tout en ignorant ce qui l'attendait, Arielle, liée solidement à la table, goûtait la sensation d'être désormais à la merci de ceux qui l'entouraient, incapable de cacher sa nudité si généreusement offerte.

Madame la Surveillante Générale s'approcha de la table et, regardant Arielle avec un sourire méchant, lui annonça la punition qu'elle avait conçue avec Mlle Germaine :

- Le père Guillaume a eu la grande bonté de recueillir Hippolyte ce pauvre orphelin que la nature n'a pas gâté. Vous et vos camarades le traitez fort mal sous le prétexte qu'il est un peu contrefait. Si c'était l'un de ces godelureaux dont vous rêvez toutes, vous vous le disputeriez. Mais le pauvre diable, vous l'accablez de vos moqueries. Vous lui reprochez d'essayer de vous apercevoir quand vous vous changez dans la salle de sport. Mais c'est bien naturel qu'un garçon de son âge ait envie de savoir comment les filles sont faites. Il ne vous fait pas de mal, il est juste un peu curieux. Comme nous cherchions comment vous punir en vous faisant honte, nous avons pensé que vous seriez très humiliée si Hippolyte vous voyait comme vous êtes maintenant et que ce serait pour lui une revanche méritée.

- Non, hurla Arielle, pas le mongolien, je ne veux pas qu'il me voie.

- Cessez de parler de lui de cette façon méprisante. Et puis sachez que vous n'avez pas à vouloir ou à ne pas vouloir. Vous ne pouvez pas bouger de cette table où vous êtes bien attachée.

- Je vous dénoncerai. Je dirai que vous êtes de sales perverses.

- Vous ne le direz pas. Si vous racontiez que vous avez été exposée devant Hippolyte, vous deviendriez la risée des autres pensionnaires. De toute façon, nous agissons sous le contrôle de Madame la Directrice.

Comprenant que toute résistance serait inutile dans la situation où elle se trouvait, Arielle essaya de se représenter ce qui l'attendait. Elle rougissait déjà à l'idée que bientôt cet affreux gnome allait pouvoir examiner son corps entièrement dévoilé et exposé dans une posture obscène. Quelle honte insupportable! Elle se reprocha amèrement d'être tombée dans ce piège par la faute de ses fantasmes aberrants.

Quelques instants plus tard, le père Guillaume rentra avec son neveu qu'il était allé chercher.

- Approche Hippolyte. Nous savons que tu as été maltraité par toutes ces filles qui se sont moquées de toi. Comme nous devons punir celle-ci, tu vas pouvoir en profiter pour te venger. Nous savons que tu as envie de voir les filles quand elles changent de vêtements. Eh bien regarde celle-ci, regarde-la tant que tu voudras : c'est sa punition. Tu peux être sûr qu'elle va avoir grand honte que tu puisses la voir toute nue, attachée comme elle est.

Hippolyte s'avança pour voir de plus près la belle fille qui était là couchée sur cette grande table, les membres écartés, laissant voir tout son beau corps complètement dénudé. Arielle le voyant si près d'elle aurait voulu cacher ses seins, son sexe avec ses mains mais ses mains étroitement liées ne lui appartenaient plus. Elle se contenta de fermer les yeux pour ne plus voir ce visage hideux que le désir achevait de défigurer. En même temps qu'elle était submergée par la honte, elle s'imaginait ce que voyait Hippolyte. Elle se disait : Hippolyte le mongolien est en train de me regarder toute nue. Il voit mes seins, mon ventre, la petite toison au-dessus de mon sexe grand ouvert. Et il est excité par tout ce qu'il voit. Cette pensée la couvrait de honte mais en elle montait aussi sourdement un autre sentiment indéfinissable qui commençait à la troubler. Elle ouvrit un instant les yeux et vit Hippolyte penché vers son corps avec un regard fou.

- Madame, j' peux aussi la toucher?

- Oui, Hyppolyte, tu peux la toucher à la condition que tu ne dépasses pas certaines limites. Nous y veillerons.

Arielle frissonna quand elle sentit les mains moites du garçon se frotter sur ses seins qu'elles écrasaient maladroitement. Il en pinça les pointes qui s'étaient dressées à la grande honte d'Arielle qui laissa échapper un petit gémissement. Haletant, il passait les mains sur tout ce corps comme s'il avait voulu s'en approprier la peau, les courbes et les creux.