Alice in Wonderlands? Ch. 03

BÊTA PUBLIQUE

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J'ai zozoté comme une folle pendant deux ou trois jours le temps que ma langue s'habitue à son nouvel occupant. L'enthousiasme d'avoir subi la pose de tous ces piercings sans douleur a rapidement disparu. Cette nouvelle réalité devant la glace le lendemain matin m'a effrayée. Je me suis sentie envahie, agressée par tous ces occupants présents en nombre et en force. J'ai eu l'impression d'être dépossédée de certaines parties de mon corps, je ne reconnaissais plus mon sexe ainsi barricadé.

Je ne suis pas très à l'aise toute seule sans sous-vêtements aussi n'ai-je suivi les conseils du pierceur que chez moi cette semaine, à l'abri des regards ! Je viens même de passer deux jours toute nue dans l'appartement tellement la chaleur extérieure le rendait presque invivable. Volets baissés, évidemment je n'ai pas l'âme d'une exhibitionniste !

Ces deux jours m'ont surtout permis d'apprivoiser mes nouvelles décorations, de m'y habituer, de me regarder autrement, sans cette crainte ou cet esprit négatif envers ces nouveaux objets. Je suis plutôt une fille positive dans l'ensemble et j'ai envie d'avancer, ne pas chouiner en permanence sur le passé. Voilà que je mets à philosopher maintenant, la chaleur sans doute ou est-ce pour ne pas trop penser à demain et à ma première rencontre avec mon "bienfaiteur" !

Alexandre vient d'arriver et c'est dans une tenue d'eve que je l'accueille pour son plus grand plaisir. Il aurait bien fait sauter ce cadenas ce soir !

- Mais que vois-je? Un clito esseulé en manque d'affection, rigole -t-il en voyant sa tête hors de sa tanière.

J'ai une grosse envie d'affection ce soir. J'aurais aimé le sentir en moi, faire corps avec lui, maîtriser sa queue comme si elle m'appartenait, ressentir ses coups de reins, m'enivrer de ses caresses. À quoi que ! Ça, le cadenas ne l'empêche pas ! Alors qu'il se prélasse dans le canapé je prends mon équipement de cordée et part à l'assaut du mont Braquemard, célèbre pour sa vue imprenable, ses cols escarpés et son sommet haut perché.

Je fais un peu de place pour planter mon campement de base devant le canapé, nettoie un peu la zone de tout pantalon ou caleçon freinant l'accès aux abords de la montagne et entreprends un premier repérage des lieux.

Je suis seule dans cette expédition, mais compte bien la mener à bout avec brio. Ma récente expérience de ces sommets parfois enneigés me fait entrevoir toutes les possibilités qui s'offrent à moi pour attaquer mon ascension. L'approche par le flanc nord et le flanc sud est délicate, deux énormes monticules bouchent l'accès. La voie centrale me fait de l'œil, son col me semble dégagé.

Alors je commence à planter mes premières marques et par quelques coups de lèvres bien placés fais très légèrement vibrer ce colosse qui me fait face. L'ascension n'est pas de tout repos, car la hampe longuement humidifiée par une bouche avide devient glissante et presque impraticable. Mais mes cordages sont bien fixés, je prends un peu d'élan et d'un cabri maîtrisé j'atteins le col pour y prendre pied. Le gland me nargue presque, me pensant fatiguée. Il ne connaît pas mes ressources et d'un savant coup de langue je l'englobe entre mes lèvres en feu pour le rendre aussi luisant que le reste de son édifice.

Le sommet atteint, je ne m'attarde pas à planter mon drapeau. Je suce, tête, mordille, avale goulûment, enroule langoureusement d'une langue experte ce fier hercule qui m'a donné tant de mal. J'en profite, m'installe dans les lieux, musarde quelque peu sur les contours pour vérifier son assise, titille gourmande le frein lors d'une exploration poussée. Puis pour reprendre un peu de souffle, je redescends au campement et m'attaque à ces deux imposantes collines qui l'encadrent.

Ma langue s'aventure sur leurs contours poilus, joue un peu avec la grosse boule les occupant, les englobe délicatement dans ma bouche pour les aspirer comme on gobe un œuf. Elles se couvrent de ma salive, brillent en certains points, frémissent en d'autres, les poils plaqués par cette humidité ambiante les rendent plus lisses et permet à ma langue de jouer avec leurs aspérités.

Empruntant de nouveau le chemin des sommets qui est maintenant bien balisé, je retourne profiter des hauteurs. Je branle au passage délicatement la hampe, sans à-coup, sans excès, avec la dextérité et le doigté de mes mains averties.

Alors que jusque-là j'avais su maîtriser mes envies pleinement conscientes des limites de mes capacités, je tente d'absorber ce magnifique gland et une importante partie de son édifice dans ma bouche avide de sensation. Téméraire je suis ! Sans être un échec, je reviens, après avoir toussé et laissé couler quelques filets de bave sous l'effort de l'introduction, à des proportions plus raisonnables !

Je me limite au gland que je gobe en entier dans ma bouche chaleureuse à souhait. Une fois bien au chaud, je ne le laisse pas respirer et l'entoure de ma langue qui en dessine sans arrêt les contours. Je lui roule une pelle sans fin, tétant par moment pour le laisser reprendre ses esprits. Le piercing qui orne maintenant ma langue provoque des effets dévastateurs et ébranle ce colosse. Lorsque je reviens à la charge pour titiller son frein l'effet est immédiat. Il se crispe, frémit, vibre, résonne de tout son long.

Avec moult aller-retour sur cette paroi maintenant conquise, tout en faisant rouler entre mes doigts agiles les deux monticules à sa base, je tente de lui porter le coup de grâce pour asseoir mon emprise. Mais il résiste, s'entête, renâcle, combat de toute ses forces pour ne pas lâcher prise et s'avouer vaincu. Au bout d'un moment, alors qu'il campe fièrement sur ses positions, un frémissement se fait sentir dans ses fondations. Récompensant mes efforts, je crois qu'il ne va pas tarder à craquer. J'enfourne sans plus attendre le gland dans ma bouche. Il ne me faut que quelques caresses buccales pour lui faire rendre l'âme et qu'il me délivre ma récompense.

J'avale sans rechigner ce débordement de joie, nettoie ensuite les lieux et m'attarde encore quelques instants à voir le sommet frémir, un spectacle dont je ne me lasse pas. Après cette expédition réussie, c'est Alexandre qui prend la relève et qui malgré le petit cadenas m'emmène dans l'autre monde assez rapidement. Il faut dire que j'avais déjà bien préparé le terrain d'une main droite taquinant ma zone à plaisir.

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Le masque en cuir qu'Alexandre s'apprête à me mettre sur les yeux termine la préparation exigée par Mr K. Ce taré devrait arriver dans quelques minutes et ne souhaite pas que je le reconnaisse ni que je l'entende ! Côté parano difficile de faire mieux ! Je suis donc allongée dans mon lit, les poignets menottés accrochés au montant du lit, les oreilles garnies de boule quiès. La boule gag vient mettre un point final à ma tenue et me rend muette à toute récrimination !

J'ai pu convaincre Alexandre de ne pas utiliser la barre pour écarter mes pieds, lui assurant toute ma docilité à l'approche de mon partenaire ! Souviens-toi que Mr K n'interviendra à nouveau dans ton dossier que quand il sera sur de la réussite de la fécondation, m'a-t-il rappelé comme s'il avait lieu de me motiver ! Il a oublié que l'on a refait quinze fois les calculs pour bien caler la date sur ma période d'ovulation?

I'm alone in my no man's land, tient ça aurait presque pu être un titre des Beattles ! Dans ma bulle donc, j'attends. J'attends qu'un enfoiré de bâtard de mec friqué vienne partager une partie de ses spermatozoïdes avec mes ovules ! Ça m'inquiète cette récente tendance aux insultes de bas niveau depuis quelque temps, je n'avais pas l'habitude avant de parler comme un charretier. Cette affaire me détraque la pensarde.

La sensation du cuir est très désagréable, j'ai l'impression de transpirer à grosse goutte et l'odeur est très particulière. Au moins je ne verrai pas mon partenaire. On vient de me soulever légèrement le bassin pour placer dessous un petit coussin. Ainsi relevé cela facilitera certainement une introduction plus profonde et permettra de perdre moins de petits soldats spermato en route !

Est-ce le signal? Des mains m'écartent les cuisses. J'ai une très légère crispation de refus, mais me reprends vite et m'ouvre en grand à l'inconnue. Le petit cadenas est enlevé. Il, je suppose, car je ne reconnais pas la douceur des doigts d'Alexandre, me masse le sexe sans ménagement, étalant une forte quantité de gel pour faciliter l'introduction. Car même si j'ai promis ma docilité, je suis loin d'avoir démarré la moindre libido dans cette position et mon sexe reste désertique, pas le plus petit filet de cyprine à l'horizon.

Mais je ne me fais pas d'illusion, la préparation n'a d'intérêt que pour son confort, car les préliminaires se limitent à ma lubrification. Le gland de son dard sonne rapidement à la porte et s'engouffre au plus profond de mon intimité sans y avoir été autorisé. Une fois bien ancré au fond de mon fondement, il s'amuse à jouer avec les barres de mes tétons, tirant parfois exagérément et me faisant lâcher quelques couinements vite absorbés par la boule gag. Il vient ensuite pincer à plusieurs reprises mon clito. Tout dans la délicatesse, cela va être un vrai bonheur cette partie de bête à deux dos !

Il m'écrase ensuite de tout son poids en me faisant découvrir les effluves désagréables d'un déodorant de bas étage. Sa queue, d'un gabarit proche de celle d'Alexandre en plus fin, commence à s'activer sans aucune attention à sa partenaire. Il me baise à la hussarde, violemment, brutalement, sans retenue, secouant mon corps, mordillant mes seins, les mains ancrées dans mes fesses.

Heureusement pépère, tient pourquoi l'imaginai-je vieux (?) mon détraqué de la cervelle, n'est pas très résistant et je sens son flot m'envahir la grotte rapidement. Ouf, une de passée, c'est une véritable corvée. Étonnement l'idée d'être mère porteuse ne m'avait jusque là pas trop perturbée et je m'étais préparée à cette rencontre sans crainte. Mais en sentant son foutre remplir mon sexe, j'ai presque eu envie de pleurer dans ma cagoule !

Une de passée me répèté-je, car il y en aura d'autre. Le chiffre n'a pas été clairement fixé, mais pour se donner toutes les chances de réussite papy K va revenir plusieurs fois à la charge. Il a sûrement dû aller dévaliser la pharmacie située à l'angle de la rue en viagra de toutes sortes pour assurer. Je m'amuse à l'imaginer pour passer le temps, lui attribue maints défauts et déformations, rigole d'une éventuelle impuissance, mais l'espère fertile ce serait la cata ça sinon !

Je me refais le dérouler de mon plan. J'espère que ça va fonctionner aujourd'hui, plus tôt ce sera fait, plus vite je pourrai le mettre en application. On se motive comme on peut ! Perdue dans mes pensées, une main me ramène à la réalité en écartant une nouvelle fois les cuisses. La belle et la brute - acte 2. La pièce est répétitive, chaque tableau se ressemble et l'acteur ne semble pas attacher à améliorer son jeu. Aussi j'encaisse son retour presque toutes les heures attendant impatiente que le rideau se baisse.

C'est en début de soirée, après le 6ème acte, qu'Alexandre me détache. Le retrait de ce masque est un véritable bonheur en soi ! Je retrouve la vue et retrouve la vie. Le cadenas a été consciencieusement remis en place. Je prends mon temps avant de me lever, exécutant quelques mouvements d'étirement, car cette après-midi passée allongée m'a presque cassée !

Le repas est prêt et son fumet envahit la cuisine. Quelques fleurs décorent la table et un coussin a été, d'une délicate attention, posé sur ma chaise. Alexandre a vraiment tout prévu. Je m'en vais reprendre des forces, car une seconde représentation est prévue demain !

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Anonymous
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2 Commentaires
cinolascinolasil y a 10 moisAuteur

Merci pour ton commentaire, j'adore Audiard et apprécie la référence.

AnonymousAnonymeil y a environ 1 an

Très bien écrit et haut en couleur. On dirait un film dont les dialogues ont été écrits par Audiard. Brav, il me tarde de lire la suite…

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