Chroniques Du Cheptel - Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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Imène décrivait Clotilde comme une fille intelligente, sociable, ambitieuse à la rancune tenace. Elle était classe et savait s'habiller pour mettre ses charmes en valeur. Fière et fragile à la fois, elle plaisait aux hommes sans pour autant être une fille facile, elle avait du mal à accorder sa confiance aux gens.

Donc Imène avait réussi à attirer Clotilde et son amie Matilda dans les griffes de Sonny et ses hommes. A l'époque, le patron se faisait passer pour un prêtre itinérant excentrique, se déplaçant dans une roulotte décorée pour l'occasion. Les filles avaient été droguées à l'eupharia, une drogue hallucinatoire aux propriétés euphorisante couplée à des aphrodisiaques. Il s'en était suivi une orgie onirique avec Sonny et deux de ses hommes. L'incube Razel était présent aussi. Il y avait donc quatre hommes et deux filles, Imène n'avait pas participé à cette débauche de luxure.

A la suite de cette orgie, Clotilde et Matilda avait été libres de repartir. Mais étrangement Clotilde était tombée amoureuse de Sonny, c'est elle qui avait convaincu Matilda de revenir dès le lendemain pour une nouvelle orgie. Après quoi, les deux jeunes femmes avaient été expédiées sur Sinistrevent où Clotilde était devenue l'esclave consentante de Sonny à la Cave-du-fort et Matilda l'une des servantes de l'établissement.

Décidément Sonny avait un effet bien étrange sur les membres du beau sexe, songeât Victor en voyant les similitudes entre Estelle et Clotilde. Le mage soupçonnait l'usage de quelque sombre magie, les femmes ne tombent pas amoureuses comme ça. Clotilde n'avait sans doute pas eu d'autre choix que de revenir voir Sonny. Il lui avait ainsi laissé l'illusion d'un libre arbitre, la laisser partir pour mieux la ferrer ensuite.

Une fois installée à la Cave-du-fort, elle s'était mise en quatre pour Sonny et avait tenté de faire de l'ombre à la favorite. Voyant qu'elle n'arrivait à rien, elle avait alors comploté plus sérieusement contre Estelle et répandu de fausses rumeurs sur elle. La suite, il la connaissait.

Victor relu le document pour être certain que rien ne lui avait échappé. Son regard s'attarda ensuite longuement sur le portrait au fusain de Clotilde, savourant par avance ce qu'il s'apprêtait à faire.

Enfin satisfait, il ouvrit son encrier et se détendit les doigts avant de jeter un sortilège. Il s'agissait d'un simple sort de scribe permettant de modifier sans rature des écrits. Il visualisa dans sa tête la phrase qu'il voulait modifier. Il voyait les lettres scintiller, s'effacer, se réarranger sur le papier.

Et la phrase : 'Fière et fragile à la fois, elle plaisait aux hommes sans pour autant être une fille facile, elle avait du mal à accorder sa confiance aux gens.'

Devint : 'Fière de plaire aux hommes, elle avait la réputation d'être une fille facile au point de faire quelques passes avec des clients, parfois à un prix dérisoire, ça dépendait des gens. Elle aimait se prostituer.'

Victor relit le document modifié, le résultat était parfait. En une phrase il avait officiellement fait de Clotilde une putain, une moins que rien. Il ne lui restait plus qu'à trouver Matilda et cette Imène pour leur implanter le souvenir que la jeune femme se prostituait déjà à l'époque et le tour serait joué. Cette précaution était peut-être inutile mais il préférait couvrir ses arrières au cas où Sélanor se révélerait peu fiable.

Il se renfrogna en repensant à Sélanor. Estelle puis Clotilde s'étaient finalement révélées être des proies faciles mais il désespérait de parvenir à ses fins avec la splendide elfette. Toutes ses hypnoses échouaient lamentablement quand il s'attaquait à une elfe. Cet après-midi encore il avait tenté d'utiliser ses talents sur Gwellya, la jolie prostituée elfique qu'il avait rageusement culbutée après le repas, sans succès. Il avait pourtant cru qu'en utilisant la drogue des orcs sur elle, il aurait eu un résultat, mais rien. Il avait abandonnée l'elfette totalement défoncée pour ainsi dire.

Il entendit toquer doucement à sa porte, c'était Stick qui venait reprendre le dossier. Le diablotin mit le document dans une sacoche qu'il portait en bandoulière et reparti aussitôt.

La nuit n'en était qu'à son début et il n'avait pas sommeil, il était temps de rendre une visite à sa petite amie. Il enfila son manteau avant de s'engouffrer dans les rues froides de Sinistrevent.

*****

Une grange quelque part dans le quartier des maraichers :

Estelle poussait de petits cris, totalement nue, elle ondulait à califourchon sur le torse d'un gars dont elle ne connaissait pas le nom. Il était le septième à la baiser ce soir. Enfin techniquement c'était plutôt elle qui faisait tout le travail, le jeune homme sous elle se contentait de la regarder rebondir sur sa bite encore et encore...

La soirée avait commencé tranquillement, Sélanor l'avait emmené dans une grange dans le nord de Sinistrevent, vers les maraichers, non loin du fort Lilus. C'était un lieu tranquille où les jeunes de l'île venaient faire la fête et boire à la nuit tombée.

Elle portait une jupe courte ainsi qu'un petit chemisier joliment décolleté qui mettait en valeur son collier d'esclave. Ce petit haut coupé court, laissait son nombril apparent. Très échancré sur les côtés, ses seins apparaissaient aux regards dès qu'elle se penchait même un petit peu. Trop maquillée et trop peu vêtue, Estelle faisait vulgaire mais elle était incontestablement la fille la plus sexy de la soirée, si on faisait abstraction de Sélanor qui était bien plus classe et belle qu'elle dans son élégante robe bleue pâle.

Il devait bien y avoir une trentaine de personnes rassemblées dans cette grange et ce soir c'était l'anniversaire de l'un des jeunes ferronniers qu'elle connaissait. Il s'appelait Janit ou quelque chose comme ça et venait d'avoir vingt ans. C'était la fête et pour la première fois depuis plusieurs jours, elle s'était sentie comme une fille normale et pas comme une putain au rabais, du moins au début...

Bien sûr avec son collier elle attirait le regard et la plupart des jeunes la connaissait au moins de réputation. Les garçons la regardaient donc avec curiosité et envie pour certains, ils chuchotaient dans son dos sans trop oser l'aborder. Les filles lui lançaient des regards noirs, mais elle s'en fichait, elle voulait profiter de ces quelques instants de normalité.

Tilian, l'ainé des ferronniers et meilleur ami de Janit était bien évidement présent, il était venu accompagné de Maud, sa fiancée. Jusqu'à ce soir Estelle ignorait tout de l'existence de cette fille, intriguée elle ne put s'empêcher de la dévisager comme si elle était une rivale.

Plus petite qu'elle, Maud était une brune avec de jolis yeux marron, elle portait de longs cheveux qui avaient tendance à s'éclaircir et onduler vers les pointes. La jeune fille était vêtue d'une élégante robe longue au décolleté bien trop sage qui soulignait sa taille incroyablement fine. Cette robe d'un jaune vif avait néanmoins l'avantage d'attirer le regard sur elle. Menue avec de petits seins, elle avait des courbes harmonieuses et un joli petit cul. Mais la beauté de la fiancée de Tilian ne pouvait rivaliser avec la sienne, jugeât Estelle même si elle lui reconnaissait un charme certain. Enfin elle remarqua le bracelet en argent qui ornait le poignet de la fille, joliment travaillé avec des dauphins entremêlés, un travail d'orfèvre qui devait valoir un joli prix.

Collée contre son fiancé, Maud la regardait avec dédain. Estelle se demanda quelle tête ferait cette idiote si elle apprenait que son Tilian l'avait déjà trompée. Elle se souvenait de la rage du jeune homme quand il l'avait enculée en public dans la taverne, encouragé par des pirates. Elle ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de ce souvenir. Instinctivement elle promena sa main contre sa poitrine en un geste sensuel, allumant outrageusement du regard le ferronnier, juste pour le plaisir de faire bisquer sa fiancée. Ce n'était pas de sa faute si elle aimait rendre les filles jalouses et elle avait décidé de faire tourner en bourrique celle-là.

Sélanor de son côté, regardait s'il y avait des gens intéressants ce soir. Elle était venue avec trois gardes de la Cave qui, habillés en civils, s'étaient mélangés aux invités toujours plus nombreux. Pizarda trainait dans le coin, sous une forme humaine pour ne pas attirer l'attention. Il picolait en surveillant discrètement les alentours, ce qui ne l'empêchait pas de reluquer les filles présentes, en particulier l'une d'entre elles.

L'elfette avisa le fils du marchand de bois, celui-là même qu'Estelle avait déniaisé la veille. Il était en compagnie d'une jeune fille de son âge plutôt mignonne et de quelques amis. Elle échangeât quelques banalités avec lui avant de prendre congé.

Son attention venait d'être captée par autre une jeune fille, qui essaya maladroitement et sans succès de l'éviter. Sélanor reconnue tout de suite Trycia, la fille du gouverneur, elle portait de simples et ternes vêtements de citadine, à la place des luxueuses robes dont elle avait l'habitude. Du haut de ses quinze ans, cette jouvencelle était encore bien trop jeune pour assister à ce genre de fête, l'elfette la sermonna gentiment. La gamine avait entendu, comme tout le monde, des rumeurs sur la favorite et curieuse, elle avait décidé de faire le mur pour venir à cette soirée.

Sélanor avait en effet demandé à Tilian et à d'autres, de faire courir le bruit que la favorite serait bien présente ce soir et qu'elle serait très très chaude. Mais elle n'avait pas imaginé que cette rumeur puisse parvenir aux jeunes oreilles de Trycia, ni surtout qu'elle fasse le mur pour venir voir Estelle faire la pute.

Maintenant qu'elle était prise, Trycia avait peur que l'elfette n'en parle à ses parents. Elle serait sévèrement punie si son père ou sa mère venait à apprendre son incartade.

Sélanor soupira en regardant la gamine, l'inquiétude se lisait sur son joli minois. Son père n'était pas réputé pour être un tendre. Elle caressa avec délice l'idée d'abuser de la situation pour faire chanter cette jeune imprudente. Avoir à sa botte la fille du gouverneur pouvait lui être utile et il y avait toujours des amateurs pour une fille de son âge.

Mais c'était bien trop d'emmerdes, à regret l'elfette se ravisa pour rassurer la gamine. Elle n'en parlerait pas à ses parents si elle partait maintenant avec l'un de ses gardes. Elle préférait faire escorter Trycia pour être certaine qu'il ne lui arrive rien. Il ne manquerait plus qu'il arrive un malheur à cette idiote sur la route, son père ne lui pardonnerait pas. Soulagée, Trycia acquiesça et remercia sincèrement l'elfette, avant qu'elle ne change d'avis.

Sélanor rajusta pensivement une mèche de ses cheveux blonds en regardant la fille du gouverneur partir avec l'un des gardes de la Cave. Elle se traita mentalement d'idiote pour ne pas avoir profité de l'innocence de la jeune fille. Elle se consola en pensant qu'elle n'était qu'une humaine et qu'elle apprendrait bien trop vite la cruauté de ce monde.

La bonne nouvelle c'était que même si Trycia, qui était hyper protégée, avait entendu parler de la déchéance d'Estelle, c'est que les rumeurs concernant la favorite avaient atteints toutes les couches de la société.

L'elfette attrapa l'un des bocaux d'alcool artisanal qui circulaient et en bu en bonne rasade, elle grimaça, ce truc était digne d'un alcool des nains des ravines. Elle était pratiquement certaine qu'il était frelaté, ce qui n'empêchait pas les jeunes autour d'elle d'en boire.

De son côté, Estelle avait bu un peu plus que de raison et les choses avaient lentement mais surement dérapées. Légèrement ivre, elle avait discuté et dansé avec quelques jeunes sur un air de violon. Elle avait bien senti quelques mains baladeuses sur ses fesses et ailleurs, sans vraiment réagir. Il lui semblait bien lointain le temps où elle se serait rebellée contre de telles familiarités.

Bien sûr, elle n'avait pas oubliée d'appeler respectueusement les gens qui lui adressaient la parole, Monsieur ou Madame. Son accoutrement de fille légère associé à son collier d'esclave et au ton soumis de sa voix, avait l'air d'en avoir excité plus d'un. Elle-même commençait à être sérieusement émoustillée par l'attention constante qu'elle suscitait de la part de la gente masculine qui lui tournait autour. Ils s'enhardissaient et les mains sur elle s'attardait plus longtemps, devenaient plus pressantes.

L'un des fêtards avait même eut l'audace de la coincer contre l'un des piliers de la grange. Elle avait lentement fermé les yeux en soupirant. Sa tête reposant contre le bois du pilier, en un geste d'acceptation. Elle avait senti la main de l'homme se glisser sous sa jupe trop courte pour découvrir qu'elle ne portait pas de culotte. Un doigt puis deux s'étaient insinués dans sa fente humide pour la masturber grossièrement, lui enlevant toute force. Son cœur battait la chamade, la bouche entrouverte, le souffle court, elle gémissait impuissante.

Estelle entendit une femme la traiter de putain et d'autres se moquer d'elle, alors que l'homme l'embrassait dans le cou. Elle était prête à se faire baiser là, contre ce pilier devant tout le monde. C'était Sélanor qui l'avait tirée de ce mauvais pas en la sermonnant, déclarant à l'homme que s'il en voulait plus, il devait payer une pièce d'argent et attendre son tour.

La belle Sélanor l'avait prise d'autorité par la main pour rejoindre Janit. Le jeune homme discutait un peu plus loin avec deux connaissances à lui. L'elfette avait murmuré quelque chose à son oreille, avant de la pousser littéralement dans ses bras comme pour l'offrir en cadeau d'anniversaire. La favorite s'était laissé entrainer par le jeune homme sur un ballot de paille non loin, à coté de ses amis ferronniers.

Janit avait négligemment passé son bras autour de ses épaules, la maintenant collée contre lui, Il lui caressait doucement l'épaule de sa main. Troublée, elle se souvenait confusément que lui aussi l'avait tripotée par le passé. Quand il l'avait embrassée devant ses amis, elle s'était laissé faire. La sensation de ses lèvres sur les siennes n'était pas désagréable.

Elle senti ses mains glisser sur ses seins fermes à travers l'étoffe de son chemisier, il les palpait plus qu'il ne les caressait. Comme elle ne réagissait toujours pas, Janit s'était enhardi, racontant aux autres comment elle venait de se faire coincer contre un pilier par un inconnu. Elle s'était contentée de gémir doucement entre ses bras, il avait alors glissé ses mains dans les larges échancrures de son chemisier pour venir empaumer ses seins, les pressant doucement mais fermement l'un contre l'autre.

Janit lui pelotait outrageusement les seins, s'amusant à les manipuler dans tous les sens, appréciant leur souplesse et leur fermeté. Jouant avec ses pointes érigées, les pinçant de plus en plus fort, il avait l'air d'y prendre beaucoup de plaisir et Estelle n'était pas insensible à ses jeux. Elle appréciait les mains calleuses du jeune homme, des mains d'ouvrier faites pour travailler le métal et les chairs. Elle aimait le traitement un peu douloureux qu'elles infligeaient à ses mamelles

Ses amis ne perdaient pas une miette du spectacle qu'elle leur offrait. Tilian assis en face d'elle, sa fiancée dans les bras, la regardait intensément pendant qu'elle restait passive, son regard à la fois narquois et méprisant en disait long sur ce qu'il pensait d'elle. Maud la regardait comme si elle était une bête curieuse, nul doute que dans sa tête, elle passait pour une sacrée salope. Et c'était vrai, mais à quoi bon lutter contre sa nature. Les deux ferronniers restants avaient juste l'air excités.

Troublée par le regard des autres, Estelle avait commencé à rendre ses baisers à Janit. Le gars à sa gauche l'avait à son tour embrassée sur la bouche. Plus jeune et plus fougueux, sa langue fouillait avec maladresse sa bouche. Après ce baiser, Maud la regardaient avec un dégoût non dissimulé, mais n'osait rien dire.

Tilian avait alors suggéré à son ami d'emmener la favorite sur la mezzanine de la grange pour mieux baiser la salope qu'elle était. Sélanor leur laissait gratuitement la fille avant de la proposer à d'autres au tarif habituel. Maud d'abord outré par les propos de son fiancé avait protesté, il était hors de question qu'il se tape cette putain devant elle. Mais voyant qu'elle râlait en vain, elle s'était tue pour se renfrogner.

Sélanor qui discutait avec deux acolytes du temple, gardait un œil sur tout ce qu'il se passait dans la grange. Elle avait vu monter Estelle et Janit monter sur la mezzanine et s'installer entre les ballots de pailles. Une fois seuls, le jeune homme s'était empressé de délester la favorite de ses maigres vêtements. Impatient, il l'avait rapidement couchée sur la paille et l'avait prise sans préliminaires.

Une fois allongée dans la paille, Estelle avait disparu du champ de vision des fêtards. Le pire c'était qu'elle en avait vraiment envie, elle mouillait comme une salope et le sexe du jeune homme lui faisait du bien. Elle n'avait pas à réfléchir sur sa condition, juste se laisser aller et laisser Janit profiter de son corps ferme et souple. Elle l'avait encouragé à baiser sa cramouille toute chaude de salope.

Peu de temps après, elle s'était rendue compte que les deux autres ferronniers qu'elle connaissait, les avaient rejoints pour les regarder faire l'amour. Elle n'avait toujours pas fait l'effort de retenir leurs noms à ses deux-là. Peu importe, elle gardait le contact visuel avec eux pendant que Janit allait et venait dans son vagin, faisant doucement osciller son corps. Avoir des spectateurs lui faisait toujours autant d'effet, son coté exhibitionniste...

En bas tout le monde savait qu'elle écartait les cuisses à la demande, cette certitude augmentait les sensations qu'elle ressentait, elle commençait à gémir de plus en plus fort. Malheureusement Janit joui en elle au bout de seulement quelques minutes, la laissant au bord de l'orgasme. Peut-être le jeune homme avait-il attendu ce moment trop longtemps. Aussi, elle fut contente quand l'un de ses amis prit sa place entre ses cuisses. Elle allait pouvoir le rajouter sur la liste de ses amants, liste qui s'allongeait inexorablement.

Confusément, elle se dit une fois de plus que Clotilde et Victor avaient gagné en faisant d'elle une putain soumise, à moins qu'elle n'ait toujours été comme ça. Ses pensées s'embrouillaient dans sa tête.

En bas Sélanor prit congé des acolytes, ils avaient chacun payés une pièce d'argent pour monter voir la favorite une fois leur tour venu. L'un de ses gardes s'était posté en bas de l'échelle, il devait s'assurer que ceux qui voulaient monter payent leur dû. D'après ce qu'elle entendait à gauche à droite, la soirée allait être bonne, Estelle avait fait son petit effet en paradant dans la grange dans sa tenue de salope.

L'elfette se rapprocha de Maud et de Tilian, le couple s'engueulait. La raison en était que le jeune homme avait envie de rejoindre ses amis sur la mezzanine et que Maud n'était pas du tout d'accord. Quand elle se rendit compte qu'elle n'aurait pas gain de cause, furieuse, la jeune fille planta son fiancé sur place, bousculant légèrement Sélanor sur son passage. Elle s'empara d'un bocal d'alcool que quelqu'un lui tendait pour le vider d'un trait et quitta la fête.

L'elfette prit le temps de discuter avec le ferronnier pour le calmer un peu. En haut, les gémissements bruyants d'Estelle, venaient de se taire, sans doute étouffés par une queue dans sa bouche.

N'y tenant plus, Tilian grimpa à l'échelle pour rejoindre ses trois amis. Il découvrit Estelle couchée sur le dos dans la paille, les cuisses largement ouvertes. L'un de ses amis baisait comme un fou la chatte de cette pute pendant qu'un autre se faisait pomper le dard. Il voyait distinctement la bite luisante de salive du ferronnier coulisser dans la bouche pulpeuse de la favorite. Son érection redoubla d'intensité dans son pantalon tellement il avait envie de baiser. Il repensa avec colère à Maud, sa fiancée qui ne comprenait pas que tringler cette pute n'avait pas d'importance, qu'elle ne valait rien.