Emprise sur la Ville - Acte 02

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Nos protagonistes continuent d'étendre leur pouvoir.
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 05/05/2023
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Informations

La série "Emprise sur la ville" est le fruit d'une collaboration entre VerDu et APVapv.

Il s'agit d'un projet à quatre mains. Vous y trouverez : sexe, belles femmes, hommes, soumission, bdsm, relation pas toujours clairement consenties, inceste, intrigues, rebondissements....

Nous nous sommes attachés à construire un récit complexe et dense pour vous offrir de multiples raisons de l'apprécier.

Merci de commenter vos lectures. C'est le salaire des auteurs.

Nous vous rappelons qu'il s'agit d'un récit de pure fiction dans un monde imaginaire.

Ce récit n'est pas une caution pour les actes délictueux.

Dans le monde réel, le consentement doit être exprimé clairement et sans contrainte et un "Non" est un "Non"!

Acte 2

Laura Mucadam

Dans son bureau, Laura regardait le trophée que Monsieur de Charette lui avait remis quelques jours plutôt. Elle était fière moins du trophée que de ce qu'il représentait. La jeune femme pensait à ce couple de retraités qui avait discuté avec elle, le sourire chaleureux de Jacques et la bienveillance de Marie. Une impulsion la décida.

- Allo, Madame Mousatir!

- Laura! J'attendais votre appel. Je me demandais quand tu allais m'appeler, ma petite!

- C'est-à-dire que...

- Tu es très occupée. Je n'en doute pas!

- Oui, c'est cela!

- Bien alors puisque tu m'appelles, que dirais-tu de venir prendre un verre après ton travail... à dix-huit heures, au Grand Pavois, sur le port de plaisance! Tu connais! Je t'attendrai!

Marie Mousatir faisait les questions et les réponses et, Laura Mucadam ne put qu'accepter cette invitation. Après avoir raccroché, Laura informa son collaborateur Lars qu'elle décalait la réunion prévue avec lui. Il la regarda, étonné. Depuis toutes ces années qu'ils travaillaient ensemble, jamais sa patronne n'avait annulé une réunion si elle n'était pas malade. La surprise du grand blond scandinave était d'autant plus grande, qu'elle lui avait dit qu'elle serait sur le port de commerce. Il savait que les bars du port étaient le lieu de rencontre des couples. Or, Laura n'aurait jamais pris un rendez-vous avec un amant potentiel ou non aussi tôt dans la journée, surtout en semaine. Ils avaient vaguement flirté ensemble au début de leur association, cela n'avaient pas été plus loin qu'un dîner mais cela était suffisant pour que naisse une complicité comme il en existe rarement entre un homme et une femme, une amitié intime sans aucun désir sexuel. Amitié qui rendait parfois jalouse Slampa, la femme de Lars.

Laura appela sa mère. Depuis son divorce il y a deux ans, Linh se sentait seule. Elle avait repris son travail d'assistante vétérinaire et prit des cours de yoga. Mais à 55 ans, difficile de rencontrer du monde dans la campagne où elle vivait.

Laura Mucadam trouva une place pour garer sa Tesla à quelques mètres du Grand Pavois, en passant elle aperçut Marie, installée à la terrasse, les jambes croisées dans sa longue robe ample.

- Excusez-moi, je suis en retard!

- Non, ma petite, pas du tout. J'aime venir m'asseoir et passer du temps à observer les plaisanciers.

Laura sentit le regard inquisiteur de Marie sur sa tenue et son corps. Elle reprima un frisson de gêne et peut être même de honte d'être là, debout, dans ce legging et cette tunique, face à cette femme, encore une fois vêtue de manière si raffinée, d'une élégante décontraction.

- Assieds-toi! Ne reste pas debout comme cela.

- Oui Madame.

- Je voulais encore une fois te féliciter pour ta récompense... Au fait! J'ai pris la liberté de commander pour toi. Tu n'es pas contre quelques tapas et une bière, n'est ce pas?

- Non, madame pas du tout.

- Très bien.

Laura regarda le plateau que la serveuse venait de déposer sur la table. Elle qui tentait de faire attention à ce qu'elle mangeait ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle allait commencer.

- Je t'ai proposé de prendre ce verre pour pouvoir passer un peu de temps, seule, avec toi. Pour discuter entre femmes, tu comprends?

Oui Madame, bien sûr...

- Tu nous as dit que tu te sentais seule, que ta vie affective, que dire amoureuse était comme un vaste désert aride...

- Oui, c'est vrai! répondit la métisse. Il m'arrive de faire quelques rencontres de temps à autre, mais jamais je ne ressens le grand frisson qui me fait dire que c'est la bonne personne...

- Je comprends ce que tu veux dire. J'ai aussi mis du temps à trouver la personne avec qui je serais en phase toute ma vie, mais tu vois, depuis trente ans que nous sommes mariés avec Jacques, nous n'avons jamais connu de moment de doute dans notre couple... Je suis certaine que notre expérience sera bénéfique pour toi!

- Oui Madame, je le pense aussi.

Pendant que Marie parlait, Laura remarqua la discrète broche dorée accrochée au revers de sa veste de tailleur, une broche en rond avec deux anneaux entrelacés, un d'argent, l'autre d'or. Elle se demanda où elle avait déjà vu ce motif, mais sa mémoire d'habitude si parfaite, lui jouait des tours en présence de cette femme. Laura était envoûtée par les paroles de Marie et se laissait porter par sa voix. Elle acquiesça d'un hochement de tête.

- Tu devrais mettre ton corps plus en valeur et ne plus porter ces tuniques si amples... Si tu veux croiser ton âme sœur, n'hésite pas à te dévoiler un peu plus.

- Oui Madame, mais...

Le cœur de Laura se serra. Son corps ne lui plaisait pas mais de là à être qualifiée de grosse... elle aurait préféré enrobée, voluptueuse...

Mais quoi? Tu es grosse! Certes mais cela doit être un atout pour toi, pas un obstacle...

- Oui Madame Marie, j'y penserais.

- Non tu n'y penseras pas, tu le feras. Promets-le moi!

- Je vous le promets.

Marie avait attrapé les mains de Laura et les serrait dans les siennes tout en plongeant son regard dans les yeux de la jeune cheffe d'entreprise.

- Et si dimanche midi, vous veniez déjeuner chez moi? demanda-t-elle à Marie.

- Avec plaisir, bien sûr. Jacques sera ravie de te revoir. Il a de nombreuses questions à te poser depuis qu'il t'a rencontrée à cette soirée.

- Je tenterai de pouvoir répondre à toutes ses questions.

- Alors, à dimanche, midi!

- Oui, à midi!

Sur ces paroles, les deux femmes se séparèrent. Laura était encore plus troublée par Marie qu'avant cette rencontre. Cette femme respirait la bonté, la vitalité. Elle devait lui faire confiance.

Le dimanche, Laura se leva tôt. Elle voulait que tout soit parfait pour le déjeuner avec Marie et Jacques. La veille elle avait été faire des courses pour leur préparer l'un des rares plats que sa mère lui avait appris à faire, du porc au caramel. Elle avait également choisi un vin de Graves pour accompagner son plat. La jeune entrepreneuse s'était décidée à porter une robe, comme le lui avait suggéré Marie. Laura devait reconnaître qu'elle ne serait pas aussi élégante que sa nouvelle amie mais elle espérait que celle-ci lui apprenne à se sentir mieux, qu'elle apprenne à mettre de côté ce que certain appelle le "Syndrome de l'Imposteur ".

Elle était devant le miroir de sa salle de bain pour retirer un sourcil disgracieux de son visage quand l'interphone sonna.

- Laura, nous sommes là, c'est quoi ton code?

- Le code est 1403 pour entrer! Au quatrième étage à gauche. Je vous attends.

Laura accueillit ses invités à la porte de son vaste appartement. Elle souriait. Jacques l'embrassa en la serrant contre lui.

- Cet immeuble est magnifique et idéalement placé. Le soir la vue doit être magnifique!

- Oh oui Monsieur! De la terrasse, on voit le soleil se coucher derrière les îles et ensuite les lumières de la ville illuminent la baie.

- Tu nous fera visiter, petite! annonce Marie après avoir embrassé Laura.

- Bien sûr Madame Marie! Donnez-moi vos vestes que je vous débarrasse.

Laura les invita à venir sur la grande terrasse en caillebotis pour prendre l'apéritif qu'elle avait préparé. Jacques s'accouda à la rambarde pour admirer le paysage.

- Tu es vraiment au calme et au dernier étage sans vis à vis, tu peux en profiter pour prendre le soleil en petite tenue voire nue, non? sourit malicieusement la quinquagénaire.

- Euh... je n'ai jamais osé le faire.

- Tu devrais, ma petite, dit Marie. Un corps comme le tien devrait prendre le soleil et ne pas rester enfermé, boudiné dans des vêtements!

- Merci Madame.

Laura avait longuement hésité avant de mettre cette robe. La remarque de la femme la blessa un peu.

- Asseyez-vous, je vais servir du champagne! finit-elle par proposer.

- Merci, ma petite!

Laura mettait tout son cœur à servir et satisfaire ses invités. A la fin du repas Marie ne cessa de lui faire remarquer qu'elle était une parfaite maîtresse de maison. Elle l'avait même complimentée pour la décoration choisie avec goût, pour la qualité de ses meubles. Laura se sentait de mieux en mieux avec eux. Elle leur parla de son enfance, de ses études et surtout de son entreprise. Elle leur avoua qu'elle était souvent angoissée quand il fallait prendre des décisions stratégiques.

- Nous serons là pour te conseiller, lui dit Jacques.

- Merci!

- Et si nous visitions ton petit nid?

- Bien sûr, avec plaisir. Suivez-moi!

Laura se leva et après avoir rapidement montré le premier niveau de son duplex, elle grimpa l'escalier en colimaçon qui conduisait aux deux chambres.

- Voilà, ce n'est pas très grand, mais douillet, confortable. Un petit cocon où je me sens en sécurité.

- C'est très bien, ma petite. Je te remercie, tu es adorable!

- Merci Madame.

Au moment de partir, Jacques invita Laura à venir le samedi suivant pour un barbecue chez eux.

- Notre décoration n'est pas aussi raffinée que la tienne, mais elle est fonctionnelle, toute en rusticité.

- Chacun ses goûts, Monsieur, répondit Laura en souriant.

Quand elle l'embrassa pour lui dire au revoir, Marie lui fit une petite tape sur les fesses en lui disant :

- Tu vois que tu portes très bien les robes, tu ne devrais pas hésiter à montrer un peu plus tes cuisses. Un petit régime peut-être...

- Euh, oui Madame, dit-elle en rougissant.

Laura fut déstabilisée par cette dernière remarque, elle pensait qu'elle avait réussi son examen de passage mais, encore une fois, elle comprit qu'elle n'était pas à la hauteur des attentes de ses nouveaux amis.

Dans la salle de bain, avant de se mettre en tenue de nuit, elle regardait son corps nu, ses hanches un peu grasses, son ventre et son petit bourrelet. Non, décidément! Rien n'allait chez elle!

Jacques Mousatir

Il se gara sur le petit parking devant l'immeuble moderne de Laura. Il connaissait bien cette petite résidence de standing construite sur les hauteurs de la ville. Ce fut son dernier chantier avant de prendre sa retraite. Son ami, Bernard de Francouleur, le promoteur, lui avait obtenu le câblage de tout le système de vidéo-sécurité de la résidence, trois petits immeubles de quatre étages reliés à la loge du gardien, Ibrahim. Celui-ci pouvait surveiller les allées et venues des résidents, des visiteurs et bien entendu des indésirables. C'est ce côté sécuritaire qui avait attiré beaucoup de jeunes cadres dynamiques et les avait conduits à acheter un appartement. De plus, la résidence était totalement fermée, comme les agents immobiliers le disaient aux futurs acheteurs, une forteresse.

Ce que Ibrahim et les résidents ignoraient c'est que Jacques et Marie avaient accès au serveur sur lequel cette vidéosurveillance était enregistrée et que Jacques avait installé des caméras invisibles dans les appartements, à la demande de son ami, le promoteur.

Devant la porte d'entrée, Jacques reconnut la fermeté de son épouse qui demanda le code d'accès avant même de dire bonjour. Ils prirent l'ascenseur en même temps qu'un couple avec un bébé qui rentrait de la messe. Il se souvenait que la petite blonde portait un tatouage sur la fesses droite et surtout qu'elle profitait des absences de son mari pour le tromper avec l'avocate célibataire du premier.

Quand il vit Laura, radieuse dans sa robe d'été, l'impression qu'il avait eu lors de leur rencontre à la remise des trophées se confirmait. Elle était un peu grosse. Il se mit en retrait et il laissa Marie gérer cette rencontre. Elle faisait cela bien mieux que lui qui avait tendance à être parfois trop direct dans ses approches. Mais en voyant la terrasse, il ne put se retenir :

- Cet immeuble est magnifique et idéalement placé. Le soir la vue doit être magnifique!

C'était le seul défaut qu'il reprochait à sa maison, être au fond d'un vallon. Il aimait les grands espaces et il resta de longues minutes à profiter de la vue dégagée sur la ville et la baie. Il pouvait reconnaître le toit de l'hôtel de ville, les clochers de la cathédrale, il entendait la trompe d'un navire de croisière entrer dans le port.

Lorsque Laura les servit, il laissait ses yeux s'égarer vers les formes de la jeune femme. Elle portait une culotte et bien évidemment un soutien-gorge. Il tentait d'imaginer ce que cette poitrine donnerait une fois libre de toute contrainte. Il essayait de la deviner avec 20 kilos de moins. Comme il aimerait la fourrer cette petite viet! L'entendre couiner pendant des heures et l'empêcher de jouir...

Il félicita Laura pour son plat, il avait rarement mangé un porc au caramel aussi bon, puis il en profita pour la questionner sur les divers projets de son entreprise. Quand Laura commença à lui parler de son interface neuronal, il écouta encore plus attentivement. Il se demandait comment le détournement de cet appareil pourrait servir les noirs desseins de leur confrérie. Qui dit interface neuronale doit pouvoir signifier interaction avec le cerveau?

- Ce n'est pas exactement comme cela que cela fonctionne, dit Laura. Notre système devrait permettre de connaître l'état émotionnel de l'individu, pas de manipuler son esprit, enfin je crois... Mais pour en savoir plus, il faudrait que vous en parliez avec Justine, c'est elle la pro de ces technologies.

- Je le ferai. Si, elle trouve un peu de temps à m'accorder.

Lors de la visite de l'appartement, il put constater que malgré son œil averti, il avait du mal à repérer les caméras qu'il avait mises en place. C'était bon signe, les occupants des appartements ne devraient pas trouver. Et si malencontreusement, l'un d'eux en trouvait une, personne ne pourrait faire le lien avec lui ou avec Monsieur de Francouleur.

Si Marie s'intéressait à Laura, lui se demandait à quoi cet appartement pourrait leur servir quand Laura serait tombée entre leurs griffes. Il faudrait malgré tout que Marie s'occupe de son régime, cette petite métisse serait quand même mieux avec une bonne vingtaine de kilos de moins.

Marie Mousatir

Arrivés dans l'appartement de Laura, Marie reconnut la disposition des pièces. Avec Jacques, ils avaient bien espionné leur petite proie grâce au dispositif de sécurité que son mari avait installé quelques années auparavant. De discrètes caméras installées dans tout l'immeuble leur permettaient de prendre des informations sur les cadres qui habitaient les lieux. Le vieux couple ne refusait pas non plus quelques séances de voyeurisme en épiant les couples en plein ébat ou dans les toilettes dans les salles de bain.

Alors que Laura prenait les vestes pour les accrocher, Marie examina la tenue vestimentaire de l'hôtesse et conclut que la petite avait fait un effort mais elle trouvait la robe un peu trop longue à son goût.

Ils passèrent tous les trois sur la terrasse pour admirer la vue. Un peu en retrait, Marie constata avec dépit la culotte blanche de Laura à travers la robe que le soleil rendait transparente.

- Tu es vraiment au calme et au dernier étage sans vis à vis, tu peux en profiter pour prendre le soleil en petite tenue voire nue, non? dit-elle en serrant les yeux.

- Euh... je n'ai jamais osé le faire, rougit Laura.

- Tu devrais, ma petite. Un corps comme le tien devrait prendre le soleil et ne pas rester enfermé, boudiné dans des vêtements!

Le repas se déroula bien. Marie imaginait la petite métisse faire le service nue, juste vêtue d'un petit tablier et de très hauts talons. Mais il lui faudrait la faire maigrir car ce petit cochon ne pourrait pas faire une bonne soubrette.

Au moment du départ, Marie serra Laura contre elle et lui fit une petite tape sur les fesses.

- Tu vois que tu portes très bien les robes, tu ne devrais pas hésiter à montrer un peu plus tes cuisses. Un petit régime peut-être...

- Euh, oui Madame.

- Sur le chemin du retour, Marie demanda à Jacques ce qu'il pensait de cette jeune femme.

- Elle a du potentiel, mais je la trouve un peu grasse!

- Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper d'elle!

Camille De Charette - S-123

Le vendredi, Camille de Charette avait cours assez tôt. Elle se leva et après son café matinal et s'engouffra dans la salle de bain. Alors que l'eau dégoulinait sur son corps nu, la porte s'ouvrit. Elle distingua son mari à travers les vitrines de la douche embuées. Un bon dans son coeur, les mains plaquées sur son sexe pour cacher son tatouage S-123, la professeure de philo ne voulait pas que Jean-Charles repère sa marque.

- Chérie, je peux entrer? dit-il en ouvrant la porte vitrée de la douche.

- Non Jean-Charles. Je me lave. Je peux être tranquille?

- Mais avant on le faisait?

- Pas aujourd'hui, s'il te plaît.

Quand son mari sortit de la salle de bain, un profond sentiment de culpabilité étrangla Camille. Elle se sécha rapidement et, comme le lui avait commandé Madame Marie, elle installa le nouveau plug, plus large que le précédent, dans son anus. Elle pénétra également l'œuf dans son vagin avant d'activer l'application sur son smartphone. Maintenant, sa Maitresse savait que l'objet était en place et pouvait l'activer à tout moment.

Habillée par une jupe stylo très courte, elle marchait en direction du lycée avec ses escarpins aux talons vertigineux. Elle croisa Aurélie Robin, sa partenaire de catéchisme du mercredi après-midi. Vraiment sa robe courte quand on est aussi grosse, ce n'est pas élégant, pensa la grande blonde en saluant la femme.

En entrant dans la salle A102, les terminales taisaient. Depuis le changement de tenues vestimentaires, la professeure de philosophie jouissait d'une aura singulière dans l'établissement scolaire. Une forme d'admiration, en somme. Depuis, certains garçons se plaçaient systématiquement au premier rang pour tenter de découvrir ce que leur professeure pouvait cacher sous des jupes courtes. Quant aux filles, certaines ne craignaient plus de venir en jupe pour rappeler aux garçons qu'elles aussi existaient et qu'elles pouvaient être regardées. Un jeu de rivalité dans la séduction, mis en branle par Camille à son corps défendant. Bien évidemment, cela commençait à faire réagir certains parents un peu trop puritains. Mais pour le moment Camille conservait la totale confiance de la proviseure Madame Eléonore Bascoul.

La vibration soudaine dans son vagin, força Camille à s'asseoir. Les élèves prenaient leur cahier.

"Jean-Jacques Rousseau était un philosophe du XVIIIe siècle dont la philosophie repose sur la nature de l'homme et de la société. Selon lui, la contrainte est inévitable dans la vie en société, mais elle doit être acceptée volontairement pour que l'individu puisse vivre en harmonie avec la communauté."

Intérieurement la femme du maire comparait sa situation d'emprise. Un faible frémissement maintenait son sexe en alerte. L'humidité augmentait.

"Pour Rousseau, la contrainte est nécessaire pour maintenir l'ordre social, mais elle doit être juste et équitable pour que les individus puissent s'identifier avec la société et la considérer comme leur propre création. "

"Juste et équitable ; mon cul!" se dit Camille. Les vibrations étaient modulées à présent. Toutes les deux ou trois secondes, une secousse alimentait et grossisaient l'excitation de la femme. Sa gorge s'empourpra alors qu'elle essayait de continuer son cours.

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