Soumise ou Non 03 (Au Cinéma)

Heureuse, elle embrasse son amant d'une nuit, puis tourne la tête, se contorsionne, pour chercher les lèvres de son mari et lui prouver ainsi combien elle apprécie ce qu'il lui fait découvrir. Les deux hommes sont trempés de sueur, tant leur excitation est grande, car chacun contribue par ses mouvements au plaisir de l'autre. Et, de plus, le femme qu'ils pénètrent se met tout à coup à frémir puis à trembler de tout son corps, dans un orgasme intense, profond, qui leur transmet ses vibrations, courant le long de leurs sexes tendus. Alors Inès, au moment où des râles s'élèvent, où des mains se crispent sur elle, où des ongles s'enfoncent dans sa chair, sent jaillir deux flots de sperme au même instant au fond des deux trous qu'elle a offert à leur jouissance.

Épuisée, mais heureuse, elle s'endort, nue dans les draps maculés, enlacée par les deux hommes. Le sommeil réparateur lui apporte ses rêves révélateurs. Dans l'inconscient, elle se voit vivant avec deux hommes qu'elle aime et qui se la partagent sans jalousie aucune. Peu à peu, le songe change. Elle devient plus leur esclave que leur épouse commune. Les deux hommes la forcent à vivre recluse, toujours nue pour être à tout instant à leur disposition. Toute incartade, toute rébellion de sa part est alors prétexte à une colère simulée des deux hommes qui la fessent ou même la fouettent pour sa désobéissance, lui apportant ainsi ce mélange de souffrance et de plaisir, dont elle a découvert depuis peu l'étrange pouvoir sur ses sens. Enfin, elle se voit nue, attachée sur un lit par ses deux maris, cuisses ouvertes. Et la porte s'ouvre sur une longue file d'attente d'hommes que Hugo accueille en disant :

« Payez d'abord et vous pourrez prendre cette pute comme bon vous semble, dans tous les trous. »

Elle subit leurs assauts, leurs éjaculations, sous les regards de ses deux maîtres. Et le foutre coule dans son vagin et son anus, les inonde et déborde.

C'est cette sensation de sperme dégorgeant de ses orifices qui la réveille. La semence dont les deux hommes l'ont remplie s'écoule doucement de son vagin sur le haut des cuisses et de son anus dans la raie des fesses, avant de tacher les draps. Inès comprend tout de suite le lien entre rêve et réalité, et se sent heureuse de se retrouver dans une situation plus douce, plus agréable. Alors elle décide de réveiller son mari par de petits baisers sur tout le corps. C'est un léger coup de langue sur son sexe endormi qui le sort de ses rêves.

« Bonjour, mon chéri. Je t'aime », dit Inès, dans un chuchotement, en se couchant sur lui, en le caressant de tout son corps.

« Je suis heureuse », ajoute-t-elle, « j'ai aimé ce que tu m'as fait faire, ce plaisir d'être prise en même temps par deux hommes. C'était bon, tu sais », concluant par une caresse intime, preuve de son excitation renouvelée.

Elle frotte ainsi doucement le sexe de son mari avec les lèvres de sa vulve, ouvertes et trempées du sperme de leur hôte. Puis, guidant le membre avec ses doigts, elle l'introduit dans son vagin, avant de commencer un lent mouvement d'ondulation du bassin. Pour Hugo, la sensation dans ce sexe rempli de foutre est trop forte.

« Arrête. Je n'en peux plus. Reste immobile un instant », lui dit-il, réveillant ainsi leur voisin par ses paroles peu discrètes.

Un simple coup d'œil au couple lui suffit pour ressentir une excitation qui renforce, s'il en était besoin, une forte érection matinale. Alors l'homme vient se placer sur le dos d'Inès et pousse son sexe entre les fesses, cherchant l'anus palpitant. Le gros gland s'y appuie pour le forcer, mais une main se presse fermement sur son ventre pour le repousser.

« Non, pas cela, s'il vous plaît », lui dit Inès qui craint une douleur trop vive au passage du sexe volumineux dans son anus irrité.

Elle préfère savourer, sans bouger, le contact du membre de son mari dans son vagin mouillé. Le gland de l'inconnu recule alors, laissant le sphincter entrouvert se refermer, puis glisse sur le scrotum, et vient toucher légèrement la base des lèvres vulvaires. Il est à la fois posé contre les replis externes de la vulve d'Inès et la base du sexe de Hugo. Le couple frémit à ce contact inattendu, mais ne le refuse pas. Alors l'homme appuie plus fort. Son gland écarte les lèvres, butant vite sur le membre qui bouche l'orifice du vagin convoité. En elle, le sexe de son mari, reflue, comme s'il voulait céder la place, puis s'arrête lorsque son gland arrive au niveau de celui de leur hôte. Dans ce mouvement, la vulve d'Inès a étalé ses lèvres, comme une corolle, autour des deux extrémités masculines, en une sorte de baiser humide aux deux glands qui se pressent à son entrée.

Que cherchent-ils à faire, pense Inès, inquiète. La réponse lui est donnée lorsque leur hôte serre d'une main forte son propre sexe et celui de Hugo, comme pour en faire un seul membre, énorme. Et, à deux, ils poussent en avant, lentement mais fortement, sans lui laisser le moindre répit. La vulve s'ouvre, s'écarte, mais pourtant refuse cette introduction anormale, démesurée. La peau du vagin est étirée, comme celle des deux sexes qui tentent de s'y introduire. Pour tous trois, douleur et excitation sont difficiles à dissocier. Chaque progression arrache un petit cri à Inès, dont le front rougi se couvre de fines gouttes de sueur. Pourtant, elle ne se refuse pas et pousse au contraire son ventre vers l'énorme pieu qu'elle a envie de sentir en elle, jusqu'au fond. Quand les deux hommes, haletants, décident d'en finir en une même violente poussée du bassin, Inès hurle de plaisir, alors que les deux sexes crachent leur semence sur le col de son utérus.

Lorsque, après une indispensable toilette, le couple prend congés de leur hôte qui les reconduit avec un « à bientôt peut-être », Inès et Hugo savent qu'ils ne reverront jamais l'inconnu, préférant garder intact le souvenir de cette nuit d'exception.

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... à suivre ...