Prise en Main Ch. 02

Je la regarde descendre de sa limousine, avec une certaine détermination. Elle n'est, heureusement, pas médiatique, et n'a pas besoin de protection rapprochée. Elle porte une jolie robe à fleur, très légère et agréable, un picotement parcourt ma colonne vertébrale.

- Comment allez-vous aujourd'hui?

- Très bien docteur, mieux que jamais, j'ai l'impression de sortir d'un cauchemar et de voler dans un ciel bleu azur.

- Eh bien, quel enthousiasme!

- Je suis tellement heureuse de vous voir, rien qu'une séance et je me sens bien mieux

- Nous avons encore beaucoup de travail à accomplir, mais je suis ravi que vous en récoltiez les fruits si vite, me faites vous confiance pour vous aider à aller plus loin, à vous épanouir et être pleinement vous-même?

- Oui! Et c'est rare que j'accorde ainsi ma confiance! Si vous saviez comme je suis sans cesse sollicitée

- J'imagine en effet, et pas seulement pour votre argent, savez-vous, vous êtes aussi une très jolie femme

- Oh vous me flattez, mais je ne crois pas non.

- Laissez-moi faire, vous verrez. Je crois qu vous avez tant à découvrir sur vous-même, et finalement n'est-ce pas l'exploration la plus passionnante que cela de son soi profond?

- J'avoue que j'apprécie, de pouvoir parler ainsi librement de moi, sans contrôle. Je suis tellement contente de revenir, vous savez?

- Vous devez sentir avoir frappé à la bonne porte. Comment vivez vous le départ de votre mari maintenant?

- Je crois que je réalise que j'ai viré un boulet, qui m'empêchait d'avancer dans la vie, qui me bridait complètement. Savez vous qu'il ne m'a jamais donné de plaisir?

- De plaisir sexuel?

- Non, j'ai 35 ans, et je n'ai jamais eu d'orgasme, ce n'est pas que cela me manque, mais comme tout le monde dit que c'est quelque chose d'extraordinaire, j'aimerais connaitre cela. Et ce balourd, n'a jamais su me donner du plaisir, juste prendre le sien.

- Aimeriez-vous que nous creusions ce point, que je vous aide à trouver les clés de votre sexualité, découvrir ce que vous désirez, aimez? Nourrir vos fantasmes?

- Vous pourriez?

- Avec votre aide seulement, si cela vous tente!

- Oui certainement, vous savez je ne suis pas particulièrement prude, simplement cela ne m'intéresse pas beaucoup. Cela peut-être amusant de découvrir quelque chose de nouveau, avec vous je suis toute en confiance

- Vous n'avez jamais eu d'autres partenaires que Roland dans votre vie?

- Non en effet, nous nous sommes rencontrés quand j'avais dix huit ans, et pour moi c'était l'homme de ma vie, quelle bécasse, et comme je n'ai jamais eu trop de désirs, je ne suis pas allée regarder ailleurs.

- Quand vous ne dites pas trop de désir, vous avez des images en tête qui vous provoque un certain désir, une excitation?

- Comme quoi?

- Cela peut-être très varié, un corps nu, un rapport sexuel, une situation plus ou moins transgressive, le champ est infini et tellement différent d'une personne à une autre.

- Non je n'ai pas d'idée ainsi. Vous pensez qu'avec l'hypnose je pourrais y arriver?

- Oui c'est certain, il faudra sans doute du temps, et cela peut vraiment changer beaucoup votre approche, votre vie.

- Pour ce que je vis actuellement, vous savez? Je sais que je suis très enviée, mais ce n'est pas si facile. Sans doute que je suis trop gâtée.

- Vous vous sentez trop gâtée?

- Non, mais c'est ce que les autres pensent quand je me plains, pas vous?

- Non, il n'y a pas de classement de la souffrance et si j'ai une certitude c'est que posséder de l'argent n'est pas un gage de bonheur. Est-ce que vous réalisez que vous êtes sans cesse perçue par rapport à votre fortune, et pas par rapport à qui vous êtes? Ce qui m'intéresse c'est qui vous êtes, quels sont vos rêves et aspirations, vers quelle vie vous voulez-vous orienter.

- Oui c'est vrai, comme si l'argent aplatissait tout le reste

- Alors n'en parlons plus, parlons de vous. Nous allons faire une première séance d'hypnose pour réveiller la jeune femme qui est en vous, libérer vos pulsions et vos désirs. Voilà vous êtes bien allongée, votre tête est confortable sur le coussin, vous sentez vos jambes bien calées? Vous allez maintenant vous concentrer sur votre respiration ...

Je l'hypnotise profondément, sachant qu'elle est déjà partie quand je lui ai dit Libérer vos pulsions, qui est l'ancre que j'avais posée la dernière fois. J'avais compris qu'elle était très réceptive, mais je découvre qu'elle s'ouvre vraiment facilement à moi. La conversation peut paraître anodine, mais elle est fondamentale pour mon dessein. A son insu, elle m'a fourni tout un trousseau de clés que je vais pouvoir utiliser pour fracturer son inconscient et ses résistances éventuelles. Cela dit, il n'y a peut-être pas tant de résistances que cela. La première clé est la confiance qu'elle m'octroie, la seconde est d'accepter de creuser sa sexualité. Je pensais devoir la manipuler pour arriver à cette acceptation, qu'elle me sert sur un plateau.

Je ne crois pas un instant que son absence de libido soit physiologique, tant elle envoie des signes de séduction à chaque seconde, de façon totalement inconsciente. Je vais prendre un tel plaisir à lui créer une psyché de nymphomane! J'ai eu souvent à traiter le cas inverse. Il y a quelques temps, une jeune femme de 25 ans est venue me consulter car elle s'était enfin mise en couple, et que son compagnon ne supportait pas qu'elle soit complètement obsédée par le sperme. Depuis toujours, elle avait besoin de boire du sperme, d'hommes qui venaient de jouir en elle ou qu'elle suçait. Avec le temps il lui en fallait davantage, et elle avait pris l'habitude d'aller dans des saunas échangistes tous les soirs pour satisfaire ses besoins. Comme elle était jolie et appétissante, c'était l'affaire d'une heure pour s'éclater comme elle aimait.

Elle ne venait pas me voir pour cette addiction, mais pour voir comment expliquer à son copain son besoin, et que ce n'était finalement pas très différent que la salle de sport où il allait régulièrement! Son univers était complètement perturbé, elle ne voyait les hommes que comme des porteurs de sperme à vider, et elle un sac à foutre. C'était un miracle qu'elle se soit mise en couple! Il n'a fallu que deux séances pour qu'elle réalise son délire, et cesse alors toute activité névrotique, mais plus de deux ans de thérapie pour supporter de vivre avec son passé de nymphomane, ayant pu mettre le doigt sur l'abandon de son père peu après qu'il a essayé de la violer. Avec Sabine, je vais en faire une névrosée du sexe tout aussi grave et extrême. Je ne pourrais pas faire exactement ce que je veux, car certaines choses trouveront sans doute des résistances difficiles à passer, mais qui sait? C'est aussi ce qui est amusant que l'incertitude.

Pour la première partie de la séance, je veux ancrer sa confiance en moi de façon très profonde, et permanente. En hypnose, j'utilise beaucoup les allégories, les histoires imagées, dont l'inconscient comprend parfaitement la signification. On dit souvent qu'il s'agit de parler à un enfant de 7 ans. J'ai mis une liste de lecture musicale très sensuelle, pour accompagner ses sens, sachant que j'ai préparé une seconde play list, très particulière, faite de gémissements, soupirs et expressions de plaisir féminin, qui est extrêmement évocatrice.

Pour l'instant, je lui propose un collier magique, avec une laisse que je tiens. Ce collier est invisible, il lui permet de se sentir en sécurité partout où elle va, guidée par moi qui tient la laisse. Il ne peut rien lui arriver, et elle ne peut se perdre ni dans ses émotions, ni dans ses réactions puisque je suis là. Même si je la laisse gambader, la laisse a une longueur infinie, je la contrôle toujours, et ainsi elle peut se laisser aller à être elle-même. Je lui demande si elle désire ce collier, qu'elle portera même entre nos séances, qui sera connu d'elle seule, qu'elle sentira en permanence autour de son cou. Avec son assentiment, je lui pose ce collier, que je serre. Etant complètement dans le jeu, elle le fait coulisser, comme pour se donner de l'air, et soupire d'aise. Elle n'a jamais été aussi bien! Sa transe est plus profonde que jamais.

Bien entendu, j'adapte le scenario d'épanouissement sexuel à Sabine et surtout, à mes desseins, les choses commencent à être intéressantes. Je lui fais créer un espace de sécurité, où elle pourra toujours se réfugier, où elle sera elle-même. Dans cet espace, elle sera toujours nue, pour être vue comme elle est, et comme elle aime être nue, sentir le vent sur son ventre, ses seins, son sexe. Espace où elle est toujours ouverte, disponible, offerte.

Au fond d'elle, c'est ce dont elle rêve, être offerte. Etre prise, être utilisée. Un espace où elle ne supporte pas ses vêtements, la tension de sa culotte, la marque de son soutien gorge. Je lui propose alors de retirer sa culotte, pour se libérer. Elle soulève ses hanches, et sans hésiter, enlève sa culotte de dentelle blanche, laissant la robe remontée, me montrant son sexe bombé et tout doux, elle a pris la peine de se faire épiler, c'est déjà cela! Je lui confirme qu'elle se sent tellement mieux, je lui fais écarter les cuisses, ouvrir doucement son sexe, elle émet un léger gémissement. Je lui ancre comme elle est bien ainsi, sa respiration est profonde.

Dorénavant elle prend la décision qu'elle ne portera plus jamais de culotte ni de soutien-gorge. Je lui fais répéter, et c'est avec soulagement qu'elle redit les mots que j'ai mis dans sa bouche. Dès qu'elle rentrera dans mon bureau, qui est son antre de sécurité, elle se mettra ainsi pleinement nue, et sera immédiatement en position d'écoute maximale. Cela m'excite tellement de voir son sexe et ses cuisses écartées, tellement impudique. J'ai hâte de voir dans quelle mesure elle aura intégrer ces injonctions. Cela ne fonctionne pas toujours, et pas toujours la première fois, il faut doser, sentir. Là j'ai l'impression d'un boulevard, il est temps de passer aux choses plus sérieuses.

Je lui demande de partir à la découverte de son sexe, d'ouvrir ses grandes lèvres, de caresser doucement son clitoris. Elle obéit à la lettre, gémit très vite, je lui fais mettre un doigt dans son sexe, elle le trouve mouillé, elle est surprise, elle aime cela. Je lui dis de continuer, de ne pas arrêter pendant tout le reste de la séance. Elle obéit sans broncher. Je n'en peux plus, aussi je sors mon sexe, je me masturbe à la regarder se caresser avec autant d'application. Je retiens un cri de jouissance, je vais vite me nettoyer tandis qu'elle continue. J'aurais eu envie de me déverser sur sa robe, mais c'est bien trop tôt encore. Ou un peu trop tôt. Je boue d'impatience.

Dans sa pièce secrète, nous y revenons, il y a un grand lit. Elle y voit une jeune femme à genoux, nue, les jambes écartées, les cheveux en cascade sur les épaules, la tête baissée, les mains dans le dos. Elle voit ses seins se soulever avec sa respiration. La jeune femme attend, elle est en position de totale soumission. Son sexe est ouvert, il attend son mâle, un guerrier, qui arrive, nu aussi, avec le sexe bandé, énorme, devant lui. Je dis à Sabine de mieux regarder la jeune femme, elle se reconnaît, c'est elle cette femme soumise que l'homme va violer et utiliser. Elle n'a pas cessé de se caresser, mais le rythme est différent, plus frénétique, désordonné. L'homme lui pose son pénis sur le bord des lèvres, Sabine ouvre les siennes, avalent le membre virtuel, manque de s'étouffer, sent toute la puissance et la force de l'homme. Elle est excitée, elle a envie de le sentir en elle, envie qu'il la défonce, se sentir possédée.

Il lui prend les cheveux, la retourne sur le lit, la met en position de levrette. La fille se caresse au même rythme que Sabine, tandis que l'homme s'engouffre sauvagement en elle, la déchirant et l'utilisant comme une vulgaire poupée, il l'injurie, et la fille s'offre jusqu'à sentir le guerrier se vider en elle, remplir son ventre de litres de sperme, à tel point qu'elle est déformée, les intestins gonflés de sperme.

C'est à cet instant que Sabine hurle son orgasme, continuant de se caresser puisque je ne lui ai pas dit d'arrêter. Mais du coup elle gémit de douleur, son clitoris étant devenu trop sensible. Je l'aide à s'apaiser mais ne lui donne pas l'ordre de s'arrêter. Au contraire, je lui dis que pendant toutes les futures séances, elle devra automatique se caresser ainsi. Je lui fais réaliser la puissance de son orgasme, que c'est la preuve qu'elle aime profondément cela, qu'elle est faite pour être baisée et utilisée. Elle le répète docilement, ne pouvant que constater à quel point elle a pris son plaisir, et comme cette pensée l'excite.

Pour clore la séance, je la laisse se reposer ne dizaine de minutes, pour reprendre ensuite plus profondément, lui faire oublier, consciemment mais pas inconsciemment bien entendu, ce qu'elle a vécu, sauf le fait qu'elle adore se faire baiser et se faire prendre, sentir le sperme des hommes en elle, que chaque fois qu'elle va croiser un homme c'est son sexe et son sperme qui vont l'intéresser. Mais qu'elle n'a pas le droit d'y toucher, qu'elle ne le mérite pas encore, qu'elle doit attendre que je la guide avec ma laisse magique.

Sabine met beaucoup de temps à revenir, il faut que je répète le processus de réveil plusieurs fois, quand enfin elle émerge, le visage transformé, j'en suis presque choqué. Elle est ravissante, touchante, vulnérable, épanouie. Elle porte la main à sa bouche, en s'écriant :

- Oh mon Dieu.

- Vous allez bien?

- Je ne me suis jamais sentie comme cela, reposée, détendue, pleine.

- Pleine?

- Je ne sais pas pourquoi je vous ai dit cela, oui je me sens remplie, le ventre gonflé, c'est étrange. Je...

- Oui?

- Je me sens excitée sexuellement

- Nous avions parlé de vous ouvrir, ce n'est pas étonnant

- Oh pour moi si, je sais ce que c'est mais sans l'avoir réellement éprouvé jusqu'à maintenant. J'ai l'envie de jouir! C'est très étrange, je ne sais même pas ce que cela veut dire.

- Rassurez-vous, cela vous le saurez bientôt, mais n'allez pas trop vite, vous voulez?

- C'est-à-dire?

- On se voit dans deux jours, nous aurons le temps d'approfondir, mais d'ici là pas de sexe, pas de caresse

- Bien docteur, si vous le dites, mais cela va être difficile. Et je me sens tellement libre, disponible comme cela sans culotte.

- Mettez la dans ma poubelle si vous voulez?

- Oh oui avec plaisir, j'ai hâte de rentrer et enlever ce soutien-gorge qui me torture.

- Ca va aller?

- J'ai les jambes toutes chancelantes, je ne sais pas pourquoi

- Ne vous en faites pas, tout va bien.

Je la raccompagne en la soutenant. Première fois que je la touche, je suis frappé comme elle est légère. Elle sort par la porte de derrière, j'ai une entrée et une sortie différente pour que les patients ne se croisent pas.

Sa réaction pendant la séance n'est pas très surprenante, même si je pensais qu'il lui faudrait un peu plus de temps. Les études ont montré depuis toujours que le fantasme de soumission et de viol était le plus présent chez les femmes, de tous temps et de tout milieu. Si vous en déduisez que c'est la nature des femmes, c'est que vous ne comprenez rien à notre société et à son organisation. Depuis toutes petites les filles sont ensevelies sous des images, des récits, les réflexions, des films les mettant dans cette position de soumission et d'infériorité, qu'elles intègrent alors au moment de leur puberté comme un puissant excitant sexuel. Mais excitant sexuel seulement. Bien peu acceptent de le vivre, voire de l'avouer. Ces fantasmes ne sont en fait que la preuve que notre société est profondément patriarcale et que les femmes y sont totalement conditionnées, les hommes aussi, au point de ne plus voir l'évidence.

Dans le cas de Sabine, bien entendu je l'utilise pleinement. Avec un homme j'aurais eu d'autres voies tout aussi évidentes, sur la performance sexuelle. Il est très facile de déstabiliser un homme de nos jours. J'ai hâte de voir comment elle va revenir la prochaine fois, j'y suis allé assez fort, porté par ses réactions et sa docilité, certes induite, mais quand même. Je me demande quel est son rapport à la douleur, et si je saurais en faire une pain slut? J'en doute, car elle a du être tellement choyée que la douleur ne doit pas faire partie de son voisinage, mais cela se tente, peut-être en passant par la destruction de l'estime de soi.

Je l'imagine suspendue par les jambes écartelées, le sexe fouetté par une canne ou une badine, mis en sang, hurlant sa souffrance et son plaisir, l'obligeant à jouir de la torture subie. Ce qui sera le plus amusant, le plus fort, c'est quand elle réalisera tout ce qu'elle aura fait, vécu, accepté, et devra vivre avec, car je ne compte pas effacer cela de sa mémoire, bien au contraire. Il en restera de nombreuses traces, sur son corps, mais pas seulement. Mais nous n'en sommes pas encore là. Je la regarde monter dans sa limousine, la sachant cul nu, c'est délicieux.