Une Jeunesse Bourgeoise

BÊTA PUBLIQUE

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Jipai
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Enfin le médecin ôta ses doigts de son vagin et Florence respira mieux. Il se tourna encore vers la desserte et revint à sa patiente avec un spéculum. Florence n'avait jamais subit un tel examen intime, même son mari ne lui avait pas posé d'instrument quand il l'avait examiné quelques mois plus tôt.

" Je vais devoir vous examiner plus intimement, lui dit il, il me semble que votre utérus est bien enflé, je voudrais vérifier s'il n'y a pas d'inflammation à ce niveau. Ne bougez pas, l'examen n'est pas douloureux. "

Florence sentit encore les doigts du docteur qui ouvraient ses chairs et elle sentit l'insertion des branches du spéculum dans sa fente. Puis le médecin écarta ses chairs, elle fut surprise de l'élasticité de ses muscles vaginaux que l'outil écartait sans ménagement. Florence s'imagina béante devant le docteur et elle en conçut de la honte pour la première fois de sa vie. Le médecin s'était muni d'une lampe frontale et il se penchait sur elle, son ventre l'empêchait de voir à quoi il se livrait et elle ne sentait rien en elle, il regardait probablement le fond de son vagin. L'examen durait, elle entendait le médecin s'agiter, il prenait des outils sur la desserte, il se penchait, un léger frottement entre ses parois vaginales, et puis rien, encore de l'attente, les mains du praticien s'agitent, elle sentit qu'il écartait encore le spéculum, elle ne put s'empêcher de lâcher un gémissement, il s'inquiéta, il leva son regard sur elle, lui demanda si elle souffrait, elle l'assura que non, il poursuivit, penché sur son bas ventre écartelé.

Et puis le médecin desserra enfin les branches du spéculum et le retira, Florence poussa un soupir de soulagement, il la rassura sur son état, " tout va bien ", son utérus était normal, il était simplement plus développé que pour les autres femmes mais rien de bien méchant. Il lui dit de se rhabiller que l'examen est terminé.

Florence était émue, elle eut du mal à retrouver son calme, ses doigts nerveux eurent du mal à agrafer son soutien gorge, le docteur en souriant lui proposa son aide, il l'aida à ajuster le sous vêtement, elle enfila sa culotte, se sentit humide, mal à l'aise, elle n'avait pas prévu de change et se sentit gênée de montrer sa culotte mouillée à cet homme qu'elle voyait pour la première fois.

Quand elle fut habillée, il revint à son bureau et d'une voix douce il la rassura, lui dit que ses réactions étaient normales, qu'une femme peut souvent sentir sa libido se modifier durant la grossesse, qu'elle ne s'inquiète pas, tout est normal. Il se leva pour la raccompagner et juste au moment de lui serrer la main, de sa voix de velours et d'un sourire entendu il lui dit de ne pas hésiter à le contacter à nouveau. Florence rougit devant cette offre inattendue, elle se troubla et l'assura qu'elle le ferait. Elle sortit de son cabinet comme un boxeur sort du ring, un peu sonnée, un peu chancelante et c'est avec plaisir qu'elle retrouva la relative intimité de sa voiture.

Le retour jusqu'à la ville fut un voyage délicieux, Florence rêvait au point de se faire klaxonner plusieurs fois par des automobilistes furieux de son comportement. Elle revivait cet examen dans ce cabinet de médecin de campagne. Elle finit par en sourire et se dit que finalement elle avait la réponse qu'elle attendait, elle ne reverrait plus le médecin et tout allait rentrer dans l'ordre bourgeois qui était le sien.

Le soir elle ne dit pas un mot de sa visite à son mari, elle demeura rêveuse toute la soirée, son mari mis cet état d'âme sur le compte de sa grossesse, et en fut tout attendri.

Cependant, quand elle s'assura qu'il ronflait à ses cotés, Florence se masturba vigoureusement, se tirant des plaintes, se mordant les lèvres, repensant à son médecin si pointilleux et si frôleur. Elle jouit enfin, dans un cri étouffé et rauque, son corps tressaillant dans le lit jusqu'à réveiller celui qui dormait près d'elle. Il s'enquit de ce qui lui arrivait, elle lui glissa dans l'oreille qu'elle avait du faire un cauchemar, il grogna et se tourna de l'autre coté pour sombrer à nouveau dans le sommeil.

Florence quant à elle eut du mal ce soir la à trouver le pays des songes.

Dans les jours qui suivirent Florence repensa souvent à cette rencontre qu'au fond elle avait sollicité et elle lutta pour essayer d'enfouir ses souvenirs dans le gouffre de l'oubli. Elle sortit davantage, se prit d'une frénésie d'achats en vue de la naissance, elle reçut ses amies chez elle, et provoqua toutes sortes de distractions, mais le soir venu dans la chambre conjugale, le démon revenait lui rappeler à l'oreille combien avait été douce cette rencontre.

Elle lutta pour ne pas céder, elle laissa passer les jours et même près de deux semaines et puis, brusquement par un jour gris suintant l'ennui, elle décrocha son téléphone et appela pour solliciter un rendez vous de son cher docteur Reignaux. Sa voix douce à l'autre bout du fil lui hérissa la peau de chair de poule, Florence, un brin haletante lui demanda de la recevoir. Il fit mine de consulter son agenda et finit par lui proposer un rendez vous pour le lendemain en fin de matinée. Elle accepta tout de suite sa proposition et raccrocha, à la fois honteuse et excitée par cette promesse de plaisir.

Le lendemain, elle prit la route cette fois avec prudence, se forçant à rouler lentement comme si elle reculait le moment qu'elle convoitait depuis si longtemps. Le village était presque vide sous le soleil revenu. Florence gara sa voiture sur la grande place et elle traversa l'espace vide pour venir sonner à la porte du praticien. Il était spécifié de sonner et d'entrer sans attendre, ce qu'elle fit, se retrouvant dans le salon d'attente tendu de cretonne. Elle regarda autour d'elle et eut l'impression d'un boudoir où les libertins du dix huitième siècle recevaient leurs maîtresses. Elle tenta de chasser cette image de sa tête et saisit une revue sans pouvoir lire une seule ligne.

Elle était là depuis cinq minutes quand la porte du cabinet médical s'ouvrit presque sans bruit. Elle sursauta sur son siège et leva les yeux vers le docteur qui se tenait dans l'ouverture et la regardait en souriant. Les jambes de Florence étaient en coton, elle eut du mal à se lever et tituba légèrement vers lui. Il s'en aperçut, il lui tendit la main, elle s'en saisit et retrouva son équilibre et un peu de self contrôle. Elle entra et il referma la porte sur eux. " Asseyez vous, dit il " Florence se laissa tomber sur le siège, regrettant déjà sa démarche, il lui semblait maintenant évident que cette visite ne pouvait lui apparaître que la suite de la première.

Il lui faisait face dans son fauteuil, il la regardait en souriant " Alors, vous en êtes au huitième mois je pense, comment se sont passées ces dernières semaines? "

" Sept mois et demi, rectifia Florence, heu...bien, bien docteur! "

" Bon, il prit un temps de réflexion, il la regarda dans les yeux, qu'est ce qui me vaut votre visite? "

Florence rougit, nous y voila pensa t elle, il ne peut ignorer le sens de ma visite, cet homme m'a déjà percé à cœur.

" Je... encore cette histoire de libido qui ne me laisse pas en repos. "

Il se renversa dans son fauteuil et la considéra gravement.

" Allons, patience, encore un mois et vous serez plus détendue. "

Florence se sentait coupable, cet homme lui paraissait foncièrement honnête et elle eut honte de le provoquer, se demandant soudain se qu'elle faisait là! Elle eut conscience d'avoir fantasmé sur lui sans qu'il n'y ait rien en retour et elle eut envie de fuir pour cacher sa honte.

Le médecin sentit son désarroi, il lui sourit à nouveau de façon bienveillante et lui demanda de passer dans la pièce attenante pour qu'il l'examine. Florence sentit un long frisson lui courir toute l'échine et elle se leva avec peine. Elle fit les cinq pas qui la séparaient de la table d'examen qu'elle fixait de toute son attention. Le médecin l'aida à s'asseoir dessus et lui passa le brassard du tensiomètre. Bien sur il trouva des valeurs disproportionnées et il sut dès lors le trouble de sa patiente. Il la fit allonger, il lui parla, plaisanta avec elle ce qui fit le plus grand bien à Florence. Il reprit sa tension, et trouva une valeur plus conforme puis il l'ausculta. Florence feignait une indifférence qu'elle s'efforçait de rendre aussi crédible que possible.

" Dé habillez vous je vous prie "

Florence se redressa pour défaire sa robe de grossesse qu'elle posa sur une chaise et revint à la table. Le médecin la regardait d'un air on ne plus professionnel, il lui palpa le ventre et elle trouva sa main chaude et sensuelle. Puis il lui demanda de dégrafer son soutien gorge, Florence ne put s'empêcher d'y voir un premier acte érotique. En fait elle ne se trompait pas, il lui caressa les seins plus qu'il ne les palpa, faisant courir ses doigts sur la chair gonflée de ses globes. Florence fermait les yeux attentive au moindre des mouvements des doigts, ses frissons allaient crescendo quand il flattait la rondeur de ses seins et qu'il venait ensuite agacer le téton érigé et ferme qui croissait et durcissait quand des doigts habiles le faisaient saillir. Elle soupira profondément, libérant presque une plainte, il se pencha sur elle et murmura à son oreille " Vous aimez mes caresses? " Elle acquiesça d'un signe de tête et sentit dans le même temps que les mains se faisaient plus pressentes sur ses seins, le médecin massait plus fort, ses doigts agiles roulaient ses tétons entre ses doigts. Elle laissa sourdre une plainte légère et ses mains se mirent à caresser son ventre. Florence sentit le docteur lui presser ses globes et lui faire gicler le lait, de douces pressions qui faisaient jaillit des petits geysers blancs dont les gouttes fines tombaient sur la rondeur de son abdomen et roulaient sur sa peau. Il poursuivit ce jeu pendant un certain temps, mouillant le ventre tendu, le lait coulant de part et d'autre de la rotondité de Florence. Elle sentait nettement la table humide de son lait sous elle et pour la première fois ne se senti pas gênée.

Le docteur arrêta son jeu et se pencha vers sa patiente, " Voulez vous que je vous tire un peu de lait, cela vous soulagera " Florence, toujours incapable de proférer un mot fit signe que oui. Il alla chercher deux tire lait qu'il ajusta sur chaque sein avant de mettre en marche la petite pompe qui fit entendre son chuintement feutré sous la table. Il pressa encore les deux seins dilatés et le lait se mit à jaillir et goûta dans le bocal à ses pieds.

Satisfait du résultat, il installa les jambes de Florence dans les étriers après avoir lui-même fait glisser son slip le long de ses cuisses et le lui avoir ôté. Elle ne vit qu'il glissait la fine dentelle dans sa poche avant de s'intéresser de nouveau à sa patiente.

C'est avec délice qu'il s'assit sur le tabouret en bout de table, il avait juste le sexe de Florence à hauteur des yeux. Il contempla un instant la fente poilue que lui offrait la jeune femme, il y vit a quel point Florence répondait à ses sollicitations, un léger sillon de cyprine courrait tout en bas et allait se perdre entre les fesses de la jeune femme. Il avança le nez et fermant les yeux il huma le fumet de son sexe, le nez dans les poils bruns il respirait fort aspirant son odeur intime. De ses deux mains il écarta les lèvres du sexe, un courant plus abondant de sécrétions se mis à couler, ressortant la culotte de sa poche, il essaya de tarir la source mais il renonça bientôt, ayant trempé la dentelle du slip, il n'avait réussi qu'à tirer des gémissements de sa jeune patiente. Il souriait, il approcha encore le nez de la fente ouverte et sortant la langue, il lapa de bas en haut le sexe engorgé de mouille. Florence gémit cette fois ouvertement, se tortillant sur la table d'examen. Le docteur releva la tête et s'enquit d'elle ; " Je vous ai fait mal madame? " Elle répondit par des gémissements et il replongea vers la fente offerte et la lécha consciencieusement. Sur la table Florence geignait, se tortillait, agitant son bassin, lançant ses reins à la recherche de cette langue agile qui lui procurait tant de plaisir. Il la l écha un long moment, de façon si experte, qu'il lui procura un orgasme, Florence se mit à crier et elle partit dans une jouissance sans retenue qui sembla satisfaire le médecin. Quand elle se calma, il lui demanda si elle voulait arrêter ou poursuivre. Son plaisir avait été si grand qu'elle voulut continuer et le médecin en paru satisfait. Il s'absenta un instant pour revenir avec un drôle d'engin qu'il vint positionner en bout de table, entre les cuisses de Florence. Il s'activa à le fixer, à le régler et il le brancha sur une prise électrique. Puis, se tournant vers la desserte derrière lui, il tira d'un tiroir une sorte de sexe en caoutchouc tendre qu'il fixa au bout d'un bras métallique qui sortait de la machine. Il engagea le sexe entre les lèvres de Florence qui poussa un gémissement et il appuya sur un bouton. Un second moteur électrique se fit entendre, plus bruyant que le précédent, il faisait tourner une roue d'où partait une bielle qui actionnait le bras au bout duquel, le membre de caoutchouc allait et venait. Le médecin régla la longueur des va et viens puis la cadence et il parut satisfait du résultat : un godemiché allait et venait entre les cuisses de sa patiente, il entrait en elle, ressortait à une cadence assez soutenue mais néanmoins raisonnable et la femme se mit à gémir sur la table.

Le médecin s'éloigna pour voir l'ensemble du tableau, sa patiente allongée sur la table subissait les assauts de la machine, elle avait sur chaque sein un tire lait qui pompait ses mamelles et le précieux liquide blanc coulait dans un bocal situé sous la table. Il s'approcha de nouveau de la table où Florence gémissait sans retenue, offerte au sexe infatigable qui lui pilonnait le vagin, il lui prit les seins et les pressa doucement, le flot de lait se fit plus abondant, Florence gémit plus fort sous les mains douces qui lui caressait les nichons.

Elle eut ainsi deux nouveaux orgasmes avant que le médecin n'arrête sa machine et que le sexe de caoutchouc s'immobilise enfin. Florence eut un long soupir du à la fois au plaisir qu'elle avait éprouvé et à la fatigue qu'elle ressentait maintenant. Le docteur arrêta aussi le tire lait et lui libéra les seins des deux ventouses qui suçaient ses tétons. Il lui montra le flacon presque plein et il la complimenta sur sa performance. Enfin, il examina son vagin qui depuis une heure subissait les pilonnages de la machine à jouir. La cyprine avait coulé en abondance sur la molesquine de la table d'examen et formait une flaque sous les fesses de Florence. Le médecin sourit et essuya le trop plein des sécrétions féminines. Il demanda à Florence comment elle se sentait. Elle lui dit être épuisée par tant de jouissance. " Je savais que vous seriez fatiguée, lui dit il, je vous propose de faire la sieste dans une chambre que j'ai la derrière avant de reprendre la route ".

Florence pensa que décidemment, il avait tout manigancé, tant de prévoyances étaient suspectes. Il sentit le trouble de la jeune femme et tout en lui souriant il lui expliqua qu'elle n'était pas un cas unique, il avait dans sa clientèle des femmes dont le seul désir était de jouir, aussi il c'était équipé de ce matériel sophistiqué pour les satisfaire. Des veuves venaient chez lui régulièrement pour bénéficier des bienfaits de sa machine à jouir, des femmes délaissées aussi faisaient partie de sa clientèle. Il lui dit aussi avoir des cas semblables au sien, des femmes enceintes dont la libido était complètement déréglée et qui frisaient parfois l'hystérie. Sa thérapie les calmait et elles s'en revenaient apaisées auprès d'un mari ou d'un amant.

Florence a resta bouche bée devant un tel déploiement de sensualité, le médecin lui expliqua qu'il était là pour apaiser et que cela faisait partie des soins. Il lui demanda de la discrétion, en l'assurant à son tour de sa disponibilité.

Florence se rhabilla, elle chercha sa culotte, ne la trouva pas. Le docteur qui était assis à son bureau la vit faire : " Ne la cherchez pas, je la garde en paiement de mon travail. " Florence en fut interloquée mais ne protesta pas. " Que voulez vous, continua t il, il faut bien que je conserve un souvenir de mes patientes. " Florence rougit et se résigna à rentrer sans culotte. Ensuite, le médecin la mena dans la chambre en question. Elle s'aperçut rapidement que le lieu devait servir aussi à autre chose, il y avait aux murs des estampes fines à caractère érotique et même pornographique. Elle s'attarda un instant dans la contemplation des dessins dont certains lui apprirent des choses sur la libido des hommes et des femmes. Le lit était confortable, elle s'y allongea et puis elle s'assoupit dans le grand lit moelleux de ce docteur si particulier.

Quand il la réveilla, il était déjà seize heures, Florence sembla affolée et voulu partir aussitôt mais le docteur l'apaisa, il lui offrit une tasse de thé un biscuit et elle reprit le chemin de la ville avec le sentiment trouble de la femme adultère mais elle ne se sentit pas coupable outre mesure. Florence souriait derrière son volant, elle était suffisamment cynique pour s'accommoder de ce petit délit qui pour elle n'en était pas un.

Cette séance l'avait réellement apaisée et le soir malgré sa fatigue, elle fut l'épouse attentionnée que son mari pouvait espérer. Elle le fut d'autant plus qu'avec un rien de perversité elle se remémorait chaque instant de sa journée et qu'un sourire permanent enluminait son visage et par ricochet, rendait son mari heureux. Tout était bien dans son monde, Florence rayonnait.

Dès le lendemain elle se posa la question de savoir quand elle retournerait voir son médecin si complaisant. Elle se retint de lui téléphoner le jour même, mais ce fut un effort important, elle dut se calmer plusieurs fois dans la journée, se résignant à sortir un peu pour se changer les idées.

Sortir dans la rue n'était pas forcément ce qu'elle aimait le plus, son corps déformé par la maternité lui posait problème, ce n'était pas la Florence que tout le monde connaissait, svelte et élancée mais une femme ronde et pataude, embarrassée de son ventre saillant devant elle, de ses seins dilatés au-delà du raisonnable et qui attiraient le regard des hommes aussi sûrement que le miel attire les mouches. Elle subissait les regards troublent des hommes qui fixaient sa poitrine forte et cela la gênait beaucoup, sans compter ceux dont elle percevait la perversité et qui laissaient traîner plus longtemps que nécessaire leurs regards sur les rondeurs de son corps. Le degré le plus élevé de perversité étant les réflexions que certains hommes ne se gênaient pas de proférer sur son passage. Florence la bourgeoise, recevait ces remarques grossières comme autant de crachats qui la souillaient.

Aussi, malgré la discrétion dont elle faisait preuve, elle n'aimait guère sortir en ville, elle pressa le pas et préféra revenir entre ses murs à elle, qui lui offraient un havre de paix et d'intimité. A peine rentrée, elle se précipita sur le téléphone et composa le numéro de son cher docteur Reignaux. Il répondit aussitôt et elle sut au son de sa voix qu'il l'avait reconnue. Il prit des nouvelles de sa santé, lui demandant si elle était bien rentrée la veille. Florence répondit de bonne grâce laissant le docteur s'exprimer. Il lui demanda encore si elle n'avait pas eu mal au ventre, si elle avait bien supporté le godemiché, toutes questions qui contribuèrent à éveiller chez Florence sa libido qui ne dormait que d'un œil. Elle sollicita enfin un autre rendez vous, elle ressentit à l'autre bout du fil le médecin qui esquissait un sourire. Aussitôt elle l'imagina tel qu'en lui-même, un peu ironique, un peu pervers, mais toujours d'une douceur très professionnelle.

" Ne seriez vous pas trop gourmande chère amie? Lui lança t il dans le téléphone ". Florence en fut désarçonnée, ne sachant plus que dire, comme la petite fille prise le doigt dans la confiture. Le médecin rit franchement, " Je comprends que vous ayez apprécié ma petite séance, lui dit il, mais vous devez vous préserver. "

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