Histoire de Laurence

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La destruction d'un couple...
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Voici un très vieux texte retrouvé dans mes archives. Je n'en suis pas l'auteur et je le regrette.

Je trouve cette confession - réelle ou non - fascinante. Je ne voudrais pas que cette histoire se perde.

Le site a disparu depuis longtemps et je n'ai pas le nom de l'auteur. A l'époque dans les année 2000 il n'y avait pas la possibilité de connaître le mail de l'auteur.

Bonne lecture

HISTOIRE DE LAURENCE

A 19 ans, j'ai eu une histoire douloureuses aec un homme qui avait dix ans de plus que moi. J'avais aimé la manière franche dont il m'avait abordée, son assurance, et sa délicatesse : ça changeait des étudiants que je côtoyais, rouges de confusion quand ils parlaient à une fille, mais qui voulaient ensuite coucher dès le premier soir.

Lui, il a attendu que je sois en confiance, et c'est lui qui m'a fait découvrir le plaisir physique. J'avais eu quatre amants avant lui, mais sans jamais connaître l'orgasme. J'ai immédiatement cassé avec mon petit copain de l'époque.

Pour la première fois, j'avais l'impression de vivre une histoire adulte. Il m'a appris à m'habiller en femme, à mettre mon corps en valeur, il me parlait comme à une femme. Il m'emmenait dîner au restaurant, ou le week-end dans des hôtels en Normandie.

Il m'a appris aussi le sexe : mon premier orgasme, ma première pipe, ma première sodomie, mes premières photos nue. Il me disait que je devais progressivement vaincre mes tabous pour éprouver encore plus de plaisir. Et moi, j'avais peur de passer pour une gourde par rapport aux femmes de son âge qu'il avait l'habitude de fréquenter.

Alors, je le suivais dans ses jeux sexuels : les liens, le godemichet, les dessous sexy, les mots crus pendant l'amour, un peu d'exhibition aussi, avec des tenues provocantes. D'une part, j'avais confiance en lui, alors je me laissais guider. Et c'est vrai que j'éprouvais de plus en plus de plaisir.

Du coup, j'ai tout confondu, le plaisir et les sentiments. Je lui ai dit que je l'aimais. Cette histoire a fini par provoquer un clash avec mes parents, car je dormais de plus en plus souvent chez lui. Un jour, j'ai eu une grosse engueulade avec mon père, j'ai fait ma valise et suis partie vivre chez lui.

C'est là où nos rapports ont commencé à changer, sans que j'en prenne conscience sur le moment. Il est devenu de plus en plus dominateur. Et moi j'acceptais ce qu'il me demandait, parce que j'y trouvais du plaisir, mais aussi parce que je me retrouvais dans une sorte de dépendance vis-à-vis de lui.

Une dépendance physique, affective, financière. Je vivais chez lui. J'avais rompu les ponts avec ma famille, et aussi avec mes amis de fac, que je trouvais puérils comparés à lui.

Comme il sortait souvent et voulait que je l'accompagne, j'ai aussi perdu pieds avec mes études. J'ai raté mes examens de deuxième année. Je ne me suis même pas présentée à la session de septembre. Ce n'était pas la peine : nous étions partis en vacances ensemble en août. Et je ne me suis pas réinscrite en fac à la rentrée. Il préférait que je travaille. Je suis devenue vendeuse dans une boutique de vêtements. Nous avons commencé à pratiquer l'échangisme.

Il me disait qu'il fallait que j'apprenne à avoir du plaisir avec d'autres hommes, pour être totalement libérée. Je savais aussi qu'il me trompait.

Un jour, il m'a demandé de partir en week-end avec un de ses copains.

Jusque là, j'avais tout accepté de lui, tous ses jeux sexuels. Là, j'ai dit non. J'avais l'impression de glisser sur la pente d'une forme de prostitution. Il m'a dit que j'étais une bourgeoise coincée, une gamine, et m'a mise dehors.

J'ai passé dix jours dans un hôtel minable, avec mes valises. Puis, je suis revenue le voir en lui disant que j'étais d'accord pour faire tout ce qu'il me demanderait. Je pleurais. Je l'ai même supplié de me reprendre. Il m'a dit que c'était fini entre nous. J'ai appris après qu'il y avait une autre femme derrière tout ça.

J'ai mis longtemps à m'en remettre. Je sortais beaucoup, avec beaucoup d'hommes. Mais j'étais incapable d'avoir une relation suivie. Dès qu'un homme me plaisait vraiment, ou me donnait du plaisir, je m'en allais de peur de retomber dans la même dépendance qu'avec ce type qui avait profité de moi.

A la boutique, j'ai sympathisé avec une vendeuse, une vietnamienne, qui avait du succès avec les hommes et se faisait un peu entretenir par eux. Elle m'a expliqué que c'était facile d'avoir un homme, que la plupart des femmes étaient passives au lit alors que les hommes aimaient au contraire les femmes actives. Elle me disait qu'un homme, ça se tient par le sexe, que les hommes étaient plus vulnérables physiquement que les femmes avec leur sexe qui pend, qui est facile à prendre et sensible aux caresses.

Elle m'a appris à ouvrir les jambes des hommes, à leur caresser l'anus, à faire des fellations particulières, à m'entraîner sur un godemichet, à contracter les muscles de mon vagin pour faire jouir un homme sans bouger.

A partir de ce moment, je me suis sentie plus forte dans mes relations avec les hommes. Quand un homme me plaisait, je prenais le contrôle de nos relations sexuelles, c'était moi qui lui faisait l'amour, à genoux sur lui. Et ça marchait!

J'ai vécu avec deux hommes. Le second travaillait dans l'informatique, qui était alors en plein boum. Il m'a payé une formation d'un an, et je suis devenue commerciale dans une société qui informatisait des PME. Ce travail me plaisait. Je gagnais bien ma vie. Et je m'offrais de temps en temps de courtes aventures où j'aimais changer de rôle : là, je n'étais plus active, mais au contraire complètement passive. Ca me plaisait.

J'ai rencontré mon futur mari en équipant la société dans laquelle il travaillait. J'ai compris tout de suite que c'était l'homme que j'attendais, même s'il était plus âgé que moi et marié. Je l'ai voulu et je l'ai eu, par le sexe, comme ma copine me l'avait appris.

Six mois plus tard, on vivait ensemble. Encore un an, et on se mariait. Je l'aimais, je l'aime encore. Et comme je ne voulais pas le perdre, j'ai vraiment tout fait pour lui donner plus de plaisir au lit qu'il n'en avait jamais eu.

Ca me rassurait de le sentir dépendant de moi physiquement. Là, c'est moi qui lui ai appris à ouvrir les jambes, à se laisser caresser, à se laisser pénétrer l'anus, à ne pratiquer qu'une position en amour : lui dessous, moi dessus. Pendant l'amour, je lui faisais dire qu'il m'appartenait, qu'il était à moi.

Je lui suis restée fidèle pendant trois ans. Puis, j'ai suivi un stage de formation de quatre mois, payé par ma boîte. On était logé la semaine dans un hôtel à 40 km de Paris, près de l'endroit où on suivait des cours. Le rythme des cours était très soutenu. On travaillait même le samedi matin.

J'ai eu une histoire avec un autre stagiaire. c'était si facile: la promiscuité, le sentiment tous de retrouver la liberté de nos années d'étudiants. Pratiquement toutes les filles qui ont suivi ce stage (on était une dizaine, sur 40 stagiaires) ont eu une histoire durant ce stage. Mon amant a changé de chambre dans l'hôtel pour prendre une chambre à côté de la mienne, avec porte communicante.

On passait toutes nos nuits ensemble.

Quand sa femme appelait le soir, il partait prendre la communication dans sa chambre, puis revenait. Quand mon mari m'appelait, il partait dans sa chambre le temps de la communication. Avec lui, j'ai redécouvert le plaisir d'être passive en amour, de la sodomie. C'était d'autant plus fort qu'on savait que cette histoire ne durerait que le temps du stage. Il n'était pas de Paris, et je n'étais pas amoureuse de lui.

J'avais l'impression que mon mari était devenu mon amant, puisque je ne passais plus qu'une nuit par semaine avec lui, le samedi. Je lui avais dit que pour mieux suivre mes cours, je préférais revenir sur place le dimanche soir. En fait, c'était pour retrouver mon amant. C'était très excitant de retrouver le corps de mon mari le samedi comme celui d'un inconnu, puisque je m'étais habituée la semaine au corps d'un autre.

Mais quand le stage a été fini, ça m'a fait drôle de retrouver mon mari, de ne plus toucher qu'un seul corps. J'étais nerveuse, mal à l'aise. Je lui ai dit ce qui c'était passé, que c'était juste sexuel, que c'était lui que j'aimais.

Sa réaction m'a surprise. Je m'attendais à de la colère. Il s'est effondré, m'a dit qu'il avait besoin de moi, qu'il craignait que je le quitte. Je crois que j'aurais aimé une réaction différente, qu'il agisse davantage en homme.

Là, j'ai mesuré combien il était sous mon emprise. Et j'ai accentué mon côté dominatrice au lit, puisque visiblement il aimait ça. Parallèlement, j'ai commencé à avoir des amants : toujours des histoires brèves, où j'étais passive, où j'aimais être prise.

Il a fini par s'en apercevoir un week-end où j'étais partie au ski avec des amies. Il avait téléphoné toute la nuit en vain dans ma chambre d'hôtel...

Au retour, je me suis sentie suffisamment forte pour lui dicter mes conditions. Je lui ai dit que je l'aimais, que je voulais faire ma vie avec lui, avoir des enfants avec lui, mais que physiquement j'avais parfois besoin d'une autre manière de faire l'amour, que j'allais chercher auprès d'autres que lui. Que ça ne mettait pas notre couple en péril, mais que je n'avais pas l'intention de changer de comportement. Il a accepté.

Nous avons décidé peu après d'avoir notre premier enfant. Sans doute espérait-il que ça allait me remettre dans le droit chemin. Il n'en a rien été. C'est même moi qui ai fixé les règles : je m'octroyais le droit de découcher de temps en temps, voire de partir un week-end. Mais je lui ai promis que je n'aurai jamais d'histoire suivie avec un amant, que jamais je n'irai à l'hôtel entre midi et deux ou le soir avant de rentrer à l'appartement, que ce ne serait jamais avec des hommes de notre milieu amical.

Je me souviens que j'étais plutôt contente de moi à l'époque. J'avais un enfant et bientôt deux, une vie de couple heureuse avec un mari que j'aimais et dont je savais qu'il ne me quitterait pas parce que j'avais le contrôle de nos relations sexuelles, une vie professionnelle qui marchait bien puisque j'avais été nommée directrice commerciale de ma boîte.

Et, de temps en temps, des aventures d'une nuit ou d'un week-end, sexuellement intenses, qui me permettaient d'assouvir l'autre versant de ma sexualité : le désir d'être prise par un homme, vraiment prise.

Je me sentais à la fois femme, mère, et indépendante. J'aimais le jeu de la séduction. Je m'habillais toujours de manière assez sexy, en jupes et talons hauts. Dans la rue, je ne fuyais pas le regard des hommes. Je me disais que j'appartenais à une nouvelle race de femmes, conquérantes et qui ont choisi de vivre comme des hommes.

En plus, mon mari avait fini par s'habituer à mes écarts. Quand je rentrais, je m'habillais sexy et on sortait au restaurant. Là, je le caressais du pied sous la table, je lui faisais du charme, et je voyais sa colère céder progressivement au désir.

J'adorais sentir le pouvoir sexuel que j'avais pris sur lui. Et en rentrant, je faisais tout au lit pour qu'il oublie où j'avais passé la nuit précédente.

Je croyais vraiment avoir trouvé mon équilibre dans la vie, jusqu'au jour où un nouveau commercial est entré dans la boîte.

Dès que Frédéric est venu se présenter à moi dans mon bureau, j'ai su qu'il allait se passer quelque chose entre nous. Il y a diverses formes de beauté chez un homme. Certains sont élégants, d'autres ont du charme.

Lui était sexy, ce qui est rare chez un homme. Pas très grand, plus jeune que moi, 31 ans. Mince mais musclé. Bronzé, avec un beau visage viril, et surtout, une très forte conscience de l'attrait qu'il exerçait chez les femmes.

Quand il m'a serré la main, il a tenu longtemps ma main dans la sienne, en me regardant droit dans les yeux et en me souriant. Il voulait me montrer qu'il était un homme à femmes. Moi, j'ai soutenu son regard, et je lui ai souri aussi, pour lui montrer que j'étais une femme à hommes, que nous étions de la même race. Et je l'ai embauché.

Avant lui, jamais je n'avais eu une aventure avec un collègue. C'était une des règles que je m'étais fixée. J'avais même repoussé les avances du président de ma boîte, que j'aimais bien pourtant. Il ne m'en avait pas tenu rigueur, puisqu'il m'avait nommée peu de temps après directrice commerciale.

Je suis rapidement devenue la maîtresse de Frédéric. Nous devions déjeuner ensemble pour faire le point, après son embauche définitive. Il devait réserver le restaurant.

Le jour dit, il m'a dit qu'il était très bon cuisinier, qu'il habitait à deux pas de la boîte, et qu'on serait plus tranquille chez lui pour discuter. Il était direct avec les femmes, et j'aimais ça. Il m'a embrassée dans l'ascenseur de son immeuble. J'avais très envie de lui

Dès la première fois, ça a été extraordinaire.

Je crois que je n'avais pas joui aussi fort depuis mon premier vrai amant. J'aimais sa manière de faire l'amour, vigoureuse, directive. Son sexe était large et très rigide, son corps dur.

Dès la première fois, il m'a mis les deux mains croisées derrière ma tête, en les tenant d'une main. Quand j'ai commencé à jouir, il m'a demandé d'ouvrir les yeux et de le regarder. J'ai vu son sourire carnassier, j'ai joui encore plus fort.

Pour la première fois, j'avais le sentiment de vraiment tromper mon mari. J'avais dérogé à mes règles : un de mes collègues, avec qui je faisais l'amour régulièrement, souvent chez lui ou à l'hôtel entre midi et deux, avant de rentrer chez moi le soir, alors que je ne l'avais fait avec aucun autre de mes amants.

Et je n'étais pas du tout gênée le soir quand je rentrais chez moi après avoir fait l'amour avec Frédéric. Je faisais l'amour avec mon mari, en étant de plus en plus directive avec lui. Ca m'excitait de faire l'amour deux fois dans la journée de manière aussi différente, avec deux hommes.

C'est là où j'ai commencé à mépriser mon mari d'être aussi passif au lit, aussi dépendant de moi. En fait, il ne faisait plus rien. Dès que je lui écartais les jambes, il mettait un coussin sur sa tête pour que nos enfants ne l'entendent pas gémir.

Tout l'inverse de Frédéric qui me liait les mains dans le dos avec le cordon de son peignoir, me sodomisait (ce que je ne faisais plus avec mon mari depuis des années), me faisait des double pénétrations avec un godemichet, ou venait parfois dans mon bureau la journée pour que je lui taille une pipe.

Au bureau, tout le monde a rapidement su que nous étions amants. Je m'en fichais. J'en étais même fière. Un jour, mon patron m'a convoquée pour m'en parler. Il a été beau joueur. Il m'a dit que de tous temps, les hommes avaient eu des aventures avec leurs secrétaires, et que maintenant que les femmes avaient accédé à des postes de responsabilité, il était logique qu'elles fassent de même avec leurs subordonnés de sexe masculin. Il m'a simplement demandé à veiller à ce que cette histoire n'ait pas de conséquences sur mon rendement professionnel.

J'ai commencé à découcher plus souvent qu'avant, pour passer des nuits avec Frédéric. Il insistait pour me voir plus fréquemment. Et moi, j'en avais envie. Du coup, mon mari devenait gênant, à mes yeux comme aux siens.

J'avais parlé à Frédéric de son comportement passif au lit. Frédéric m'a dit qu'il était le père de mes enfants, mais qu'il n'était plus mon mari au sens sexuel du terme.

Nos rapports avaient viré vers la domination. Il me faisait dire pendant l'amour que je lui appartenais, il m'avait acheté une cagoule en cuir avec juste une ouverture pour la bouche, des sortes de menottes en cuir pour m'attacher les mains, une boule qu'il fixait dans ma bouche. Il me fessait parfois pendant la sodomie.

Et moi, j'aimais ça. Il m'a bientôt dit qu'une nuit ou un week-end tous les quinze jours ne lui suffisaient pas, qu'il voulait que mon mari m'accorde ma liberté sexuelle, et qu'il suffisait de le soumettre encore un petit peu plus, de manière graduelle, pour qu'il accepte tout de moi. J'ai accepté. J'aimais mon mari, j'aimais mes enfants, mais j'avais besoin de Frédéric, physiquement.

Il m'a d'abord emmenée dans une boîte échangiste. Il ne couchait pas avec d'autres femmes. Il me faisait faire l'amour avec plusieurs hommes, dont lui. J'aimais cette sensation d'être un objet sexuel, un objet de désir, d'avoir plusieurs sexes autour de moi et en moi, d'aller encore plus loin dans le plaisir, d'arriver à la limite de ma résistance physique, d'être complètement molle, physiquement et mentalement, quand il me ramenait chez lui.

Le week-end du premier mai 2003, il m'a emmenée au Cap d'Agde. Là-bas, pendant trois jours, j'ai fait l'amour comme jamais je ne l'avais fait. Et il m'a emmenée chez une esthéticienne, pour me faire faire une épilation intégrale du sexe.

Quand je suis rentrée et qu'il a vu mon sexe, mon mari a compris que cette fois j'avais une histoire différente des autres. Je lui ai tout dit. Ca l'a complètement assommé. Comme la première fois où je lui avais dit que je le trompais, il n'avait qu'une crainte, que je le quitte.

Je lui ai répondu qu'il n'en était pas question dans mon esprit, que je l'aimais, je l'ai même remercié de m'accepter telle que j'étais et de me laisser ma liberté sexuelle, que je ne confondais pas sexe et amour, que cette histoire n'aurait qu'un temps.

A une époque où il sentait bien que la manière dont nous faisions l'amour ne me comblait pas totalement, puisque j'allais voir ailleurs, il m'avait proposé de faire l'amour à trois. Je lui ai rappelé cette proposition, en lui disant que j'étais d'accord, et que je préférais même qu'il connaisse

Frédéric, afin qu'il se rende compte qu'il ne représentait pas un danger pour notre couple. Il était tellement sous le choc qu'il a accepté. Et je lui ai fait l'amour exactement comme il l'aimait afin de sceller cet accord et de le remercier de sa compréhension.

Tout çà, c'était Frédéric qui m'avait dit le faire, de le dire. Il appelait çà la technique de la douche écossaise. Donner un grand coup au mari en lui racontant que j'avais un amant, puis être très gentille avec lui, très amoureuse, pour qu'il se dise qu'il avait échappé au pire.

Et recommencer la prochaine fois, en poussant encore un peu plus loin l'avantage, en sachant qu'il ne pourrait pas revenir sur ce qu'il avait accepté. C'était machiavélique, c'était pervers, mais ça marchait.

Et moi, sans m'en rendre compte, j'étais complètement sous l'influence de cet homme. C'était lui qui me tenait par le sexe. Par exemple, Frédéric voulait que je porte une chaîne à la cheville, un piercing et un tatouage. Il me disait que je portais une alliance, signe de mon appartenance affective à mon mari. Il voulait lui aussi que je porte ses signes, ses marques, comme preuve de mon appartenance physique.

J'y suis allée progressivement, comme il m'avait conseillé de le faire. J'ai d'abord dit à mon mari que j'avais envie d'une chaîne ou d'un tatouage. Comme il craignait le tatouage, qui était définitif, il a accepté la chaîne. Idem une semaine plus tard pour un piercing au nombril ou le tatouage. Il a dit OK pour le piercing...

Toujours sur les conseils de Frédéric, j'ai dit à une de mes amies, qui est une vraie pipelette, que j'avais un amant. On était invité à dîner chez elle la semaine suivante, avec mon mari.

Rien qu'à la manière dont les femmes et les hommes me regardaient quand je suis arrivée, j'ai compris que, comme prévu, elle l'avait dit à tout le monde. Ou à quelqu'un qui l'avait dit à quelqu'un qui l'avait répété à quelqu'un...

Mon mari l'a compris aussi. Il était mortifié. Je m'étais évidemment habillée très sexy, avec chaîne à la cheville et tee-shirt court pour laisser voir mon piercing. J'ai passé la soirée à papillonner avec les hommes, pour bien leur montrer que j'étais une femme libre, et à revenir vers mon mari pour lui montrer que j'étais aussi une femme amoureuse.

ANDRERP95
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