Une Jeunesse Bourgeoise

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Une jeune femme bourgeoise fait un beau mariage.
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Le docteur De Quermarec était un petit homme sec dans tous les sens du terme. Sous sa blouse blanche trop grande pour lui, on devinait un corps chétif surmonté d'une tête allongée et aussi creuse que le reste de son corps, elle se prolongeait par une barbichette en pointe qui accentuait cette impression de longueur. De petites lunettes rondes cerclées d'or lui donnaient constamment un air sombre et parfois étonné de découvrir la vie. Son crâne, passablement déserté par les cheveux luisait, seule une couronne de poils bruns en faisait le tour. Son air sévère et ses façons de pète sec étaient célèbres dans tout l'hôpital, il ne faisait pas bon discuter les ordres de de Kermarec et les infirmières se passaient la consigne de génération en génération.

Le petit homme sec et nerveux menait d'une main ferme son service de gynécologie obstétrique avec ses collègues docteurs et infirmières qui craignaient plus ou moins ses réactions qui les prenaient souvent à contre pieds. Le chef de service en jouait d'ailleurs, il jouissait intérieurement d'avoir surpris tel ou telle et ricanait intérieurement de voir la surprise se peindre sur des visages ahuris.

De Kermarec jouait les mandarins à une époque où la tendance était autre, mais par tempérament et aussi pour affirmer son indépendance vis-à-vis de la hiérarchie il jouait au chef et il aimait bien ça. Et puis, ce n'est pas à cinquante cinq ans passés qu'il allait de laisser mener par quelqu'un ou par l'administration pesante de l'hôpital. De Kermarec était quelqu'un de reconnu dans sa partie et nul d'ailleurs n'aurait songé à lui faire la moindre remarque. A son age il avait tout vu, tout entendu, c'était sorti des pièges les plus vicieux et rien ni personne ne l'aurait impressionné. Et d'ailleurs son service tournait bien, tout le monde s'accordait à le reconnaître et donc tout le monde lui fichait cette paix royale qu'il adorait par-dessus tout. Il recevait ses patientes après qu'il eut fait le tour des lits ou les jeunes mamans se reposaient après leur accouchement. Son abord était peu amène et seul le bouche à oreille lui amenait cette clientèle craintive et suspicieuse des femmes toujours réticentes à dévoiler leur intimité. Le médecin n'était pas un play-boy et c'est avec crainte qu'elle entrait dans le bureau de cet homme si revêche, mais qui savait toujours les rassurer en restant très professionnel et qui les mettait en confiance. Et puis, à son age le docteur en avait tant vu qu'il n'avait aucun mal à ne montrer une quelconque émotion à la vue de cuisses ouvertes dans les étriers de sa table d'examen. Les femmes sortaient de son cabinet, rassurées et confiantes dans ses capacités à les faire accoucher en toute sécurité.

Le docteur de Kermarec était fatigué, il bailla en passant sa main sur son visage comme pour chasser un masque invisible, il pressa ses globes oculaires sous ses lunettes fines et tourna machinalement la tête vers la fenêtre. De son bureau, il pouvait voir le jardin de l'hôpital ou les arbres se balançaient doucement dans le vent léger de Juin.

Il décida de rentrer plus tôt ce soir, sans vouloir se l'avouer, il en avait marre de toutes ces bonnes femmes et en y réfléchissant il y inclut la sienne, la mère de son fils unique.

Pourtant madame de Kermarec était fort accorte, elle était de quinze ans sa cadette et frisait la quarantaine avec élégance et prestance. Une si belle femme lui disait on, mais le médecin s'était lassé depuis bien longtemps des charmes de sa blonde épouse. Leur mariage avait été arrangé par les familles dans la plus pure tradition de la bourgeoisie. Elle apportait au jeune et prometteur médecin l'argent nécessaire à son établissement après ses longues études en plus de son joli minois de fille de riche commerçant du centre ville. Elle le dépassait d'une tête, mais peu importait, la photo de mariage était juste la pour prouver à tous que ce jour la, Jean Félix Honoré de Kermarec avait épousé Florence Lucie Pasquier des grandes galeries du centre, pour le meilleur et pour le pire.

Elle n'avait pas poussé très loin les études, n'en voyant pas la nécessité et elle c'était arrêtée juste avant le bac comme le cheval qui renâcle à sauter l'obstacle. Elle regardait le monde avec un dédain amusé et savait jouer des ses charmes sans retenue. Elle connaissait les hommes, elle les avait pratiqué sous le contrôle discret mais efficace de maman qui jamais n'accepta que sa chère petite ne se compromette dans ces orgies qui s'organisaient ici et la en ville de temps en temps. Néanmoins, quand elle eut seize ans, maman avait poussé Florence dans les bras d'un ami ou d'un amant a elle, qui s'était occupé de l'éducation sentimentale de la fille qui avait appris très vite la perversité. Florence avait eu par la suite un amour de jeunesse, un garçon de son age avec qui elle avait vécu le parfait amour jusqu'au jour où il avait fallu parler de choses sérieuses, et la, sa maman intervint à nouveau et la fit rompre au profit de ce jeune docteur frais sorti de sa faculté et qui promettait tant. Florence se laissa fléchir sans aucune difficulté car autant que sa maman, elle était intrigante et aimait le fric. Le jeune puceau fut donc prié d'aller voir ailleurs si les amours sont plus belles. Il en conçut un énorme chagrin qui le mena au bord du suicide, il prenait sa voiture et fonçait à tombeau ouvert sur les routes de campagne, chantant à tu tête pour évacuer cette angoisse qui lui empoignait le cœur.

Son cas n'intéressait plus personne, dans la famille Pasquier en tout cas, quand à la famille de Kermarec, elle ignorait tout de lui, donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes bourgeois. On se mit autour d'une table et les deux familles négocièrent comme s'il se fut agit d'une vulgaire affaire commerciale à conclure, on aligna des chiffres, on supputa, on vit un avenir radieux et on parafa enfin un parchemin où les deux familles s'étaient soigneusement protégées l'une vis-à-vis de l'autre.

Les deux tourtereaux n'eurent pas leurs mots à dire, ils faisaient confiance à la famille d'une part, et ils étaient suffisamment tordus l'un et l'autre d'autre part, assez informés des manières de leur milieu, sachant que tout cela n'était que convention et que leur vie il la mènerait comme bon leur semblerait. Ils se souriaient, mais il y avait déjà dans ses sourires de façade, des promesses de cocufiage qu'on faisait semblant de ne pas voir. Bref, les choses allaient aussi bien que possible dans le monde du fric.

Le mariage fut grandiose, on entendit les cloches sonner à toute volée par toute la ville et nul n'ignora que la fille Pasquier avait uni son destin à celui d'un jeune et prometteur médecin qui venait de s'installer en ville tout en ayant des consultations à l'hôpital

Le banquet qui s'ensuivit fut non moins grandiose et l'assistance nombreuse bruissait de toutes sortes de rumeurs et de suppositions, il se murmurait les chiffres de la dote, certaines racontaient l'histoire de ce pauvre garçon qui dut céder la place auprès de Florence, la gourmandise n'était pas que dans les assiettes et bien des douairières ce soir la humidifièrent leur culotte rien qu'à l'évocation des rumeurs qui courraient en ville.

Pendant ce temps, un garçon pale, un brin effacé pleurait ce qui lui restait de larmes en mordant son oreiller dans sa chambre de jeune homme.

Le bal fut le summum de la journée, un orchestre avait été convié pour le spectacle car il s'agissait plus d'un spectacle que d'un bal. Ces dames avaient changé leur robe, éventuellement leur culotte pour les plus mouillées et elles tournaient, tournaient au son des violons lascifs en rêvant à leur propre mariage qui était déjà si lointain. La fête fut très réussie au dire de la plupart des invités qui s'égaillèrent fort tard dans la nuit chaude de l'été.

Les jeunes mariés quand à eux, ils s'étaient discrètement éclipsés à l'issue de la première valse et étaient partis pour une longue et coûteuse croisière sous des cieux toujours bleus et exotiques, laissant à leurs parents le soin de terminée cette journée mémorable.

Leur lune de miel dura ce que durent les croisières, c'est-à-dire deux semaines et une fois rentrés, la routine entama son œuvre de sape dans ce ménage trop bien ordonné.Il faut dire que monsieur de Kermarec fut vite débordé de travail. Par l'entremise de sa belle mère qui aiguilla vers lui toutes ses bonnes amies, le docteur se tailla vite une solide clientèle et une non moins bonne réputation, car il était bon médecin. L'hôpital ne put plus se passer de lui très rapidement et il devint la sommité locale en gynécologie obstétrique.

Le médecin compta très rapidement dans sa clientèle, sa propre femme qui se trouva enceinte tout aussitôt leur retour en ville. Elle lui annonça, heureuse, qu'elle avait un retard important dans ses règles, qu'elle avait fait un test de grossesse positif et elle lui sauta au cou. Il fut plus réservé, effleurant à peine sa joue d'un baiser furtif et tout fut dit, pour lui cela tenait de la routine, il ne s'aperçut même pas qu'il s'agissait de son propre enfant. Il reçut son épouse, il lui fit les examens nécessaires, celle-ci allongée sur sa table d'examen gloussait quand son mari glissait ses doigts enveloppés de latex dans son vagin mais lui n'y vit qu'un examen supplémentaire. Elle lui demanda si ses patientes avaient les mêmes réactions qu'elle, il haussa les épaules et continua son examen minutieux. En fait s'était il seulement aperçu que c'était sa femme qui était la devant lui les cuisses ouvertes et offerte à ses mains? Son professionnalisme avait pris le dessus, ajouté à cela qu'il s'était vite lassé de son épouse et elle se retrouvait la ni plus ni moins comme des dizaines d'autres femmes que le docteur examinait tous les jours.

Cela déçut la belle Florence en même temps que cela la troubla de savoir que son mari voyait quotidiennement des entre cuisses féminines par dizaines. Jusqu'à ce jour, elle avait gardé une discrétion sur les activités de son mari, mais son trouble d'aujourd'hui, et sa curiosité féminine autant qu'une certaine perversité la poussèrent à l'interroger sur ses journées.

Le médecin n'y vit pas malice, cela leur faisait un sujet de conversation à table. La madrée Florence commença à lui demander de façon anodine comment s'était passé sa journée. Le médecin détailla un peu, " tiens dit il j'ai reçu madame Lefèvre aujourd'hui l'amie de ta maman, elle devra être opérée incessamment. "

" Et de quoi donc? "

" Un fibrome "

" Déjà?! Elle n'a que quarante trois ans! "

" Tu sais ma chérie, ces choses la arrivent à tous les ages, ils y a des femmes jeunes qui ont besoin d'opérations. "

Florence resta rêveuse un moment, " Et parmi les autres patientes, beaucoup de femmes enceintes? "

" Oui, un certain nombre, je vais avoir du travail dans les mois qui viennent sans même te compter dans le lot! "

Florence sourit et caressa machinalement son ventre encore a peu près plat. Ils n'avaient encore rien révélé aux parents et seul le regard professionnel du docteur avait décelé chez sa femme les premiers symptômes de la grossesse, à savoir une poitrine qui se modifiait et prenait chaque jour des rondeurs. Florence avait du déjà changer sa lingerie et acheter des soutiens gorge plus grands d'une ou deux tailles.

Cela n'échappa pas à sa mère qui néanmoins attendit en rongeant son frein que le couple lui annonce qu'une descendance allait venir. L'annonce se fit un Dimanche autour de la table familiale, bien entendu, on avait convié les deux familles et au milieu du repas, le docteur de Kermarec fit cette révélation à la fois à sa famille et sa belle famille. Tout le monde s'exclama, applaudit et les futures grand-mères poussèrent de ces cris aigus pour exprimer leur satisfaction. Le docteur souriait aimablement à la tablée, pour lui tout ceci n'était que chose naturelle et cette cérémonie un protocole un peu vieillot. Sa jeune femme était aux anges, elle était la reine de la fête et à partir de maintenant elle devenait le centre d'attraction de toute la famille, la convergence des regards se faisait sur elle, en même temps qu'elle acquérait le statu de future mère du futur héritier de la dynastie. Ceci lui conférait un grade supplémentaire dans la hiérarchie bien établie des familles de la ville. Florence en était consciente et comptait en jouer diplomatiquement dans les mois et les années à venir.

Ce fut une belle fête donc, Florence triomphait, elle était le ventre qui portait les fruits de l'avenir et elle était radieuse.

Le docteur quand à lui, attachait moins d'importance à l'événement, sans doute voyait il assez de ventres gros tous les jours à l'hôpital, mais en tant qu'homme, il ne voyait là aucun motif de fierté nécessaire, juste l'expression que la nature avait fait son œuvre. La perspective d'être père le laissait relativement indifférent sachant qu'il aurait derrière lui assez de logistique pour que son enfant soit correctement élevé. Il se promettait d'apporter sa pierre à l'édification et l'éducation de son enfant, mais ce n'était pas chez lui une source d'exaltation.

Aussi le Lundi qui suivit l'annonce familiale il s'en retourna à son bureau comme tous les jours ni plus ni moins, avec le sentiment que de toute façon, derrière lui les choses iraient leur cours quoi qu'il fasse.

Cet homme était avant tout pragmatique, il avait bien perçu l'enthousiasme soulevé par l'annonce de la grossesse de sa femme, quant à lui, ça ne le passionnait guère, alors autant laisser tout cela à sa femme et aux grands-mères.

Les mois passaient, Florence s'épanouissait et s'arrondissait de plus en plus, elle portait fièrement son ventre devant elle, ses seins étaient deux fruits murs éclatants de vitalité et de jus. Il lui fallait mettre dans ses soutien gorges des coupelles de papier absorbants qui en principe devaient éponger le trop plein, mais la plupart du temps, ses robes et ses chemisiers portaient régulièrement des auréoles et Florence en était gênée quand elle sortait en ville. Elle espaça ses sorties, préférant la quiétude de la propriété familiale où elle attendait le soir le retour de son héro.

Il avait ramené un tire lait de l'hôpital, et le soir venu dans leur chambre il tirait lui-même le lait de sa femme qu'il stockait précieusement dans le réfrigérateur, en vue de le ramener le lendemain matin pour les enfants dont les mères avaient peu ou pas de lait à offrir. Il trayait tous les soirs des quantités qui l'impressionnaient lui-même, subjugué par les seins dilatés de son épouse, il lui posait la ventouse sur le sein et il mettait en marche la petite trayeuse tandis qu'il pressait doucement le globe charnu et veiné de bleu. Il faisait scrupuleusement la même chose à droite comme à gauche, et tirait par la même occasion des soupirs à Florence que le petit jeu ne laissait pas indifférente, mais le médecin demeurait pour elle trop professionnel et ne la touchait que très peu, aussi une fois l'exercice terminé, elle se tournait dans le lit et quand son mari ronflait près d'elle, elle glissait ses doigts entre ses cuisses et les yeux clos, elle se masturbait langoureusement.

C'est à cette époque qu'elle prit cette habitude de se caresser tous les soirs, n'espérant rien de l'homme assoupit à ses cotés, ses doigts faisaient merveille et elle devait se mordre les lèvres parfois pour ne laisser échapper un soupir ou même une plainte qui l'aurait trahie. Florence rêvait, sa libido attisée par une grossesse sans histoire, elle était sensible de toutes ses parties sexuelles : ses seins la démangeaient du matin au soir et cela se répercutait sur son sexe constamment humide au point qu'elle devait se changer plusieurs fois par jour. La masturbation était son échappatoire, elle se retirait dans sa chambre, s'allongeait sur le lit et passait des heures en caresses jusqu'à se procurer des orgasmes qu'elle n'avait jamais connu par ailleurs. Ses doigts frottaient et frottaient encore sa vulve si sensible et si humide. Cela exaspérait ses seins enflés qui durcissaient encore et décuplaient en sensibilité et ainsi tout son corps devenait une boule de frénésie qu'elle apaisait de son mieux.

Sa mère et sa belle mère disaient que Florence avait besoin de repos et la laissaient en paix des journées entières que la jeune femme passait en masturbation du matin au soir, ne s'arrêtant qu'en entendant la voiture de son mari s'immobiliser dans la cour. Elle descendait alors pour l'accueillir avec ces cernes sous les yeux de celle qui passa sa journée à se donner du plaisir.

Florence était inquiète quand même, se demandant si cette frénésie était seulement due à son état ou si, soudain, sa libido c'était éveillé. Bien sur elle ne put s'en ouvrir à personne, elle n'osa pas le demander à son mari, craignant les ricanements et les sarcasmes qu'elle l'avait entendu parfois proférer devant les cas embarrassant pour ses patientes et qu'il avait eu à traiter. Certes le médecin restait discret dans l'ensemble mais il lui arrivait de narrer des anecdotes amusantes (pour lui) et Florence n'était pas certaine qu'ils ne s'échangent entre collègues ce genre de confession.

Elle prit son courage à deux mains et elle prit rendez vous avec un médecin éloigné de la ville, le docteur Reignaux dont elle était sure qu'il n'avait pas de relations professionnelles avec son mari. Elle voulait en avoir le cœur net, prendre l'avis de quelqu'un dont la neutralité la rassurerait.

Elle monta dans sa voiture pour faire les cinquante kilomètres qui la séparait du docteur Reignaux et attendit son tour dans le cabinet tendu de cretonne du médecin de campagne. Quand il ouvrait la porte du cabinet, Florence vit un homme qui approchait la cinquantaine, brun avec de fortes moustaches fort bien soignées, souriant et qui s'effaça pour lui livrer le passage.

Florence se racla la gorge avant de parler, les mots venaient mal et elle sentait bien qu'elle rougissait comme une collégienne devant le monsieur en costume rayé gris et beige qui lui faisait face avec bienveillance. Elle parvint à en dire assez cependant et l'homme prit son air le plus professionnel pour lui répondre que tout cela n'était que chose normale. Florence se détendait au fur et à mesure qu'il débitait son discours d'un ton feutré et rassurant. " Je vais vous examiner " finit il par dire, Florence sursauta légèrement, elle sentit son trouble revenir et elle s'en voulut de tant de sensibilité. Le médecin tira le rouleau de papier sur la table d'examen et attendit que Florence défasse sa robe et vienne s'allonger sur la table.

Il lui prit le pouls et le trouva un peu rapide, il demanda à sa patiente de se détendre, il lui parla un peu, lui demandant si elle était nouvelle dans le pays, Florence répondit évasivement et il n'insista pas. Reprenant son pouls, il trouva une légère amélioration et il s'en satisfit.

Vint par la suite les palpations, Florence ôta son soutien gorge et ne put cacher à quel point ses seins suintaient le lait. Le médecin palpa encore ses deux globes jumeaux tirant d'eux des perles blanches qui s'épanouissaient à la pointe des tétons, il regardait les gouttes sourdrent des pores de la peau et pressait légèrement la chair durcie par la maternité. Il s'attarda à chercher on ne sait quoi, pressant un peu plus fort, il fit jaillir un jet qui retomba sur le ventre de Florence et coula sur la rotondité de son ventre. Florence en était gênée, sans rien dire le médecin prit un coton et essuya le liquide qui coulait doucement sur la peau de Florence, il essuya aussi ses seins, tournant autour des tétons son coton qui s'imbibait et qui agaçait les pointes de seins de sa jeune patiente. Elle frissonna, une vague frémissante parcourant son corps.

Le médecin se pencha sur elle et de sa voix douce lui demanda d'enlever sa culotte. Florence était rouge comme une crête de coq mais elle s'exécuta sans un mot. Pendant qu'elle faisait glisser sa culotte le long de ses cuisses, le médecin s'était détourné pour enfiler des gants de latex qui se trouvaient dans une boite sur la desserte derrière son dos. Quand il se retourna, il avait les mains couvertes d'un film fin de caoutchouc synthétique et il se pencha sur Florence, il l'aida à mettre ses cuisses dans les étriers et passa en bout de table. Délicatement il sépara ses lèvres intimes notant au passage l'abondante humidité de son vagin et il glissa doucement deux doigts dans la fente ainsi découverte. Florence ne put s'empêcher de laisser échapper un gémissement de ses lèvres. Le médecin se détourna et lui sourit. Faussement alarmé, il lui demanda si elle avait mal, les lèvres serrées, elle secoua la tête pour le rassurer et elle sentit les doigts du médecin prendre possession de son intimité. Il lui palpa doucement l'utérus enflé par la grossesse, Florence tressaillit et il n'insista pas, cependant durant l'examen Florence sentait nettement qu'un pouce du docteur effleurait son clitoris qui ne résistait pas à la caresse et se dressait plus qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se mordit encore les lèvres, la tête rejetée en arrière elle s'efforçait au calme mais sentait bien qu'avant longtemps un cri jaillirait de sa bouche, pourvu qu'il insistât un peu trop dans ses investigations.

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