Alice in Wonderlands? Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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Je découvre avec effroi quatre zébrures bien marquées décorant ses fesses, résultant très certainement d'une badine maniée avec fermeté. Je comprends mieux ses traits tirés avec ces poids qui doivent la faire souffrir.

- Je ne suis pas un monstre, lorsque Mr Lee, le nouveau jardinier de tes parents, aura fini d'aménager la pièce du manoir dédié à cet effet, elle aura la prochaine fois le choix avec une séance de bondage. C'est un expert dans ce domaine.

Vu sa tête, la nouvelle est loin de réjouir ma mère ! Lorsqu'elle se retourne pour nous faire face à nouveau, je découvre un autre détail qui ne m'avait pas sauté au visage accaparée que j'étais par ces horribles poids. Sur la droite, un petit peu au-dessus de son sexe glabre, un tatouage a pris place. La lettre K joliment calligraphiée entourée d'un trois quarts de cercle a été dessinée. Il n'est pas très imposant, juste un peu plus grand qu'une pièce de deux euros, mais il la marque comme du bétail et va lui rappeler quotidiennement son appartenance à l'ignoble Kas-burnes !

Je n'ose pas lui demander le pourquoi, je ne pense pas réellement vouloir connaître le fond de l'histoire. À son ton il m'apparaît clairement que tout ceci n'est pas une simple affaire économique, mais qu'une sombre histoire ancienne le relie à mes parents. Il n'est pas uniquement en train de m'expliquer la situation, il la raconte aussi pour lui même et semble jouir de chaque instant d'humiliation et de pouvoir à l'encontre de mes parents. Cet homme m'effraie !

- Je déduis de ton regard inquiet que tu te demandes si ta sœur et ton père ont subi les mêmes affres, n'est-ce pas?

Sans réponse de ma part, il congédie d'un geste dédaigneux ma mère qui retourne à sa table à petits pas pour limiter les effets des poids et appelle ma sœur. Elle était, certes, planquée derrière son journal quand je suis arrivée, mais comment ai je pu ne pas voir ce qui me saute aux yeux en la voyant venir vers nous.

Ses seins ont pratiquement doublé de volume, sans toutefois perdre le moindre de leurs charmes. Ils sont toujours aussi bien dessinés, un peu lourds. Le petit top blanc moulant qui lui arrive au nombril les fait ressortir parfaitement et laisse clairement apparaître les deux anneaux qui ornent ses larges auréoles foncées. Elle pourrait avec cette poitrine revendiquer sans problème un rôle dans n'importe lequel des films Méga vixens réalisé par Russ Meyer !

Ses lèvres semblent avoir été elles aussi légèrement gonflées pour lui faire une bouche pulpeuse à souhait. Sa teinture blonde lui donne un petit air de bimbo écervelée. On est loin des tenues plus hardcores à la Harley Quinn qu'elle aimait porter !

- Sais-tu que ta sœur a brillamment fini ses études en terminant major de promo à HEC, m'annonce-t-il.

Je vais pour lui dire que le pigeon voyageur qu'elle m'a envoyé la semaine dernière pour me l'annoncer vient tout juste d'arriver à destination, mais il enchaîne sans me laisser en placer une.

- Elle est vraiment brillante. Je lui ai offert la direction adjointe de l'entreprise, elle prendra son poste dans quelques semaines. Mais avant de rentrer dans sa vie professionnelle, elle méritait de prendre un peu de bons temps. C'est pourquoi je lui est programmé un séjour de trois semaines de vacances ... à Brazzaville, au Congo ! Ta valise est prête Amélie? lui demande-t-il, tu n'oublies pas que ton avion décolle demain après-midi.

La réponse de ma sœur ne se fait pas attendre, elle se penche sur la table en direction de l'infâme K et lui crache copieusement au visage. Il ne s'en offusque pas le moins du monde. Il prend le mouchoir de sa petite pochette de veste et se débarrasse tranquillement du mollard qui lui coule sur la joue gauche.

- J'aime son caractère, c'est une véritable gagnante commente-t-il après s'être nettoyé. J'espère qu'elle gardera cet état d'esprit, elle ira loin. Je la prendrai peut-être même dans mon staff rapproché si elle arrive un jour à faire la part des choses.

Son compliment ne me surprend pas, je reconnais bien là l'état d'esprit déjà bien forgé de ma frangine. Toujours est-il qu'après ce petit contre temps Kas-bombons continue de me présenter l'avenir d'Amélie.

- Ta sœur s'est découvert très récemment une véritable passion pour le continent africain et ses habitants.

Ça, ça m'étonnerait fort. Elle a toujours détesté les noirs, plus par crainte je crois que par racisme et je la vois mal aujourd'hui rêver de passer ses vacances en leur compagnie !

- Tu as l'air d'en douter, me remarque-t-il, montre-nous Amélie que je ne suis pas loin de la vérité.

Comme pour ma mère, avec une docilité qui me laisse perplexe après son coup de rage juste avant, elle déboutonne le short en jean moulant qui couvrait ses fesses et le laisse tomber à ses pieds. Le string ficelle très minimaliste qui couvre tant bien que mal son sexe suit rapidement la même voix et nous laisse découvrir tous les secrets de son intimité.

Sans surprise, je découvre l'anneau qui décalotte son clito. Il est plus petit que le mien, mais une petite médaille sur laquelle est gravé « I ♡ black dick » y est attachée ! Le « K » calligraphié est également tatoué sur la partie droite de son pubis. Sa toison est réduite à un ticket de métro bien entretenu. Son sexe est pour une fois exempt de toute décoration !

Je découvre un nouveau tatouage discret sur le bas de son dos lorsqu'il lui demande de se retourner. Le texte « Black only » entouré de deux petits cœurs annonce effectivement clairement à qui est réservé son entrée des artistes !

- Comme j'avais un peu peur qu'elle s'ennuie et n'ose pas aller au contact des autochtones, je lui ai programmé une petite occupation. Elle a rendez-vous en début de semaine avec Mr « .... » un réalisateur de film porno. Une véritable pointure dans le domaine qui adore travailler sur les contrastes. Sa nouvelle blondeur tranchera merveilleusement bien avec le groupe de black qui s'occupera d'elle. Elle sera l'héroïne du film en plus, une véritable chance ! Elle devrait en plus découvrir la double pénétration, il faut toujours profiter de ces vacances pour de nouvelles expériences, sourit-il en regardant ma frangine. Peut-être cela fera-t-il naître une vocation et une carrière parallèle?

Je vois le visage de ma frangine blêmir et devenir aussi pâle que la teinte de sa nouvelle coiffure à l'annonce de ce programme qu'elle ne semblait pas du tout connaître. Comme une automate elle remet son string et son short avant de retourner à moitié chancelante poser son popotin sur la chaise proche de sa table.

- Mais rassure-toi elle n'y va pas seule, me confie Kas-roubignolles en se retournant vers moi, William l'accompagne. Tu sais qu'il aime jouer au garde du corps. En plus c'est sa ville d'origine, il y a passé toute son adolescence et il sera lui faire découvrir la cité et ses habitants en dehors des sentiers touristiques. Elle pourra même compter sur lui pour lui faire répéter certaines scènes !

C'est à mon père ensuite de venir sur scène pour me montrer à quelle sauce il a été asservi par ce monstre. Il a lui aussi les traits un peu tirés, mais contrairement à ma mère que j'ai trouvée abattue, il a le regard vif du combattant non vaincu. Une fois son pantalon baissé sur l'ordre de Kas-noisettes, je découvre qu'il a hérité lui aussi du tatouage. Son sexe, d'une belle taille, est tout recroquevillé dans une cage de chasteté métallique. Elle a dû être faite sur mesure, car elle s'ajuste parfaitement à son anatomie et ne laisse pas le moindre millimètre à son chibre pour s'exprimer.

- Ne cherche pas de cadenas, m'informe-t-il, elle a été faite dans un alliage léger et très résistant et elle a été fermée à l'aide d'une colle spéciale. Il est donc impossible de l'enlever si ce n'est en la découpant, au risque d'y perdre peut-être une partie de sa masculinité, me précise-t-il en arborant un sourire pervers.

- On est parti sur un contrat de quinze ans pour que tes parents arrivent à rembourser mon investissement, me précise-t-il, peut être aura-t-il envie ensuite de s'en servir à nouveau si elle fonctionne encore.

Quinze ans, purée, comment imaginer passer quinze ans entre les mains diaboliques de ce pervers narcissique dégénéré !

- Ton père est très porté sur la chose et je crois qu'il honorait ta mère presque tous les jours. Ses nuits vont être plus calmes dorénavant. Enfin pour ta mère surtout, car de son côté Agnès, la nouvelle cuisinière, va lui faire découvrir sa magnifique collection de godes ceinture !

Je me retourne vers la gouine de service qui fait le planton à une dizaine de mètres de notre table à côté des dessertes. Je n'avais pas prêté attention à la reine du godemichet en arrivant tellement accaparé par mes angoisses du moment. En l'observant d'un peu plus près, je suis loin d'envier les futures nuits de mon father. Elle a un peu la carrure d'un pilier de rugby, pas très grande et très trapue. Sa coupe de cheveux en brosse, son visage anguleux et son regard noir ne donnent pas en envie de venir tailler la bavette en sa compagnie. Si elle échangeait sa tenue de servante contre un treillis, elle passerait incognito dans n'importe quel régiment de GI américain !

- Il a récemment découvert le modèle pour débutant me précise-t-il après avoir renvoyé mon père à ses occupations. Il est encore loin de faire son coming out, mais peut être qu'un jour ...

- Et puis, continue-t-il à voie basse en se penchant légèrement vers moi comme pour me confier un secret, Agnès espère lui faire partager un jour son autre passion. Elle adore les animaux et les chiens en particulier, mais pas pour les mettre dans son lit, rigole-t-il. Les deux dalmatiens que tu as vus en arrivant sont à elle. Ils sont jeunes, foufous, turbulents et surtout ils sont plutôt bien membrés, m'a-t-elle précisé. Ton père va devoir avant beaucoup pratiquer avant de pouvoir les accueillir sans souci. On gardera peut-être ça pour les jours où il manque vraiment de motivation !

La perversité de cet être dépasse de loin tout ce que je pouvais imaginer. Malgré quelques rictus et attitudes légères de satisfaction, je le sens froid, calculateur et surtout dénué de la moindre empathie pour son prochain, ou tout du moins pour ma famille. Il me fait vraiment peur et depuis cette démonstration de force je ne suis plus du tout confiante sur mon avenir. J'attends avec une grosse boule au ventre de savoir à quelle sauce je vais être mangée.

Il fait une pause pour me laisser le temps de digérer et de bien intégrer aussi certainement ce que je viens de vivre. Le ballet des dessertes poussées par William et Agnès reprend pour réapprovisionner tout le monde dans une ambiance glaciale malgré les 27 degrés affichés au thermomètre en cette fin de journée ! J'aurais préféré m'enfiler un grand verre de whisky pour m'aider à supporter tout ça, mais la dînette d'Agnès est prévue sans alcool !

- Tu avais toi aussi ta place au départ dans cette nouvelle organisation de l'entreprise, reprend l'ignoble K. après ces longues minutes d'un silence pesant.

À ces mots, j'ai le palpitant qui vient de passer au galop, une bouffée de chaleur envahit mon torse, j'ai l'estomac noué et le regard pendu aux lèvres de ce salopard en attendant la suite de sa phrase.

- Il est toujours intéressant d'avoir une dame de compagnie sous la main pour faciliter certaines négociations et aux échos que j'avais tu tenais plutôt bien ce rôle depuis le mois de janvier.

Je ne relève pas ce qui dans sa bouche pourrait presque passer pour un compliment et attends la suite avec impatience. Ce salaud savoure ses effets en me laissant avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête pendant qu'il déguste à petite gorgée le Darjeeling que vient de lui servir Agnès. J'ai le pied droit qui commence à s'agiter nerveusement et tapote le sol à petit coup.

- Bien sûr une petite formation aurait sûrement été nécessaire pour que tu prennes pleinement toute la mesure de ta fonction, tu en avais pleinement les capacités. Mais j'ai dû me faire une raison, Alexandre a eu des arguments qui ont touché une corde sensible et j'ai fini, ce qui est extrêmement rare, par revenir sur ma décision. J'ai décidé de me ranger à son souhait de te laisser maintenant en dehors de tout ça.

Un rayon de soleil vient d'apparaître dans le ciel de mon avenir. Toute la tension retombe d'un coup et je m'affaisse sur ma chaise comme un vieux chamallow oublié au fond de la boite. Je tente de me donner une contenance en prenant la tasse de thé, mais mes mains tremblent trop et j'en renverse un peu.

- Tu m'as donné une descendance mâle et cela a beaucoup joué dans le verdict. Ceci dit il y a quand même quelques conditions à honorer.

- Je ... je vous écoute, bafouillé-je tout en étant prête à accepter la moindre des lubies de ce taré pour éviter de passer quinze ans sous sa coupe à jouer les escortes.

- Tout d'abord tu termineras ton contrat, nous avions convenu que tu serais une année à ma disposition. Il te reste un peu plus de trois semaines et je veux que tu les passes en restant chez toi. J'ai encore quelques partenaires à remercier et tu feras parfaitement l'affaire. Alexandre te donnera quelques détails là-dessus demain.

Si c'est juste deux ou trois relations dans la semaine, ça va j'ai maintenant l'habitude ça ne va pas trop me changer. J'acquiesce d'un simple hochement de tête.

- Tu vas garder le rosebud en souvenir de notre relation. Tu m'écriras tous les ans pour les vœux en me racontant comment s'est déroulée ton année. Je ne veux pas que quelques lignes, mais une prose détaillée. Tu y joindras deux photos, une de ton sexe glabre et l'autre de tes fesses occupées par le rosebud.

Il enchaîne sans attendre mon approbation.

- Tu vas également quitter la région et t'engager à ne plus revoir ta famille pendant toute la durée de leur contrat. Je crois qu'un poste t'attend dans le sud de la France, ce sera parfait.

Ne pas voir ne veut pas dire ne pas téléphoner ! Comment est-il au courant des affectations, je n'ai encore reçu aucun courrier du rectorat pour m'informer de ma mutation !

- Et puis, comme dernière petite chose, tu passeras voir le tatoueur demain, je sais, c'est dimanche, mais il t'attendra pour 14 h, ne le fais pas attendre. Tu as vu qu'il était discret, cela te fera un autre petit souvenir.

C'est ce qui m'inquiétait. J'espérai passer à travers, mais je vais être, comme le reste de ma famille, marquée comme du bétail. Même si cela ne représente qu'une simple lettre qui pourrait passer pour celle de mon amoureux aux yeux d'observateurs indiscrets, je vais avoir du mal à le digérer ! À peine ai-je encaissé la nouvelle qu'il me tend un petit papier plié en quatre.

- Celui là ne sera que temporaire, mais je n'ai pas pu résister à ce petit plaisir. Tes prochains partenaires n'auront comme ça plus aucun doute.

En découvrant le texte inscrit sur ce demi-A4 que je viens de déplier, je suis à deux doigts de m'étouffer en avalant une gorgée de thé. Devant cette phrase des plus dégradante et humiliante, je bredouille, bafouille, cafouille en lui demandant de me confirmer que ce tatouage était bien temporaire. Il sourit vicieusement à ma question et enchaîne.

- Bien sûr si l'une de ces conditions venait à manquer lors de ces prochaines années, je m'arrangerais pour que tu rejoignes l'entreprise familiale ou une de mes entreprises aux états unis pour y jouer l'escorte à plein temps et ce tatouage passerait de temporaire à définitif !

Au rappel de ce qui peut m'attendre, j'ai la gorge nouée et c'est d'une petite voix fluette que j'ose lui demander si je pourrai enlever par la suite les piercings qui décorent mon corps depuis quelques mois.

- Bien sûr Alice, pour qui me prends-tu, tu pourras choisir de les garder ou pas. Alors que décides-tu? Est-ce que mes conditions te conviennent?

Comme je n'ai de toute façon aucune marge de négociation dans ce qu'il m'a annoncé et qu'il est hors de question que je passe ne serait-ce qu'une semaine supplémentaire entre les griffes de ce dégénéré, j'accepte sans rechigner ces quelques contraintes à noter sur mon agenda. Je ne suis étonnement pas affecté par le fait de ne pas revoir ma famille, les risques sont tels qu'ils mettent au second plan tous mes sentiments affectifs.

Courage fuyons !!!!!!!!!

- Bien, je n'en doutais pas, tu es une fille intelligente qui sait où sont ses intérêts. Je n'ai pas cette fois rédigé notre accord, mais je suis sûr que tu te souviendras sous problème de toutes mes consignes. Nous pouvons le signer différemment cette fois, me précise-t-il en reculant légèrement son fauteuil de la table et en déboutonnant son pantalon.

Le message est clair ! Comme une automate, sans réfléchir le moins du monde au spectacle que je vais donner, je m'agenouille devant lui et enfourne son sexe dans ma bouche. Tout en le suçant sans entrain, mon cerveau récapitule la liste de course que je ne dois pas oublier. Rien d'insurmontable en soi, je m'attendais presque à pire, mais malgré tout en refaisant ce check liste je ne peux retenir quelques larmes qui viennent s'ajouter à la lubrification de son chibre. La pression qui retombe complètement certainement !

Après avoir terminé cette longue pipe qui m'a paru interminable et embrassé chaleureusement toute ma famille en guise d'adieu. Ils n'ont prêté aucune attention à mes échanges avec Klansky et je les comprends, ils sont trop préoccupés par leurs problèmes personnels. Je quitte le manoir sans me retourner, mais pas sans lâcher encore quelques larmichettes.

Je me serais bien blotti dans les bras d'Alexandre ce soir, mais il n'est disponible que demain. Alors pour compenser je m'arrête à la supérette du coin pour acheter deux bouteilles de mousseux. Non pas que j'ai une envie folle de fêter ma libération, mais je vais avoir besoin d'un petit coup de pouce pour éviter d'avoir à trop réfléchir. Une fois que j'aurai enfilé les deux bouteilles vautrée dans mon canapé devant un petit Maigret à la sauce Atkinson je suis sûr de voir la vie sous un meilleur angle !

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Mon dimanche a lui aussi été très mouvementé. Par ma visite chez le tatoueur dans un premier temps qui m'a marqué comme du bétail d'un K joliment calligraphié non loin de mon sexe et d'un autre tatouage, plus horrible celui-là, au-dessus de ma toison. Heureusement ce second a été fait au Henné et ne tiendra que quelques semaines ! J'ai carrément harcelé le tatoueur en lui demandant au moins vingt-cinq fois de me confirmer son côté temporaire. Comment ça je ne vous ai pas parlé de cette seconde décoration? Certainement parce que le texte est trop dégradant et qu'il vous ferait mal aux oreilles. Vous insistez pour savoir? Bon attendez, je sors le papier pour vous le montrer, je ne peux même pas vous la lire tellement cela m'écorcherait la bouche. Jugez en vous même.

« Je suis une pute et j'appartiens à Mr K »

Malgré son côté temporaire, il a eu beaucoup de mal à passer celui-là ! L'après-midi a été nettement plus agréable, Alexandre est venu me retrouver et après cette année d'abstinence on a un peu rattrapé le temps perdu ! Il m'a emmené visiter le 7ème ciel à plusieurs reprises et comme dans les manèges pour enfant des fêtes foraines j'ai attrapé plusieurs fois le pompon et j'ai eu droit à plusieurs tours gratuits.

La soirée, elle par contre, est venue de nouveau plomber mon avenir proche. Alexandre m'a expliqué ce que Kas-burnes attendait de moi pour mes dernières semaines sous contrat. Heureusement qu'il a attendu le café pour me l'annoncer, car sinon le repas ne serait pas passé du tout !

Lorsque K m'a demandé d'être à disposition pour accueillir quelques-uns de ses partenaires, je m'attendais, comme habituellement le samedi lors de ces derniers mois, à voir passer deux, trois ou quatre personnes maxi dans la semaine. Que nenni, c'était dans mes rêves de jeune fille naïve ça. C'est huit ou neuf par jour qu'il compte me faire rencontrer !