Toute Honte Bue

BÊTA PUBLIQUE

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"Alors belle Emmanuelle je sais bien que vous avez envie que je vous parle des contacts que j'ai pris pour inaugurer votre entrée dans l'univers de la prostitution."

Mettant instinctivement mes mains sur mes seins et mon pubis, tant sa remarque me faisait honte, je le regardai avec colère. Continuant à me regarder avec un insupportable sourire, il ajouta :

"Bien sûr, je vais vous en parler. Mais pour m'écouter je voudrais que vous vous mettiez à genoux en cessant de cacher ces beaux objets avec vos mains. Voilà, croisez- les derrière vous, sur vos reins, comme vous aviez fait devant Jojo et demandez- moi humblement à qui je vous ai vendue".

Je lui obéis. Soudain la honte se changea en un brusque désir de m'humilier encore davantage. Nue et agenouillée, timidement, je lui demandai de me dire quel serait mon client.

Il avait pris contact par téléphone avec plusieurs hommes en leur proposant une relation avec une prostituée française. Il prenait manifestement plaisir à prononcer ce mot qui commençait aussi à me plaire. L'un de ces hommes lui avait paru convenir. Mais ce client avait plusieurs exigences que M. Adrien énuméra. Il souhaitait d'abord que j'aie les yeux bandés, que je sois allongée nue sur le lit de la chambre d'hôtel où aurait lieu la rencontre et qu'en outre mes bras et jambes soient solidement attachés aux montants du lit. Toutes ces précisions m'effrayèrent un peu, surtout le fait d'être attachée. Mais M. Adrien insista sur les avantages de ces conditions. Avec les yeux bandés, j'éviterai la gêne que peuvent provoquer des échanges de regards. Je ne verrai pas mon client, je ne saurai pas s'il est jeune ou vieux, beau ou laid. La position dans laquelle je serai me dispenserait de toute initiative. Je n'aurais qu'à laisser mon client faire ce qui lui plaisait. Enfin M. Adrien ajouta qu'il avait cru bon de dire que je parlais seulement le français. Comme le client ne connaissait que sa langue et l'anglais, je n'aurai pas le souci de dialoguer avec lui. Par ailleurs il m'annonça qu'il avait réservé dans un hôtel élégant du centre deux chambres qui communiquaient. Après avoir accompagné le client dans la chambre où je serai, il se retirerait dans l'autre chambre, prêt à intervenir si j'appelais au secours. Ce dernier détail me rassura grandement. Bien entendu, ma prestation serait rémunérée. Le prix convenu correspondait au tarif le plus élevé qui se pratiquait dans le pays.

Pendant toute la journée du lendemain, je vis se rapprocher le moment fatidique où j'allais devenir une prostituée de luxe. Je passais par des moments d'angoisse où je me sentais totalement dégradée et humiliée. Puis soudain j'étais pris d'une envie folle de me livrer toute entière, nue et soumise, à la volonté de n'importe quel inconnu.

Avant l'heure du rendez-vous je me suis soigneusement préparée. Après avoir pris un long bain, je me suis maquillée et parfumée. Je suis restée nue pour bien me sentir dans le rôle que j'allais jouer.

C'est M. Adrien qui m'aida à m'installer selon les directives de mon futur client. Il me mit sur les yeux un large bandeau noir, puis m'ayant fait allonger sur le lit, il m'attacha d'abord les mains aux montants du lit, ensuite il me fit écarter largement les cuisses et relia mes chevilles au bas du lit. Totalement immobilisée j'étais devenue une proie offerte. Je sentais mon corps entièrement livré au bon plaisir de celui qui allait bientôt entrer dans cette chambre.

L'heure venue M. Adrien se retira pour aller accueillir le client et le conduire dans la chambre. Pleine d'anxiété, j'avais peine à respirer et je guettais tous les bruits. J'entendis à un certain moment des pas se rapprocher. La porte s'ouvrit. J'entendis M. Adrien murmurer quelques mots en anglais avant de se retirer.

L'inconnu s'avança vers le lit et resta un long moment sans bouger. Il devait contempler mon corps et en être troublé, car j'entendais sa forte respiration. Je me représentais ce qu'il voyait : mon corps nu s'offrait voluptueusement dans une posture obscène qui ne cachait rien. Il voyait mes seins qui s'élevaient et s'abaissaient au rythme de mon souffle. Son regard descendait vers mon ventre et vers mon sexe que mes cuisses largement ouvertes découvraient sans pudeur. Je sentis une main qui toucha mes seins et en pinça doucement les pointes que ce contact fit durcir. Puis elle glissa sur tout mon corps, sur mon ventre, sur mes cuisses pour revenir sur mon sexe qu'elle caressa doucement. Comme la main se faisait plus insinuante, je ne pus m'empêcher de pousser un soupir qui semblait inviter le visiteur à poursuivre son exploration. Je sentis son doigt pénétrer doucement dans mon vagin. Mes soupirs devenaient des petits gémissements de plaisir. Son doigt glissait aisément, tant mon sexe devait être humide. Je goûtai à la fois cette délicieuse caresse et tout ce qui me venait à l'esprit en pensant à cette situation où j'abandonnai la possession de mon corps à un inconnu. Je l'entendis s'écarter un peu du lit et je compris qu'il était en train de se déshabiller. Quand il vint s'étendre sur moi, je m'aperçus qu'il ne s'était pas complètement dévêtu. Je sentis contre ma peau le frottement d'un gilet de corps et d'un caleçon qu'il avait conservés. J'éprouvai encore plus la sensation de ma nudité impudique et de mon humiliation, ce qui était loin de me déplaire.

L'homme maintenant se serrait contre moi en palpant mon corps. Mes membres emprisonnés ne pouvaient que le laisser faire. Je le sentis se redresser et se placer un peu plus bas pour poser sa bouche sur mon sexe. Sa langue cherchait mon clitoris. Ses lèvres parcouraient lentement ma vulve toute humide tandis que sa langue s'attardait avec insistance sur ce délicat petit bouton. Cette caresse se combinait avec l'idée que j'étais en train de me prostituer. Quelle honte, me disais-je, de se donner ainsi à un inconnu dont je ne vois même pas le visage! La honte se transforma rapidement en un plaisir envahissant. Sa bouche me titillait délicieusement. Je sentais le plaisir monter en moi comme une vague qui allait me submerger mais soudain je sentis un sexe tout raide qui tentait de pénétrer en moi. Comme ma vulve et mon vagin étaient déjà tout humides, il n'eut pas de peine à s'enfoncer dans mon sexe en feu.

J'eus le temps de penser que j'étais en train d'être possédée par un inconnu qui allait prendre son plaisir en moi. Une phrase me traversa l'esprit : "cette petite putain se fait baiser". En poussant des grognements rauques, il fit en moi quelques va-et-vient auxquels je m'abandonnai docilement. Je laissais un inconnu me pénétrer sans que je puisse ni ne veuille m'y opposer. Après tout, j'allais être payée pour cela. L'idée que j'étais en train de me vendre acheva de pousser mon plaisir à son paroxysme. Je fus alors une prostituée qui jouit. Je hurlai mon orgasme sans craindre d'être entendue de tout l'hôtel. Mon client gagné par ma frénésie accéléra soudain les mouvements de son sexe qui labourait mon vagin ruisselant et je l'entendis à son tour pousser des cris sourds dans une langue que je ne connaissais pas. Il resta encore un moment en moi pendant que nous reprenions notre souffle. Un peu plus tard, je l'entendis se lever silencieusement et reprendre ses vêtements. Puis je reconnus le bruit de billets qu'on froissait. Il était en train de me payer pour ma prestation, pour lui avoir livré l'accès de mon corps. Ma jouissance physique qui s'éteignait peu à peu fut comme relayée par la jouissance de la honte assumée et dépassée. Bientôt il s'éloigna sans un mot, sans une salutation : il m'avait consommée.

La porte de la chambre se referma : il était parti.

Quelques instants plus tard, M. Adrien vint me délivrer. Il retira d'abord mon bandeau et je me vis telle que cet inconnu m'avait vue. Mon corps nu s'offrait, livré sans défense à la vue de quiconque. Mes mains et mes pieds bien liés aux montants du lit ne me permettaient ni de fuir ni de me cacher.

En souriant M. Adrien me détacha. Avide de savoir, je lui demandais de me décrire mon client. Il se contenta de me dire :

" Petite curieuse, je vous expliquerai tout, ce soir, dans le train. En tout cas, si j'en juge par les cris que j'ai entendus, il n'était pas nécessaire de vous porter secours".

A ces mots je ne pus m'empêcher de rougir. Alors me regardant avec insistance il me tendit une liasse de billets qui avaient été posés sur la table de nuit. "Vous valez cher, ma belle Emmanuelle!". Je pressais ces billets dans ma main. Ils représentaient mon prix. J'étais devenue un bel objet qu'on peut acheter ou vendre.

Il me fallut attendre jusqu'au soir pour obtenir les informations dont j'étais si curieuse. Nous reprîmes le train de nuit. Le conducteur des wagons-lits, un homme d'une cinquantaine d'années, dont la lèvre s'ornait d'une petite moustache insolente, s'empara de nos bagages et nous installa dans notre compartiment. Dès qu'il fut sorti, M. Adrien me demanda de me déshabiller entièrement. Il me fit asseoir sur la banquette et s'apprêta à tout me raconter. Il commença par me donner des détails qui ne m'intéressaient pas mais qui selon lui étaient nécessaires pour comprendre tout le déroulement de l'histoire. J'attendais avec une impatience mal déguisée de savoir enfin à quoi pouvait ressembler l'inconnu qui m'avait possédée. C'est alors qu'on entendit frapper à la porte. Sans tenir compte de la tenue où j'étais M. Adrien dit à voix haute : "Entrez". Le conducteur ouvrit la porte et s'apprêtait à la refermer en s'excusant lorsqu'il me vit toute nue devant lui. Mais M. Adrien très calme lui dit posément : "Non, non restez, ne vous sauvez pas. Que vouliez vous nous dire?". L'employé des wagons-lits stupéfait de ce qu'il avait sous les yeux, restait là , immobile, un peu gêné, ne sachant trop ce qu'on attendait de lui. Tout en ne pouvant s'empêcher de regarder dans ma direction, il demanda à quelle heure nous souhaitions dîner. "Disons, huit heures et demie, cela me paraît bien. Qu'en pensez-vous, chère amie?" fit M. Adrien, très mondain, en se tournant vers moi comme si j'étais habillée. La gorge sèche, je murmurais un vague son qui signifiait mon accord. Le conducteur me jeta un dernier regard et nous quitta en nous souhaitant un heureux voyage. Son expression était pleine de sous-entendus. J'étais morte de honte mais je me dis aussitôt qu'il était normal qu'une prostituée soit ainsi exhibée devant n'importe qui. Je commençais à m'habituer à ma nouvelle condition et à y prendre un certain plaisir.

"Votre client, reprit M. Adrien, vous le connaissez!

-- Comment cela? fis-je, interloquée.

-- Mais oui, c'est M. Bergman

-- M. Bergman?

-- oui, M. Bergman, pas le cinéaste, mais mon correspondant avec lequel vous avez dîné l'autre soir

--C'était lui!" lâchai-je effarée.

Je revis ce petit bonhomme que j'avais trouvé peu sympathique, c'était lui qui m'avait possédée, qui m'avait achetée mais c'était lui aussi qui m'avait fait jouir. M. Adrien me raconta alors comment il avait eu l'idée de me proposer à M. Bergman. Au cours de leurs négociations, des confidences avaient été échangées. M. Adrien avait fait allusion à une "escort girl" française avec laquelle il voyageait. M. Bergman, après bien des hésitations, avait fini par lui demander si cette fille était "accessible"- "Mais bien sûr avait répondu M. Adrien, si vous voulez, je puis vous la prêter. "

Il avait trouvé sans effort le client qu'il m'avait promis de rechercher. Pour ménager la timidité de M. Bergman dont il s'était rapidement aperçu, M. Adrien avait conçu ce dispositif qu'il m'avait présenté comme le catalogue des exigences du client. Mais il avait aussi pensé qu'une telle mise en scène ne manquerait pas de me plaire et à en juger par mes réactions qu'il avait parfaitement entendues et qu'avaient probablement entendues toutes les chambres voisines, il en était convaincu.

Au cours du dîner que M. Adrien avait organisé pour me "faire voir", M. Bergman avait à peine osé regarder l'"escort girl" mais il m'avait trouvée extrêmement séduisante et s'était montré très désireux de "faire plus amplement connaissance".

Que s'est-il passé, après, ce soir- là dans le wagon-lit?

Au risque de vous décevoir, cher lecteur, qui vous étiez habitué à l'étrange relation qui s'était tissée entre M. Adrien et moi, une relation subtile qui se tissait entre nos fantasmes respectifs, je préfère avouer la vérité. J'étais encore nue lorsque M. Adrien eut fini de me raconter comment il m'avait transformée en courtisane. Nous ne sommes pas allés dîner. Je ne suis pas remontée dans ma couchette. Je ne le regrette pas.

Un anthropologue pourrait dire que nous avons bravé le tabou de l'inceste.

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Anonymous
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2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 12 mois

Je n'ai pas retrouvé tout à fait la délectation que m'avait procuré "La détention", ni dans "Le prix de la honte", ni dans "Toute honte bue". Ces récits sont certes excitants mais pas autant que votre première publication. Peut-être pourriez-vous imaginer une suite à celle-ci. Je serais trop heureux de voir cette petite perverse d'Arielle chercher à se mettre dans des situations scabreuses où elle peut jouir des punitions et humiliations qu'elle subit.

Je m'en vais relire ce texte tout de suite. A peu près certain que je n'aurai pas l'occasion de le terminer sans, comme Onan, répandre ma semence.

Alex_PlexAlex_Plexil y a environ 1 an

J'avais raté le premier récit d'Emmanuelle, ce qui fait que je viens de lire les deux à la suite.

Eh bien, je me suis délecté !

Déjà, c'est très bien écrit, et surtout, j'apprécie énormément le trouble à la fois honteux et délicieux dans lequel Emmanuelle plonge, lorsqu'elle vit les situations que vous imaginez. Être à l'origine de ces situations qui engendrent cette honte qui la met dans des états pareils doit être un superbe plaisir cérébral !

Merci donc de nous faire partager vos fantasmes, j'espère que vous aurez l'occasion de nous en écrire de nouveaux très bientôt.

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