Mutinerie au Congo, Chapitre 02

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« Ah, naaooon! » hurle Juliette à tout rompre quand elle sent un doigt invasif dans son vagin.

« Elle est toute mouillée! Ah, la petite salope! Elle en meurt d'envie! »

« Oh, regardez-moi ces beaux petits nichons de collégienne! »

« On va bien l'africaniser, la petite Juliette LeBlanc! »

« Elle va recevoir des gallons de sperme congolais! »

Ses petits souliers bruns de style « penny loafers » ont depuis longtemps disparu dans le tumulte. Elle sent qu'on lui lèche et caresse les pieds, se rappelle que des hommes aiment les petits pieds de fille. Des mains la parcourent sans cesse. Sa robe déchirée est complètement relevée. Ses seins se gonflent de plaisir involontaire sous l'incessant pétrissage interracial. Quelqu'un fait des commentaires élogieux sur le luisant soyeux de sa touffe toute noire.

C'est d'autant plus horrible qu'elle connaît beaucoup de ces hommes de vue. Elle reconnaît le visage d'un soldat qu'elle a vu au garde-à-vous deux semaines plus tôt, dans ce pays qui s'appelait encore le Congo belge.

Toutefois, ils ne sont pas brutaux, ne cherchent pas à lui faire mal; ils la caressent et semblent même se soucier de bien préparer son corps à leurs étreintes amoureuses. Elle entend même un vieux sergent dire en lingala que Juliette LeBlanc est une fille très comme il faut et qu'elle mérite d'être prise en douceur, car elle a droit à toute la passion et la chaleur de l'homme congolais.

Sa robe en lambeaux, Juliette LeBlanc se sent excitée d'être à peu près nue au milieu des Congolais, malgré sa panique, malgré l'horreur. On commente de nouveau la beauté soyeuse des poils noir de jais ornant son mont de Vénus. On adore lui frotter les seins, ces seins qui, à en croire un mutin, sont dignes d'une pin-up américaine.

Un nègre lui suce un mamelon; elle en ressent une décharge d'excitation involontaire qui la porte à écarter les jambes d'elle-même. Ce contact tropical, chargé de tabous, incendie son corps de jeune fille. On lui caresse les pieds; elle lève le regard et constate qu'il s'agit de ce beau jeune homme qu'elle avait rencontré du regard deux jours plus tôt. Il la regarde et lui sourit.

Elle capitule et cesse toute résistance. Elle sait que tous ces hommes vont lui passer dessus, et que lui va être là pour la voir se faire sauter comme une chienne; ça l'excite de savoir ça, et elle sent qu'elle va exploser de plaisir quand cet adonis congolais va la prendre avec sa verge brun chocolat.

Au milieu des réjouissances barbares, Juliette continue d'entendre les cris perçants de Virginie et Martine au milieu des clameurs viriles.

Plaquée et bien tenue sur la table de la cuisine, Juliette a grand honte du plaisir qu'elle ressent, terrifiée, mais se sachant le centre d'attention de cette meute de nègres qui emplissent la cuisine de leur odeur âcre et du senti de leur désir fou. Le flot d'éloges ne tarit pas.

« J'adore ses jambes et ses jolis pieds! On va la violer en douceur. Elle est trop jolie pour qu'on l'abime, » dit le jeune homme dont Juliette est éprise. Elle glousse de plaisir involontaire tandis qu'il lui suce les orteils.

« Oh, comme elle a la peau lisse! J'ai hâte qu'on la retourne pour bien lui lécher le cul! »

« Le cul d'une fille blanche! Bon sang que ça va être bon! On va bien la badigeonner, la petite Juliette! »

« Je dirais qu'elle a la touffe encore plus noire que la petite qu'on a violée au barrage routier l'autre jour. Tu crois, Maurice? »

« Difficile à dire, on a violé ces deux filles à l'aube... »

« Moi, je vais mettre ma bite entre ses nichons et lui balancer mon sperme à la figure! » renchérit l'autre.

« Ah, la belle petite salope blanche! »

« Hé, la putain de Bruxelles! Tu vas tâter de la bite de nègre! Ça va te faire du bien! »

Ça l'excite, bien malgré elle, d'entendre tous ces commentaires sur ses parties les plus intimes, en français et en lingala.

Juliette LeBlanc est cernée par la soldatesque, tenue sur la table et tout excitée de sentir les mains du bel éphèbe noir qui continue de lui caresser les pieds, qu'il embrasse et vénère. Il sort sa bite, qu'il a assez grosse et longue, recourbée comme une banane brune; il frotte son pénis contre son pied; elle devient comme folle et crie son plaisir forcé!

Beaucoup sont déjà torse nu. Elle sent qu'ils attendent quelque chose, ou quelqu'un. La vue de ces torses africains attise encore son excitation forcée. Mouillée comme elle est, les viols devraient être moins douloureux, mais elle sait combien elle est étroite. Elle se met tout à coup à pleurer. Après ça, plus aucun homme convenable ne va vouloir d'elle!

Le bruit se répand vite dans la garnison mutinée : Juliette LeBlanc est dans cette maison-là! Les soldats accourent nombreux. Juliette est très connue et désirée; elle va à présent s'en rendre trop bien compte. Sa seule, mince consolation est d'avoir donné sa virginité juste à temps pour ne pas se la faire arracher par ce viol collectif, aussi horrible qu'inévitable.

C'est alors qu'elle aperçoit un homme de grande taille, la quarantaine bien sonnée et qui fait de l'embonpoint. Il se tient debout devant la table sur laquelle elle est tenue allongée par la meute de nègres, tandis qu'en arrière-plan, Martine et Virginie continuent de crier comme des âmes damnées au milieu des bruyants quolibets et rugissements des soldats en train de les violer.

« Adjudant Bobozo!? » Juliette lâche dans sa stupeur en regardant ce nègre au physique flasque. Puis, elle remarque son uniforme de colonel. C'est vrai! Elle se souvient que le corps des officiers de l'armée congolaise a été africanisé deux jours plus tôt.

« Bonjour, Mademoiselle LeBlanc! » lui dit le colonel Bobozo en la saluant d'un sourire sardonique. La graisse a aussi envahi son visage, à présent bien large.

Juliette LeBlanc ouvre tout grand les yeux, terrifiée devant le sort sordide qui se précipite sur elle. Sans cérémonie, le colonel baisse la fermeture de son pantalon d'uniforme et lui fait voir sa grosse bite, bien raide et glorieuse, parcourue de veines et dont le gland bien sombre et joufflu pointe vers elle. Il s'avance tandis que les soldats ricanent en lui écartant les jambes.

La jeune fille hurle...

« Non! Non! Pas toi! Pas toi, sale vieux cochon... »

Elle se débat comme une carpe prise au filet, mais les soldats la tiennent fermement plaquée sur la table. Elle hurle et hurle, les larmes aux yeux; violée par ce gros porc! L'horreur!

Juliette LeBlanc se tortille de toutes ses forces sous les mains des mutins; elle hurle de désespoir tandis que le colonel Bobozo s'avance entre ses jambes et admire les charmes de sa quasi-nudité. La robe à carreaux bleue et blanche est en ruines et les restes en sont plaqués tout contre sa taille. Il se souvient des fois où il l'avait vue passer devant lui, sans le voir, fière et hautaine dans cette même robe, alors intacte. Quel délice de la déshabiller et de l'entendre hurler comme une chienne!

Le colonel Bobozo se baisse lourdement au-dessus d'elle et l'embrasse de force en lui saisissant un sein. Il lui pétrit son sein en l'embrassant goulûment.

Juliette est complètement dégoûtée, mais les soldats la tiennent bien.

Savourant la perdition de la jeune fille, il va plus bas et se met à sucer l'un de ses seins, sentant son jeune mamelon tout ferme sous sa bouche tout en lui pinçant doucement l'autre de la main.

« Ahh, que c'est bon, les seins d'une fille blanche! Tu sais, Juliette, ça faisait déjà un bon moment que je rêvais de coucher avec toi! »

Juliette LeBlanc pleure à chaudes larmes tandis que le colonel nègre lui viole les seins.

Par respect, ses hommes le laissent se livrer à ces préliminaires. Il leur a dit qu'il voulait être le premier à violer Juliette LeBlanc et qu'ils avaient carte blanche pour faire tout ce qu'ils voudraient aux deux profs qui la logeaient. Il savait que Juliette serait dans cette maison; ça faisait quatre jours qu'il la faisait surveiller.

« Ah... La fille aînée des LeBlanc... » laissa tomber le colonel Bobozo entre deux lichettes de ses seins tout blancs, aux jolis mamelons couverts de salive; l'homme de quarante-cinq ans pétrissait avec bonheur ces douces courbes qu'il n'aurait jamais été censé pouvoir regarder, encore moins toucher.

Juliette avait de belles aréoles brun pâle et ses mamelons faisaient de petites perles que le gros officier congolais adora caresser de la langue. Ah, il n'arrivait pas à le croire; il allait chevaucher Juliette LeBlanc, et ensuite il regarderait ses hommes la violer à tour de rôle, par ordre de grade.

La jeune fille belge n'arrêtait pas de crier et supplier, mais ses seins se gonflaient d'excitation malgré elle, sous les lèvres charnues du colonel, sous la caresse de ses gros doigts, sous l'énergie virile qui émanait de cet homme d'une laideur grotesque qui s'apprêtait à étancher sa soif d'elle, sauvagement.

Dans la salle de séjour, c'était l'orgie totale. Après avoir été plaquée sur la table à café, Martine eut son chemisier arraché, puis son soutien gorge pulvérisé par les soldats en furie, qui lui ôtèrent rageusement sa jupe noire et sa petite culotte, découvrant sa touffe de poils bruns qui s'agitait au milieu de ses hanches devenues la proie de leurs bas instincts.

Un caporal lui tint les bras bien fermement au-dessus de sa jolie tête châtaine pendant qu'une recrue lui empoignait les seins et qu'un sergent corpulent lui écartait les jambes en baissant frénétiquement sa fermeture éclair. Son gros pénis en érection sortit, impatient de remplir ses fonctions tribales.

Quelques secondes plus tard, Martine poussa un cri primal résumant toute son horreur quand elle sentit le sergent pousser sa bite bien dure dans son orifice, qui était peu préparé à de pareilles festivités. Martine cria de douleur intense tandis que le gros sergent poussa sa verge, la prit profondément, et que toute la troupe riait autour d'elle.

« Allez, la prof de musique, montre-nous comment une musicienne belge chante quand elle se fait sauter par des nègres! »

« Leçon de solfège aujourd'hui, et les notes sont noires! »

Le sergent Boboutou -- celui-là-même qui le premier avait violé la colonelle le soir du 5 juillet -- poussa un râle sonore de satisfaction quand il se sentit en pleine possession du vagin de Martine, qui n'avait pas eu de baise avec un homme depuis 1953, c'est-à-dire depuis ses vingt ans.

Elle fut sauvagement secouée par les puissants coups de boutoir du sergent, criant sa douleur et sa honte à chaque secousse, sentant ses épaules se presser contre la table à café; ses oreilles étaient noyées dans la cacophonie des soldats qui encourageaient le sergent à bien fourrer cette pute blanche, mais surtout, elle vit le jeune visage d'une recrue tout près d'elle et se sentit confusément excitée de sentir ces mains de nègre adolescent lui pétrir les seins.

La douleur diminua à mesure que son excitation augmentait. Martine sentit mieux le sergent qui la labourait en grognant comme un phacochère tandis que les sécrétions vaginales facilitaient le coït. Ses jambes de pin-up, toujours en bas de soie, étaient obligées de frotter les flancs du sergent congolais, qui bientôt la secoua comme un forcené, la bouche grande ouverte, puis enfin lâcha son éjaculation en poussant un long râle de jouissance.

Martine n'eut pas vraiment le temps de sentir cette masse chaude de sperme qui l'inondait. Un autre soldat, un caporal-chef, s'était installé entre ses jambes; elle fixa avec horreur son visage intensément noir, avec une excitation fascinée, tandis qu'il entra en elle et commença à l'ébranler de coups secs et nerveux. La table à café se plaignait sous Martine, qui recevait ce barrage de coups de bite.

Tandis que la recrue lui pétrissait toujours les seins, le caporal lui fit sentir sa verge pendant deux ou trois minutes, avant de lui balancer sa chaude coulée de crème tropicale.

Le troisième soldat la prit de la même manière. Martine commençait déjà à avoir mal à la tête à force d'être secouée sans cesse. Elle sentit des mains lui enlever ses chaussures et ses bas de soie en lui caressant les jambes et les pieds, que des bouches lui embrassèrent avec joie, tandis que son violeur du moment, caporal lui aussi, lui dit en haletant qu'elle était aussi étroite qu'une petite lycéenne avant de lui déverser son chargement de lait de coco. Il savait de quoi il parlait; il avait violé une des petites sœurs jumelles à un barrage routier six jours plus tôt.

Le caporal se retira de Martine en disant à la troupe que c'était vraiment bon et que toutes les Blanches rêvaient d'être ainsi bourrées de semence congolaise. Martine entendit avec horreur les cris perçants de Virginie, qu'on violait à répétition dans une des chambres et qui n'arrêtait pas d'appeler Thierry à son secours.

Un soldat rigola fort en disant que le caporal Thierry Kasongo n'était pas là, puisqu'il était allé chez les LeBlanc pour violer Anne; après avoir sauté la grande sœur, il brûlait d'essayer la plus jeune.

Puis, on laissa la recrue violer Martine. Le tout jeune homme avait une belle grosse bite, bien foncée, qui fit pousser un cri de surprise à la femme européenne. La recrue poussa son gland dans l'orifice tout baigné du sperme des viols précédents, tandis que la troupe se moquait de la Belge, qu'ils voyaient prendre docilement la grosse queue du jeune Congolais. Celui-ci la viola sauvagement en hurlant son plaisir; ce jeune homme d'ordinaire placide venait de perdre sa virginité.

Cette fois, Martine eut un orgasme. Elle eut grand honte et savait très bien qu'on riait d'elle à tout rompre, mais la jeune femme céda à sa pulsion et enserra l'adolescent dans l'étau de ses jambes, sentant que même les mains de nègre qui lui serraient les poignets, à présent meurtris, nourrissaient son excitation taboue. Elle entendait les quolibets fuser de partout...

« Ah, la salope! Écoutez-la! Elle aime ça pour vrai! »

« Une vraie décharge à sperme! »

« Hé les gars, je vous le disais bien que les Blanches rêvaient de nos bites en secret! Elles crient 'Non' et nous supplient, mais dans le fond, elles en meurent d'envie! »

« C'est bien vrai, ça! Allez, le jeune, termine-moi-ça. C'est mon tour après! »

Martine n'entendait plus rien; elle eut un second orgasme, encore plus fort que le premier, tandis que la recrue hurla son plaisir sauvage en explosant en elle. La prof de musique défaillit de félicité charnelle en pleurant sa honte lorsqu'elle sentit cette chaleur liquide se répandre en elle.

On aida le jeune homme à se relever et on le félicita de son fait d'armes à grandes tapes sur l'épaule; il avait les jambes toutes flageolantes de plaisir. On lui donna une bière de banane pendant que la troupe retournait Martine en écartant la table à café.

Placée à quatre pattes comme une chienne blanche, elle eut la taille enserrée de nouvelles mains et fut contrainte de se faire sauter par derrière par un flot incessant de soldats, qui n'arrêtaient pas de la complimenter sur son « beau petit cul de Bruxelloise ». Elle perdit le compte de ses violeurs. D'autres hommes, hurlant de plaisir, s'agenouillèrent devant elle et lui forcèrent la bouche, menaces à l'appui.

La prof de musique fut ainsi obligée de prendre de la bite congolaise par l'arrière tout en en prenant une autre dans la bouche. Elle recevait un flot d'éruptions d'un côté, et de l'autre, elle se trouvait forcée d'avaler les traits épais de ses admirateurs frontaux, qui la gratifiaient parfois d'une douche de sperme au visage.

Les mutins en uniforme beige lui admiraient le cul, qu'elle avait en courbes amples et d'une blancheur éblouissante, surtout sous les mains et les bites des nègres. Ils la violaient et par la bouche et par derrière en la sifflant et la traitant de salope blanche et de gourgandine de la Métropole.

Ses beaux cheveux châtains étaient sans cesse empoignés par un violeur qui lui imposait son rythme en grognant comme un possédé jusqu'à ce que sa bite explose et qu'il lui tire ses gros traits juteux dans la bouche ou en pleine figure. Ses fesses larges étaient martelées en règle par la soldatesque, qui prenait officiellement possession d'elle. Dans l'esprit du Congolais, ça signifiait prendre son vagin. Il y avait quelque chose de solennel dans le viol initial d'une Blanche.

La porte d'entrée restait grand ouverte et les démons en uniforme qui se pressaient dans la maison faisaient le salon noir de monde.

La plus grande horreur pour Martine, c'était de savoir que Virginie et Juliette avaient droit aux mêmes honneurs ailleurs dans la maison, dont les murs résonnaient de leurs cris perçants. « Pauvre Juliette! Et dire qu'elle était vierge... » pensa Martine, à tort, en fermant les yeux alors qu'un grand gaillard lui balançait son éjaculation au visage en même temps que l'autre lui emplissait le vagin en jouissant à gros traits.

Puis, elle cria de douleur. Elle sentit l'étreinte devenir plus pénible encore; on lui annonça que c'était maintenant l'heure de la fouille anale.

Et la troupe se mit à scander « Dans l'cul! Dans l'cul! Dans l'cul... » pendant que Martine râlait de douleur parce qu'un soldat lui pulvérisait le rectum en s'émerveillant de la beauté de ses fesses toutes pâles et lisses, si vastes quand on les admirait de près, et qu'il tenait et pressait tandis que son membre l'embrochait à répétition.

Dans la chambre, Virginie criait comme une folle. On ne s'était pas donné la peine de la jeter sur le lit, ni même de la déshabiller. Les nègres en uniforme la tenaient bien haute au milieu de leur masse vociférante, et ils la prenaient à tour de rôle, debout, en la tenant à l'horizontale après lui avoir retroussé sa robe d'été turquoise et déchiré sa petite culotte. Ses mains toujours gantées de blanc formaient de petits poings de fille qui s'agitaient dans leur impuissance convulsive.

Virginie eut très mal au premier viol, si soudain, mais son corps de jeune fille réagit rapidement aux assauts. Elle fantasmait toujours sur les nègres, et même si la réalité du viol n'avait rien à voir avec ses rêves érotiques, elle sentit une étrange excitation d'être ainsi tenue au milieu de tous ces jeunes hommes -- elle en compta six -- sans qu'aucune partie de son corps ne touche à terre.

Elle se faisait violer tout habillée! C'était un autre de ses fantasmes.

« Non! Non! Non! » criait-elle en leitmotiv, plus contre son propre corps qui s'excitait honteusement que contre les soldats qui la tenaient et l'obligeaient de subir leurs verges brun sombre. Elle songea que la même scène avait dû se dérouler cent ans plus tôt, en Géorgie ou en Caroline du Sud, quand une compagnie noire mettait à sac une plantation sudiste. Elle pouvait s'imaginer dans la peau de la jeune fille blonde violée par la troupe dans un riche salon, sa belle robe turquoise mise en lambeaux.

Le premier soldat jouit très fort en admirant les formes de ses seins, toujours à l'abri sous sa blouse, dont le turquoise s'agençait parfaitement avec la blondeur de ses cheveux et l'or plaqué de ses lunettes en cercles. Sa robe, retroussée bien haut, laissait voir la toison châtaine de son sexe, d'où s'écoula le sperme frais de son premier viol; le premier d'une longue succession.

Au deuxième viol, un jeune lui demanda « si Madame aimait ce joli carrousel », tandis qu'un vieux briscard, qui devait fantasmer sur les Blanches depuis trente ou quarante ans, lui déchira brutalement la blouse pour ensuite lui arracher le soutien-gorge et découvrir avec émerveillement la beauté lactée de ses seins, qu'elle avait de taille moyenne avec des mamelons tout pâles, chose typique chez les blondes naturelles.

Au troisième viol, elle criait encore â tue-tête pendant qu'on ouvrait toute grande sa blouse déchirée, qui dès lors battit à ses flancs sous la tempête beuglante.

Le caporal sentit la fermeté de ses cuisses sous ses mains profanes; il cria « Victoire! » et jouit à gros traits en regardant ses seins découverts ballotter au milieu des nègres qui la tenaient et adoraient la voir si fermement secouée par leurs gros coups de verge, avec ses poings gantés de blanc qui s'agitaient sans cesse, aussi élégants qu'impuissants.

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