Alice in Wonderlands? Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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- Mais dis-moi Alice m'interpelle-t-il en caressant mon popotin à travers le shorty en dentelle rose que je viens d'enfiler, il ne serait peut être pas très recommandé que ce somptueux postérieure subisse de nouveaux assauts, qu'en penses-tu?

J'abonde forcément dans son sens, mais en faisant preuve d'une grande retenue. J'attends la suite pour connaître les sous-entendus de la question.

- Tu n'aurais pas quelque chose qui pourrait empêcher quelques inconnus de venir lui dire bonjour?

- Tu sais, après une année passée à supporter ce fichu cadenas je ne me suis pas précipité pour aller acheter une ceinture de chasteté, lui répondis-je ironiquement.

- Ça pourrait être plus discret. Un objet qui pourrait indiquer que la place est déjà prise et que les nouveaux occupants ne sont pas les bienvenus par exemple, tu n'aurais pas ça par hasard?

Voyant mieux maintenant où il veut en venir, je joue à son jeu à la con en lui posant la question.

- Et si, par le plus grand des hasards bien sûr, j'avais ce style d'objet, qu'est-ce qui me garantirait que mes fesses restent vierges de toute nouvelle intrusion pour le reste de la soirée?

- Tu as notre parole, n'est-pas Marc l'interroge-t-il pour confirmer ses dires.

Le oui à moitié ronchon m'invite à penser qu'il serait bien revenu les visiter plus tard, mais Vincent enchaîne.

- Tu sais que tu peux avoir confiance dans ma parole.

Rassurée par Vincent, je ne me précipite cependant pas. Ce nouveau dilemme me fend une nouvelle fois le cœur. Est-ce que je dois choisir de passer les fesses libres et donc un meilleur confort avec le risque de subir une, voire plusieurs, autre sodomie dévastatrice dans la soirée ou de passer la soirée avec le postérieur envahi par mon rosebud détesté et être certaine d'éviter de nouveaux outrages.

Le choix est cornélien, car je ne connais pas le programme de la soirée. J'ai beau les questionner, ils ne lâchent aucune information sur la suite des festivités. Je crois que je ne vais pas laisser place à l'incertitude et me rabattre malgré ce que cela me coûte vers la seconde solution. Je n'ai pas trop envie de subir une nouvelle fois le régime sandwich ! Je vais quérir l'ignoble envahisseur dans mon armoire et le tends à Vincent.

- Tu pensais à ce genre de chose peut-être?

- Merveilleux, me répond-il en me prenant l'objet des mains, cela fera parfaitement l'affaire, je crois.

Il prend le temps de l'observer sous toutes les coutures puis vient se placer dans mon dos et glisse sa main dans ma culotte. Après les deux séances de l'après-midi, il n'a pas à forcer pour faire rentrer le rosebud dans mon postérieur. Une fois bien en place, il caresse mes fesses satisfait.

- Avec ça tu ne cours plus aucun danger.

Pendant ce temps, Marc est allé chercher deux costards dans leur voiture qu'ils enfilent sans attendre. Ils sont plutôt classes et deviendraient presque des compagnons agréables si mon postérieur ne me rappelait pas à chaque déplacement les affres subies dans l'après-midi.

Après quelques minutes de voiture, nous atterrissons devant la façade de l'un des plus chics restos de la ville. Nous sommes un peu en avance, les serveurs finissent tout juste d'installer les tables. Le décor est moderne, subtil, raffiné, mais l'état d'esprit a conservé les valeurs de la galanterie à l'ancienne. Aucun prix n'est affiché sur la carte qui m'est proposée ! Puisque le ton est donné et que c'est ces messieurs qui payent, après l'après-midi mouvementé qu'ils m'ont fait passer je ne vais pas me gêner pour faire chauffer leur carte bleue !

Je ne vais pas vous ennuyer avec les détails du repas, le homard était succulent, les gambas grillées à point, la farandole de dessert divine et le vin plutôt bien choisi même si je ne suis pas une experte dans ce domaine. Si j'enlève ce foutu rosebud qui s'est rappelé par moment à mon bon souvenir le dîner a été plutôt agréable. Mes hôtes ont retrouvé leur savoir-vivre et nous avons passé un peu plus de deux heures sans parler une seule fois du boulot ni du cul, un véritable exploit !

Après cette pause dînatoire, nous reprenons la route et il ne me faut pas longtemps pour m'apercevoir que la suite du programme va se dérouler au Déclic, le club libertin qui a vu mes exploits le temps d'un week-end pendant les vacances de février. C'est Mr Robert, enfin Émilien pour les intimes, qui s'occupe des entrées ce soir. C'est avec un grand sourire qu'il nous accueille. Sa joie rayonne de me revoir dans son antre libertin.

- Auras-tu besoin d'un masque ce soir, me demande-t-il après les retrouvailles.

- Non, ce n'est pas utile cette fois, intervient Vincent en me coupant presque la parole, ce soir Alice assume tout à visage découvert, n'est-ce pas très chère?

C'est avec un sourire un peu crispé que j'acquiesce sa remarque, car sa phrase est pleine de sous-entendus. J'espère surtout que cette soirée ne sera pas trop chargée.

- Laissez Vincent, lui dit Émilien lorsque celui-ci lui tend sa carte pour payer nos entrées, Alice est une VIP de notre club et ses accompagnateurs sont invités par la maison.

- Et bien je ne savais pas que tu y avais tes entrées, l'expérience de février t'aura donné envie d'y retourner?

D'un geste rageur, j'attrape les billets que nous tend Émilien et rentre dans le club sans me soucier de mes deux partenaires de virée. Il y a déjà un peu de monde, c'est le début des vacances. Je laisse mes compères aller faire le ravitaillement de cocktails aux couleurs bigarrées et me dirige vers les toilettes pour aller voir si ma collègue d'un week-end joue toujours le rôle de dame pipi.

Elle est fidèle au poste. Je la trouve rayonnante avec son teint hâlé, sa longue robe blanche au décolleté dévastateur et son sourire éclatant. Nous tombons dans les bras l'une de l'autre comme deux anciennes amies qui ne se sont pas vues depuis des lustres. Après quelques minutes de papotage pour prendre des nouvelles je me dirige vers les toilettes. Celle où j'ai œuvré pendant trois jours est disponible. Je m'y engouffre sans hésiter. Alors que je libère une vessie qui commençait à revendiquer trop fortement son inconfort, je ferme les yeux et des flashs de mes exploits dans ce lieu défilent. Je revis quelques scènes et frissonne devant certains souvenirs. Je me demande encore comment j'ai pu faire tout ça.

Lorsque les images se bousculent un peu trop, je décide de revenir à la réalité et vais d'un pas décidé retrouver Marc et Vincent dans l'alcôve violette au second étage pour déguster mon breuvage. Vincent me fait rapidement remarqué que la piste est désespérément vierge de toute ingénue démarrant les cours de pool dance.

- Tu ne nous as pas fait un strip-tease très motivé tout à l'heure à l'appartement, il te manquait certainement les paillettes et les projecteurs de la scène pour pouvoir te donner à fond? Non? Qu'en dis-tu?

Le « ta gueule » que je lui renvoie accompagné d'un majeur fièrement levé fait sourire Marc. Des tendances à la soumission, mais avec beaucoup de caractère commente-t-il comme dans son cabinet. J'ingurgite d'une traite la moitié du cocktail pour me donner du courage et lève mon popotin pour aller tenter de faire cette foutue séance d'exhibitionniste.

- Tu veux que je demande le même morceau que cet après-midi? me demande Vincent avant que je ne quitte l'alcôve. Tu avais apprécié « You can leave your hat on », je crois?

C'est une nouvelle fois mon majeur qui lui répond. Je crois que je vais finir par devenir vraiment vulgaire en sa compagnie. Bon, je vous passe les détails de ma piètre prestation, même sous les sunlights des projecteurs je suis toujours aussi mauvaise dans le déshabillage en public. À peine ai-je tombé le shorty que je ramasse mes affaires et découvre un morceau de tissu pourpre dans le tas.

Vous vous souvenez du principe? Les alcôves ont des codes couleur et leurs occupants peuvent inviter à l'aide du ruban celle qui se donne en spectacle sur la scène. Aucune autre obligation pour l'invitée que de passer voir la personne. Je repère donc l'alcôve pourpre pour m'y rendre les frusques à la main. Je reconnais de suite mon hôte en arrivant, c'est l'homme au cigare, celui que j'ai rencontré tous les soirs lors mon week-end au club. Il doit y passer ses soirées, ça doit être sa seconde maison. Le verre de champagne est déjà prêt et il m'invite à prendre place.

- Votre tenue est magnifique, mais je ne me souviens pas avoir vu Mireille Darc la porter.

Son accueil me laisse sans voix. En faisant référence à la grande sauterelle et à la robe que je portais lors de ma présence le premier soir au club, il ne laisse aucun doute, il m'a tout simplement reconnu. Moi qui en avais fait des tonnes pour rester dans l'anonymat.

- Votre chute de rein est inoubliable, me précise-t-il en me voyant légèrement décontenancée par sa remarque.

- Voyez plutôt ses effets, enchaîne-t-il en me montrant son chibre déjà au garde en dehors de sa tanière.

Je lui souris et sans qu'il ne me demande rien descends sous la table pour m'agenouiller entre ses jambes. C'est une histoire d'amour, je crois, entre son imposant braquemart et moi. Il est fièrement dressé devant moi à la seule vue de mes courbes et cela flatte forcément mon orgueil. Je lui retourne le compliment en lui prodiguant une longue pipe qui, sans me vanter, doit faire partie du top dix de mon année. Après être remontée sur la banquette, je finis ma coupe et le quitte sans m'attarder ne voulant pas laisser Vincent et Marc seuls trop longtemps. Je me dois d'être à leur disposition toute la soirée pour respecter mes obligations vis-à-vis de Kas-grelots.

Je me rhabille en arrivant dans leur alcôve sous les commentaires presque élogieux de Vincent.

- Tu vois Marc je te l'avais dit, elle a beaucoup d'admirateurs !

Nous finissons nos verres en attendant qu'une pulpeuse quarantenaire habillée sexy finisse son show autour de la barre de pool dance. Elle maîtrise parfaitement l'engin et laisse sans voix mes deux compagnons subjugués par ses courbes ainsi que par la grâce et l'érotisme de ses mouvements autour de la barre métallique.

Nous quittons notre alcôve à la fin du spectacle pour nous diriger vers le couloir qui dessert les nombreux coins coquins à thématiques utilisables pour se donner du plaisir. Le cheval de manège trône toujours à l'entrée. Il est aujourd'hui orné d'un gode rose de taille plus raisonnable que la dernière fois.

- Tu es fan d'équitation? me demande Vincent qui a remarqué mon regard vers le canasson.

- Je n'ai jamais été très à l'aise avec ce genre d'animal, ça ne passe pas entre nous en général.

- Tu veux essayer et tenter de combattre ton appréhension? Je te sentais envieuse en regardant la monture. Une experte comme toi ne devrait pas avoir du mal à maîtriser celle-ci, insiste-t-il en me poussant d'une main posée sur mon postérieur vers l'engin de plaisirs.

Mon tailleur un peu serré ne me permet pas d'aller chevaucher la bête, je l'enlève donc également avec mon shorty. La zone est déserte de tout spectateur et cela me facilite la tâche. J'accueille sans problème le gode dans mon centre à plaisir lorsque je m'assois sur la monture. Sans attendre, Vincent actionne le cheval. Cette première vitesse est très douce et fait se balancer le canasson d'avant vers l'arrière en ondulant de bas en haut légèrement. Je m'habitue au gode qui coulisse avec lenteur à chaque mouvement.

Il ne me laisse pas m'endormir sur ce train et passe la seconde vitesse rapidement. Celle-ci secoue déjà beaucoup plus, le rythme est accéléré et les mouvements plus amples me faisant coulisser sur une bonne partie du gode. C'est la troisième et dernière qui est très sportive. Je dois m'accrocher à la tête du cheval en bois pour rester en équilibre sur ma monture. Le canasson est passé au galop et il me secoue dans tous les sens me faisant profiter sans retenue du chibre en plastique qui remplit ma boite à ouvrage.

Penchée en avant, la tête contre celle du cheval, mes mains ancrées, les fesses secouées retombant lourdement à chaque mouvement, je ferme les yeux et me laisse aller pour profiter de cette longue cavalcade qui est en train de m'emmener vers les contrées lointaines du plaisir. Je me retiens même comme je peux pour faire durer cette chevauchée qui me secoue déjà depuis un petit moment et finis par craquer en lâchant un long gémissement. Après l'arrêt du cheval, je trémousse encore un peu du postérieur pour sentir le gode et me laisser le temps de redescendre tranquillement de mon envolée.

Lorsque je rouvre les yeux, je découvre qu'un public passionné par l'équitation a suivi ma balade. Moi qui croyais être seule dans ce petit recoin du couloir j'aperçois les sept ou huit personnes qui ont profité de mon orgasme en direct. Mon visage s'empourpre, je souris bêtement aux quelques applaudissements qui accompagnent ma descente de la monture. La selle trempée ne laisse aucun doute sur les plaisirs pris lors de ma chevauchée.

Je me précipite vers Vincent pour qu'il me rende le tailleur. Il hésite et me dit que je suis très bien comme ça, il ne voudrait pas le salir. J'insiste, mais il reste ferme sur sa décision. Me balader à moitié à poil passe encore, mais c'est cette foutue phrase marquée au hennin au-dessus de mon sexe qui me pose problème. Je ne m'y fais pas. Être la pute de Kas-burnes dans mon home sweet home est une chose, l'afficher en publique en est une autre. C'est une étape qui a du mal à passer !

- Quoi de mieux qu'un club libertin pour afficher ses fantasmes, me rassure Vincent après mes remarques. Si quelqu'un t'embête avec ça, tu diras que Mr K est l'un d'entre nous, rigole-t-il.

- Que dis-tu de ce symbole-là, me demande-t-il en me présentant un collier de chien assez large rose flashy sur lequel est inscrit en gros « sexe toy ». Tu crois qu'il pourrait détourner l'attention? Tu te sentirais plus à l'aise en sexe toy?

Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui exprimer toute la noirceur du fond de ma pensée et l'envoyer bouler qu'il me le passe déjà autour du cou et l'attache. Une laisse assez longue de la même couleur fixée au collier pendouille. Il la prend et tire dessus énergiquement pour me faire avancer dans la suite du couloir.

Pendant nos échanges, la femme du couple de trentenaires présent lors de ma chevauchée s'est installée sur le canasson sans même prendre la peine de nettoyer le gode luisant de mes plaisirs. Elle a juste relevé sa robe et découvert une petite partie de son postérieur absent de tout sous vêtement, pour prendre place sur la monture. Son visage rayonne d'envie et ses petits gémissements sont en train de conquérir mon ancien auditoire.

Marc nous suit un peu en retrait en discutant avec trois de mes spectateurs. Je ne capte pas leurs échanges. Je tente surtout de faire bonne figure ainsi accoutrée. Nous passons en revue quelques lieux qui commencent à prendre vie avant de nous arrêter au bout du couloir devant l'espace gynéco. Le grand fauteuil gris de consultation est tout juste en train d'être libéré par une femme plutôt charnue qui peine un peu à se remettre de ses émotions.

Ses deux compagnons la soutiennent un peu et vont l'allonger sur les coussins de l'espace d'à côté pour poursuivre leurs ébats de manière plus classique.

- Non Vincent, ne me regarde pas comme ça, cette fois je sors mon joker et je passe, l'interpellé-je en anticipant sa demande, car sa tête en dit long sur ses envies.

- Non, non, non, répété-je tout bas pendant qu'il tire fermement sur la laisse pour me rapprocher du siège.

J'ai beau pour une fois chouiner à tout va, Vincent fait la sourde oreille. Cet enfoiré sait parfaitement que je n'aime pas être exposée. Il s'amuse à jouer avec mes nerfs. Marc nous a rejoints et ensemble ils me soulèvent pour me mettre dans le fauteuil. Il ne leur faut que quelques secondes pour attacher mes jambes aux accoudoirs qu'ils écartent ensuite au maximum pour faire profiter de la vue magnifique de mon sexe glabre. C'est au tour de mes mains ensuite d'être attachées avec la laisse à l'arrière du dossier. Marc bascule ensuite le fauteuil et je me retrouve le buste à l'horizontale offerte aux yeux des voyeurs lubriques.

- Messieurs, lance-t-il ensuite en se retournant vers les trois hommes qui nous ont suivis, le jouet est à vous !

Je déglutis en entendant cette annonce sans équivoque et vois arriver les trois olibrius qui ne se font pas prier pour me rejoindre. Deux d'entre eux encadrent ma bouche vite remplie par leur vipère de broussaille sortie expressément de leur tanière, tandis que le troisième s'agenouille entre mes cuisses pour venir fourrer sa menteuse dans mon nid d'amour. Il se la joue langoureux et sait parfaitement lire sur les lèvres.

Une fois mon centre d'accueil bien préparé, c'est son chibre qui remplace sa langue experte. Après seulement quelques coups de reins en douceur les trois hommes jouent au jeu de la chaise musicale et passent à tour de rôle visiter ma grotte à plaisir. En attendant leur tour, ils profitent de ma bouche qui tient leurs braquemarts en haleine. Ils ont déboutonné mon chemisier et sorti mes seins de mon soutif à balconnet pour en profiter. Leurs mains les parcourent sans relâche en jouant régulièrement avec les anneaux qui les ornent.

Ils ne sont pas pressés et profitent pleinement du jouet qui leur est mis gracieusement à disposition. Je les vois même parfois s'écarter de ma bouche pour faire retomber une pression qui les amènerait à une explosion fatale ou venir par quelques coups de langue fougueux goûter aux effluves qui s'échappent de ma grotte d'amour. Après un long moment, ils finissent quand même par craquer à tour de rôle entre mes cuisses accueillantes. Les trois capotes remplies de leur semence sont ensuite posées négligemment sur mon ventre.

Étonnement, je n'ai pas joui cette fois. Je suis restée tout au long de leurs chevauchées sur la tangente, au bord du gouffre, sans jamais tomber dans les abscisses du plaisir. J'en suis presque frustrée et reste tendue par ce manque d'aboutissement. Vincent sourit devant ma tête un peu dépitée. Je m'attendais à ce qu'il me détache, mais il n'en fait rien et vient fixer un fouloir autour de ma tête qu'il remonte ensuite sur mes yeux.

- À tout à l'heure, me glisse-t-il ensuite dans l'oreille !

Un peu perdue dans cette obscurité soudaine j'enrage et secoue mes liens sans le moindre succès. J'ai envie de crier « Vincennnnnnt », mais me retiens au dernier moment dans un reste de civilité. Je n'entends plus de mouvement autour de moi, ils m'ont laissé là, exposée aux yeux de tous. Tant que nous étions dans l'action, cela passait encore, mais maintenant que je suis seule je ne pense qu'à ça !

J'entends parfois des bribes de commentaires sur la phrase ornant mon sexe, quelques mains me font de temps en temps tressaillir en venant s'aventurer entre mes cuisses ou en caressant mes seins. Dans le noir, je perds un peu la notion du temps et je ne pourrais dire le temps passé dans le fauteuil quand Vincent vient enfin me redonner accès à la lumière et défaire mes liens.

- Tu ne t'es pas ennuyée j'espère, me demande-t-il presque sérieusement.

De nouveau sur le plancher des vaches, il m'enlève le chemisier et le soutif qui ont souffert des derniers assauts. C'est uniquement en bas et en porte-jarretelle, bien accroché à mes escarpins, que j'aborde, tirée par la laisse, l'escalier menant au second étage du club libertin.

Le nouveau couloir qui s'offre à nous est situé sous les combles et est aménagé comme le précédent de nombreux coins coquins. Nous en passons quelques-uns à l'activité débordante pour nous arrêter devant un espace en forme d'igloo dont l'entrée nécessite de se mettre à 4 pattes.

- Nous t'avons concocté quelques surprises, m'annonce Vincent d'un ton enjoué, presque impatient.

Je ne lui fais pas remarquer que c'est déjà le cas depuis mon arrivée au club !

- Sans vouloir refroidir tes ardeurs, tu es attendu dans l'igloo, finit-il par me préciser en détachant la laisse de mon collier de chien.