Alice in Wonderlands? Ch. 03

BÊTA PUBLIQUE

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- Alors tu l'as vu ton ami, m'impatienté-je devant son mutisme.

- Ce n'est pas un ami, plutôt une connaissance, une simple relation d'affaires qui se targuait d'avoir le bras long dans les milieux politiques entre autres.

- Et alors tu as mesuré la taille des ses bras ne puis-je m'empêcher de déconner malgré le poids de la situation.

- Il m'a donné en effet un aperçu plutôt bien détaillé de ses capacités et des relations qu'il pouvait sollicité pour résoudre certains problèmes.

- Le mien rentrerait-il dans les cases?

- Oui, je crois bien.

- Mais c'est super ça, tu ne pouvais pas l'annoncer haut et fort en arrivant plutôt que de me faire languir, m'enthousiasmé-je !

- C'est que, commence-t-il un peu gêné, il souhaite forcément une contrepartie à son aide.

- Et quelle serait-elle? Il veut de l'argent, je suppose?

- Et bien pas forcément, ce n'est pas tout à fait comme ça qu'il m'a présenté les choses.

- Allez arrête de tourner autour du pot et dit moi tout, si c'est un problème de fric, je peux solliciter mes parents, ne sois pas embêté par la question.

- Je crois que tu ne vas pas aimer, m'annonce-t-il avant de se lancer. Alors voilà, il recherche une courtisane prête à jouer le rôle d'une mère porteuse.

Le grain de riz que je m'apprêtais à porter à ma bouche vient de choir et résonne sur la table en bois de ma cuisine remplissant toute la pièce d'une onde intemporelle ! Je crois que si cela avait été possible ma mâchoire l'aurait rejoint comme celle du loup aux yeux exorbités de Tex Avery devant les courbes sexy de Betty Boop se déhanchant sur scène. Alexandre respecte mon ahurissement et me laisse le temps de reprendre pied devant l'énormité qu'il vient de sortir. À sa tête je vois bien en plus qu'il n'est pas question d'une quelconque blague !

- Une courtisane, c'est bien la manière discrète de parler d'une pute si je ne me trompe pas?

Son regard acquiesce mes paroles.

- Si je reformule différemment ses exigences, il veut engrosser une pute pour avoir un gosse !

- C'est un résumé assez brut, mais dans l'idée c'est ce que j'en ai compris également.

- Qu'il aille se faire mettre ton connard et par les plus grosses bites de noir du pays, m'emporté-je vulgairement, car je n'ai rien contre les queues des noirs en soi !

Alexandre est venu se placer derrière moi et me masse délicatement la nuque pour me calmer et faire redescendre la pression, car je ne cesse de débiter des insultes sans queue ni tête. Je m'autocensure après cette insulte déplacée impliquant le chibre des blacks ! Après quelques minutes, retrouvant un tant soit peu mes esprits, je lui demande de détailler quand même les tortueux fantasmes de ce soi-disant sauveur.

- Il veut donc te faire un enfant et ...

- Mais il me connaît le coupé-je? Il m'a vu et me trouve bandante? Et moi, je le connais? Il fantasme sur les rousses?

- Non il ne t'a jamais vu, il cherche juste un ventre pour accueillir sa future progéniture. Ce sont ses propres mots !

Je bous à ses paroles !

- Il souhaite ensuite que tu sois à sa disposition tous les samedis et quelques jours pendant les vacances scolaires, continue-t-il, et qu'éventuellement tu portes quelques piercings dont il raffole.

- Il ne veut pas que je vienne lui torcher les fesses tous les matins? enchainé-je sentant la pression remonter à toute vitesse, j'envisage de faire une formation spéciale Epad, je pourrai même le faire manger !

Alexandre me laisse me vider une nouvelle fois, conscient de la portée et de l'indécence des exigences de son contact. Pas besoin de lui faire un dessin pour la réponse. Je l'éconduis diplomatiquement pour finir la soirée seule. Je ne lui en veux pas il a tenter de m'aider, mais il paie un peu pour tout ça.

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Devant les deux nouvelles photos que me tend le commissaire Louvin trois jours après notre dernière rencontre je ne peux être qu'atterrée. J'y suis montrée cette fois de face, en pleine cavalcade, à califourchon sur le manche du jeune Mathieu ! Difficile devant ce spectacle de clamer mon innocence. Je ne peux maintenant qu'invoquer une démoniaque sœur jumelle qui aurait pris ma place lors de cette soirée sexuelle débridée ou qu'une Mystique très joueuse des X-mens se soient amusée à prendre mon apparence ! J'avoue que cela devient vraiment léger comme argument de défense !

- J'ai revu Mathieu pour lui mettre un peu la pression, mais il semble bien étranger à l'envoi de ces photos, me précise Louvin. Il en a profité pour changer un peu sa déposition et m'indiquer que vous l'aviez forcé à le rejoindre et à faire l'amour. Il ne voulait pas le dire avant de peur des représailles. Cela me semble un peu capillotracté, il voit les choses partir en cacahuète et ne veut pas en porter la moindre responsabilité.

Je tombe des nues à l'écoute de son discours. Au regard que le commissaire me porte, je dois être toute pâle à la limite de l'évanouissement.

- Vous allez bien Alice? Attendez je vous apporte un peu d'eau.

Après avoir laissé passer ce coup de chaud, je lui raconte toute l'histoire. Je vais devenir une véritable pro de la narration à force de divulguer le contenu de mes nuits. La colo, le gâteau d'anniversaire, la soirée, la partie de baise, même ma réflexion sur la possible caméra, bref tout dans les moindres détails pour bien lui faire comprendre le déroulement et mon état d'esprit.

S'ensuivent de longs échanges pour répondre aux tonnes de précisions dont il a besoin pour se faire une idée très détaillée de l'affaire. Même la séance de baise est passée au crible minute par minute ! Il griffonne une quantité de notes sur un calepin posé sur son bureau. Il prend le temps et s'enferme parfois un long moment dans ses réflexions laissant un lourd silence envahir la pièce. Il n'hésite pas à faire quelques poses pour me permettre de me rafraîchir. Son ton est posé et je le sens attentif à prendre soin de moi dans cette épreuve.

- Je crois que nous avons fait le tour Alice, m'annonce-t-il enfin, je n'ai aucun doute sur votre parole et sur la probable caméra qui vous a prise en défaut, j'en étais arrivé aux mêmes conclusions. La contrainte ne devrait pas trop poser de problème, c'est sa parole contre la vôtre et c'est difficilement prouvable. Si c'était le cas, les peines risquées seraient bien plus importantes. Il reste l'âge de votre partenaire au moment des faits qui ne joue pas en votre faveur.

- Je vais garder le dossier devers moi encore une bonne semaine le temps de faire quelques ultimes vérifications, mais vous comprenez qu'après vue la tournure je serai obligé de le transmettre aux mœurs. Je leur ferai de toute façon un rapport en votre faveur ...

J'ai décroché et déambule comme un zombie dans les couloirs du commissariat avec à la main carte de visite d'un bon avocat que m'a conseillé Louvin pour rejoindre ma voiture. Perdue dans mes pensées je m'installe d'abord côté conducteur avant de remettre les mains sur le volant. Je roule sans but, sans objectif, sans savoir où je vais. Je roule pour laisser le temps à mon cerveau, devenu aussi ramollit que la gélatine d'une Jelly à l'anglaise, de reprendre vie, de retrouver quelques neurones encore intacts après cette bombe au napalm reçue lors de ce dernier rdv !

Il me faut presque deux heures pour rejoindre mon appartement situé à l'origine à une dizaine de minutes du commissariat. Deux heures nécessaires à un grand nettoyage et à une remise en état de tout les éléments de mon cortex cérébral.

"Putain ça va chier", crié-je sans prendre la peine d'imiter la voix de Stallone dans Rambo en arrivant chez moi. Remontée, après ce black out temporaire, je me précipite dans les placards de la cuisine espérant y trouver un fond de whisky ayant échappé à notre dernière soirée entre copines. Mais la razzia a été totale et je ne trouve qu'une pauvre bière pour finir de me requinquer le moral.

Je m'affale dans le canapé, engloutis la bière "..." dont je tairai son nom pour cause de publicité gratuite en seulement quelques gorgées et pianote sur mon téléphone pour un sms à Alexandre ...

" Alexandre, au secoursssssssssssssssss"

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Le contrat trône sur la table devant nous. Deux jours seulement après avoir envoyé ma balise de détresse le contact d'Alexandre lui a fourni le document en affirmant qu'il pouvait sans problème me sauver des eaux. Il fallait faire vite avant que Louvin ne transmette l'affaire à ses collègues. Moins il y aura de monde au courant de l'affaire, plus facile sera les négociations. Car j'imagine que les pots-de-vin vont couler à flots pour me garder la tête hors de l'eau.

Mr K, c'est le nom de mon sauveur qui souhaite rester anonyme. À l'annonce de son sobriquet, je m'attendais presque à voir apparaître "J" coursant sans relâche la bestiole dans les Men in black ! J'ai retrouvé le moral malgré les infâmes conditions imposées par Mr K pour venir à mon secours.

Son contrat est sur la table et nous l'avons parcouru déjà plusieurs fois auscultant en détail chaque paragraphe. Enfin quand je dis nous, je parle d'Alexandre plus précisément, car le texte est en anglais et je suis loin de maîtriser les termes techniques dans la langue de Shakespeare.

En effet, la GPA n'est pas autorisée en France, cela se passera donc en Angleterre. Je découvre que j'y ai même une adresse dans une des banlieues chics londoniennes. Alexandre me rassure je ne serai pas obligé d'aller y habiter, seul l'accouchement devra se passer à Londres. Rien de particulier donc sur ces quelques feuilles imprimées recto verso, c'est un contrat tout à fait standard de mère porteuse. Il y a même la somme que je recevrai en échange d'indiqué, assez rondelette en plus ! Mais là n'est pas la question.

- Quelles garanties ai-je après avoir signé ce torchon? demandé-je à Alexandre.

- Regarde ce paragraphe, me dit-il en me montrant le haut de la troisième page, il précise que la mère porteuse ne doit jamais avoir eu de condamnation ou être impliquée dans une affaire judiciaire en cours lors de la naissance.

Rassurant en effet. Ça engage Mr K à résoudre rapidement mon affaire. Je traîne à parapher toutes les pages du document et à apposer ma signature. Ses autres conditions ne sont elles pas écrites et laissent supposer un avenir plutôt sombre. Ai-je envie de devenir sa pute en fait, ça peut être dit tout simplement comme ça ! Ai-je le choix surtout? 9 mois de grossesse contre au minimum 2 ans de prison, vu comme ça la question en se pose même pas, vive les joies de la maternité !

Je n'ai réfléchi qu'à ça depuis deux jours. Mon plan est établi. Il faut que mon affaire soit classée définitivement dans moins de quatre mois. J'aurai comme ça la possibilité d'avorter et de faire un bras d'honneur à ce Mr K et ses fantasmes de tarés ! Quatre mois, je n'ai tout au plus que quatre mois à tenir. C'est court et long à la fois ! Non c'est super long en faite, j'espère que Louvin va se bouger la rondelle et boucler ça rapidos ! Je partagerai peut-être mon plan plus tard avec Alexandre, même si je lui fais confiance, je tiens à garder une marge de manœuvre.

- J'ai oublié de te dire, m'annonce Alexandre alors que je viens tout juste de me décider à signer ce foutu document, que Mr K voulait t'imposer la compagnie de deux molosses pour être sûr que certaines de ses conditions soient bien respectées. Pour t'éviter la présence de ces brutes, je me suis porté volontaire pour jouer ce rôle. Tu risques de me détester !

- Mais non, t'es con, lui dis-je en allant l'enfourcher sur sa chaise pour lui rouler le palot du siècle touchée par cette attention.

Reprenant son souffle après cette longue pause buccale, il me soulève en se levant de sa chaise et pose mes fesses sur la table pour aller quérir dans le frigo deux bouteilles de champagne qu'il avait dû déposer discrètement en arrivant.

- Cela peut te paraître bizarre cette envie de fêter ton contrat, mais j'ai envie d'y voir le côté positif, car cette sordide affaire est en train de s'éloigner !

J'ai surtout besoin de penser à autre chose, de m'extraire de ce bout de papier qui m'engage à l'année, de ce futur sinueux, de cette affaire glauque et de cet inquiétant sauveur. Alors j'enfile quelques coupes de champagne pour me déconnecter rapidement la pensarde et me réfugie dans les bras d'Alexandre qui, j'espère, m'emmènera dans des contrées plus joyeuses.

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- ...

- Bonne nouvelle Alice, j'ai fourni les deux dernières photos à un expert informatique de nos services, un ami ne vous inquiétez pas il sait rester discret, qui m'a affirmé après avoir les avoirs examinés qu'elles seraient des photos montages ! À cette nouvelle Mathieu a encore changé sa version et ne vous met plus en cause ! Un vrai rebondissement, je garde la main mise sur l'affaire et vous tient au courant de la suite.

Une véritable girouette ce gamin, mais vu son âge ça peut se comprendre il doit être dépassé par les événements le pauvre. Il n'aura pas été long Mr K, car cela ne fait que trois jours qu'il a récupéré le contrat. Efficace aussi, car les photos sont bien réelles ! J'espère que la suite ira aussi vite.

Je venais tout juste de sortir de ma gynéco pour me faire enlever le stérilet quand Louvin m'a appelé. Oui la pilule tous les jours c'est pas mon truc et puis j'ai as confiance, mon petit côté parano parfois sur les effets des médicaments. Une première tentative de fécondation est prévue dans une semaine et malheureusement je n'ai pas l'impression qu'elle sera réalisée in vitro !

Alexandre me retrouve à la terrasse du "Ristorante della piazza" pour une petite collation. Il attaque aujourd'hui sa première mission de contrôleur des travaux finis, car nous avons rendez-vous en début d'après-midi chez un pierceur à quelques rues de là. La journée est belle et malgré l'approche de ce challenge, car j'ai en plus horreur des piqures (!), je me sens détendue en sa compagnie. J'ai mis une petite robe d'été rouge vif, les sandales achetées lors de notre rencontre et un grand chapeau de plage à large bord au ton orangé s'associant bien avec ma chevelure.

Nous nous rendons ensuite à pied à la boutique. La pression est bien présente déjà depuis plusieurs jours à l'approche de l'évènement et la boule au ventre ne m'a pas quitté depuis ce matin. À quelques encablures de l'officine, j'ai les jambes en coton et mon bras va tout naturellement s'enrouler autour de la taille d'Alexandre pour chercher du soutien. Ca n'a jamais été trop mon truc les piercings, je n'aime pas modifier mon corps il me plait bien comme ça. Idem pour les tatouages, cette manière de barbouiller son corps de dessin en tout genre ne m'a jamais attiré. Surtout qu'une fois que tu en as marre de les voir tous les matins dans la glace tu ne peux pas les enlever !

C'est un grand gaillard au crâne rasé et tout de noir vêtu qui nous accueille. Avec sa grande barbe à la Chabal et son imposante carrure, il aurait sans aucun doute place comme pilier dans n'importe qu'elle mêlée !

- Je vous ai réservé l'après-midi, me précise-t-il en voyant ma tête surprise lorsqu'il ferme sa boutique et retourne le petit panneau "closed", nous serons plus tranquilles.

L'après-midi ! Pour poser 2 anneaux? 3 peut-être, je ne sais plus trop en faite. Je me suis complètement voilée la face et j'ai occulté ce que m'a dit Alexandre ne voulant pas affronter cette perspective. Sa boutique est très lumineuse et nous passons dans une arrière-salle qui contraste avec tous ses murs entièrement recouverts d'affiches de concerts en tout genre. Il semble très métaleux le garçon, car toutes celles du Hell fest semblent présentes ! La salle est d'une propreté clinique rassurante.

- Déshabillez-vous et installez-vous sur le fauteuil, nous allons commencé par la langue, m'indique-t-il.

Nue comme un ver, tremblante, avec une belle chair de poule qui vous fait généralement vous lover dans votre vieille couverture favorite pour buller devant la télé je grimpe dans son fauteuil gynéco. Il voit bien que je suis aussi tendue que le string ficelle de ma collègue Nathalie que le jean taille basse a trop souvent tendance à laisser apparaître lorsqu'elle se baisse. Aussi me parle-t-il de la pluie et du beau temps, du dernier mouvement de grève de la sncf qui l'a bloqué à Paris au retour d'un congrès de tatoueurs, des concerts qu'il a vu lors du dernier Hell fest, du dernier tatouage qu'il a réalisé, de l'exposition sur Bansky qu'il adore ...,

Ces gros doigts parcourent mon corps à la recherche des points d'ancrage de mes nouveaux attributs. Il est très professionnel, habile, agile et la valse des outils trouve un rythme presque langoureux. Tout semble s'enchaîner sans problème, il prend le temps de m'expliquer l'entretien de chaque élément, les durées de cicatrisation et moult petits détails. Alexandre est resté près du fauteuil et je n'ai pas pu m'empêcher de lui attraper la main lors du premier piercing !

Je ne peux pas pu non plus m'empêcher de devenir rouge écrevisse lorsqu'il bascule le fauteuil après avoir posé les deux barres sur mes tétons et attrapé mes guibolles pour les positionner sur les jambières de chaque côté du fauteuil, ouvrant ainsi mon intimité à ses regards. Lui n'a pas bronché, habitué. Ses commentaires restent pro lorsqu'il apprécie la finesse de mes grandes lèvres en les ouvrant délicatement pour situer précisément où va se fixer l'anneau prévu sur chacune d'elle.

Je frissonne lorsque ses doigts décalottent délicatement mon clito. Je ne me souvenais plus qu'il avait lui aussi droit à son petit cadeau et je serre derechef la main d'Alexandre, voir l'écrase plutôt, il me semble ! Mais tout se passe pour le mieux, l'anesthésiant local empêche toute sensation désagréable. À la fin de chaque pose, il me montre le résultat à l'aide d'un miroir pour voir si je suis satisfaite. J'acquiesce sans lui dire que je n'y suis pour rien dans le choix des attributs.

C'est découvrir l'anneau fixé au prépuce de mon clito qui me marque le plus. Il l'empêche de coiffer mon clito qui reste ainsi en permanence en dehors de sa cachette ! En plus, lorsque l'anneau est rabattu vers le bas, il entoure mon clito et le met en valeur, on ne voit plus que lui ! Moi qui deviens une fan inconditionnelle de mon clito, là je le trouve presque obscène.

Les deux anneaux qui garnissent mes grandes lèvres ne m'ont pas trop troublée, enfin presque pas, jusqu'au moment où délicatement le pierceur vient les coller l'un contre l'autre pour les accrocher avec un petit cadenas. Je me retourne vers Alexandre qui reste de marbre. C'est à mon regard ahuri que le pierceur me dit ...

- Ne vous inquiétez pas, je donnerai demain les clés au propriétaire.

"Au propriétaire", le mot résonne dans mon cerveau comme une volée de cloches sonnant le glas ! Mr K vient, avec ce simple petit cadenas, de prendre possession de l'utilisation de mon sexe. Il ne m'appartient plus ! Gloups, je me rends aussi compte à sa phrase qu'il est courant ou tout du moins qu'il sait que le cadenas n'est pas un fantasme personnel !

Passé ce coup de blues sur la perte de mon intimité, je m'extrais avec peine du fauteuil laissant visible sur son simili cuir noir toutes les marques laissées par ma transpiration due au stress qui m'a tenaillé toute l'après-midi. Le pierceur me tend un petit paquet contenant ma culotte et mon soutif.

- Il est préférable de laisser vos bijoux encore quelques heures sans frottements. Vous supporterez mieux les débuts de cicatrisation.

Nous prenons congé de mon tourmenteur du jour, mais je suis sévère là, car il a été vraiment cool mon Chabal. Seulement vêtue de ma robe légère je peux sentir par moment le vent caresser mes cuisses et les lèvres de mon sexe. Une première, je n'avais jamais osé encore la balade sans culotte ! Le cadenas lui se balance doucement à chacun de mes pas affirmant sa présence et sa fonction castratrice de mes désirs ! Le contact de ma robe met mes tétons en émoi, et c'est les seins fièrement dressés que nous flânons dans quelques rues de la vieille ville pour me détendre un peu avant de jeter notre dévolu sur un salon de thé qui propose des glaces fort appétissantes. Les émotions, ça creuse !!