Histoire de Laurence

BÊTA PUBLIQUE

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Frédéric était fou de rage. Il disait que mon mari ne s'en tirerait pas comme ça, qu'il allait complètement le soumettre, le donner à des pédés dominateurs qu'il connaissait et qui allaient lui casser le cul.

C'est idiot, mais je me sentais responsable de ce qu'avait fait mon mari. Pour le calmer, je lui ai dit que je l'aimais, que lui appartenais, que je ferais tout ce qu'il me demanderait pour lui faire oublier ce qui s'était passé, que j'allais me faire refaire les seins comme il le voulait.

Il m'a demandé d'envoyer un mail à mon mari, en lui disant que Frédéric était prêt à lui pardonner s'il s'excusait auprès de lui. C'était faux, évidemment. C'était un nouveau piège. Frédéric voulait juste qu'il revienne pour le soumettre. Mon mari n'a pas répondu. Il est consultant indépendant. Son bureau est au rez-de-chaussée de notre immeuble. On est donc passé devant en partant, et le soir en rentrant. Peut-être qu'il y était. Mais je ne l'ai pas dit à Frédéric

Le soir, j'ai mis le loquet intérieur à la porte d'entrée, pour que mon mari ne puisse pas entrer. Mais je ne pensais plus à lui. C'était comme s'il avait disparu. J'étais heureuse d'être avec Frédéric chez moi, de m'occuper de lui, de lui faire à dîner, de marcher nue devant lui dans l'appartement, d'être entièrement à lui, de pouvoir enfin crier de plaisir comme une femme dans ce lit où seul mon mari avait crié pendant plusieurs années.

Le lendemain soir, j'ai remarqué que mon mari était passé : il avait pris deux valises et ses vêtements. Honnêtement, je m'en fichais. Je ne pensais qu'à Frédéric.

Bizarrement, c'est Frédéric qui s'est inquiété du silence de mon mari. J'ai compris après qu'il craignait que mon mari ne soit parti pour de bon, en me laissant la charge des enfants, ce qui aurait forcément restreint ma disponibilité. Il m'a demandé d'aller le voir à son bureau et de lui faire un numéro de charme, pour le ramener dans nos filets.

J'y suis allée habillée très sexy, en lui montrant bien mes jambes car il a toujours été très sensible à mes jambes. Ca a été un échec total. Il était très froid, très distant. Il m'a à peine laissé parler. Il m'a dit que c'était fini entre nous, qu'il cherchait un nouvel appartement pour lui, qu'il voulait divorcer et avoir la garde des enfants une semaine sur deux, qu'il allait prendre un nouvel appartement non loin de notre domicile afin que les enfants gardent la même école, la même garderie, qu'il ne voulait plus me voir et que la nounou ferait la relation entre nous en emmenant les enfants.

J'étais soufflée. Il avait tout prévu.

Je lui ai répondu que s'il voulait divorcer, c'est moi qui aurait la garde intégrale des enfants. Je sais que ce point était important pour lui, car il a souffert d'avoir peu vu grandir les deux fils qu'il avait eu avec sa première femme. Je crois que j'étais surtout vexée qu'il me quitte.

Mais sur le fond, ça ne me gênait pas. J'allais être pleinement libre pour vivre avec Frédéric, peut-être même pour devenir sa femme s'il le désirait. J'étais contente quand j'ai dit çà à Frédéric.

Sa réaction m'a déçue. Lui, il n'était pas content du tout. J'ai même eu l'impression qu'il m'en voulait d'avoir échoué dans ma tentative. C'est là où j'ai compris qu'il voulait bien de moi comme soumise et objet sexuel, mais rien de plus. Et surtout, qu'il ne voulait pas d'une maîtresse encombrée par deux enfants en bas âge.

La fin du mois s'est bien passée pour moi. Malgré la réaction de Frédéric, j'étais heureuse. Je passais toutes mes nuits avec lui. J'étais comblée physiquement. Il m'a emmenée deux fois dans une boîte spécialisée, où j'ai été prise par plusieurs hommes. Tous les matins, j'allais tailler une pipe à mon patron.

J'avais beaucoup de travail. Je n'ai pas honte à l'avouer : j'ai aimé cette période de ma vie. J'avais souvent mes enfants au téléphone. Ma belle-mère était très froide envers moi. Mon mari lui avait visiblement dit qu'on était séparé.

A la fin du mois, ne sachant pas ce qui allait se passer au retour des enfants, je suis allé revoir mon mari à son travail. Frédéric m'avait dit d'accepter sa proposition de garde partagée, comme çà on aurait une semaine sur deux ensemble.

Cette fois, j'y suis allée habillée sobrement. Je ne voulais pas le séduire. Là, je l'ai trouvé digne, résolu. Il m'a dit qu'il avait loué un nouvel appartement. J'étais émue, car je me séparais d'un homme que j'avais aimé, que j'aimais encore d'une certaine manière, et qui était le père de nos deux enfants.

Je lui ai dit que j'acceptais la garde alternée, mais que je ne voulais pas qu'on divorce, pas tout de suite, que je préférais une séparation. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. Je crois que je ne voulais pas le perdre totalement, ou que j'avais déjà compris, même si je ne voulais pas me l'avouer, que Frédéric et moi ne formions pas un vrai couple.

C'est à ce moment là qu'une amie de Frédéric, Christine, a appelé à l'appartement. Elle était rentrée à Paris et voulait dîner avec nous. Je lui ai dit que nous étions séparés.

Je la connaissais bien, assez belle femme, divorcée, deux enfants elle aussi. Quand j'en ai parlé à Frédéric, il m'a dit de l'inviter à dîner chez nous. Il voulait faire une partie à trois. Comme je ne savais rien lui refuser, j'ai accepté. Ca s'est mal passé.

Quand Christine a compris où nous voulions en venir, elle est partie en claquant la porte. Si j'en parle, c'est parce que cet incident aura des conséquences dont je parlerai plus tard.

Les enfants sont revenus. Ils ont accepté notre séparation car, à leur âge, ils sont trop jeunes pour vraiment comprendre. Je les ai gardés la première semaine. Et la deuxième, je suis allée me faire refaire les seins.

Là encore, Frédéric m'a déçue. Il n'est même pas venu me voir à la clinique, et j'ai dû me débrouiller seule pour repartir, alors qu'il ne faut pas porter de poids après une opération des seins. En plus, les jours suivants sont assez douloureux : les seins sont très durs, ils tirent sur les points, l'hématome met du temps à descendre. Sexuellement, je n'étais pas dans une forme olympique.

Mais Frédéric ne voulait rien savoir. Il me faisait l'amour comme si ne rien n'était. Il ne voulait même pas que je garde mon soutien-gorge pendant l'amour. En plus, au début, mes seins n'étaient pas très beaux à voir. Le médecin m'avait prévenue. C'était normal. Il fallait un mois avant qu'ils ne prennent leur forme.

Frédéric a quand même voulu les voir : il a été déçu, forcément. J'ai eu l'affreux sentiment que je lui plaisais moins, qu'il allait partir. Moi, j'avais besoin de lui physiquement. Je faisais tout pour lui plaire, pour le séduire.

Quand il m'a demandé de passer au stade supérieur avec mon patron, c'est à dire de coucher avec lui, j'ai accepté. La première fois, c'était lors d'un déplacement professionnel où il m'avait emmenée à cet effet.

Après, c'était chez moi. Il disait à sa femme qu'il partait en déplacement et venait passer la nuit chez moi. Le pire, c'est que je prenais du plaisir avec lui. Pas autant qu'avec Frédéric, mais j'arrivais quand même à l'orgasme. J'étais vraiment une petite chienne bien dressée pour jouir, comme l'avait voulu Frédéric.

Comme par hasard, Frédéric était de moins en moins disponible. Début octobre, il m'a annoncé que c'était fini entre nous, qu'il avait trouvé quelqu'un d'autre

J'avais beau m'y attendre, ça m'a fait un choc terrible. Tout ça pour çà!

Un couple brisé, un tatouage à vie sur les reins, mes seins refaits, ma soumission, le Cap d'Agde, tous les hommes qui m'avaient baisée depuis six mois, pour me faire larguer. Je l'ai enfin vu comme il était : un salaud, un pervers. Il m'avait refilé à son patron comme un objet avant de s'en aller.

J'ai vu la fille une semaine plus tard. Une Eurasienne, (comme ma copine vendeuse, il paraît qu'elles font très bien l'amour), pas mal, apparemment très jeune.

Là, tout s'est cassé en moi. Je me retrouvais perdante sur toute la ligne

Au boulot, ça devenait impossible. Tout le monde savait que j'étais la maîtresse du patron après avoir été celle de Frédéric. Je savais qu'on se moquait de moi, de ma chaîne à la cheville, de mes jupes courtes. Les gens souriaient à mon passage, ne me respectaient plus. C'était de ma faute.

Je suis allée voir mon patron, lui ai dit que je ne voulais plus être sa maîtresse, et que je voulais qu'il me licencie. Il a été assez chic : il m'a donné une belle indemnité de départ, et j'avais droit au chômage. J'ai mis mon appartement en vente. Je voulais faire place nette, changer de vie.

Là aussi, dans l'immeuble, il y avait des sourires pincés à mon passage. J'étais la salope du 4e, celle qui vire son mari, et emmène aussitôt deux amants différents dans le lit conjugal, Frédéric et mon patron.

En plus, ça me rendait malade de savoir que mon mari était là, au rez-de-chaussée. Pour que le tableau soit complet, il faut aussi que je parle de nos amis communs. Quelques coups de téléphone m'ont suffit à comprendre que j'étais mise en quarantaine. Tous avaient pris le parti de mon mari, le revoyaient. Dans ces conditions, ils ne voulaient plus me voir.

Le naufrage était total. Je n'avais plus goût à rien. Je détestais même mon nouveau corps, avec mon tatouage et mes seins refaits, puisqu'il portait à vie la marque de Frédéric. Heureusement qu'il y avait mes enfants pour me maintenir à flots. Mais les semaines où ils étaient chez mon mari étaient longues.

Je me retrouvais seule, sans job, sans amis.

En plus, j'avais appris que mon mari sortait avec Christine. Elle n'avait pas mis de temps pour profiter de mon absence celle là

A suivre...

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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7 Commentaires
Ann6938Ann6938il y a environ 1 mois

Très bon auteur qui hélas se fait trop rare. Et quand le texte n’est pas de lui, il a la délicatesse de le préciser.

Mais avec ANDRÉ on a la certitude de ne pas être déçu. Ses choix comme ses textes sont toujours bien écrits et très excitants. En tous cas j’adore l’univers que cet auteur nous fait partager.

Merci à lui !

Papa75Papa75il y a environ 1 mois

Merci André d'avoir ouvert ta boîte de souvenirs. Il eut été dommage de laisser cette pépite dans l'oubli.

Continue.

AnonymousAnonymeil y a environ 1 mois

très très beau récit une histoire de la vie courante) raconter d'une belle manière

bravo

AnonymousAnonymeil y a environ 1 mois

J'adore vos histoires. J'ai été très peiné quand votre blog a fermé. C'était une source inépuisable d'inspiration pour ma femme moi. Ravi de vous lire une nouvelle fois

AurailiensAurailiensil y a environ 1 mois

Merci pour ce partage... passionnant et édifiant

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