Prise en Main Ch. 05

Sabine est sagement assise sur le bord du canapé dans ma salle d'attente, quand je l'invite à rentrer. Elle porte une robe légère, des talons haut, et se lève difficilement du canapé. Ella qui est déjà dans le bureau lui fait un grand sourire, la remercie d'avoir accepté qu'elle se forme à l'hypnose et à la psychanalyse avec moi.

- Puis je me mettre nue docteur?

- Bien entendu

- Oh merci, je suis tellement bien chez vous!

Sa robe glisse à ses pieds, révélant son corps nu ou presque. Les kilos pris lui vont à ravir, même si elle est moins dans les canons de la jet set. Ella ne manque pas de la regarder, même si elle la connait bien depuis leurs échanges sous la douche. Mais l'endroit et l'ambiance sont totalement différents, le côté sexuel est bien plus évident ici. Son corset du jour est d'un rose satin, lacé au maximum à l'arrière, ce qui lui creuse merveilleusement la taille. Sa peau est tendue et j'avoue avoir du mal à résister à poser mes mains au creux de sa taille. Ses seins sont compressés, comme prêts à jaillir. Ou à exploser. Ils ne sont pas si gros, mais avec le corset cela lui donne une poitrine affolante.

Lorsqu'elle se baisse pour ramasser sa robe, nous découvrons son anus écartelé par un très épais plug métallique fermé par un bouchon. Je reçois une décharge électrique d'excitation. Je ne sais jamais les surprises que me réserve Sabine, et son catalogue de jouets et accessoires est incroyablement fourni.

- Que portez-vous aujourd'hui Sabine

- Oh, vous parlez de ce qui m'écartèle? C'est un instrument terrible, qui m'ouvre terriblement, il est prévu pour être porté en permanence et c'est le cas. Il est vraiment gros, peut-être la taille de mon poing. Et j'ai son grand frère qui attend sagement, je suis impatient de devoir le porter!

- Et pourquoi vous infligez vous cela? Comme votre corset?

- Oh vous le savez bien docteur!

- J'aimerais l'entendre à nouveau, sentir votre motivation et votre satisfaction.

- Pour souffrir, me sentir en vie, cela m'excite terriblement, et je ne peux jouir que dans la souffrance, cela me procure tellement d'émotions. Et tout ceci depuis que je suis venue vous voir, ma vie s'est éclairée.

- N'est-ce pas pardoxal?

- D'aimer souffrir, d'en avoir besoin? Peu importe, je sais, je sens que c'est la voie que je dois suivre et je suis bien décidée. E faisant attention, et vous m'aidez à ne pas faire n'importe quoi!

Je vois Ella fascinée par son amie et ce qu'elle lui explique. Sabine n'est pas profondément endormie encore, mais rien que de rentrer dans mon cabinet la met en état d'hypnose. Je trouve cela incroyablement excitant de la sentir comme une poupée entre mes doigts, et qu'elle réalise mes fantasmes si pervers. Et je suis encore plus excité de devoir jouer serré avec Ella qui, si elle est fraîche et jeune, ne manque aucunement de perspicacité.

- Et avez-vous pris du plaisir depuis hier?

- Oui Docteur, mais ce n'est pas assez j'ai tellement à rattraper. Et puis ...

- Et puis?

- Le plaisir que je prends en dehors du cabinet est bien plus faible que chez vous, je sais que je n'en suis qu'au début, qu'il y a énormément à progresser encore. Je ne veux vivre que pour cela désormais!

- Nous allons voir comment vous aider, voulez-vous?

- Oh oui, je vous suis les yeux fermés

- Bien je vais vous plonger dans une transe profonde, et nous allons explorer comment vous faire avancer. Comment vous voulez avancer.

Je fais une induction plutôt classique, pour jouer le jeu avec Ella qui prend des notes. Cela fait longtemps que Sabine est profondément en hypnose mais je continuer dans les règles de l'art. Je l'emmène dans son jardin protégé, elle se caresse en permanence, je sens l'émoi d'Ella, très excitée par la situation, qui me regarde les yeux brûlants. Si je ne décode pas à cet instant qu'elle n'a qu'une envie c'est que je la prenne, je dois changer de métier.

Je n'y tiens plus, je ne suis pas assez fort.

-Sabine, vous voici dans votre jardin secret, vous êtes en sécurité avec Ella et moi. Vous allez songer quelques minutes, tout en vous caressant, à ce que vous voulez me dire. Quand vous serez prête, alors je vous inviterai à me parler.

Elle rentre dans un silence profond, on entend ses doigts caresser sa chatte inondée. Je prends Ella par un bras, je ne dis rien, elle ne dit rien. Je la courbe sur le bureau, relève sa jupe, je descend sa culotte, et sans plus de préliminaire, je m'engouffre en elle, cherchant ma voie, puis m'enfonçant pleinement, tandis qu'elle exhale un soupir de contentement, soulagement. Je masse son dos si doux, presses ses fesses, cherchant à la prendre encore plus, comme si ce n'était pas assez, comme si je voulais la posséder totalement. Elle gémit, elle me dit que je lui fais mal e qu'elle adore cela, que je continue, qu'elle veut me sentir jouir en elle, que je ne la défonce pas assez, qu'elle est toute ouverte pour moi. Elle me provoque, elle s'excite, elle se caresse d'une main, se fait jouir ce qui provoque alors mon orgasme, puissant, terrifiant, annihilant. J'ai les genoix qui fléchissent, des taches plein les yeux, je me vide sans fin tandis qu'Ella continue de hurler son orgasme.

Sabine n'a pas bougé, continue de se caresser doucement. Je passe des mouchoirs à Ella, nous nous regardons, un fou rire nous emmène. J'ai encore envie d'elle. Je le lui dis, elle me sourit merveilleusement bien, comprenant ce que je veux dire. Je la prend dans mes bras, nous échangeons un profond baiser, le premier. Elle est douce, s'appuie sur moi. Il est temps de reprendre le boulot...

- Voulez vous nous dire comment vous souhaitez avancer?

- Tout est prêt Docteur, c'est aujourd'hui le grand jour. Pas dans ma tête, cela fait longtemps, mais en pratique!

- Aujourd'hui vraiment? Que va-t-il se passer?

- J'ai renvoyé le chauffeur à la maison. En sortant de chez vous, je vais à un rendez vous de coiffeur, où ils ne me connaissent pas. Quand j'en sortirai je serais Marie. Je vais me faire raser la tête ou presque, décolorer en blond patine, y compris les sourcils, un maquillage un peu outrancier. Puis je leur demanderai de pouvoir me changer, j'ai ma tenue de Marie avec moi, et ainsi personne ne me reconnaitra j'en suis certaine. Et je pourrais enfin vivre en étant Marie.

- Quelle est la tenue de Marie?

- Une robe ultra moulante orange fluorescente, avec des sandales de la même couleur, et un petit sac blanc.

- Vous pensez que vous allez avoir du succès ainsi?

- Oh oui, je vais faire à la fois salope ou pute. Pour l'instant salope. J'ai envie de me taper tous les mecs possibles, tellement je suis sevrée et impossible en tant que Sabine. Marie, n'a personne pour la surveiller et n'a pas de risque à prendre.

- Et vous pensez que ces hommes vont vous donner du plaisir? (Je vois Ella incrédule à tout ceci, me jetant de nombreux coups d'œil. Son excitation momentanément rassasiée elle reprend pied dans le monde réel!)

- J'y ai réfléchi, grâce à vous. Je suis arrivée à la conclusion que pour prendre du plaisir, je dois faire la pute, toucher de l'argent de la passe, et souffrir de mon cul ou autre bien entendu. C'est ce cocktail qui me fait partir. Rien que l'idée de faire la pute me fait couler, c'est incroyable, regardez mes doigts, ils sont tous gluants.(Je lui passe une serviette, tandis qu'elle recommence à se caresser, elle commence à partir). Je peux docteur?

- Maintenant oui.

Elle jouit dans un orgasme violent comme j'y suis habitué maintenant, Ella non, qui est sidérée de tout cela. Se demandant ce qui est vrai ou fantasmé là-dedans. Non seulement c'est vrai mais j'ai pour projet de l'y impliquer.

- Merci docteur, c'est tellement incroyable!

- Donc Marie sort de chez le coiffeur et elle fait quoi ensuite? (Je prends le ton et l'attitude d'un médecin inquiet de ce que lui dit sa patiente)

- Oh elle rentre chez elle. Je me suis fait faire une carte d'identité au nom de ma mère et avec mon prénom de jeune fille. Rien de compliqué, j'ai demandé ce service au ministre de l'Intérieur. Je suis certaine qu'il avait des vues sur moi car j'ai reçu la carte le lendemain avec un énorme bouquet de fleurs. Il est vrai que je n'arrivais pas à détacher mon regard de sa braguette, qui semblait gonflée! Bref, j'ai un compte dans une banque classique, qui ne sait rien de Sabine, sur lequel est versé neux cents euros chaque mois. J'ai également loué un studio dans un immeuble qui m'appartient, mais sans que personne ne sache que c'est moi. Il est trop mignon, vingt cinq mètres carrés, c'est pafait pour ce que je veux.

- Vous pensez vivre ainsi longtemps?

- Je n'ai pas décidé, je verrai! Mais je sens une telle liberté. J'y suis passé furtivement, je me sens terriblement bien dans cette pièce modeste, et vous verriez mon dressing!

- Si vous passez à Marie, je ne pourrais plus vous facturer quatre-vingt-dix euros!

- Oh pourquoi?

- Avec un tel revenu, comment feriez-vous?

- Avec mes passes je pense que j'aurais bien assez d'argent.

- Vous ne pouvez me payer avec vos passes Marie. Je vous prendrai dorénavant trente euros, et nous nous verrons deux fois par semaine, est ce que cela vous va?

- Mais c'est atroce, j'ai besoin de vous!

- Sabine oui, Marie, moins, vous verrez. Vous éprouverez tant de plaisir par ailleurs (Ella commence à réaliser que tout ceci semble vrai, je le vois à la blancheur de son teint )

- Je vous fais confiance

- Et tout est organisé?

- Oui cela fait des semaines que c'est prévu, la décoration est finie, la garde-robe est folle, il ne reste plus qu'à passer le pas.

- Vous hésitez?

- Oh non pas du tout, mais je voulais vous prévenir auparavant.

- Vous avez prévenu d'autres personnes?

- Non, j'ai envie de disparaitre, le reste ne m'intéresse pas. Evidemment maintenant Ella est prévenue aussi, mais je sais lui faire confiance.

- C'est une grosse décision que vous prenez là!

- Non c'est juste une évidence depuis le premier jour dans votre cabinet.

- Et comment vont se passer vos obligations?

- Ils vont se passer de Sabine et il n'est pas impossible que je revienne en tant que Marie, j'adorerais voir leur tête!

- Aimeriez-vous qu'Ella vous accompagne? J'avoue que cela me rassurerait un peu!

- Oh ce serait merveilleux!

Ella est prise de court, n'ayant rien vu venir. Ses joues sont rouges, ses pupilles dilatées, elle est excitée par la situation, paniquée par les conséquences, et je suis certain qu'elle a déjà à nouveau envie d'une baise, encore. Elle me regarde pour me sonder, sans succès, puis accepte, trop curieuse de ce qui va se passer. Elle va être le témoin d'un scandale inouï, elle en est certaine.

J'avoue avoir une énorme érection qui n'échappe pas à sa vue, elle pose une main directement sur mon pénis, comme une vengeance au fait de l'avoir enrôlée dans cette aventure. Sabine / Marie est perdue dans sa masturbation, quand soudain elle se met à gémir comme une folle, les deux mains sur son clitoris, hurlant un orgasme qui n'en finit pas.

C'est terriblement excitant de la sentir ainsi possédée, et les caresses d'Ella sur mon sexe me font jouir à nouveau, heureusement avec bien moins de sperme dans mon slip. Ella me regarde triomphante, tandis que je gémis encore. Cette fille est mon diable!

Une fois de retour avec nous, Sabine nous avoue avoir un très gros œuf dans le sexe, de la taille d'une balle de tennis. De façon aléatoire, il se met à bouger dans tous les sens, en envoyant de multiples décharges électriques douloureuses, provoquant un orgasme monstrueux en elle. Je me demande comment elle fait avec un autre public que moi lorsque l'œuf se déclenche! Cette femme a des ressources de perversité inconnues pour moi, l'expérience s'annonce encore plus amusante que prévue! Et a créature semble pouvoir échapper à son créateur.

***

J'ai un choc quand je reçois la photo qu'Ella m'a renvoyée. Sabine est méconnaissable avec ses cheveux platine et bleu, très courts, hérissés sur son crâne. Pour enfoncer le clou, Ella l'a convaincue de se faire percer le sourcil, le cartilage de l'oreille et le nez. Marie semble plus une jeune femme très ouverte qu'une milliardaire. Sa robe est indécente, ses seins semblant vouloir la faire exploser, faisant remonter le tisse à la limite de ses fesses qu'elle n'a couvert d'aucune culotte, puisqu'elle ne veut plus en porter. Ella me confirme que les hommes la regardent avec des yeux exhorbités, et que Marie arbore un énorme sourire, qu'elle ne cesse de sauter de joie.

Ella semble s'amuser comme une folle avec Marie, elle vont b oire un cocktail, tandis que l'œuf maléfique fait jouir Marie au bar devant tout le monde. Heureusement, ils pensent plus à une crise dépilepsie qu'à autre chose, tandis qu'elle tient à peine sur ses jambes flogeollantes. Quelle folie! Nous sommes tous les trois sur une pente très savonneuse. Je peux tout arrêter, enfin je crois, mais je suis incapable de le décider. C'est bien trop intéressant!

Le studio est très simple, avec un lit démesuré par rapport à sa taille, mais c'est l'essentiel de ce que Sabine voulait. La penderie est déjà remplie de tenues qu'elle a commandé depuis plusieurs semaines. Des vêtements souvent couteux, en latex, lycra, skaï et surtout en cuir, rien de portable normalement, sa robe fluo actuelle étant sans doute ce qu'il y a de plus discret! Un grand espace est réservé à tout un tas d'objets qui semblent plus de torture que de plaisir sexuel, soulignant son besoin sans fin d'être suppliciée pour y prendre son plaisir. Une nympho masochiste, cela va faire des dégâts c'est certain. Je suis comblé par le résultat.

Une fois entrées, Marie se met nue, et vient se coller contre Ella un peu surprise. Elle l'embrasse doucement, et les mains d'Ella se referment naturellement sur ses épaules nues, appréciant ce baiser langoureux, qui ne doit rien au hasard. Comme tout le reste. Si les détails n'ont pas été implantés, les grandes lignes si. Pour la remercier, Marie se love contre Ella, lui promettant de faire tout ce que son amie désire, espérant qu'elle acceptera aussi de la faire jouir.

Ella se déshabille, les deux femmes roulent dans le lit. Le corps de Marie s'offre complètement à elle, situation qu'elle n'aurait jamais imaginée. Ella apprécie la tension forte sur la taille et les hanches, la peau qui plisse écrasée par le corset si serré, irritée sur les bords. Marie a du mal à se mouvoir ainsi corsetée, mais Ella n'en prend pas garde : Marie s'offre tellement qu'il n'y a pas de place pour des égards. C'est curieux comme l'attitude de Marie lui donne des envie de domination, voire de sadisme.

A quatre pattes au-dessus de sa victime qui la lèche avec application, mais sans grand talent, Elle vient inspecter le vagin légèrement ouvert par la présence de la boule mystérieuse. Elle insinue un doigt et n'a aucune peine à sentir le contact dur de la boule. Elle la trouve énorme, et comprend que le filin qu'elle ressent doit servir à la faire ressortir. Sans prendre garde elle effleure un bouton qui lance la boule dans tous les sens, et des décharges dans ses doigts. Elle crie plus de douleur que de surprise, elle a l'impression d'avoir été mordue. La douleur pour Marie doit-être intense, elle la sent crier, et, sadiquement, abaisse ses fesses sur son visage pour la museler. La sensation de la sentir hurler et trépider sous son fessier excite Ella qui en jouit follement, l'inondant de son excitation. Marie met bien plus de temps à se calmer. Ella a envie de l'écraser de tout son poids, c'est divin d'avoir un jouet ainsi à sa disposition. Cela lui donne bien des idées, et elle réalise que sa sexualité qu'elle croyait débridée est finalement très sage.

Ella la fait se tourner sur le ventre, écarter ses jambes et exposant son trou du cul, rouge d'irritation, avec ce bouchon géant qui le ferme. La vision est extrêmement sauvage. Ella teste la solidité du plug qui ne bouge pas d'un millimètre, elle se demande comment Marie pourra l'enlever. Elle ote le bouche en caoutchouc, épatée par le trou central du plug. Un sexe d'homme se glisserait sans difficulté dans cet trou métallique maintenu ouvert en permanence. Comme Marie doit souffrir! Quel contraste avec son cocon depuis qu'elle est née!

Pour l'humilier, elle lui demande de descendre du lit et de sortir le plug. Marie la regarde surprise, mais obéit, ayant reçu l'injonction que Ella était sa Maîtresse et qu'elle lui appartenait ; Ce que l'intéressée ignore complètement! Marie se place accroupie, fait coulisser le plug, le faisant jouer doucement, puis progressivement avec des mouvements amples. Il semble vouloir bouger. Elle doit s'y reprendre à plusieurs fois, quand enfin il vient, dans un cri de déchirement tant il est large. Comme prévu, à sa grande honte, il est sale. Ella exprime son dégoût, et sans réaliser, indique à Marie qu'elle mérite une fessée pour ne pas être propre. Marie la remercie chaleureusement, soulagée de ne pas être contrainte à pire. Et très excitée par cette perspective.