Alice in Wonderlands? Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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La pilule a eu sacrément du mal à passer et Alexandre a usé de toute sa diplomatie pour bien me rappeler les conséquences encourues si je ne respectais pas les conditions de Kas-roubignolles. Je ne les avais pas oubliés, mais de là à trouver de la motivation il y a fossé que j'avais du mal à franchir.

Je n'ai à m'occuper de rien, tout est organisé, j'ai même un planning à respecter en plus ! Une vraie pute quoi. Je vais honorer l'horrible phrase de cette ignoble Klansky. J'accueille mon premier client, oui je dis bien client même s'ils ne sont pas censés me payer, ne jouons pas sur les mots. Je démarre donc à 13 h. J'ai une heure entière à lui consacrer, ensuite quinze minutes pour être à nouveau présentable et enchaîner avec le suivant. Un véritable marathon !

Il a quand même prévu une petite pause repas entre 19 h et 20 h. Ça va me faire finir mes journées au plus tôt à 1 h du matin, bonjour les vacances ! On papote, on papote et j'ai un mal de chien à fixer ce fichu porte-jarretelle, vive les bas autofixants ! Allez je vous laisse, ça sonne à la porte et je vais aller voir quel est l'olibrius qui à la chance d'ouvrir les trois semaines de bal.

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En presque deux semaines, j'ai l'impression d'avoir été baisé par une bonne moitié de la ville. Beaucoup d'inconnus, mais aussi quelques chibres déjà croisés lors de mes samedis coquins ou des têtes rencontrées lors de soirée mondaine de mes parents. Je crois que tout le conseil d'administration de l'entreprise va finir par me passer dessus ! Certaines personnes me sont plus familières comme Aurélie qui m'a déjà rendu visite deux fois pour profiter de mes coups de langue et me faire partager la joie de ses godes ceinture. Elle est, je crois, tombée carrément amoureuse de ma pomme !

Le rythme, lui, n'a à aucun moment baissé et je vous promets qu'il est tendu pour tenir le timing imposé. Pour vous donner une idée de mes journées, dans le petit quart d'heure de battement qui m'est autorisé je dois refaire le lit, passer un peu d'encens pour éviter que cela ne sente trop le cul, me laver les crocs pour éviter de sentir le foutre à dix mètres, me faire un brin de toilette façon micro douche, réajuster au besoin mon léger maquillage, renfiler ma tenue de travail avec ces foutus porte-jarretelles qui me prennent à chaque fois quinze plombes avant de me précipiter en essayant de ne pas me vautrer avec mes escarpins qui me tiennent lieu d'échasse vers la porte pour accueillir la nouvelle bite dont je vais devoir m'occuper pendant l'heure suivante !

J'ai un succès fou en plus. Normal vous dire-je sans avoir les chevilles qui enflent. Vous en connaissez beaucoup vous des prostitués qui commencent à mouiller après seulement quelques caresses et qui jouissent avec pratiquement chaque partenaire? Bravo le traitement de l'ignoble professeur Swchartz qui a réussi à me transformer en machine à jouir.

Ceci dit après presque deux semaines de tapin à domicile je ne lui en veux plus tant que ça, car grâce à lui, même si cela me fait passer quelques fois pour une nympho, je suis mouillée en permanence et cela me facilite grandement la tâche. Je n'ai pas de pénétration douloureuse et je ne suis pas obligée d'utiliser moult crèmes et lubrifiants pour accueillir tous les jours les nombreuses bites qui me font l'honneur de venir visiter mon centre à plaisir. S'il avait prévu une version anale de son produit miracle cela m'aurait presque arrangé, car de ce côté là ça ne passe toujours pas tout seul ! Je déteste toujours autant ça !

Mais je vous parlais de mon rythme de ministre. Pour vous dire, je n'ai pas mis le nez dehors depuis dix jours et le début de mon activité d'effeuilleuse. Heureusement qu'Alexandre me seconde, c'est une véritable fée du logis ! Je crois que je vais finir par le garder celui-là !

Non seulement mon petit déjeuner m'attend tous les matins sur la table lorsque je me lève vers 10 h, mais il me fait aussi la cuisine et me prépare quelques petits plats sympas pour le soir. Il passe l'aspirateur, fait les courses, la lessive pour que j'aie toujours des tenues en ordre de marche pour accueillir, il réapprovisionne ma pharmacie ... j'ai à ce propos une collection de capote de toutes les couleurs, de crèmes et lubrifiant pour avant, pendant et après qui ferait frémir d'envie celle de mon quartier !

Mais surtout, surtout, il joue le rôle du psy et du coach mental indispensable pour que je tienne la route sur la distance. Je vous avoue avoir fini en pleurs dans mon lit les deux ou trois premiers soirs après le départ du dernier client. Même s'il a toujours les bons mots et sait me redonner la pêche quand j'ai des coups de mou, j'ai envie parfois de lui envoyer mes claquettes à la figure quand il me répète vingt-cinq fois pendant le repas du midi que je dois me donner à 200 % avec chaque partenaire pour que Kas-valseuses n'est rien à redire de ma prestation.

Aujourd'hui, c'est un peu différent, je n'ai qu'une seule visite à partir de 15 h, ça va me faire tout drôle. C'est Vincent qui m'a réservé pour toute la journée. On est vendredi, normal donc me direz-vous (!), ma bouche doit carrément lui manquer. Sans directive particulière je suis resté très standard de ma tenue, une petite robe d'été assez légère et des dessous affriolants.

C'est avec un peu d'avance que les petits coups de sonnette impatients retentissent à ma porte.

- Alice, est-ce que tu te rappelles de Marc, me demande Vincent en me désignant la personne qui l'accompagne lorsque je leur ouvre la porte.

Je dévisage l'homme qui se tient devant moi. Assez grand, mince, le cheveu coupé court, le front légèrement dégarni, des lunettes rondes qui encadrent sa figure. J'ai beau fouiller dans ma mémoire cette tronche de premier de la classe n'apparaît pas dans la liste de mes souvenirs.

- Non je ne vois pas, lui réponds-je.

- C'est Marc, le psy que tu m'as conseillé l'an dernier. On a lié amitié, tout particulièrement sur les aspects sexuels sur lesquels on se retrouve et je n'ai pas résisté à lui faire découvrir tes talents.

Je ne le vanne pas d'entrée de jeu en lui demandant s'il avait des problèmes de bandaison pour venir baiser avec son psy ou s'il allait me faire part de son coming out. Cela nous entraînerait sur un chemin délicat et un jeu dans lequel je sors rarement gagnante avec lui.

Vincent rentre directement dans le vif du sujet et à peine leur ai je servi les bières artisanales qu'ils ont apportées qu'il entame les hostilités.

- Je n'ai pas pu apprécier tes talents de strip-teaseuse lors de ton court passage au « Déclic », peut-être qu'une séance privée en guise de préliminaire pourrait s'envisager. Attend je t'ai prévu une petite musique d'accompagnement, poursuit-il en saisissant son téléphone pour lancer celle de « 9 semaines et demie ». Tu as un vrai challenge pour faire concurrence à Kim Basinger, s'amuse-t-il à m'encourager.

Peu motivée par ce genre d'exercice, j'essaye quand même de faire bonne figure en me déhanchant au rythme du succès de Joe Cocker et en me dessapant lentement avec un sourire de composition qui ravirait mon ancienne prof de théâtre. Cinq longues minutes de solitudes sous les yeux gourmands des deux olibrius vautrés dans mon canapé.

À peine ai-je fait tournoyer mon dernier bas que Vincent me demande de venir les rejoindre. C'est Marc qui sort son sexe en premier de sa tanière, je le sens impatient de découvrir ma technique buccale. Son chibre lui ressemble, il est assez fin et plutôt long et contraste avec celui de Vincent toujours aussi trapu. Ce dernier ne tarde d'ailleurs pas à faire prendre l'air à sa vipère de broussaille et je me retrouve rapidement à genou à devoir m'occuper des deux sbires en même temps.

Ma bouche alterne en rythme le gobage de chaque braquemart alors que mes mains les tient en haleine lorsqu'ils prennent l'air. Je suce avec application et m'attarde à chaque fois plus longuement sur celui de Marc pour faire enrager d'impatience Vincent. Cela ne rate pas et je le sens monter en pression et bouillir en silence. Après avoir tenté de profiter ensemble du confort de ma bouche sans le moindre succès, je ne suis pas une grenouille à grande bouche, ils ont fini par remplir l'un après l'autre mon palais d'une belle dose de semence.

Alors qu'ils récupèrent de cette première petite mort en finissant tranquillement leur bière, Marc retrouve son rôle de psy et me bombarde de questions très intimes sur ma vie sexuelle. Même si certaines comme celles autour du sm ou de la soumission me dérangent je joue le jeu et tente de lui répondre assez honnêtement. Je ferme clairement les portes sur la découverte de certaines pratiques. Vincent s'amuse à commenter celles des diverses techniques buccales en illustrant parfois d'un souvenir du vendredi.

Marc a un air très professionnel et je finis par me sentir allongée sur le divan de son cabinet. Je vous passe la longue liste de ses délires de dépravés, certaines pratiques m'étant même carrément inconnues. Arrive celle plus classique autour de la double pénétration. Je prends mon air des plus dégoûtée et leur fais comprendre qu'accueillir deux chibres en même temps ne fait pas partie de la liste de mes fantasmes surtout si en plus l'un d'entre eux vient visiter mes fesses !

Marc revient plusieurs fois sur la question par des chemins parfois détournés. Je les sens plus que motivés pour me faire découvrir cette horreur et la question que je n'espérais pas entendre finit par tomber de la bouche de Vincent.

- Tu n'aimerais pas essayer Alice?

Tant que l'on jouait au jeu des questions / réponses je pouvais refuser, maintenant qu'il me le demande clairement c'est beaucoup plus délicat. Je suis prise entre mon manque total de motivation pour cette pratique barbare et mon obligation de satisfaire tous mes partenaires sous peine de me retrouver de nouveau enchaînée à l'immonde Kas-burnes. Cette épée de Damoclès est insupportable !

Je laisse traîner ma réponse, espérant que Vincent change de sujet sans se froisser. Mon optimisme est parfois naïf et il revient à la charge. C'est Marc qui, devant mon manque d'enthousiasme affiché, m'attrape par le bras pour faire sortir mes fesses du fauteuil et m'entraîner vers ma chambre. Il s'amuse même à la manière d'un démonstrateur sur un marché à m'en vanter tous les bienfaits.

J'ai du mal à être convaincu par ses arguments et marche à reculons vers la chambre. Vincent est pour une fois attentionné et délicat. Il prépare longuement mes fesses à l'assaut qui va suivre avec la crème que je lui ai donnée pendant que Marc tente de faire monter ma libido en rendant visite à mon clito. Même si ce dernier fait les yeux doux à ses doigts, je suis très loin d'être excitée !

Mes deux sbires ont eux par contre déjà le braquemart au grade à vous. Marc s'allonge sur le lit et Vincent me tapote le popotin énergiquement pour me motiver à aller chevaucher ce chibre en attente. Une fois son long dard dans ma grotte à plaisir et après quelques allers-retours pour faire un peu connaissance, Vincent vient se positionner dans mon dos. Je frissonne de partout et je me redresse en criant des petits « non » dans tous les sens lorsque je sens son chibre venir titiller ma corolle.

Tout en douceur Vincent m'incite à m'allonger de nouveau contre Marc qui, une fois fait, encercle mon torse de ses bras pour m'éviter un nouveau refus d'obstacle. Je ne peux m'empêcher de gigoter lorsque le gland de Vincent vient dire bonjour une nouvelle fois à mon entrée des artistes. Cette fois c'est la bonne, il s'introduit délicatement dans mon fondement puis fait une petite pause. Il sait que sa hampe, bien plus large que son gland, sera plus compliquée à faire passer.

Malgré toute sa délicatesse et sa patience, je ne peux m'empêcher de couiner pendant la longue progression de son chibre dans mes intestins. En dépit de ma pratique plus intensive ces derniers mois mes fesses sont restées étonnement serrées. Ce qui fait le bonheur de mes partenaires et mon malheur en rendant chaque introduction douloureuse. La place prise par Marc dans mon sexe ne facilite pas la chose et demande plus d'effort à mes fesses meurtries.

Une fois bien au fond Vincent s'allonge sur moi et prend le temps d'essuyer cette petite larme que je n'ai pas pu retenir lors de l'introduction. Prise en sandwich entre ces deux olibrius je suis tendue comme une folle n'osant plus bouger d'un centimètre de peur d'un effondrement de la fine paroi qui sépare leurs deux braquemarts. Le terme va peut-être vous paraître vulgaire et déplacé, mais je me sens complètement remplie !

Ils prennent leur temps et me laissent m'habituer à leur présence. C'est Marc qui donne le coup d'envoi avec quelques petits coups de piston dans mon sexe. Vincent le relaie lorsqu'il s'arrête en faisant profiter à mes fesses toute la largeur de la hampe de son chibre. Ils jouent ainsi l'alternance un bon moment. Sentir ces deux sexes séparés par ma simple paroi se frotter l'un contre l'autre est presque effrayant. Je n'arrive pas à me détendre.

Puis considérant certainement que mes deux orifices sont maintenant plus à l'aise avec leur queue, ils changent de rythme et me pistonnent allégrement de concert. Ils ne doivent pas être à leur premier coup d'essai les Dupont et Dupond de la gaudriole, car ils sont très synchro, on sent de la maîtrise. Ils s'amusent même à varier les effets, lorsque l'un d'entre eux sort, c'est l'autre qui rentre, me faisant découvrir encore d'autres sensations.

Je reste tendue comme la ficelle d'un string de crainte à chaque instant d'un déchirement malencontreux dû au rythme parfois effréné de ces deux dards. Lorsqu'après quelques derniers coups de reins fougueux Vincent permet à mes fesses béantes de respirer de l'air libre, mon soulagement est total. Il se met sans plus attendre à jouer avec mon clito pendant que Marc rejoint lui aussi en mode danseuse le haut de la colline à plaisir. L'espoir fait vivre, il ne croit tout de même pas que je vais prendre mon pied !

Mais Vincent est très obstiné et je ne maîtrise plus toutes les parties de mon corps et c'est un orgasme très mécanique qui me secoue peu de temps après celui de Marc. Mon premier réflexe après que sa queue ait libéré mon sexe est porter ma main à mon entre jambe pour constater les dégâts. Je m'aperçois rapidement avec joie que tout est en ordre malgré mes orifices tiraillés.

Lorsqu'un peu plus tard je les rejoins dans la salle d'une démarche très proche de celle du cow-boy solitaire après deux jours de chevauchée non-stop, ils sont vautrés dans le canapé la bière à la main en train de commenter leur performance. J'attrape celle qu'ils m'ont servie et m'effondre dans le fauteuil pour la siroter, j'ai grandement besoin de me remettre de mes émotions.

Je ferme les yeux et n'écoute pas leurs détails techniques. Mes fesses résonnent encore comme des folles et le sang tambourine dans ma corolle.

Avec toutes ces émotions, je me suis assoupi un moment. C'est les mains de Vincent qui, en caressant doucement mes seins, me font revenir à la réalité. Il attrape ensuite mes mains et me tire d'un coup sec du canapé. Avec l'élan je viens me coller contre son torse. Il empoigne ensuite mes fesses et me soulève pour m'embrocher sur son sexe qui a repris vigueur. J'attrape son cou pour l'aider et me hisse pour présenter l'entrée de mon temple à son dard impatient. J'enroule mes jambes autour de ses hanches et m'empale avec douceur.

Vincent commence à marcher dans la pièce en donnant de temps en temps des petits coups de bassin pour me faire rebondir sur son chibre. Il me plaque ensuite contre l'un des murs et me ramone l'entre-jambes en douceur. Toujours bien accrochée à son cou, j'accompagne le mouvement et me cambre pour sentir son gland au plus profond de ma grotte. Ses petits coups de reins ne tardent pas à me faire de l'effet.

Me sentant plus excitée cette fois par la situation, Vincent reprend sa déambulation et lorsqu'il arrive prêt de Marc me susurre à l'oreille :

- Tu es prête pour la seconde manche?

Je le regarde les yeux noirs pour savoir s'il est sérieux. Mais à son sourire et surtout en sentant les mains de son compère venir me caresser les fesses, je comprends que sa question n'était que rhétorique. À peine a-t-il placé son gland sur ma corolle qu'il rentre d'un seul coup sec et violent tout son chibre dans mes intestins me faisant lâcher une longue plainte qui résonne sans fin dans la pièce.

- Marc enfin, un peu de savoir vivre quand même, lui lance Vincent d'un ton plein de reproches.

- Je pensai que le terrain avait été mieux préparé, ironise-t-il sans se soucier le moins du monde de mon confort.

- Détache tes jambes de mes hanches, me demande ensuite Vincent alors que mes fesses ont du mal à s'habituer à cet intrus sauvage.

- Pourquoi? lui demandé-je bêtement.

La petite claque donnée par Marc sur ma fesse droite en guise de réponse m'incite à ne pas attendre de réponse précise. Je les détache et gigote un peu. Je me cogne dans les leurs en cherchant sans résultat un petit bout de sol pour poser ma pointe de pied.

- Met tes mains sur ta tête maintenant, me demande ensuite Vincent.

Incrédule à cette nouvelle obligation qui me semble complètement irréalisable par crainte des conséquences, je reste obstinément les deux mains accrochées à son cou. C'est Marc une fois de plus qui débloque la situation devant mon inertie. Il n'a aucune difficulté à les détacher de leur prise et de les maintenir ensuite au-dessus de ma tête.

Sans aucune prise je ne tiens entre les corps de ces deux pervers que par leur chibre enfoncé dans mes orifices. Ils m'écrasent légèrement pour que je ne tombe pas. Je pensai que leurs deux sexes étaient déjà bien au fond de leur centre d'accueil respectif, mais sans aucune retenue je les sens s'enfoncer irrémédiablement bien plus encore. Ils progressent en douceur et distendent mes deux trous.

Lorsque je m'arrête enfin de descendre, je me mets à gigoter une nouvelle fois des jambes comme une folle. Je sais bien maintenant que je ne toucherai jamais le sol, mais je cherche quand même désespérément un appui pour soulager mon sexe étiré par l'imposant chibre de Vincent. Marc me lèche le cou et me mordille l'oreille, mais rien n'arrive à détourner mon attention de la douleur sourde qui a envahi mon sexe. Vincent a pitié de mon visage crispé par l'effort lorsque je finis par couiner réellement et ordonne à Marc de me relâcher.

À peine les mains libres, je me précipite sur le cou de Vincent pour reprendre un peu de hauteur et soulager mon entre-jambes martyrisé. Une fois bien réinstallée, les jambes bien ancrées à nouveau sur ses hanches, les deux comiques de la baise se lâchent derechef. Cette seconde manche est bien plus longue que la première, ils sont résistants les bougres. Nous nous déplaçons même tous les trois parfois dans l'appartement pour avoir un autre point de vue de la chose. Le mien reste invariable, cette pratique est horrible.

Après cet interminable sandwich indigeste qui risque de me rester longtemps sur l'estomac, je décide qu'une longue douche est vitale pour me remettre de mes émotions. Cette fois plus aucun doute, avec ma démarche je peux postuler dans n'importe quel Sergio Léone !

- Alors, Marc qu'en penses-tu? lui demande Vincent après cette seconde envolée.

- Je crois qu'elle a en effet une légère tendance à la soumission sans pour autant aimer la douleur, ni ...

- Sors de ton boulot Marc, je te parle de ses fesses.

- À ce cul, ce cul, ce cul, répète-t-il d'un air rêveur à la manière d'un Marielle en grande forme dans les Galettes de Pont-Aven, je crois qu'il va me faire bander pendant plusieurs semaines rien qu'en y repensant !

Les deux sbires me rejoignent et la douche est finalement prise à trois, on est un peu serré, mais on s'en sort ! Mes massacreurs de popotin se sont transformés en prince charmant en me massant longuement et me savonnant de partout. Vincent a ensuite fouillé sans aucune gêne dans mes placards pour me trouver une tenue adéquate à la suite du programme. Il m'a dégotté un blazer écossais gris accompagné d'une mini-jupe assortie, un chemisier blanc, un ensemble shorty et soutif à balcon rose léger, sans oublier les éternels bas et porte-jarretelles qui tiennent compagnie à mes escarpins.