Mutinerie au Congo, Chapitre 02

BÊTA PUBLIQUE

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Enfin, les hommes nettoyèrent la table et firent s'asseoir les trois filles épuisées. Ils lui servirent à souper. Juliette dévora trois sandwiches. Martine ne voulut rien manger; on lui donna une bière de banane qu'elle but d'un trait. Virginie était complètement hagarde, les yeux bouffis et rougis d'avoir tant pleuré. Elle n'avait plus ses lunettes, mais elle avait grand faim et engloutit un fromage entier.

Cette nuit-là, Juliette dormit dans le lit de Martine, comme d'habitude, mais en compagnie de quatre Congolais -- trois officiers et un adjudant. Ils la violèrent de nouveau à l'aube, dès leur réveil.

*****************************

Anne avait commencé la journée du 11 juillet comme n'importe quelle autre journée d'été quand l'école est finie. Elle avait passé l'avant-midi à lire, en français et en italien, après avoir hésité entre la langue de Dante et le néerlandais. Après dîner (le repas du midi), elle s'était remise à écouter ses disques américains préférés.

Elle consulta le cadran rond de son réveil à cloches de laiton. Il était presque deux heures vingt. Anne écoutait Lonely Boy de Paul Anka; la jeune fille rêvait éveillée de ce beau garçon qui était dans sa classe; elle fermait les yeux et tentait de sentir ses lèvres sur les siennes dans son imagination; elle murmurait son nom tout bas. « Oh, Louis... »

Puis, comme la chanson continuait, elle regarda une photo d'elle, prise il y avait un mois seulement, alors qu'elle et sa famille étaient en visite chez ses grands-parents maternels, à La Panne, en Belgique, au bord de l'océan. Sa grand-mère avait préparé son gâteau préféré -- fromage et myrtilles -- pour son anniversaire.

La photo noir et blanc la montrait à la plage, assise sur une large poutre par un jour radieux. Elle portait un vieux maillot de bain deux-pièces blanc à petits motifs noirs, dont le haut était décoré d'une sorte de grosse dentelle, et le bas se présentait comme une jupe très courte qui révélait toute la splendeur de ses jambes jusqu'à ses pieds nus. Ce maillot épousait parfaitement ses formes de petite femme. Son rouge à lèvres rehaussait l'éclat adolescent de son visage. Souriante et radieuse de bonheur, la jeune fille regardait déferler les vagues écumantes tandis que la brise marine soulevait ses cheveux noirs, portés mi-longs, dans un ballet de lumières ondulées.

Peut-être que si elle montrait cette photo à Louis, il...

C'est alors que de hauts cris et des clameurs l'arrachèrent à ses réflexions de lycéenne amoureuse. Ça venait de la rue.

Sa mère, haletante, en panique, entra dans sa chambre en coup de vent.

« Anne! Il faut filer d'ici, tout de suite! Vite! Prends tes chaussures; tu les mettras plus tard. Vite! Vite! »

Les pas précipités de la mère en talons hauts résonnèrent sur le plancher de tuiles, suivis des gracieuses foulées de la fille pieds nus. Elles se précipitèrent vers la porte arrière.

Tenant sa fille par la main, Béatrice ouvrit la porte, sortit et fut tout de suite devant trois soldats armés lui barrant le chemin vers le petit sentier qui menait à une cachette aménagée en cas d'urgence. Trop tard! Anne cria en les voyant qui la regardaient avec des yeux de braise.

« Où allez-vous comme ça, Madame la capitaine? Rentrez tout de suite! Interdiction de sortir! Ce sont les ordres du colonel! Rentrez immédiatement! »

Les trois soldats en uniforme beige de la Force publique marchèrent sur la mère et la fille, les forçant à battre en retraite. Un soldat fixait les pieds nus de la jeune fille, l'autre la déshabillait du regard, le troisième la regardait droit dans les yeux. Chacun sentit une érection grossir à vue d'œil sous son pantalon d'uniforme. Plus ils regardaient Anne, plus ils se sentaient fous de désir. Si Béatrice avait eu un revolver, elle aurait tiré au mépris des conséquences, mais elle était désarmée.

Elle et Anne sentirent ce désir qui émanait des trois soldats nègres et se ruèrent sur la porte d'entrée en traversant la cuisine. Anne pleurait, en grande panique, sa mère la tenant par la main et retenant ses propres sanglots à grand peine. Béatrice savait qu'elles étaient d'ores et déjà perdues, mais s'accrochait à une infinitésimale chance de salut.

Anne hurla quand elle entendit le coup de feu qui fit sauter la serrure. La porte fut enfoncée et livra passage à une bonne dizaine de soldats forcenés.

« La voilà! La voilà! »

« C'est elle! Anne LeBlanc! Anne LeBlanc! »

« Hourra! Elle est à nous! »

« Cherchez sa sœur! »

« Elle n'est pas là. Le colonel me l'a dit; si tu veux Juliette, elle est chez la prof de musique, tu sais, la petite Martine... »

« Et on gagne la mère en prime! Elle n'est pas mal du tout! »

« Anne LeBlanc... Je suis sûr qu'elle est vierge! »

« C'est les majors qui vont l'avoir en premier, les veinards! »

Anne et sa mère crièrent à fendre les tympans quand elles furent saisies et séparées par les mutins. Le chef de la bande était un adjudant qu'elles connaissaient bien, un certain Benoît-Jules Ilungo, promu major deux jours plus tôt, quand la Force publique fut nationalisée par décret. Elles connaissaient un peu moins l'autre adjudant, lui aussi promu major, qui regardait Anne en souriant, l'air mauvais avec une cigarette au coin de la bouche.

Tandis que la jeune fille hurlait de terreur au milieu des soldats ricaneurs, le major Benoît-Jules Ilungo la considéra de la tête aux pieds, évaluant ses charmes à travers sa blouse vieux rose et sa jupe bleu marine qui descendait un peu plus bas que les genoux. Il constata qu'elle était nu-pieds et nu-jambes sous sa jupe.

Puis, il donna l'ordre terrible :

« Tenez bien la mère pour qu'elle admire le spectacle. On va violer sa fille! »

« Non! Noooon! Vous n'avez pas le droit! Pas Anne! Pas ma petite Anne! Prenez-moi à la place! Aaahhhaaaaahhhhaaa... Rhhhaaaaaaahhhhhaaaaaaaaaaaa! Mon bébé... Ma petite Anne! Non... »

Béatrice braillait comme une folle; elle perdit la raison tandis qu'elle assistait, impuissante, à la scène impensable.

Des soldats au sourire mauvais soulevèrent comme une plume la jeune fille, qui ne mesurait qu'un mètre cinquante-six. Portée par les nègres en uniforme, Anne criait à tue-tête : « Maman! Maman! Maman! Maman! Maman... »

Les yeux pleins de larmes et d'incrédulité, Anne regardait tous ses visages de nègres qui semblaient se gausser de sa terreur. Ils semblaient même fiers de leur coup. Elle fut embrassée de force par un caporal à l'haleine de bière; tel fut son tout premier baiser. Son rêve de premier baiser avec le beau Louis fut ainsi fracassé par la bouche du nègre. La jeune fille hurla de tout son corps, secouée de sanglots en songeant au garçon qu'elle aimait. Elle aurait tant voulu être à lui, juste à lui!

L'autre major congolais fit signe de tête vers la table de la salle à manger. La table en bois fut balayée d'un puissant revers de la main qui envoya valser deux tasses vides avec leurs soucoupes, qui se brisèrent sur le plancher de céramique. Le sel et le poivre tombèrent aussi comme deux tours de bois capturées par des pions noirs.

« Non! Naooon! Maman! Papa! Naoooon! Non! » cria Anne en pleurant tandis qu'on la déposait sur la table.

Elle se tortillait comme une folle dans les mains de ses ravisseurs. Le major Ilunga se rua sur elle, empoigna sa blouse vieux rose et la déchira sauvagement, faisant hurler et la mère et la fille d'horreur et de frayeur. Les boutons sautèrent et tombèrent tandis que le major découvrait férocement le soutien-gorge de l'adolescente.

Salivant abondamment, le major Ilunga empoigna le devant du soutien-gorge et l'arracha en poussant un grand râle de satisfaction sauvage, découvrant les seins immaculés de la jeune fille, dont les petits mamelons dansaient la sarabande tandis qu'elle pleurait et hurlait...

« Non! Arrêtez! Stop! Je vous en supplie! No-oooon! Maman! Maman! »

Anne hurlait à tout rompre, tentant convulsivement de se dégager, mais ses bourreaux riaient d'elle. Ils lui plaquaient les bras et le dos sur la table et serraient ses petits poignets bien fort, lui faisant mal par leur poigne d'acier.

Elle hurla encore plus fort, faisant vibrer le lustre au-dessus d'elle, tandis que le major Ilunga, les yeux fous, dégrafa la petite ceinture d'Anne avant d'empoigner sa jupe et de la lui ôter brutalement, découvrant ses jambes toutes fermes, d'un galbe parfait et d'une blancheur aussi immaculée que ses seins.

Les nègres bandaient comme des fous en admirant ses jambes et ses pieds d'adolescente. Anne hurlait à tout rompre tandis que le major lui pressait les seins et fixait sa petite culotte bleu pastel, jouissant d'avance du bonheur de découvrir son sexe de vierge.

La mère braillait et invectivait les hommes à pleins poumons, les traitant de sales nègres pourris et de déchets humains.

« Au moins, la maman nous qualifie d'humains; c'est déjà ça! » fit un sergent en giflant Béatrice à toute volée.

« Allez, la maman, reste tranquille et vois à quel point ta fille plaît au régiment! » renchérit un lieutenant promu deux jours plus tôt.

Criant sa joie tropicale, le major Ilunga arracha la petite culotte d'Anne et découvrit sa magnifique toison noire, qui frétillait comme un triangle de jais perdu au milieu de ses hanches tandis que la jeune fille en panique continuait de gesticuler, déjà avec l'énergie du désespoir.

Ses hanches étaient étroites, mais sa taille était tellement menue que les proportions étaient idéales. Anne ne se rendait pas compte à quel point elle était belle.

« Enfin! Enfin! » grogna le major Ilunga en baissant son pantalon d'uniforme. Anne hurla et perdit la raison en apercevant cette bite toute grosse et dure, et horriblement foncée.

« Ma fille! Ma fille chérie... Vous êtes tous des monstres! Vous serez tous fusillés... Aïe! »

« Ta gueule, la maman! Des Blancs ont violé ma petite sœur et personne n'a levé le petit doigt pour elle. Vous les Belges, vous avez tout ce que vous méritez! » répliqua le lieutenant après avoir giflé Béatrice.

« Habitue-toi, la mère pute! On va tous passer sur ta fille; il y en a pour des heures! »

Les Congolais de la Force publique écartèrent tout à fait les jambes d'Anne, offrant à leur chef de meute une vue imprenable sur l'entrée de sa virginité. Elle avait les petites et grandes lèvres couleur corail, le tout parfaitement souligné par sa toison noire.

Le major Ilunga adorait la vue de ce buisson intime qui formait un triangle parfait. On fit remarquer qu'Anne ressemblait beaucoup à l'actrice américaine Ann Blyth.

L'officier commandant ne s'embarrassa pas de préliminaires. Il enduit son pénis d'une bonne dose de sa salive, s'avança entre les cuisses d'Anne, qui hurlait sa détresse à tout rompre. Tel un fou-furieux, il poussa sa porte intime pendant qu'elle poussait les hauts cris d'une résistance à présent symbolique.

Bandé comme un gorille alpha, le major Ilunga lâcha un immense cri de triomphe en sentant qu'il commençait à pénétrer Anne LeBlanc, qui ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait.

En proie à la pire douleur de sa vie, la jeune fille se sentait vaguement fière d'être comparée à une actrice américaine; elle-même trouvait dans son for intérieur qu'elle ressemblait à Ann Blyth. Mais elle se sentait complètement écrasée par la réalité incompréhensible dont elle était à présent le jouet.

Anne sent la cuisante chose dure qui lui étire le vagin à la fendre en deux! Elle n'entend même plus les rires et les quolibets anti-blancs des hommes qui la tiennent plaquée sur cette table où elle a pris tous ses repas depuis toujours. La voix de sa mère qui crie n'est plus qu'une clameur lointaine, ténue.

Elle a franchi le mur, le mur de l'impensable. Les Congolais sont des hommes; elle le savait. Ils ont des pénis. Elle n'a jamais voulu songer à cette réalité non dite : ils ont des pénis et peuvent donc physiquement la pénétrer et l'emplir de leur sperme.

« Non! No-oooon! Nnaahhaaahhaaaa... Rhhaaa-aaaa-aaaaaah... aaaahhaaaaaaaaa... AAAAhh-aaaa... aaaaaaa... aaaaaaa... »

Anne, le visage baignée de larmes, braille toute son âme déchirée pendant que le major crie haut et fort son triomphe et lui impose avec joie le va-et-vient du coït forcé. Sa jolie tête glisse sur la table, dans ce même va-et-vient, tandis qu'elle continue de hurler comme une folle.

Soumise à ces coups de boutoir impensables, le dos toujours habillé des restes de sa blouse vieux rose et glissant sur la surface lisse de la table, la demoiselle incrédule sent l'officier nègre lui enserrer la taille tandis qu'il la viole sauvagement. Sa virginité dévorée par l'incendie de douleur, elle secoue la tête frénétiquement dans son refus symbolique. Elle refuse l'impensable; elle refuse d'accepter qu'elle est à présent violée par les soldats congolais. Déflorée. Le mot s'impose malgré elle.

Autour d'elle, on crie, on vocifère, on encourage le violeur. Des êtres horribles la tiennent et l'empêchent de bouger. Elle voit quelque chose comme un lustre, vaguement familier, qui va et vient dans son champ de vision, à travers le voile de ses pleurs. Une femme crie au loin; qui est-elle? Elle semble crier « Anne, Anne... Anne ma chérie... » cette femme est en sanglots. Qui est-elle? Et qui est cette Anne qu'elle appelle au milieu de ses lamentations?

« Allez major, bourre-la! Montre-lui ce que c'est que le Congo indépendant, à cette petite gourgandine! »

La troupe encourageait le major dans un concert de vociférations, criant « C'est bien fait! » justifiant ainsi le vil assouvissement de leurs bas instincts.

Les Congolais avaient raison. Leur nouveau pays était tout aussi indépendant que les États-Unis ou l'Union soviétique, dont les soldats avaient violé en masse les Allemandes, tout comme les soldats allemands avaient violé des Belges, des Françaises, etc., etc., et surtout des filles russes.

Le Congo prenait sa place au sein des nations. Violer en masse est le privilège des nations souveraines.

Les soldats promirent à Anne d'y aller doucement avec elle en lui tenant chevilles et poignets. Il s'agissait simplement de la violer, et elle verrait que ce serait un bon moment qu'elle passerait à tâter de la bite congolaise.

Le major Ilunga haletait à tire-larigot tandis qu'il violait Anne avec frénésie. Il sentit l'immense raz-de-marée monter dans son bas-ventre et empoigna la jeune fille convulsivement quand il sentit l'instant suprême arriver.

Il cria... « Aahhh, Anne LeBlanc! » Il sentit avec bonheur la chaleur perverse de ses traits épais. Son pénis explosa et inonda la jeune fille. Il se sentit vaguement coupable pendant cette heureuse décharge; cette fille n'avait même pas la moitié de son âge.

Les jambes flageolantes, il se retira à regret et regarda le deuxième major, qui viola Anne de la même manière, sauf qu'il la prit jambes en l'air pour admirer et sentir de près ses jolis petits pieds pendant qu'il savourait son étroitesse vaginale.

La fille était déjà fatiguée de hurler. Elle ne résistait presque plus. Pleurant doucement, Anne Leblanc laissa le major imposer le va-et-vient coïtal à son petit corps de femme. Les ruines de son chemisier vieux rose lui battaient les flancs en suivant le rythme du viol et en offrant une vue imprenable sur ses petits seins qui faisaient une danse de Saint-Guy.

En position horizontale, éclairés par la lumière naturelle qui baignait la salle à manger, les seins d'Anne, menus, marquaient clairement sa féminité. Du même brun pâle que ceux de sa sœur, ses mamelons battaient la mesure du viol; leur danse au sommet de cette poitrine profanée offrait une vue aussi belle qu'impensable aux Congolais.

Ces seins disparaissaient souvent sous leurs mains pendant que le deuxième major la labourait de sa grosse verge et confirmait qu'elle était déflorée.

Il lâcha son râle de jouissance et l'emplit de sa semence bien chaude. Un autre officier lui fit présent de sa bite et l'embrocha avec bonheur sur cette table où le plus fin des banquets était servi au régiment mutiné. Elle reçut bientôt son sperme.

On accourait chez les LeBlanc. Anne était une fille au moins aussi convoitée que sa sœur Juliette. La salle à manger était pleine d'aspirants violeurs. Perdue au milieu de cette soldatesque, Béatrice ne voyait plus sa fille. Son oreille de mère entendait les pleurs d'Anne au milieu de la cohue.

Anne reçut encore un autre paquet de sperme. Une petite marre de semence s'était formée entre ses jambes, au bord de la table. Les viols se faisaient moins douloureux, car le corps de la jeune fille s'était ajusté. À présent, le sous-lieutenant qui la violait prenait possession d'un vagin inondé de sécrétions.

Anne sentit une sensation vague prendre naissance en elle. De plus en plus, tandis qu'elle était secouée par l'étreinte des Congolais, elle était assaillie des images mentales d'un fantasme qu'elle avait formé en regardant un film américain mettant en vedette Ann Blyth.

Le cri de jouissance de l'officier dans la trentaine interrompit le fil de ses pensées. Anne sentit la chaude honte de son éjaculation massive, puis elle fut secouée de nouveau dans ce puissant va-et-vient qui lui était déjà familier. Elle entendit les soldats encourager un adjudant et comprit qu'ils la prenaient par ordre de grade, exactement comme dans son fantasme avec Ann Blyth.

Elle avait toujours eu grand honte de ce fantasme, qu'elle avait rangé bien loin dans sa bibliothèque mentale; elle n'en avait pas même dit un mot à sa sœur. Dans le film en question, Ann Blyth jouait une jeune américaine en Corée au moment où la guerre éclate. Anne avait simplement imaginé que des soldats nord-coréens avaient capturé des ressortissants étrangers et qu'ils violaient sauvagement leurs femmes. Et elle, elle s'était imaginée dans le rôle d'Ann. Ann que les soldats nord-coréens violaient à tour de rôle et par ordre de grade.

À présent, tandis que la nombreuse troupe congolaise la violait par ordre de grade, Anne n'arrivait plus à bloquer ses pensées lascives. Elle se voyait, Ann l'Américaine, en train de se faire violer en réunion par des Nord-Coréens, pendant que les Congolais la violaient en réunion. Par ordre de grade. Comme une sale pute qui se croyait au-dessus d'eux!

« Par ordre de grade. Comme une sale pute qui se croyait au-dessus d'eux! » murmura Anne au milieu de son viol. Les soldats ne l'entendirent pas, mais virent qu'elle disait quelque chose tandis que sa belle tête était ballotée sans cesse par les coups d'éperon de l'adjudant qui grognait son plaisir.

Un soldait lui versa une rasade de bière de bananes sur la poitrine. Anne sentit cette fraîcheur humide lui baigner les seins, puis elle sentit qu'on les lui léchait. Des soldats faisaient des commentaires en lingala.

Anne s'imaginait être Ann, l'Américaine violée par des soldats nord-coréens. « Par ordre de grade. Comme une sale pute qui se croyait au-dessus d'eux! » murmura-t-elle encore. Elle sentit une sensation inconnue d'elle, immense et impossible à stopper. Ça ressemblait à sa masturbation, mais c'était tellement plus vaste et intense!

Chaque coup de bélier que lui donnait son violeur intensifiait cette sourde et puissante sensation. Elle comprit qu'elle allait jouir. Pas comme une fille, mais comme une femme. Pour la première fois de sa vie.

Les soldats qui lui tenaient les poignets en admirant ses seins en mouvance furent les premiers à l'entendre pousser une petite salve de gémissements suraigus.

La jeune fille en sueur se cabra, haletante, offrant ses seins en position surélevée, et poussa une sorte de long cri plaintif pendant que l'adjudant lui tenait la taille et continuait de l'embrocher frénétiquement.

Elle explosa encore de plaisir forcé tandis que le vieil adjudant capitula et lui balança tout son chargement de sperme. Dans son imaginaire en feu, Anne se prit pour Ann en train de recevoir du sperme nord-coréen.

Un sergent-chef remplaça l'adjudant. Anne pleura de désespoir impuissant, se rendant compte que c'était loin d'être fini. Où sa mère était-elle passée?

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