Histoire de Laurence

BÊTA PUBLIQUE

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Le week-end suivant, on était invités en Normandie chez des amis. Là, j'ai joué à la femme parfaite et amoureuse de son mari, câline, frotteuse. Toujours la douche écossaise, comme me le conseillait Frédéric.

Entre temps, il s'était passé un épisode gênant. Au retour du Cap d'Agde, mon patron m'a convoquée pour me dire que le directeur financier avait relevé des dépenses inconsidérées dans la note de frais de Frédéric.

J'en étais responsable, puisque c'était moi qui les signait. J'étais au courant. Frédéric avait besoin d'argent. Mon patron m'a dit qu'il m'appréciait beaucoup à titre professionnel et personnel, mais qu'il allait devoir se séparer de moi, puisqu'il ne pouvait plus avoir confiance en moi. Et que même s'il avait voulu passer l'éponge, il ne le pourrait pas, puisque le directeur financier, qui était allemand, rendait des comptes directement à la maison mère, en Allemagne.

Je suis sortie de son bureau complètement défaite. Dans le bureau de sa secrétaire, j'ai croisé Frédéric, convoqué juste après moi, pour la même raison. Je n'ai même pas eu le temps de lui parler, mais je savais qu'il allait être viré lui aussi.

Il m'a rejointe dans mon bureau un quart d'heure plus tard, en souriant, et m'a dit que tout était arrangé. Qu'il suffisait que j'aille tailler un pipe à notre patron, et qu'il s'arrangerait avec le directeur financier pour qu'on ait juste une lettre d'avertissement. J'y suis allée, et je l'ai fait. Le pire, c'est que ça ne m'a même pas déplu. J'ai trouvé ça érotique, puisque c'était à la demande de Frédéric.

A partir de ce moment, tous les matins je devais partir de chez moi sans slip sous ma jupe, et arrivée au travail, je montais dans le bureau de mon patron. J'étais devenue complètement perverse, moi aussi.

J'aimais partir de chez moi nue sous ma jupe, sentir l'air sur mon sexe, et penser à ce que j'allais faire. Quant à Frédéric, il a fait attention à ses notes de frais, car le directeur financier veillait. Mais mon patron lui confiait les dossiers les plus juteux financièrement, dans la mesure où il travaillait en partie à la commission. Ca faisait partie de l'accord qu'ils avaient passé dans son bureau.

Puisqu'on devait faire l'amour à trois en août, quand les enfants seraient en vacances chez la mère de mon mari et qu'en juillet nous étions tous en vacances, mon mari a accepté de rencontrer Frédéric en juin, dans un café.

J'avais passé la nuit précédente avec Frédéric. Il m'avait refait l'amour le matin au réveil. Quand mon mari est entré dans le café, j'étais assise contre Frédéric, dans l'attitude pleine de reconnaissance physique qu'a une femme vis-à-vis d'un homme qui vient de la faire jouir. C'est surtout Frédéric qui a parlé. Moi, j'étais contre lui. Ce n'était même pas calculé.

C'était naturel. Il a félicité mon mari de faire preuve de largeur d'esprit, lui a dit qu'il ne voulait pas briser notre couple, qu'il était divorcé et n'avait pas envie de se remettre en ménage.

Il lui a dit que dorénavant, je découcherais plus souvent, et que nous avions réservé une semaine ensemble en juillet au Cap d'Agde. Mon mari ne s'est rebiffé qu'à un seul moment : il a dit à Frédéric qu'il n'y avait que lui qui parlait, et qu'il voulait savoir ce que j'en pensais. Je lui ai répondu que j'étais d'accord avec tout ce que disait Frédéric. Ca l'a définitivement vaincu. Et bien sûr, le soir, j'ai été une mère parfaite, une amante experte vis-à-vis de mon mari.

La douche écossaise...

Je n'ai jamais autant fait l'amour de ma vie que durant cette semaine au Cap d'Agde. Je ne sais même pas combien d'hommes m'ont fait l'amour, puisqu'à un moment, à force d'être prise, on ne sait même plus. Quand Frédéric me ramenait dans notre bungalow, j'avais à peine la force de marcher. J'étais en plein brouillard, et très sensible physiquement.

Un photographe a pris des photos pendant une soirée. Sur l'une, je suis en levrette, tête tournée, et j'écartes mes fesses avec mes mains : mon anus est rond, dilaté et complètement ouvert. Je ne l'avais jamais vu ainsi. C'était très impressionnant.

Sur l'autre, deux hommes nus me tiennent face à l'objectif. Je suis assise dans leurs bras, nue aussi, et ils écartent mes jambes pour que mon sexe soit bien visible. Il y a d'autres hommes nus qui sourient autour de nous. Et même une femme, pas très belle, assez grosse.

Je me souviens d'elle car c'est la première femme à qui j'ai fait l'amour. Frédéric appelait cette photo " le trophée de chasse ". C'est exactement ça. Les chasseurs montrent fièrement la femme qu'ils ont baisée. Moi, j'ai l'air ailleurs, complètement épuisée, inerte.

Quand Frédéric m'a montré ces photos, j'ai éprouvé du plaisir. J'étais sa soumise. J'aimais être son objet sexuel.

Un soir au Cap d'Agde, un homme qui flashait sur mes pieds m'a demandé de lui faire un " foot-job ". Je ne savais même pas ce que c'était. Il me l'a appris, et je l'ai fait. Quand il a joui sur moi, j'étais fière. J'avais le sentiment d'avoir enrichi ma palette sexuelle, de pouvoir donner encore plus de plaisir à Frédéric.

Je le lui ai fait aussi, même si avec lui ça marchait moins bien : je le caressais d'abord avec les mains et la bouche, et, quand je le sentais au bord du plaisir, je le faisais jouir avec les pieds

Cette semaine là, comme il était convenu entre nous, et comme je l'avais dit à mon mari avant de partir, il m'a emmenée chez un tatoueur. Le tatouage qu'il avait choisi était très sexuel : un serpent sur les reins...

Avec un slip ou un maillot, ça allait encore. Mais quand j'étais nue sur la place, on voyait vraiment que la queue du serpent était dirigée vers mon anus. Mais ce tatouage, je l'ai accepté, comme le reste. Je voulais porter la marque de mon homme, celui qui me faisait jouir, celui à qui j'appartenais sexuellement.

Et c'était Frédéric qui m'avait appris à aimer vraiment la sodomie.

Ensuite, j'ai rejoint mon mari et nos enfants chez sa mère, pour nos quinze derniers jours de vacances. Des vacances familiales. J'ai été très tendre envers mon mari, envers nos enfants. Et j'ai bien pris garde à ce que sa mère ne voit jamais le tatouage.

Je ne jouais pas à la mère et à l'épouse modèle. Je l'étais vraiment, sans arrière pensée. J'aimais l'être, du moment que je savais qu'un amant comblait l'autre partie de ma personnalité. Je ne souffrais pas de l'absence de Frédéric, mais de l'absence de nouvelles de sa part.

Il était parti en Tunisie au Club Med avec sa fille. Son portable ne passait pas là-bas. Je l'imaginais avec d'autres femmes, plus jeunes que moi sans doute. J'étais jalouse. J'avais peur de le perdre. Je savais pourtant qu'il avait des maîtresses à Paris.

Notamment une Suissesse, plus jeune, dont il me disait en riant qu'elle avait de très beau seins, ce qui me vexait car moi j'avais une petite poitrine, et deux grossesses suivies de deux allaitements n'avaient rien amélioré de ce côté là.

J'avais d'ailleurs accepté, à sa demande, de me faire refaire les seins en septembre à Paris. Mon mari en avait été surpris, car il se souvenait que quelques années plus tôt j'avais eu des mots assez durs envers une amie qui s'était fait refaire les seins.

Mais la douche écossaise a encore marché : je lui ai dit que j'hésitais entre 85B et 90B. Il a dit 85B, évidemment. Et c'était ce que je voulais, car je n'avais pas envie de passer pour une bimbo avec du 90B. Mais ses maîtresses, à Paris, je m'en fichais. J'avais la preuve que j'étais la première, celle qu'il préférait. Tandis qu'en Tunisie, je ne surveillais plus rien.

J'ai oublié de dire que mes rapports sexuels avec mon mari avaient changé.

Ca faisait partie du plan de Frédéric. Depuis plusieurs années, je ne voulais plus qu'il me sodomise. D'ailleurs, il ne le demandait même plus, vu que c'était toujours moi qui lui faisait l'amour.

Mais comme il savait que je le faisais avec Frédéric, il est revenu à la charge. Sur les conseils de Frédéric, j'ai accepté, mais à condition de le sodomiser aussi.

Comme je lui mettais souvent un ou deux doigts dans l'anus en le caressant quand il avait les jambes ouvertes, il a accepté. J'ai donc acheté un godemichet et du gel lubrifiant. Et c'est devenu une de nos pratiques : je lui mettais le godemichet dans l'anus et je le faisais jouir en lui caressant le sexe.

Mais progressivement, toujours sur les conseils de Frédéric, je n'ai plus voulu faire l'amour avec lui. Avant, je le faisais jouir d'abord à genoux sur lui, puis je me faisais jouir en me frottant sur son sexe encore dur.

Désormais, je le caressais jusqu'au bord de l'orgasme, puis je le mettais en moi au moment où il allait jouir. Comme ça, je n'avais plus de plaisir avec lui. Frédéric ne le voulait pas.

Et il me disait que la privation sexuelle était le meilleur moyen pour emmener un homme à la soumission. Car tel était son plan : soumettre mon mari, l'emmener à un rôle de valet sexuel, de passivité totale, comme un eunuque, afin qu'il accepte totalement ma liberté en ne jouant plus que le rôle du père.

Frédéric voulait de moi pour maîtresse. Mais absolument pas de moi pour compagne sous son toit, surtout avec mes deux enfants, lui qui était déjà un père très distant vis-à-vis de sa propre fille.

Ces quinze derniers jours en juillet, mon mari a juste eu le droit de jouir en moi, mais pas de me donner du plaisir. Je lui disais qu'il pourrait me faire l'amour normalement quand nous ferions un trio avec Frédéric à Paris en août.

Ma boîte travaille en août. C'est même une période très active pour nous, car nous profitons du fait que les bureaux de nos clients sont fermés pour procéder à l'entretien informatique ou au changement du matériel.

La première nuit de notre retour à Paris (sans les enfants donc), je l'ai passée chez Frédéric. J'avais très envie de lui. J'avais très envie de me rassurer aussi car je n'étais pas tranquille à l'idée qu'il ait passé quinze jours sans moi dans un Club Med.

Après l'amour, il m'a confié son plan pour la rencontre avec mon mari. Je ne veux pas me chercher d'excuses. Je me suis conduite comme la pire des salopes, comme une malade.

Je l'ai payé très cher. Je le paye encore aujourd'hui. Je ne me pardonnerai jamais. Mais je savais ce qui allait se passer. J'ai même été la complice active de Frédéric dans le piège qu'il a tendu à mon mari. Je n'avais plus aucun repère moral. Ce type m'avait perverti jusqu'à la moelle. J'étais devenue l'esclave de mon plaisir, et ce plaisir, je dépendais de lui pour l'avoir.

Il m'a dit que pour mon mari parvienne au dernier stade de l'acceptation, c'est à dire accepte qu'il ne soit plus rien sexuellement pour moi, il fallait casser sa virilité. J'ai accepté de suivre son plan à la lettre. Je ne voyais que mon bénéfice : pouvoir voir librement Frédéric, le plus souvent possible.

Le premier soir, il était convenu entre nous que mon mari devait comprendre qu'il ne pouvait plus m'apporter de plaisir physique. Je suis rentrée à la maison assez tôt, pour attendre mon mari. J'étais nerveuse, lui aussi. Je lui ai dit de ne pas s'étonner de la manière dont Frédéric allait me faire l'amour, que j'aimais çà. On avait l'air un peu idiots tous les deux, de part et d'autre de la table basse du salon, à attendre l'amant.

J'ai bu de l'alcool, j'en avais besoin.

Quand Frédéric est arrivé, on est passé assez vite dans la chambre. Mon mari ne savait pas quoi faire. Il espérait sans doute être invité à partager nos ébats. Il ne l'a pas été.

Il est resté assis sur un fauteuil à côté du lit, à regarder. Frédéric a commencé à me faire l'amour de face, lui à genoux, moi sur le dos jambes levées sur ses épaules. J'aime cette position, car elle lui permet d'aller très fort en moi. Il m'a fait jouir une première fois, puis il a ouvert la mallette qu'il avait amenée dans la chambre.

Je savais ce qu'elle contenait. Il m'a retournée, m'a attaché les mains derrière le dos avec des bracelets en cuir, m'a mis la cagoule sur la tête, la boule dans la bouche, et m'a ouvert l'anus avec du gel. Il a commencé par me sodomiser, puis m'a fait l'amour normalement, en levrette, en me mettant un godemichet dans l'anus, et en me donnant parfois des tapes sur les fesses.

Comme à chaque fois qu'il me faisait l'amour ainsi, j'ai eu un orgasme d'une violence terrible, sans pouvoir crier ni bouger à cause des menottes et de la boule. Comme j'avais la cagoule, je ne pensais même plus que mon mari était dans la pièce

De toutes manières, je crois que même sans la cagoule, ça aurait été pareil. Le plaisir était tel que je ne sais même pas si sa présence m'aurait gênée. Après l'amour, j'ai toujours été très " reconnaissante " envers Frédéric. Il m'a enlevé les menottes, la cagoule et la boule.

Je l'ai attiré dans mes bras, je me suis frottée contre lui, je lui ai dit les choses que je lui disais d'habitude, que je l'aimais, que je lui appartenais, que j'étais son esclave, qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait de moi. Sauf que cette fois mon mari était là.

Frédéric s'est retiré et a dit à mon mari que c'était son tour. Mon mari m'a prise en missionnaire. Je m'en fichais. Je ne sentais rien. Mon corps était anesthésié par le plaisir que m'avait donné Frédéric.

Depuis le temps que je lui faisais l'amour en l'emmenant au bord du plaisir par des caresses avant de le mettre en moi, mon mari était devenu en quelque sorte éjaculateur précoce.

Pas complètement, parce que je pouvais le caresser longtemps, mais dès que je prenais son sexe en moi, il éjaculait au bout de quelques contractions vaginales. Là, ça a été pareil. Je n'ai même pas eu besoin de contracter mon vagin. Je n'en avais ni l'envie, ni la force. Il est venu très vite, en 30 secondes peut-être. Il a aussitôt quitté la chambre et on ne l'a plus revu jusqu'au lendemain matin.

Au réveil, Frédéric m'a refait l'amour. Ca m'a un peu étonnée, car il n'est pas du matin. Il préfère dormir. Là, c'était sans doute pour que mon mari comprenne, en entendant mes gémissements, qui était dorénavant l'homme à la maison.

Quand on est sorti de la chambre pour aller au travail, mon mari n'était pas prêt, parce qu'il lui faut traverser la chambre de notre appartement pour aller se raser dans notre salle de bains. Je n'ai pas osé l'embrasser. Je lui ai juste dit à ce soir.

Au moment où on franchissait la porte, Frédéric a relevé ma jupe pour montrer à mon mari que j'étais nue dessous, et lui a dit :

- Regarde, ta femme est prête pour aller tailler une pipe à son patron.

Dans l'ascenseur, j'étais folle de rage. Même si ce qu'il avait dit était vrai, je ne voulais pas qu'il le fasse savoir à mon mari, surtout comme çà.

Il a reconnu qu'il y était allé un peu fort, et m'a dit une fois arrivée au travail d'envoyer un mail à mon mari pour lui dire que je m'excusais, que j'avais été égoïste, que je ne m'étais pas assez souciée de lui, que Frédéric reviendrait le soir mais que ce serait lui qui aurait la priorité.

Ce qui était vrai, mais faisait surtout partie du plan.

Le soir, nous sommes rentrés assez tard à cause du travail. Mon mari était déjà là. J'ai été délibérément très câline envers lui, lui ai dit que j'avais envie de lui, pour l'attirer dans la chambre.

Là, je l'ai caressé comme il aime, en lui écartant les jambes. Je l'ai retourné pour mieux lui mettre un doigt dans l'anus, et je lui ai demandé ses mains pour les lui attacher derrière le dos.

Il ne s'est pas méfié. C'était quelque chose qu'on faisait assez souvent, quand on était deux. Après, je lui ai dit d'essayer ma cagoule, qu'il aimerait çà. Je la lui ai passée sur la tête, l'ai attachée derrière.

Et après, je lui ai mis la boule dans la bouche, que j'ai attachée aussi. Ca, on ne l'avait jamais fait. Il l'avait découvert la veille quand Frédéric me l'avait fait. Mais dans l'état où il était, il a tout accepté. Après, je lui ai mis du gel sur l'anus, et je l'ai pénétré avec le godemichet tout en continuant à le caresser.

Une fois qu'il était bien ouvert, j'ai retiré le godemichet, et Frédéric est entré en lui et lui mettant un main sur la nuque et l'autre sur les hanches, pour le tenir.

Frédéric n'est pas homosexuel. Il m'avait dit que la sodomie est un moyen classique, en prison ou à l'armée, quand un homme voulait en soumettre un autre et briser toute résistance en lui.

Mon mari a tout de suite compris ce qui se passait. Il a essayé de se débattre. Il est grand, et plutôt costaud. Mais Frédéric a beaucoup de force, et il le tenait bien en appuyant du poids de son corps et de sa main sur la nuque.

Au bout d'un moment, mon mari a arrêté de se débattre. Moi, mon cerveau était figé. J'étais tétanisée. Je me souviens avoir espéré qu'il aimait çà, puisqu'il se laissait faire.

Mais je n'avais pas moyen de le savoir, puisqu'il avait une boule dans la bouche et les mains liées dans le dos. Frédéric a eu des mots de soumission très durs. Il l'a traité de pédé, lui a dit qu'il aimait se faire enculer devant sa femme et d'autres choses encore. Il lui a fait l'amour longtemps.

Mon mari ne bougeait plus, sauf quand Frédéric allait au fond de lui.

Quand Frédéric a joui, il lui a enlevé la cagoule et la boule, et il lui a parlé. Il lui a dit que dorénavant, il n'aurait plus le droit de me toucher, que j'étais devenue sa femme, que je découcherais quand j'en aurais envie, qu'il n'aurait rien le droit de dire. Que s'il était conciliant, je le ferais jouir de temps en temps en le caressant. Que s'il ne l'était pas, il viendrait le sodomiser à nouveau.

Il lui a demandé s'il avait bien compris.

Mon mari n'a pas répondu. Alors, il lui a enfoncé deux doigts dans l'anus, en poussant fort. Mon mari s'est raidi et a crié. Frédéric lui a reposé la même question. Cette fois, il a dit oui. Il lui a demandé s'il était d'accord. Mon mari a encore dit oui.

Alors, il s'est passé quelque chose de terrible : Frédéric a mis son sexe devant la bouche de mon mari et lui a demandé de le nettoyer. Mon mari l'a fait. Après, Frédéric lui a détaché les mains, et lui a dit de partir dormir dans une autre chambre.

Ce que mon mari a fait, sans dire un mot, sans me regarder.

Moi aussi, j'étais sous le choc. Je tremblais de partout. J'avais peur que mon mari fasse une bêtise. Je l'entendais marcher dans l'appartement. J'ai aussi entendu un bruit de douche, dans la salle de toilettes des enfants.

Frédéric m'a calmée, en me disant que mon mari ne serait plus un obstacle, qu'on allait pouvoir être heureux. Il m'a fait l'amour doucement. Tant mieux, car je ne voulais pas que mon mari m'entende gémir. J'ai mis ma bouche contre son épaule au moment de jouir. J'avais besoin de jouir, pour oublier ce que j'avais vu, pour ne plus penser à mon mari.

Le lendemain matin, Frédéric est sorti de la chambre dès qu'il s'est réveillé. Il avait soif. Il voulait aller boire dans la cuisine. J'ai entendu un bruit dans le couloir.

Je suis sortie, nue, et j'ai vu Frédéric par terre, nu lui aussi. Mon mari l'avait frappé, et lui demandait de se relever, de venir se battre. Il était habillé. Il semblait fou, il criait, il avait les yeux rouges, comme s'il n'avait pas dormi de la nuit.

J'ai compris qu'il avait tendu un guet-apens à Frédéric, qu'il l'attendait dans le couloir. Aujourd'hui, je pense différemment. Mais sur le coup, j'ai pris le parti de Frédéric. J'ai peut-être mal réagi, mais c'était instinctif.

C'était mon homme. Je l'ai compris à cet instant. Pour moi, mon mari n'existait plus. Je me suis interposée entre eux. Je ne voulais pas qu'ils se battent. Je sais que Frédéric sait se battre, et qu'il aime ça. Il avait durement corrigé un type qui m'avait insultée au Cap d'Agde. Mais là, il était nu, il était par terre. Ca me semblait inégal.

Je me suis jetée sur Frédéric, pour le prendre dans mes bras, pour le protéger. J'ai insulté mon mari, je lui ai dit qu'il était fou, et de quitter mon appartement (il m'appartient, je l'avais acheté avec l'argent de l'héritage de mon père avant de connaître Frédéric). Il m'a répondu que c'était bien ce qu'il avait l'intention de faire, et il est parti.