Alice in Wonderlands? Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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Lorsque nous arrivons à l'appartement, ils m'emmènent directement sous la douche et me mettent à genou. Je pense être bonne pour une dernière dégustation de chibre et malgré une mâchoire en piteux état après ces trois heures de pratique non-stop je prends le dard de Vincent dans ma bouche quand ils ont enlevé leur fringue.

- Ferme les yeux Alice, me demande-t-il en me repoussant légèrement, nous allons enlever ton maquillage de foutre.

À peine ai-je obéi qu'un jet vient frapper ma joue droite. Je reconnais sans peine l'odeur de l'urine qui vient de me fouetter le visage. Un second jet vient ensuite nettoyer ma joue gauche. Ils alternent et visent à chaque fois une zone différente de mon visage. Après deux ou trois autres jets chacun, Vincent attrape ma tête et vient fourrer sa vipère de broussaille dans ma margoulette pour me faire don d'une petite dose de sa miction.

Il ne me l'avait pas refait depuis l'ignoble expérience des toilettes de l'école, mais je n'avais pas malgré tout oublié l'horrible fumet de sa pisse. Le goût âcre envahit sans attendre mon palais. Il bloque ma tête pour m'empêcher de fuir, mais je suis, de toute façon, beaucoup trop crevée pour combattre et j'accepte docile l'horrible miction qu'il me propose.

Après un autre jet, c'est Marc qui prend le relais dans ma bouche pour me faire goûter à la sienne. Ils alternent à nouveau leur présence et me font bénéficier à chaque fois d'une petite dose d'urine bien relevée. C'est interminable, ils ont du se retenir toute la soirée, pas possible autrement.

Lorsque Marc a fini de se vider, son chibre est au garde à vous et il pistonne en douceur ma bouche pour me faire comprendre que l'heure de la turlutte vient de sonner. Je combats quelques remontées nauséabondes et m'applique comme je peux avec ma mâchoire grinçante à lui faire rendre l'âme une dernière fois. Celui de Vincent ne manque forcément pas à l'appel lorsque ma bouche est libérée.

Une fois satisfaits, ils entreprennent de me laver. C'est avec une grande douceur qu'ils me savonnent et me massent sur tout le corps. Vincent s'attarde sans succès sur mon sexe pour tenter une dernière envolée, mais mon centre à plaisir est définitivement fermé pour ce soir. Ils me sèchent ensuite et me mettent dans un épais peignoir avant de me porter dans le lit.

Je me glisse sous la couette et savoure le moelleux du matelas. Je les entends tout juste prendre leur douche avant de commencer à tomber dans les bras de morphée. Lorsque je franchis la porte de son royaume, une pensée fugace traverse mon esprit. J'ai oublié d'enlever ce foutu rosebud !

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Après cette longue journée extrêmement chargée, le rythme de mes dix derniers jours d'exercice n'a pas baissé d'un seul iota. J'ai continué à rencontrer ma petite dizaine d'admirateurs par jour avec, je vous l'avoue, des hauts et des bas, mais toujours soutenue par Alexandre. Je suis même monté en gamme en ayant la visite du maire en personne !

C'est sans trompette ni fanfare que j'ai fermé la porte à double tour lors du départ de mon dernier samaritain. J'ai ensuite dormi deux jours d'affilés, ne me levant que pour satisfaire un besoin ou grignoter un truc sur le pouce. J'apercevais parfois dans mon brouillard Alexandre qui vaquait à la remise en forme de l'appartement.

Après cette cure de sommeil, nous sommes partis en vacances profiter de la mer de notre belle région. Farniente, plage, soleil, balade, dégustation d'huîtres face à l'océan, un vrai programme de touristes en goguette. J'avais grave besoin de me ressourcer, j'ai mis deux semaines à récupérer physiquement. Pour le côté psycho on fera une analyse plus tard en évitant le cabinet de Marc !

Mon quitus est tombé au milieu de notre séjour. Alexandre m'a montré le message envoyé par Kas-tagniettes. Il était satisfait de ma prestation et mettait fin à mon contrat, sans toutefois enlever mes autres obligations annuelles. J'ai eu enfin un sentiment de liberté, un immense soulagement en lisant d'une main tremblante le texte de son sms.

Je suis en train de faire mes bagages. J'ai eu mon affectation et je pars dans trois jours pour cette école du sud qui m'avait flashée. Je n'emporte que l'essentiel, mes meubles me rappelleront trop de mauvais souvenirs. Mon téléphone vient de biper, c'est Alexandre qui vient de m'envoyer un message bizarre avec juste « 20 février 2002 ».

C'est marrant, c'est une date qui se lit dans les deux sens « 20 02 2002 ». Je marchais déjà à l'époque, mais je n'étais pas très vieille. Allez petite pause dans mes préparatifs pour aller discuter avec sieur Google. Pas grand-chose à ce mettre sous la dent, à part Jospin qui annonce sa candidature officielle à la présidence je ne trouve rien d'exceptionnel à cette date. J'ai quand même noté un article, enfin juste le chapeau, car je ne suis pas abonnée à notre journal régional, qui évoque l'accident du PDG de l'une des grosses entreprises de notre ville.

Comme c'est celle que dirigent mes parents depuis une vingtaine d'années ça excite forcément ma curiosité. J'enfile une petite paire d'espadrilles, j'attrape mon chapeau de plage au passage et je me téléporte au siège du journal. C'est l'avantage d'habiter en centre-ville, il ne me faut qu'une petite dizaine de minutes pour atteindre à pied les locaux de notre quotidien régional.

Ils viennent de finir de numériser leurs archives et mettent à disposition une salle avec quelques ordinateurs pour pouvoir les consulter en toute tranquillité. La secrétaire d'accueil m'ouvre la salle et je jette mon dévolu sur le seul micro allumé pour retrouver l'article. Il ne me faut pas longtemps pour remettre la main dessus.

« Viktor Klansky, le PDG de »... » a eu samedi soir, après semble-t-il une soirée très arrosée au restaurant « ... », un accident en rentrant chez lui. Il a fait plusieurs tonneaux après une sortie de route et sa voiture a pris feu en finissant sa course contre un arbre. Il s'en est sorti miraculeusement. Grièvement brûlé, il a été transporté de toute urgence au service des grands brûlés de « ... » [...] Sa femme et ses deux enfants qui l'accompagnaient n'ont eux pas survécu à l'accident. »

La photo de la voiture carbonisée fait froid dans le dos et on se demande vraiment comment il s'en est sorti ! L'article fait ensuite une nécro un peu précipitée de Klansky. Fils d'immigrés des pays de l'Est, étudiant extrêmement brillant, il prend, tout juste sorti de ses études bardé de diplôme haut de gamme, la direction de l'usine où travaillent ses parents comme ouvrier. Sa gestion novatrice et courageuse développe grandement l'entreprise pour en faire l'une des plus florissantes de notre ville.

Une grosse tête quoi à qui tout réussi. Viktor Klansky ... Klansky ... il y a beaucoup de K dans ce nom. Je fouille pour trouver avec succès une photo de ce PDG bien côté. Même avec vingt ans de moins et le visage sans masque je reconnais sans peine le Kas-burnes de mes cauchemars. Son regard froid, son visage taillé un peu au burin, sa carrure ... aucun doute c'est bien l'individu dérangé qui me fait vivre un enfer depuis un an !

Même si cela ne change rien, je n'irai pas me battre en justice avec lui. Cela me fait presque plaisir de mettre un nom sur ce dérangé de la cafetière. Je n'ai pas qu'une silhouette rencontrée dans le parc du manoir à haïr. Je regrette presque maintenant qu'il ait survécu à l'accident. L'article dit que ce dernier a eu lieu quelques jours avant son procès en évoquant « l'affaire Klansky ». Je retourne farfouiller dans les archives pour en apprendre un peu plus.

Ma recherche n'est pas compliquée, une tonne d'articles résume, explique, commente, juge, raconte, critique l'affaire qui a secoué la ville quelques mois auparavant. Tous posent la question principale, pourquoi ce si brillant PDG s'est-il engagé dans une sombre histoire d'argent alors que tout lui réussissait ! Klansky, ainsi que son bras droit et l'un des comptables de la boite, est soupçonné de détournement de fonds d'avoir soudoyé certains élus pour bénéficier d'avantages économiques et de quelques griefs plus bénins. Une belle liste de casserole pour qui entend conserver le siège de son poste de PDG !

Il a d'ailleurs été démis de ses fonctions quelques jours avant l'accident. Même si le procès n'avait pas encore commencé, le conseil d'administration de l'entreprise ne voulait pas associer son image avec celle de la boite. Je découvre que ce sont mes parents qui l'ont remplacé. Ils devaient tout juste sortir de l'école, eux aussi bardés de diplômes en tout genre ! Ils ont même accepté de prendre le poste à deux avec un seul salaire, le temps de faire leurs preuves.

Ce remplacement si rapide a posé beaucoup de questions. Des bruits, des rumeurs et autres mal pensants ont supposé qu'ils pouvaient être les manipulateurs de la mise en cause de Klansky. Cela a même fait l'objet d'une enquête sans réels résultats, mais le doute est resté dans certains esprits. Klansky est-il resté avec cette idée? Il croit mes parents responsables? Ça justifierait en un sens ce déferlement de haine à leur encontre.

Est-ce qu'il s'est monté le bourrichon pendant toutes ces années en les croyants coupables ou est-ce qu'il a réellement des preuves? Cette seconde optique me fait froid dans le dos. Je n'ose les imaginer capables de fomenter une telle machination pour prendre le contrôle de l'entreprise ... mais avec leur soif de pouvoir tout est possible ! Cette affaire me dépasse. Comment ai-je pu me retrouver au milieu de ce micmac qui date de vingt ans?

Je continue de parcourir les différents articles relatant l'affaire pour essayer de me faire une idée. Je tombe sur un entrefilet annonçant le suicide de Bernard Louvin, le comptable qui était impliqué dans l'affaire. Il n'a pas supporté la pression du procès et s'est gavé de cachetons en tout genre pour mettre fin à ses jours. Didier Louvin, le jeune inspecteur qui vient récemment de prendre son poste au commissariat central, est abattu par le décès de son frère, mais jure de trouver les responsables des accusations non fondées à son encontre.

Louvin, mais c'est mon commissaire ça ! Il avait quelques kilos de moins sur la photo, mais pas de doute. Il était lui aussi impliqué en quelque sorte dans l'affaire. Cela expliquerait pourquoi on a pu mettre en place aussi facilement cette machination qui m'accusait de détournement de mineur, ainsi que ses attitudes et la lenteur avec laquelle il faisait avancer la résolution de l'affaire. Tout était manigancé pour que je tombe entre les griffes de Klansky !

Après un procès interminable, Klansky et son bras droit ont finalement été acquittés des charges pesant contre eux, les preuves n'étaient pas assez solides. Il était libre, mais le mal était fait. Il est parti se faire soigner aux États-Unis accompagné de son fidèle bras droit, Axel Thomas.

Tu as quelle tête toi Axel Thomas? Je deviens très curieuse, c'est un des protagonistes que je n'ai pas encore vraiment vus. Je fouille derechef pour découvrir le faciès de ce troisième homme mis en cause dans l'affaire. Un des articles attire mon attention, celui de l'enterrement de la femme et des enfants de Klansky. Une grande photo de la famille alignée devant les tombes présente l'ensemble de la progéniture Klansky.

Je vais finir par connaître tout le monde, rigolé-je ! Alors, « de gauche à droite » nous annonce le journal, « Anastazia, la mère [...] tout récemment veuve, son mari ayant fait une crise cardiaque fatale en apprenant le décès de ces petits fils ». L'effet boule de neige, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! « Aurélie, la petite dernière », une petite boulote d'une dizaine d'années dont l'imposante chevelure ondulante recouvre en partie sa figure.

Aurélie? Ça ne peut quand même pas être elle? Pas la gouine convaincue du fitness qui est tombée amoureuse de ma pomme et qui m'a fait découvrir toute sa collection de godes ceinture au mois de juillet? Voilà que je recommence à me faire des films et à voir le mal partout.

Aurélie ... Aurélie ... elle bossait dans quel collège déjà cette prof d'anglais? Ah oui, Jacques Prévert en centre-ville. Il ne me faut pas longtemps pour trouver sur le site du collège le trombinoscope des profs de cette année. J'y retrouve le regard épanoui de cette adepte du chibre en latex. Sous sa photo s'affiche « Aurélie Klansky » ! Je déglutis avec peine. Je croasse que je viens de trouver le corbeau qui s'est amusé à divulguer les photos de mes affres lesbiens lors d'un soir de fitness !

Mais alors Vincent, le destinataire de mes photos de charmes, il en est aussi? De la famille je veux dire. Son prénom n'apparaît pas dans l'article, mais je scrute quand même attentivement tous les participants à l'enterrement. Rien à l'horizon dans un premier temps, mais je reviens sur la présentation de la famille, l'article annonce que Klansky avait une seconde sœur, Czestawa.

Sans le savoir pourquoi son visage m'est familier, mais je n'ai pas le sentiment de la connaître. Sa longue chevelure blonde, son visage un peu angulaire comme son frère, ses yeux bleus, une petite poitrine et un corps plutôt bien galbé, difficile de la transposer 20 ans plus tard, mais tous ces détails devraient m'aider.

Je cherche un moment sans vraiment avancer et puis j'ai un flash, c'est sur une photo que je l'ai vue ! Une photo que j'ai pu regarder tous les vendredis ou presque. Une photo posée sur le bureau de Vincent à l'école ! Une photo où il a son bras enroulé autour de la taille ... de sa femme ! Cernée j'étais ! Je n'avais en fait aucun moyen de m'en sortir !

Sans me laisser abattre, je reviens sur un détail tout juste aperçu sur le panorama mortuaire. Je zoome au maximum pour faire ressortir une silhouette située à l'arrière plan. La personne se tient légèrement en retrait de la famille. Comment ai-je pu ne pas le voir plutôt? Il a déjà sa belle carrure athlétique et une tenue très classe, ses cheveux ne sont pas encore poivre et sel et une belle barbe entretenue dessine une partie de son visage. Il est déjà craquant avec vingt ans de moins.

Mon doigt vient caresser sur l'écran ce visage familier. J'aurai tout donné pour ne pas le découvrir. J'ai espéré en faisant défiler tous les acteurs de mon année mouvementée qu'il passerait à la trappe, qu'il ne serait pas impliqué dans cette histoire, que son rôle de prince charmant qui sauve la princesse en détresse resterait le plus pur. Un immense sentiment de tristesse m'envahit.

Il n'y a qu'un pas d'Axel à Alex et encore moins à Alexandre. Même si aujourd'hui il n'a pas le même nom, je crois que je viens de découvrir le fidèle bras droit ! Je recouvre de la mienne la main qui vient de se poser sur mon épaule gauche. C'est celle d'Alexandre, j'ai reconnu son parfum. Il flottait dans l'air déjà depuis quelques minutes. Il devait m'observer à l'entrée de la pièce. Je continue sans rien dire à détourer d'un doigt fébrile les courbes de sa silhouette affichée sur l'écran de l'ordinateur. Tout en silence son autre main me caresse les cheveux doucement.

Le temps vient de s'arrêter. J'ai un milliard de questions à lui poser. Dans quel camp est-il? Il est toujours son bras droit? Pourquoi a-t-il pris soin de moi toute l'année? Il jouait le gentil et K le méchant? Il voulait me contrôler et m'imposer la soumission? Il est vraiment épris de ma pomme ou c'est un acteur hors pair? Pourquoi est-il toujours là? C'est lui qui a mis mes parents dans cette panade en leur faisant miroiter la lune? Tout ça tourne dans ma tête sans franchir la barrière de mes lèvres. Je reste sans voix. Je crois même que je vais lâcher une petite larme devant tout ce gâchis. Moi qui ne savais pas comment le mettre dans mes valises pour l'emmener dans le sud, la question ne se pose plus !

Sa main vient caresser ma joue et essuyer délicatement mon surplus lacrymal. Il se penche sur mon oreille et me susurre d'une voix à peine audible.

- Ce n'était pas prévu au programme, mais j'ai passé une année merveilleuse Alice. Surtout, ne m'oublie pas ... ne m'oublie pas !

Je ne me rends pas compte que sa main n'est plus sur mon épaule et lorsque je me retourne il n'est plus dans la pièce. J'ai carrément un doute sur sa présence, l'ai-je imaginé? Mon odorat me rassure, son parfum lui est resté encore quelques instants en suspens dans la pièce !

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Je n'ai pas posé de question à Alexandre lorsqu'il est revenu à l'appartement le lendemain. Je ne souhaitais pas en savoir plus. Quel qu'il soit, je ne voulais pas connaître son rôle dans cette histoire, j'en avais découvert suffisamment pour comprendre ce qui s'était passé. J'avais envie, voir presque besoin, de garder une image positive de l'homme avec qui j'avais partagé ces mois de galère. Une sorte de bouée de sauvetage mentale pour rester à flot et digérer au mieux toutes les épreuves vécues.

Nous avons ensuite, presque sans nous parler, fait l'amour et revisité le Kamasutra pendant deux jours dans toutes les pièces de l'appartement. Notre façon de se dire au revoir, ou adieu plutôt, car nous savions sans nous le dire que c'était un chant du cygne. Une manière de se créer des souvenirs merveilleux qui nous rappelleront les bons moments passés lors des quelques coups de blues à venir. Une manière de se remercier avant de partir chacun d'un côté du chemin.

J'ai bondé ma C3 à ras bord de mon déménagement minimaliste. Direction le sud ! J'enfile ma clé dans le démarreur et la tourne d'une main ferme même si j'ai la gorge nouée et une boule à l'estomac. Je le sais sur le trottoir, mais je résiste à jeter un dernier coup d'œil dans le rétro, nous nous sommes déjà longuement dit adieu !

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Épilogue

Je sens la lourde poitrine d'Élodie me caresser la nuque alors que sa main joue avec la petite barre qui orne mon téton droit. Elle est en train de lire par dessus mon épaule le récit de mes derniers mois que je suis en train de terminer pour envoyer à Klansky.

Comme vous pouvez le constater, je ne me suis pas débarrassé de tous les piercings imposés par cet ignoble maître chanteur. J'ai au plus vite enlevé ceux sur les lèvres de mon puits d'amour qui me rappelaient trop cette horrible soumission sexuelle et remplacé les anneaux de mes seins par de petites barres que je trouve plus sexy. J'ai hésité pour celui sur la langue, mais Élodie m'a demandé de le garder, elle adore le sentir lorsque je lèche ses grosses lèvres !

Et oui, après avoir craqué pour le projet de cette école dans le sud que j'ai intégré depuis la rentrée, et qui correspond vraiment à mes attentes, je suis aussi, après seulement quelques semaines, tombée amoureuse de la directrice de l'école ! Il n'y a que les connes qui ne changent pas d'avis !

J'imagine que vous vous posez la question. Non, je n'ai pas été dégoûtée des braquemarts après cette éprouvante expérience d'escorte à temps plein en juillet. Je crois même que j'ai découvert cette année une véritable passion pour la turlutte, peut-être le seul côté positif de cette horrible période. Cette année chargée en expériences diverses et variées m'a ouvert l'esprit et, même si la digestion a été, et est toujours, loin d'être évidente, je suis plus libérée avec ma sexualité aujourd'hui.

Bref, je ne vais pas vous faire part de tous mes états d'âme ni m'allonger sur un divan pour une séance de psy. On a profité des vacances de noël pour rapatrier mes affaires dans sa maison pour un début d'histoire commune. Mon tatouage l'a forcément intrigué au départ, celui du K évidemment, l'autre a tenu un peu plus longtemps que prévu, mais il a fini par disparaître. Je lui ai expliqué son origine sans rentrer dans les détails. Elle a bien senti que cela m'affectait et elle est restée discrète en évitant de me questionner. Peut-être qu'un jour, si notre aventure perdure, je lui confierai l'histoire de mes déboires.

Je termine sans engouement le message pour Klansky. J'y ai ajouté les deux photos obligatoires, celle de mon sexe présentant son tatouage et celui de mes fesses avec l'ignoble rosebud. Mes fesses n'ont même pas accueilli le moindre petit bout d'un thermomètre depuis la fin de mon expérience d'effeuilleuse. Elles sont définitivement fermées ! L'introduction fut un calvaire et a fait ressurgir le sombre souvenir de ces longues et douloureuses sodomies. Il a, après avoir été lavé, rapidement réintégré la petite boite noire ornée d'une petite tête-de-mort qui va lui servir de cercueil jusqu'à l'année prochaine.