Une Jeunesse Bourgeoise

BÊTA PUBLIQUE

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Jipai
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" Oui bien sur, murmura Florence, mais je me sens bien vous savez. "

" Aujourd'hui voue vous sentez bien, mais émotionnellement, ces séances sont fortes et pourraient déclancher un accouchement prématuré. "

" Je vous assure que je me sens bien répliqua Florence déjà sur la défensive et qui ne voulait pas essuyer de refus. "

Le docteur Reignaux fit mine de réfléchir à l'autre bout du fil, après un long moment de silence, il demanda : " Et quand aimeriez vous revenir? "

Florence s'abstint de répondre " Tout de suite! " et joua le jeu du docteur, faisant semblant de réfléchir à son tour.

" Demain? "

" Mmm! Voyons mon emploi du temps, mmm! À partir de midi mais pas avant. "

" C'est parfait, s'entendit elle répondre. "

" Je vous attendrai chère amie, je souhaite que veniez habillée de belle lingerie, cela vous ennuie t il? "

" Non "

" Alors puis je vous demander une faveur? "

" Oui si cela est dans mes possibilités. "

" Justement, je me demandais si vous aviez un porte jarretelles? "

" Heu..Oui mais dans mon état! Je ne l'ai pas mis depuis mon mariage. "

" Essayez donc de le mettre, cela me ferait le plus grand plaisir. "

Florence demeurait silencieuse, un peu déstabilisée par cette demande qui lui paraissait incongrue.

" Allo, chère amie? "

" Oui, je suis la! "

" Je compte sur vous? "

" Heu... Oui bien sur "

" Je savais que vous accéderiez à ma demande, à demain chère amie. "

Ils raccrochèrent chacun de leur coté et Florence demeura perplexe. Elle se rendit dans sa chambre, fouilla fébrilement ses tiroirs, en tira deux porte jarretelles, il y avait un blanc, celui qu'elle portait le jour de ses noces et un noir, plus coquin, qu'elle avait acheté un jour sur la demande de l'amant de sa mère. Elle les contempla l'un et l'autre, se demandant comment les faire tenir autour de sa taille démesurée. Elle essayé le blanc, en fait elle ne pu le mettre que juste sous ses seins et elle se rendit compte rapidement que les jarretelles ne seraient jamais assez longues pour atteindre les bas sur ses cuisses. Elle renonça rapidement. Le noir semblait plus adapté si l'on pouvait dire, il était un peu plus large et permettait à Florence de l'ajuster plus bas sur son ventre, il avait aussi des jarretelles plus longues qui lui arrivaient en haut des cuisses. Elle opta pour le noir, elle fouilla encore, trouva des bas adaptés ainsi que le reste de sa lingerie, une culotte fine noire qui ne laissait rien ignorer de son anatomie et le soutien gorge assorti. La se posait un autre problème, comment dissimuler ses buvards qu'elle glissait dans les bonnets pour absorber son lait? Il était évident que le soutien gorge n'était pas fait pour accueillir ces coupelles, sa transparence et sa finesse en faisait un outil de séduction, pas de maternité.

Florence demeura hésitante sur la conduite à tenir, devait elle mettre ce soutien gorge sexy ou se contenter d'un soutien gorge blanc, banal mais adapté pour la maternité. Elle ne résolut pas son problème et décida qu'elle verrait le lendemain au moment de s'habiller.

Sa nervosité était palpable le soir venu et son mari l'observa en silence avec le détachement de celui qui n'a rien remarqué. D'ailleurs, avait il soupçonné quelque chose dans l'attitude de sa femme? Pas sur, en tout cas, florence le trouvait comme d'habitude, il ne laissait rien paraître, et puis, comment aurait il eu vent de quelque chose? Le soir, elle eut du mal à trouver le sommeil et sa nuit fut nerveuse et peuplée de fantômes.

Heureusement le matin la libéra, quand elle se réveilla, elle s'aperçut que son mari était parti depuis déjà deux heures et qu'elle avait juste le temps de se préparer. Florence s'activa à sa toilette une fois son petit déjeuner avalé, elle prit soin de son corps, lavant avec méthode et passion chaque centimètre carré de sa peau.

Quand elle fut sure de sa propreté, elle enfila la culotte noire de dentelle qu'elle s'était choisie et se décida pour le soutien gorge qui lui posait problème la veille. Le petit vêtement de la même dentelle que la culotte se révéla assez facile à enfiler, son élasticité facilita l'ajustement sur les seins dilatés de florence. Certes, il ne pouvait à lui seul couvrir les globes opulents, mais le résultat final lui sembla satisfaisant. Elle se regarda dans grande glace de l'armoire de sa chambre, pivotant pour se voir de face puis de profil et eut une moue narquoise vers l'image que lui renvoyait le miroir. Elle s'affaira ensuite avec le porte jarretelles qu'elle agrafa dans son dos, elle le fit descendre aussi loin que le permettait son ventre et elle entreprit d'enfiler ses bas. La proéminence de son ventre ne facilitait pas sa tâche, elle dut se reprendre à deux fois pour chaque jambes avant qu'elle ne se satisfasse du résultat. Les quatre jarretelles, fortement sollicitées étaient tendues comme des haubans de navires tirant les bas vers le haut mais aussi vers l'avant dans le contournement de ses rondeurs abdominales. Une fois encore elle se regarda et trouva son accoutrement d'un érotisme torride. Elle enfila sa robe de grossesse, et une dernière fois, elle se jugea dans le miroir, qui aurait pu croire que la digne femme enceinte qui se réfléchissait dans la glace se rendait ainsi vêtue à un rendez vous galant.

Elle tourna prestement les talons, s'accordant une retouche de maquillage et attrapa au vol ses clés et son sac avant de se diriger vers le garage.

En un tour de main et quelques clics sur la télécommande de la porte d'entrée, et Florence se retrouva sur la route, en voyage pour Cythère. Elle accéléra son allure quand elle fut en rase campagne et la route défila sous ses yeux jusqu'à cette grand-place baignée de soleil où elle laissa sa voiture dans la torpeur de midi. Tout était silencieux et quand ses talons claquèrent sur le macadam, elle imaginat que tout le village était derrière ses rideaux pour l'épier. Elle eut quelques regards furtifs vers les fenêtres environnantes, mais elle n'y découvrit rien d'anormal. Elle ouvrit la porte de la salle d'attente dont elle connaissait désormais le décor et elle s'assit attendant là ; incapable de fixer son esprit sur le moindre des journaux offert à sa curiosité. Sa nervosité montait au fur et à mesure que se prolongeait l'attente dans le silence le plus total. Dix minutes plus tard, elle était encore là lorsqu'elle entendit des pas venant du cabinet du médecin, tout à coup, tous ses sens furent en éveil. Quand la porte s'ouvrit, son cœur fit un bon dans sa poitrine et elle se leva comme mue par un ressort.

Le docteur Reignaux l'attendait un sourire planté aux coins des lèvres, il s'effaça pour lui laisser le passage. Florence passa devant lui comme une fusée et s'engouffra dans l'antre du praticien, l'attente l'avait rendue nerveuse et c'est presque en trépignant qu'elle attendit qu'il vint s'asseoir derrière son bureau avec une lenteur toute calculée.

Toujours souriant il la regarda dans les yeux.

" Alors chère amie comment vous sentez vous aujourd'hui? "

" Bien " murmura t elle le gorge complètement sèche.

Il y eut un silence qui se prolongea de façon gênante, le médecin regardait Florence qui regardait le bout de ses pieds toujours plus rougissante. Enfin il prit la parole :

" Vous vous rendez compte que votre état ne vous permet pas toutes sortes de frasques! "

Florence lui jeta un regard sournois, où voulait il en venir. Il ne lui avait pas fait mettre ses dessous les plus osés pour lui faire la morale maintenant qu'elle se trouvait là devant lui?!

" Avant-hier vous vous êtes beaucoup amusée sur ma table mais je ne voudrais pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. D'autant plus que j'ai découvert votre identité chère amie et je doute fort que votre mari me pardonnerait s'il vous arrivait quoi que ce soit. "

Florence continuait à regarder ses pieds avec insistance, elle jeta un regard rapide à l'homme qui lui faisait face, une gamine prise le doigt dans le pot de confiture.

" Je pense que c'est votre mari qui fait votre suivi de grossesse? "

Florence hocha lentement la tête.

" S'il détecte une anomalie, que lui direz vous? "

" Quel genre d'anomalie? "

" Je suppose qu'il vous connaît mieux que personne, s'il s'aperçoit que vos lèvre vaginales sont distendues par exemple, comment interprètera t il cela? Si à l'examen il aperçoit une irritation de l'utérus qui n'excitait pas le mois précédent, que dira t il? "

Le silence tomba dans le cabinet comme une masse de plomb. Florence sentait monter une frustration

" Je ne me sens pas des capacités suffisantes pour savoir si vous pouvez encore user de mes gadgets. "

Florence le regarda, mais son visage était impénétrable, " Que voulez vous dire? "

" Je veux dire chère amie que je ne prendrais aucun risque avec vous! "

" Mais alors pourquoi m'avoir demandé... "

" J'ai réfléchis entre temps et j'en suis venu à cette conclusion, je ne peux pas me permettre cela, c'est prendre trop de risque. "

Florence sentait quelque chose craquer sous elle sous le poids de la frustration. Cela devait être visible comme le nez au milieu du visage, le médecin qui la fixait voyait petit à petit s'installer la déception.

" A moins que vous acceptiez mes conditions. "

Elle leva sur lui un visage où l'espoir le disputait à l'intrigue.

" Quelle condition? "

" Qu'un ami gynécologue vous examine avant et après pour être sur que tout se passe pour le mieux pour vous. "

Florence en fut désarçonnée.

" Examinée? Mais par qui? "

" Ne vous en faites pas! Votre mari n'est pas le seul à pratiquer cette discipline, il a y d'autres gynécologistes dans le pays! "

" Je le sais bien mais...cet homme connaît il mon mari? "

Le médecin fit une moue dubitative, " Probablement, mais vous savez, il a toute ma confiance et je connais aussi sa discrétion. "

La colère de Florence monta d'un coup :

" C'est sans doute lui aussi qui vous envoie ses patientes pour que vous leur fassiez subir vos petites manips?!!! "

" Madame je ne fais rien subir à personne! Vous êtes venue ainsi de votre plein gré et si ma proposition ne vous convient pas je vous raccompagne de ce pas et sans délai. "

Florence sentit le sang quitter son visage aussi vite qu'il lui était monté à la tête. Elle regarda le médecin qui la fixait l'œil sévère, gênée, elle détourna le regard.

" Qui est ce médecin? "

" Le docteur Pétillon. "

Elle sursauta sur le siège, quoi! Ce vieux toubib qu'elle avait déjà croisé, qu'elle trouvait avoir un œil de vicieux. Elle se souvenait d'avoir eut un frisson rien qu'à la pensée qu'un jour elle put être sa patiente. Le frisson lui parcourut toute l'échine et il s'accompagna d'une rigole de sueur qui se mit à suivre sa colonne vertébrale de ses omoplates jusqu'au creux de ses reins. Elle se sentit piégée et eut une dénégation de la tête. Le docteur Reignaux souriait doucement derrière sa moustache. Il eut un geste qui voulait dire tant pis et il se leva pour signifier la fin de l'entretien. Florence se sentit humiliée quand elle regagna la porte d'entrée suivie du médecin qui lui dit aimablement " au revoir madame. "

Sur le seuil, elle se retourna vers l'homme qui la suivait et demanda d'une voix humble " J'espère que tout cela restera entre nous? "

" Mais bien entendu chère amie, dit il en esquissant une courbette vers elle. "

Elle n'était pas rassurée pour autant. Elle savait par son mari la capacité de nuisance d'un type comme Pétillon et les ragots qu'il colportait parfois sur tout et sur toutes. Qu'elle tombe dans les pattes de ce type et sa réputation serait faite dans la demie journée qui suivait.

Elle regagna sa voiture et s'y assit comme dans un cocon de sécurité qui la rassura un peu. Sa frustration était immense mais comment faire si l'autre voulait mettre Pétillon dans le coup? Elle s'exposait à un chantage de l'affreux bonhomme. Non se n'était pas acceptable.

Pourtant elle demeurait la assise sans démarrer, partagée entre l'envie et le danger que représentait Pétillon.

Plongée dans ses pensées, elle ne vit pas tout de suite que le médecin qu'elle venait de quitter avait rouvert sa porte et qu'il était en train d'agiter quelque chose dans sa main. Elle leva les yeux et elle le vit. Il lui fit signe de venir et malgré elle, un espoir renaît au fond de son être.

Elle le rejoignit sur le pas de la porte.

" Pardon de vous rappeler, mais j'ai oublié de vous faire part de ceci. " Il agitait devant florence une cassette vidéo. Florence ne comprenait pas.

" Allons, entrez, nous n'allons pas rester ici au risque de faire de mauvaises rencontres! "

Sans réfléchir, florence entra dans le cabinet du médecin.

" Asseyez vous lui dit il. J'ai la une petite vidéo qui pourrait paraître moins anodine qu'elle en a l'air. "

Florence ne comprenait toujours pas.

" C'est un petit enregistrement de votre séance de la dernière fois. "

Florence bondit, quoi? Du chantage? Elle s'affola et s'agita sur son siège.

" Tss, tss, ne vous agitez pas ainsi, je n'ai pas l'intention de la diffuser, il ricana, ce n'est pas des choses à mettre entrer toutes les mains. "

" Que...que comptez vous faire de ça? "

Le médecin regarda sa cassette d'un œil morne. " Je ne sais pas, peut-être cela intéressera t il le docteur Pétillon. "

Florence rougit puis pâlit tout aussi rapidement.

" Vous n'avez quand même pas l'intention de ... "

Il hocha silencieusement la tête, toujours le regard baissé sur la cassette de plastique noir sur son bureau.

" Oh! " Fit elle outrée par ce que cela impliquait. Et puis soudain il lui vint une idée : " Combien pour la cassette? "

Le docteur Reignaux leva son regard sur elle, il hocha la tête négativement. " Rien madame, rien! "

" Comment ça rien? Je suis prête à vous la racheter très cher! "

" Je me doute bien chère amie! Mais, quelle garantie puis je vous donner qu'il n'y a pas d'autres copies? "

Florence resta muette, quel monstre avait elle devant elle? Où donc avait elle mis les pieds?

" Vous comprenez bien qu'il peut exister d'autres cassettes de ce genre, rien n'est plus facile à dupliquer, alors? "

" Oui, alors? "

" Je ne vois qu'une solution madame, vous livrer à Pétillon et je vous garantis que je détruirais tout ce qui vous concerne. D'ailleurs c'est lui qui me l'a demandé, il aime ces petits enregistrements clandestins, ça le fait bander suivant son expression, mais rajoute t il aussitôt, rien ne vaut le réel. "

Florence ne réagissait plus, effondrée sur sa chaise son regard allait de la cassette au médecin et à nouveau à la cassette. Soudain elle se leva, s'empara du plastique noir et le jeta à travers la pièce avec rage, la cassette allant exploser sur le mur. Le toubib avait suivi son geste sans bouger, sans la retenir et il la regarda un sourire au coin des lèvres. " Au moins ce sera une cassette que Pétillon n'aura pas. "

Florence s'effondra en larmes qui se mirent à couler en grosses gouttes sur ses joues.

" Alors, que fait on? " Demanda le docteur Reignaux insensible aux larmes de la jeune femme qui pleurait plus de rage de s'être faite piégée que de honte.

Elle se reprit, sécha ses joues d'un mouchoir en papier que le médecin lui prit des mains pour le mettre à la poubelle.

" C'est bon, appelez Pétillon " S'entendit elle dire sans qu'elle n'eut le sentiment qu'une quelconque raison présida à sa décision.

" Ce ne sera pas long il nous attend à coté, si vous voulez bien venir, vous connaissez le chemin. "

Florence ne put quitter son siège, ses jambes ne la portaient plus. En souriant, le médecin lui offrit sa main, elle hésita puis saisit la main chaude et elle put enfin se lever. Il la guida dans son cabinet d'examen, elle regarda la table avec effroi et demeura debout, plantée incapable du moindre mouvement. Le médecin alla frapper à la porte de la pièce attenante où elle s'était reposée la fois précédente. La porte s'ouvrit sur un vieil homme maigre et décharné dont le regard vif et fouineur enveloppa Florence dès qu'il la vit. Aussitôt, elle se sentit nue malgré ses vêtements, le vieil homme la détaillait des pieds à la tête. Florence se sentit rougir sur le champ.

Pétillon s'avança dans la pièce, il ne l'avait vue qu'à contre jour, il contourna la fenêtre et la considéra.

" Mais c'est madame de Kermarec! " S'exclama t il. Que venez vous donc chercher au fond de la campagne chère amie? Il me semble que vous avez tout ce qu'il faut à la maison en terme de médecine non? "

Florence ne dit rien et baissa les yeux.

" A moins qu'il y ait autre chose que nous ignorerions? " Minauda t il en lui tournant autour.

Florence sentait monter la panique, elle était découverte, elle avait fait preuve de légèreté en venant ici, demain toute la ville serait au courant de ce qu'elle venait faire dans ce cabinet.

" Je vous rassure chère madame, malgré la réputation qui m'est faite, je suis une tombe, rien ne filtrera d'ici, vous ne craignez rien, pourvu que vous me laissiez un peu.. jouer avec vous? Vous verrez, il ne vous arrivera que des choses agréables! "

Florence n'en fut pas rassurée, qu'allait il inventer comme perversion? Il était clair qu'il allait se jouer d'elle de la façon la plus vicieuse qu'il soit.

" Pour commencer, défaites vous donc de cette robe informe qui nous cache l'essentiel! "

Si l'ordre était donné d'un ton badin, il n'en était pas moins ferme, Florence frémit en entendant ce que venait de lui dire Pétillon.

" Allons, allons pressons, nous n'avons pas trop de temps! "

Pétillon s'impatientait, il tournait autour d'elle, attendant que Florence se défasse de sa robe. Mais elle avait du mal à se déshabiller, sachant ce qu'il découvrirait en dessous.

" Pressons gronda Pétillon, vous ne voulez quand même pas que j'aille demain répandre partout que madame de Kermarec a peur de se déshabiller devant un médecin? "

Les doigts de Florence tremblaient, sa maladresse ralentissait ses gestes, pourtant la robe tomba à ses pieds. Pétillon regarda le spectacle qui s'offrait à lui, il détailla sans rien dire les dessous de Florence, puis se tournant vers son confrère, toujours la, discret dans son coin : " Hé! Pas mal! C'est toi qui lui as dit de s'habiller en salope pour venir consulter? "

Il ricana " Félicitation! "

Florence ne savait plus quelle contenance prendre, son état lui infligeait de rester ainsi entre le regard croisé des deux hommes qui détaillaient son anatomie. Pétillon ricanait toujours : " Il doit pas s'ennuyer Kermarec! " Et son rire fêlé remplit toute la pièce. De fait, les yeux de Pétillon brillaient à la vue du ventre de Florence, on aurait dit une montgolfière haubanée par un porte-jarretelles dont les suspentes tendues à l'extrême tiraient sur ses bas.

" Allons, étendez vous chère amie, et écartez bien vos adorables cuisses que vous allez poser dans ces étriers. " Son regard de fouine courrait sur le corps de florence comme l'eut fait un rat. Elle en conçut des frissons de dégoût mais elle devait en passer par là. Elle écarta donc les cuisses et se livra de façon encore plus intime aux regards des deux compères.

Pétillon ne s'embarrassa pas de mondanité, il écarta la frêle culotte de dentelle noire, libérant la vulve de Florence. Ses doigts s'attardèrent sur sa fente et elle se raidit toute entière à ce contact qui la salit dans sa chair et dans son âme.

Pétillon, perçut ce trouble et ricana de plus belle : " Que je sache, ce ne sont pas mes doigts qui sont les premiers à explorer votre intimité non?! Je crois bien que madame votre mère vous a offert à son grand ami de Mégnéry?! "

Florence crut qu'elle mourrait sur place, Pétillon était au courant de ses frasques avec l'amant de sa mère!

" Et je sais sa réputation, dans mon métier nous sommes au croisement des turpitudes humaines et les femmes sont bavardes savez vous! Aussitôt sorties du lit de leur amant elles courent se venter de leur bonne fortune auprès du cher toubib, croyez moi, Mégnéry a dépucelé tout ce que la ville compte comme filles de bonnes familles, on dirait même que c'est sa spécialité. " Et il partit d'un rire gras.

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