Emprise sur la Ville - Acte 03

BÊTA PUBLIQUE

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Laura Mucadam

Depuis plusieurs jours, c'était devenu une habitude pour Laura. En quittant son bureau, elle faisait un détour pour s'arrêter chez Marie et Jacques. Quand elle arrivait, elle enfilait ce petit tablier blanc de cuisine et préparait le thé qu'elle leur servait. Pendant que Marie buvait son breuvage, elle s'agenouillait devant elle et lui massait les pieds et les jambes.

Cette attitude servile ne correspondait pas à l'image que Laura donnait habituellement aux gens qui la côtoyaient. Ils voyaient une battante, une femme forte qui savait prendre des décisions et qui n'hésitait pas à être parfois percutante pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Mais ce masque dissimulait une femme beaucoup moins sûre d'elle, une femme qui avait besoin d'être rassurée, réconfortée. Et la jeune entrepreneuse trouvait ce réconfort en présence du vieux couple, bien plus qu'avec les amants qui avaient brièvement partagé sa vie. En agissant ainsi, de manière rituelle sous le contrôle de Marie, Laura était pleinement rassurée. Elle aimait cette sensation de ne plus avoir besoin de réfléchir.

A chaque massage quand les mains de Laura atteignaient les genoux de Marie, celle-ci écartait ses cuisses. Laura avait le regard irrémédiablement attirée par cette fente lisse aux lèvres roses et fines. Un jour, Marie lui demanda :

- Elle te plaît ma chatte, n'est ce pas?

Laura baissa la tête, elle ne sut que répondre.

- Réponds-moi, n'ai pas peur!

- Oui! Mais...

- Mais quoi, elle te plaît! Tu peux toucher, elle ne te mangeras pas...

- Mais Madame Marie...

- C'est moi qui te le demande, touche la! Caresse la!

Laura tendit la main et du bout des doigts, elle frôla les lèvres humides qui s'entrouvrirent sous ses doigts. Elle passa ses doigts sur le clitoris turgescent. Marie lui caressait la tête en la flattant, en l'encourageant. Insensiblement, Laura sentait la main qui poussait son visage vers cette fente dont elle commençait à sentir les odeurs. Une odeur entêtante l'ennivrait.

- Vas-y, ma petite, embrasse-la! Pose tes lèvres dessus.

Laura timidement posa ses lèvres sur la fente de Madame Marie. Elle respirait son intimité.

Le lendemain après le massage, le même rituel recommença. Puis, Marie lui demanda de sortir sa langue et de la lécher. La jeune femme obéit. A partir de ce jour-là, Laura n'avait plus qu'une hâte, retrouver Madame Marie, la masser et lui lécher la chatte jusqu'à ce qu'elle jouisse. Quand elle rentrait chez elle, elle repensait au plaisir qu'elle donnait à Madame Marie. Elle attrapait son vibromasseur et se faisait jouir en répétant le nom de Marie.

Les jours passant, après avoir fait jouir Marie, Laura restait souvent pour dîner avec eux. Elle préparait leur repas et les servait. Elle se sentait bien. Un soir, au moment du café, juste avant qu'elle rentre chez elle, Marie lui tendit un petit paquet cadeau. Laura n'en revenait pas.

- Un cadeau Madame Marie! Un cadeau pour moi?

- Oui ma petite ouvre-le!

Comme un enfant déballe ses cadeaux le jour de Noël, la métisse déchira l'emballage et découvrit un petit coffret avec un œuf en latex, de la taille d'un œuf de poule.

- Sais tu ce que c'est?

- Je me doute, mais je n'en suis pas sûre.

- C'est un œuf vibrant... ma petite! Un œuf que tu te mettras dans la chatte et qui se connecte sur ton téléphone. Comme cela tu peux faire vibrer l'intensité de vibration comme tu le veux.

- Oh Merci, Madame Marie!

- Mais ce n'est pas tout...

- Ah bon?

- Non, ma petite, tu peux aussi partager sa connexion avec un ou une amie qui peut contrôler l'œuf à distance avec son téléphone...

Laura regardait, étonnée, troublée. Avec qui pourrait-elle partager ce genre de chose, si ce n'est avec Marie?

- Oh oui, ce peut être amusant...

- Tu veux que nous essayons?

- Oui bien sûr Madame Marie.

Jacques regardait la scène en souriant. Malgré son habitude, il était toujours aussi surpris de la vitesse à laquelle son épouse arrivait à prendre en mains les proies qu'elle traquait.

- J'en étais sûre, aussi je me suis permis d'installer l'application sur ton téléphone et sur le mien. Tu n'auras juste qu'à me dire quand tu porteras l'œuf et je pourrais te faire jouir à distance.

Ce soir-là, Laura n'attendit pas pour tester ce cadeau et elle passa la nuit à jouer avec l'œuf. Au matin, quand elle arriva au bureau de Dynamic Health, Maeva lui fit une remarque sur ces cernes et qu'elle avait dû bien profiter de sa nuit.

Dans la journée, Marie passa voir la jeune entrepreneuse pour le déjeuner. Elle l'invita au restaurant mais elle lui choisit son menu.

- Ma petite, je compte m'occuper de toi, prendre soin de toi... Et à ce que je vois, c'est que tu as des rondeurs. Il serait temps de t'en occuper! Je t'aime bien mais tu es trop grasse.

- Oui Madame Marie, évidement.

- Donc à partir de maintenant, tu vas réduire tes portions de repas et tu ne boiras plus que de l'eau, compris?

- Oui Madame Marie!

- Et je t'ai inscrite dans une salle de sport! Tu t'y rendras une heure tous les matins avant de venir au travail.

- Oui Madame Marie. Il faudra que je me lève une heure plus tôt?

- Oui, cela te gène!

- Non, Madame Marie, pas pour.... vous, rougit-elle.

En fait, Laura aimait traîner au lit et, devoir se lever une heure plus tôt allait être une petite épreuve. Mais elle le ferait pour plaire à Madame Marie. Rapidement, le régime draconien et le sport imposé par Marie montra ses effets. Le corps de Laura s'affinait ce qui ne pouvait que réjouir Jacques.

Un soir, de retour après une visite auprès d'un des maîtres de la Confrérie, le vieil homme aux cheveux blancs vit Laura à quatre pattes entre les cuisses de sa femme. Il s'approcha en silence et Laura sentit une main qui relevait sa robe sur ses fesses. Marie, en complicité avec Jacques, lui caressa les cheveux pour la convaincre de se laisser faire. Quelques minutes plus tard, elle entendit Jacques grogner et un liquide visqueux se répandre entre ses fesses.

Camille De Charette - S-123

En arrivant dans le magasin de tatouage, le stress et l'angoisse tenaillaient Camille de Charette. Elle revoyait encore le reptile monstrueux de ce salop de black. Rapidement nue, elle s'installa sur le fauteuil dans une des cabines de tatouage à l'arrière du magasin. L'entrebâillement de la porte la stressait. Au bout d'un long moment, un client entra. Le tatoueur et lui parlèrent de motifs et de couleur. Camille se pencha légèrement et vit un biker qui venait de la voir. Elle tenta de se cacher.

- Vous regardez ma cliente qui attend Monsieur? entendit Camille apeurée.

- Euh... oui un peu, dit le biker.

- Elle ne sait pas ce qu'elle veut... Elle attend. Vous auriez une idée pour elle? annonça Moussa.

Camille devina que le black le faisait exprès.

- Ben, non pas vraiment...

- Vous savez... continua Moussa, c'est une garce qui aime se montrer.

Après que le biker fut parti, le tatoueur piqua l'intérieur du poignet d'un S-123. Elle réalisa qu'elle était restée près d'une heure nue exposée comme un objet sur ce fauteuil pour rien.

- Tu mouilles?

- Euh... oui un peu Maître, Camille avait honte d'être excitée dans cette humiliante situation.

- C'est normal. Tu deviens une vraie salope. On t'éduque pour cela.

Camille pleura. Les ordres et les tests que Madame Marie lui imposaient la rendait à la fois malade de honte mais également, elle découvrait une partie d'elle-même que son éducation catholique que stricte ne l'avait pas préparé. Elle rêvait la nuit, de la chatte de sa Maîtresse et depuis peu du membre énorme du black, et au matin, elle se réveillait la chatte trempée.

- C'est terminé. Tu dois me payer maintenant.

La femme ne réfléchit pas et prit le sexe de Moussa qu'elle ne s'avouait pas désirer. Dans sa bouche c'était tellement bon. Une sorte de soulagement irradiait dans son corps alors qu'elle se refusait à croire qu'elle suçait un homme et de surcroit un noir! Tout lui plaît et lui déplaît, tout la détourne et l'attire. Sans raison, elle est excitée, sans raison elle s'humilie. La blonde enfonça le phallus au fond de sa gorge et le sentait palpiter.

- A quatre pattes!

La professeure obtempéra tandis que des caméras étaient posées juste en face de son visage et une autre sur le côté.

- C'est pour un souvenir salope...

Quand le plug fit un ploc au moment où Moussa le lui retira, la femme du Maire voulut se plaindre et lui supplier de ne pas faire ce dont elle savait pertinemment inéluctable.

- Sois une bonne soumise. Fais pas chier sinon je vais te balancer à poil dehors... peut-être que des élèves te verront. Déjà qu'ils ont vu tes seins à la plage...

Son anus fouillé par les doigts du tatoueur, s'élargissait. Un sentiment d'écœurement gagnait la gorge de la blonde. Une peur viscérale l'étranglait. Elle sentit de la chair sur son anus et doucement ça poussait, doucement ça s'ouvrait, doucement ça entrait. Au fur et à mesure, un sentiment de déchirure interne l'affolait. Il allait la blesser. Puis, Camille fut transportée dans un monde à part, un monde de souffrance extrême. Mais des îlots de plaisir émergeaient ça et là. Des petits orgasmes qu'elle ne contrôlait pas. Tellement elle était avilie, tellement sa douleur était insupportable, qu'elle ne contrôlait plus rien.

A son réveil, elle comprit qu'elle s'était évanouie.

- Alors salope de bourgeoise. Tu te réveilles enfin, entendit-elle

- Pardon Maître.

- Regarde salope. J'ai mis ta photo à ma collection de tatoués.

Camille De Charette contempla l'armoire ouverte où, à chaque numéro, correspondait une photo de soumise et une petite culotte. La blonde vit son cliché au numéro 123 avec la culotte qu'elle avait laissé au premier tatouage. Elle était effarée du nombre de femmes et de quelques hommes sur ce tableau. Quand elle tomba sur la photo d'Aurélie Robin, son acolyte du catéchisme, elle cria intérieurement qu'elle était en enfer : S-118. Elle observa la secrétaire médicale qui était facilement reconnaissable avec son visage d'obèse et surtout la large culotte blanche qui y était accrochée.

***

Complètement démontée, elle arriva au lycée en boitant légèrement. Elle croisa quelques élèves dans le hall parmi lesquels Fodé dont le regard la rendait mal à l'aise. Ce petit black montrait trop ostensiblement son attirance et son air supérieur l'indisposait. Ce petit coq avait redoublé, déjà trois fois.

La professeure monta les escaliers et croisa sa supérieure. Eléonore fixa son nouveau tatouage et lui dit avec une sorte de sourire compatissant :

-Oui, moi aussi je suis leur objet, nous sommes sœur maintenant, lui annonça la femme en lui montrant son poignet : S-51.

Après Aurélie Robin sur le tableau, voici la proviseure. Au regard du nombre impressionnant de numéros, elle n'avait pas pu apercevoir tout le monde. Une curiosité malsaine monta en elle. Retourner se soumettre à Moussa pour prendre le temps de trouver tous les soumis qu'elle connaissait. Elle montait dans sa classe quand son téléphone sonna. Celui de Madame Bascoul également.

"S-123, tu vas embrasser S-51 qui est devant toi. Mets-y ta langue."

Les deux femmes se fixèrent. La proviseure approcha de la professeure qui fermait les yeux en tendant sa bouche. Leurs lèvres se touchèrent d'abord doucement, puis s'épousèrent avant que les langues se cherchent.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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6 Commentaires
TartuffedauphinoisTartuffedauphinoisil y a 12 mois

superbe ....

Cordialement

APVapvAPVapvil y a 12 moisAuteur

Merci beaucoup pour vos commentaires. Verdu et moi-même avons pris soin d'élaborer un récit complexe avec beaucoup de ramifications au risque de perdre le lecteur...

Merci encore pour vos encouragements. La suite arrive...

AnonymousAnonymeil y a 12 mois

Vite vite vite vite vite la suite !!!! Je suis complètement accro

trouchardtrouchardil y a 12 mois

Même si je n'ai pas commenté les deux premiers actes, je suis tout à fait d'accord avec les commentaires précédents. Très bon récit, très bien écrit, vous méritez la meilleure note.

Bravo à Verdu et à toi. Merci.

liviolheureliviolheureil y a 12 mois

Bravo. Je viens de lire les trois chapitres, et j'adore et j'adhère totalement. Personnages attachants, texte très bien écrit, histoire prenante. On a envie de connaître la suite ce qui est signe d'un très bon texte. J'ai mis cinq à chaque chapitre, vraiment bravo. C'est fluide et plaisant à lire. Du haut de gamme. Quel talent.

Pour faire la très fine bouche, il y a pas mal de personnages, un petit rappel des principaux avant le texte serait un plus. Mais cela ne change rien au plaisir de lire l'histoire. En tout cas en deux mots: Bravo et merci.

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