Toute Honte Bue

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Emmanuelle passe aux aveux.
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Je fus très occupée pendant tout cet hiver. Il m'a fallu restructurer complètement le secteur dont je suis responsable dans mon entreprise. Mes journées étaient harassantes : coups de téléphone, réunions avec les fournisseurs, séries d'entretiens avec les diverses catégories de personnel.... Comme mes excitantes aventures avec M. Adrien (voir le Prix de la honte) me paraissaient loin! Souvent quand je donnais des ordres à mes collaborateurs, je me surprenais à évoquer cette Emmanuelle dénudée et soumise qui s'était prêtée avec tant de plaisir à toutes ces humiliations. Comme auraient ils pu imaginer que la jeune femme sérieuse et organisée qu'ils connaissaient ait pu se livrer à de tels égarements?

J'avais prévenu M. Adrien de ma surcharge de travail et de mon impossibilité de reprendre ces rencontres où je satisfaisais mes fantasmes les plus secrets. Aimablement il m'avait répondu qu'il comprenait très bien. Il suffirait de remettre à plus tard notre cheminement dans les délices de la soumission. Mais déjà il concevait de délicieux petits scénarios que nous pourrions mettre à exécution dès que je disposerais d'un peu de temps. Il m'avait même laissé entendre qu'au retour des beaux jours il organiserait pour nous deux un petit voyage dans un pays du Nord où l'appelaient régulièrement ses affaires.

Enfin le printemps s'annonça. Déja les arbres dénudés se couvraient de bourgeons. Mon travail reprenait peu à peu son rythme normal. Une douceur nouvelle m'envahissait . M. Adrien m'a téléphoné pour me proposer de partir la semaine prochaine. Je sentais que sous sa conduite j'allais pouvoir revivre ces moments qui me procurent une telle excitation.

Le jour que j'ai tant attendu est arrivé. Nous prîmes le train de nuit, que M. Adrien avait emprunté souvent lors de ses déplacements. Nous nous installâmes dans le compartiment de wagon-lit qu'il avait réservé pour nous deux. Il me suggéra de prendre le lit en hauteur : " vous êtes jeune, vous êtes plus souple que moi", me dit-il en souriant. C'est vrai qu'avec lui je me sens particulièrement jeune. Je l'appelle toujours Monsieur, comme si cette marque de respect me faisait me sentir comme une petite fille obéissante. J'aime bien ce type de relations un peu filiales qui se sont établies entre nous. Il n'existe ni de sa part ni de la mienne un désir d'avoir des rapports sexuels, comme par crainte de commettre un inceste. Et pourtant toute une zone obscure de notre sexualité participe à nos petits jeux sadomasochistes.

Après notre dîner dans le wagon restaurant nous rentrâmes dans notre compartiment. Comme je sortais mon pyjama de la valise, M. Adrien me dit qu'il était inutile de le mettre et qu'il était préférable que je reste toute nue pour la nuit. Un peu gênée de me déshabiller devant lui dans un aussi petit espace, je me hâtai de me dévêtir et de monter dans mon lit en prenant le roman policier que j'avais l'intention de lire avant de m'endormir. J'avais bien remarqué que M. Adrien ne m'avait pas quittée des yeux pendant que je retirais mes vêtements. C'était la première fois que je dormais dans la même pièce que lui et de me sentir nue sous son regard m'intimidait un peu. Ce n'était pourtant pas la première fois. Mais je supposais que ce n'était pas sans intention qu'il m'avait imposé de rester toute nue dans ce compartiment. En effet je l'entendis me dire :"un peu plus tard, il sera nécessaire que vous descendiez, je vous expliquerai pourquoi." Je me suis demandé quelle surprise il me réservait.

Je lisais mon policier depuis un bon moment lorsque M. Adrien me demanda de descendre. J'obéis aussitôt et me retrouvai devant lui dans ma totale nudité. Il m'expliqua que sur cette ligne qu'il connaissait bien, il y avait depuis quelque temps des travaux de nuit. D'ici quelques minutes, le train allait ralentir.

Il me demanda alors de relever le rideau et de me mettre très près de la fenêtre. Effectivement je vis bientôt le paysage nocturne défiler plus lentement. Des groupes d'ouvriers travaillaient sur les voies. Nous allions encore trop vite pour qu'ils puissent m'apercevoir. Mais quelques instants plus tard le train ralentit encore et finit par s'arrêter. Comme la lumière de notre compartiment était restée allumée, des ouvriers relevèrent la tête et virent cette jeune femme nue collée à la vitre qui les regardait. Ceux qui m'avaient aperçue firent signe aux autres et bientôt tout un rassemblement se forma sous notre fenêtre. Terriblement gênée, je voulus me retirer, mais M. Adrien, qui se tenait dans l'ombre derrière moi, insista : "Non, non! Restez! Le train va repartir dans quelques instants". Je vis tous ces hommes qui s'agitaient, riaient, s'interpellaient, me faisaient de grands signes obscènes. Quelle aubaine pour ces travailleurs immigrés, qui vivaient probablement seuls, de voir dans toute sa nudité une femme comme ils pouvaient en rêver! Me sentant totalement exposée, même si j'étais à l'abri dans le train, hors de toute atteinte, je fus saisie par une violente bouffée de honte qui me fit rougir jusqu'aux oreilles. Moi, la voyageuse des wagons-lits, comme je me sentais désirée et peut-être méprisée par tous ces hommes frustes que cette exhibition comblait et perturbait à la fois. L'arrêt du train me parut interminable. Sous mes yeux l'émeute continuait et je restais là, immobile, légèrement souriante, totalement livrée à leurs regards qui dévoraient mes seins, mon ventre et la toison qui couronnait mon sexe.

Quand le train repartit m'emportant loin de leur vue comme un rêve inaccessible, M. Adrien se contenta de dire : "quel cadeau magnifique vous avait fait à ces hommes! Votre image va les hanter pendant des jours!" Je ne réussis pas à me rendormir tout de suite. Je revis cette scène en me représentant ce qu'ils avaient vu, cette femme nue qui était moi, offerte à leurs désirs. Ma main aurait aimé caresser mon ventre mais un reste de pudeur me retint. Je ne voulais pas que M. Adrien, couché juste en dessous de moi, pût entendre mes soupirs et la montée de mon plaisir.

Après notre arrivée le matin, nous nous rendîmes dans une banlieue agréablement boisée où des connaissances de M. Adrien possédaient une jolie maison avec un grand jardin. En leur absence, nous allions pouvoir l'occuper pendant notre court séjour.

Dès l'après-midi M. Adrien me proposa de prendre la voiture, qui avait été mise à sa disposition, pour aller vers une plage située à une vingtaine de kilomètres. Comme avant de partir, je m'apprêtais à mettre mon maillot de bain. M. Adrien me dit tout de suite que je n'en aurais pas besoin. Il suffisait que je mette sur moi un simple tee-shirt. Je le trouvais bien court, il m'arrivait en haut des cuisses et cachait tout juste mon sexe et mes fesses à la condition que je ne fasse pas de trop grands mouvements. Dans la voiture, je regardai mes longues cuisses nues et je tirais instinctivement sur le tee-shirt pour éviter qu'il ne remontât en dévoilant mon entre-jambe.

Après avoir laissé la voiture sur un grand parking, nous gagnâmes les dunes aux herbes rases que courbait le vent du nord. Plus loin au bord de la mer qui avançait ses vagues sur un beau sable blond, on apercevait des hommes et des femmes qui prenaient le soleil. Certains portaient un maillot, d'autres étaient complètement nus. Dans ce pays de grande liberté, la nudité totale était parfaitement admise, tout en laissant à chacun le choix de sa tenue. M. Adrien m'invita à retirer mon tee-shirt, à le déposer avec nos sacs dans un petit creux de sable. Lui-même, conserva sa chemise blanche et son pantalon noir.

Nous commençâmes une promenade le long du rivage. N'ayant jamais pratiqué le naturisme, j'étais un peu embarrassée au début, tant je me sentais nue à côté de M. Adrien qui avait gardé tous ses vêtements. Mais heureusement personne ne semblait alors y prêter attention. Nous nous avançâmes assez loin dans la direction où se trouvait le parking. A un certain moment, je m'aperçus que je ne voyais plus de personnes nues. Plusieurs groupes étaient assis près du rivage où nous passions. Quelques gamins commençaient à courir autour de nous en se poursuivant. C'est alors qu'un homme s'approcha et très poliment dit en anglais à M. Adrien que nous étions maintenant dans la partie de la plage où s'installaient les familles et qu'il valait mieux que nous retournions vers la zone où la nudité était pratiquée. Cet homme avait eu la discrétion de ne pas s'adresser à moi mais je rougis très fort en sentant que ses paroles mettaient en cause ma complète nudité.

Revenus à l'endroit où nous avions laissé nos affaires ainsi que mon seul vêtement, nous étions assis depuis quelques instants lorsque nous vîmes quelqu'un s'arrêter juste devant nous. Ce petit homme trapu et bedonnant ne ressemblait pas aux habitants de ce pays du nord : c'était visiblement un immigré originaire de Turquie ou d'un pays méditerranéen voisin. Manifestement il n'était pas venu sur cette plage pour se baigner ou prendre le soleil. Toutes les nudités féminines qu'il apercevait devaient l'intéresser au plus haut point. Lui qui venait d'un pays où les femmes sont voilées et ne sortent guère devait apprécier le contraste.

Il devenait évident qu'il m'avait remarquée puisque tout en contemplant la mer il ne cessait de se retourner vers nous et je voyais bien que ses regards étaient dirigés vers mes seins, mon ventre et mes longues cuisses nues. M. Adrien, qui s'était aperçu de son manège, me suggéra alors de me diriger lentement vers le rivage en passant très près de cet homme, d'aller me tremper les pieds dans l'eau ou même de m'y plonger si je ne la trouvais pas trop froide, puis de revenir en repassant de nouveau le plus près possible de ce voyeur sans crainte de le regarder et de lui adresser quelques mots. Si cette petite aventure m'avait été racontée, je l'aurais trouvée très excitante mais là il s'agissait de la vivre et de vaincre un réel sentiment de pudeur.

" Eh bien, qu'attendez-vous?" me dit M. Adrien pendant que j'hésitais encore. Alors je me suis levée et j'ai exécuté ce qui m'était prescrit. L'aller était le plus facile car, même si je suis passée très près du "Turc", j'ai continué en lui tournant le dos. Je savais bien qu'il devait se délecter du mouvement de mes fesses mais je ne le voyais pas me voir et l'idée qu'il me dévorait des yeux me faisait à la fois honte et plaisir. Arrivée devant la mer, je trouvai l'eau terriblement froide et pourtant je m'y suis plongée toute entière pendant quelques instants, comme pour me punir de ma nudité honteuse. Toute ruisselante et frissonnante, je suis revenue le plus lentement possible comme M. Adrien me l'avait demandé. J'osai même croiser les yeux avec celui qui regardait fixement ma nudité. Son regard était inquiétant tant il était allumé d'un désir vorace. Jamais je ne m'étais sentie aussi nue. Cependant au dernier moment j'ai flanché. Arrivée devant lui, tout en le regardant, je n'ai pas osé lui adresser la parole. M. Adrien qui avait tout remarqué me dit seulement lorsque je suis revenue près de lui : " il est regrettable que vous n'ayez pas accompli complètement ce que je vous avais demandé de faire."

Lorsque nous sommes rentrés à la maison, M. Adrien me fit entendre que ma désobéissance méritait une punition. Il m'ordonna de retirer mon tee-shirt et d'aller toute nue au bout du jardin couper quelques tiges de bouleau que je devrai lier avec un ruban rouge qu'il me tendit. Je sortis dans le jardin en craignant d'être vue par les voisins. Des deux côtés j'étais protégée par des haies mais elles n'étaient pas suffisamment hautes pour m'abriter. Je suis allée jusqu'au grand bouleau et j'ai commencé à rompre quelques tiges en sachant qu'elles étaient destinées à ma punition.

Lorsque je suis revenue, tenant le faisceau de verges dans mes mains, je vis que M. Adrien était resté sur la terrasse devant la maison pour me voir préparer les instruments de mon châtiment. Il me conduisit ensuite dans l'une des pièces où sur le plafond il avait remarqué un anneau. Il eut tôt fait de passer une corde et de m'attacher solidement les poignets. Les bras levés, j'étais livrée toute nue à la flagellation qui m'attendait. Je me préparais à la subir lorsque M. Adrien me déclara qu'il avait une course à faire et qu'il m'infligerait ma punition seulement à son retour.

Je suis donc resté seule, attachée et nue, devant la grande baie qui s'ouvrait sur le jardin. Je me sentais totalement exposée sans possibilité de cacher ma nudité. Le temps passait et M. Adrien ne revenait pas. Alors je me suis rappelé les scènes de la plage, en particulier la rencontre avec le gros Turc. Maintenant que je revivais la situation dans mon souvenir, je regrettais presque de n'avoir pas osé lui parler. Que lui aurais-je dit? En quelle langue? Il suffisait peut-être de lui demander l'heure en montrant mon poignet. De toute façon j'aurais eu terriblement honte mais je suis une fille ainsi faite que cette honte m'aurait procuré aussi un vif plaisir. J'aurais pu encore le savourer maintenant que je suis nue et attachée.

Pendant que je suis plongée dans ces réflexions, il m'a semblé entendre un léger bruit venu de l'extérieur. Peut-être est-ce M. Adrien qui revient? Mais non, je vois passer une silhouette : ce n'est pas M. Adrien. L'inconnu, qui porte un grand sac en bandoulière, se dirige vers le jardin. S'il se retourne, il va me voir comme je suis là, attachée et nue, exposée sans défense. Il a posé son sac et en a tiré de grandes cisailles. C'est un jardinier. Peut-être M. Adrien a-t-il été prévenu de sa venue par ses amis et c'est pour cette raison qu'il m'a laissée seule dans la tenue où je suis. Le jardinier, un homme barbu d'une soixantaine d'années, vient de commencer à tailler l'une des haies. Pour l'instant, heureusement, il est de profil et ne me voit pas. Mais voici que la haie tourne et que dans un instant il va se trouver face à moi. Il ne m'a pas encore vue bien qu'il soit à quelques mètres de moi, tant il est attentif à son travail. Mais soudain, il lève la tête et m'aperçoit. Sa stupeur est telle qu'il reste un moment immobile, sidéré de voir devant lui une femme totalement nue et attachée. Pendant quelques minutes il regarde ce spectacle insolite et attirant, tandis que moi je ne puis rien faire d'autre que de me laisser voir. Comme dans ce pays, les hommes sont polis et respectueux, il n'insiste pas, se remet au travail mais ne peut s'empêcher de regarder de temps à autre la belle femme nue immobilisée.

C'est alors que j'entends derrière moi la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer. C'est M. Adrien qui rentre. Je l'entends déposer quelque objet dans une autre pièce avant de revenir dans la pièce où je suis.

"Alors, belle Emmanuelle, le temps ne vous a pas paru trop long? Peut-être au contraire avez-vous senti se rapprocher avec crainte le moment où j'allais vous infliger la punition que vous avez méritée?".

Je me suis bien gardée de lui signaler la présence du jardinier au cas où il n'aurait pas été au courant de sa venue. La perspective d'être fouettée devant cet inconnu ne me déplaisait pas. M. Adrien s'empare alors des verges de bouleau qu'il avait déposées devant moi pour que l'image de mon futur châtiment reste devant mes yeux. Au moment où il lève les verges pour me frapper, je vois que le jardinier a cessé de travailler et qu'il s'est un peu baissé pour ne pas se faire remarquer. Lui aussi doit se réjouir d'assister au spectacle de ma punition. Les premiers coups s'abattent sur mes fesses. Je ne peux m'empêcher de pousser de petits cris mais en même temps je savoure le plaisir de la souffrance et de l'humiliation. Le claquement des verges sur ma peau nue fait un bruit délicieux et puis de savoir que ma flagellation est contemplée par un témoin inconnu provoque en moi une violente excitation. Au rythme des coups qui me brûlent la peau, elle ne cesse de grandir. Mes mains sont prisonnières, mais sans que j'aie besoin de me toucher, je sens mon ventre se tordre, mes hanches s'agiter d'un mouvement frénétique qui explose en un foudroyant orgasme.

Un peu plus tard, quand je repris mon souffle et que je rouvris les yeux, le jardinier n'était plus là.

Au cours de la soirée, M. Adrien me fit une étrange proposition:

"je vous ai fait découvrir jusqu'à présent plusieurs situations qui semblent vous avoir satisfaite. Mais il est une chose que nous n'avons pas encore essayée. Que diriez-vous de la prostitution?".

Je le regardais, interloquée, comme s'il était devenu fou.

"Me prostituer? Moi? Comment pouvez-vous avoir une pareille idée?

-Je comprends bien que cette idée peut vous paraître folle. Vous êtes une jeune femme pudique et respectable. Mais avez-vous pensé que dans certaines conditions que je me chargerai s de mettre au point, cela pourrait représenter l'accomplissement de vos désirs les plus profonds? Bien entendu cela se ferait avec discrétion et sans vulgarité. Notre présence dans un pays étranger correspondrait bien à ces conditions. Ici personne ne vous connaît et vous avez pu constater que les hommes de ce pays, du moins ceux que nous pourrions choisir pour cette expérience, manifestent une certaine réserve respectueuse à l'égard des femmes.

J'avoue que présentée de cette façon l'idée ne me paraissait plus aussi abominable. Mais de là à passer à sa réalisation, c'était pour moi comme un fossé infranchissable. Bien sûr, cela correspondait à mes aspirations secrètes. Mais quelle honte! Moi, cadre respecté d'une grande entreprise, je deviendrais une prostituée! Je vendrais mon corps! Des inconnus en payant pourraient me posséder. En même temps, comme c'est souvent le cas avec moi, la honte qui peut être au début un sentiment pénible se transforme progressivement en un réel plaisir auquel il m'est difficile de résister. Peu à peu l'idée de faire cette nouvelle expérience m'envahit et à la fin de la soirée je demandai à M. Adrien quelle forme elle pourrait prendre. Il me répondit qu'il imaginait déjà des situations qui pourraient me convenir.

Le lendemain il me laissa seule tout en me demandant de rester nue en son absence. Il avait des affaires à régler avec ses partenaires locaux. Il m'assurait aussi il qu'il prendrait les contacts nécessaires pour le meilleur déroulement de cette nouvelle expérience. J'eus toute la journée pour me représenter ce qui m'attendait. L'idée et le mot de prostitution continuait à me tourmenter. Il m'arrivait de me répéter à voix basse : "vais-je devenir une putain?". Mais à d'autres moments je me sentais une folle envie de livrer mon corps à un inconnu.

Quand je pensais au scandale que cela représenterait pour les personnes que je connaissais en France, j'en rougissais de honte. Mais cette honte se transformait vite en une envie de franchir les limites, de faire un pas au-delà des convenances, de me projeter dans l'interdit. Je ressentais alors dans mon corps nu tout un fourmillement de désirs diffus qui aspiraient à se réaliser.

En fin d'après-midi, M. Adrien me téléphona pour me dire que ce soir nous dînerions avec l'un de ses partenaires .Un taxi vint me chercher et me transporta dans un restaurant chic du centre ville. M. Adrien et son partenaire étaient déjà installés. Le correspondant de M. Adrien dans ce pays était un homme à peu près du même âge que lui, plus sec, plus austère. Il portait un costume gris et de petites lunettes dorées. IL paraissait très sérieux et peu porté à la plaisanterie. Pendant tout le dîner on ne fit guère attention à moi. Les deux hommes s'entretinrent en anglais de leurs affaires. Je trouvai l'invité de M. Adrien particulièrement antipathique. Je dois avouer que je me suis profondément ennuyée durant cette soirée et j'attendais avec impatience le moment où M. Adrien allait pouvoir enfin me confier le résultat de ses recherches.

Dès que nous fûmes rentrés, il me demanda de me dévêtir complètement et de lui servir un whisky. S'étant assis, buvant son whisky tout en regardant la jolie soubrette nue qui venait de le servir, Il commença par me dire qu'il était extrêmement satisfait de sa journée, qu'il avait fait d'excellentes affaires et signé plusieurs contrats très avantageux. Mais ce n'était pas du tout ce que j'attendais. Pourquoi m'avait il fait mettre nue pour me parler de son business? Mon impatience le fit sourire.

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