Maîtrise De Genre : Épisode 02

Informations sur Récit
Mélanie doit composer avec une certaine règle.
3k mots
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2

Partie 3 de la série de 9 pièces

Actualisé 02/16/2024
Créé 02/04/2021
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Malmort
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Quand Mélanie se réveilla le lendemain, samedi, vers 10 heures du matin, sa première sensation fut un apaisement total. Elle qui ne faisait que rarement une nuit complète, elle se sentait pour une fois parfaitement reposée, comme lorsque, jeune étudiante, elle s'éveillait après une longue nuit d'agitations haletantes suivie de sommeil réparateur.

Sa seconde réaction fut de se demander où elle se trouvait. Elle était seule dans une somptueuse chambre d'hôtel, dans un lit immense complètement défait. La lumière matinale inondait la pièce par la fenêtre, et la sensation des draps contre ses plus agréables reliefs lui firent rapidement comprendre qu'elle avait dû vraisemblablement dû oublier, la veille, de passer une nuisette.

En s'étirant, dans un petit gémissement, elle eut de plus la surprise de découvrir que de nombreuses courbatures parcouraient son corps, pourtant très habitué à la gymnastique entre autres efforts physiques. S'asseyant dans le lit, une brise fraiche caressa la pointe de ses seins, qui réagirent prestement de la meilleure des façons. Dans un frisson, elle sentit monter en elle une envie de profiter pleinement de la matinée, qui prit dans son esprit toute la place qu'occupaient jusque-là ses légitimes interrogations.

Elle se laissa donc retomber doucement en arrière, sentant ses mains plonger sous les draps pour pouvoir explorer ses moindres plissements, caressant de leurs doigts experts ses moiteurs le plus intimes. Une partie d'elle-même tenta un instant de s'accrocher à ses questions de localisations, mais la vague de plaisir qui inonda son cerveau chassa instantanément toute pensée construite pour laisser libre cours à une touffeur fantasmante incontrôlable.

Tandis que son corps se tordait lentement de volupté, comme une voile emportée par une tempête naissante, des images inhabituelles s'imposèrent à son esprit, peuplées de maîtres puissants et de maîtresses délicieuses, de soumissions dociles et de cuni langoureux, de fessées humiliantes et de caresses rassurantes. Si son pauvre cerveau en avait encore été capable à ce stade, elle se serait sans doute étonnée de ses rêveries d'une inhabituelle curiosité, mais l'afflux d'hormones qui la dominait ne lui laissa pas ce loisir. Après quelques minutes, alors qu'elle visualisait très nettement le plaisir d'un maître recouvrir son visage d'une mâle chaleur, elle explosa sans contrôle d'un cri presque surpris, tandis que son corps s'agitait par à-coup, avant de se calmer doucement sous la fraicheur des draps complices.

Alors que Mélanie recouvrait lentement ses esprits et son souffle, et que ses interrogations se ravivaient doucement, elle entendit la porte s'ouvrir, et de talons aiguilles claquer au sol en entrant dans la pièce. Levant les yeux vers l'intruse, elle découvrit une femme magnifique en tailleur rouge décolleté, avant de reconnaître incrédule le visage de Jeanne, qui la regardait avec un sourire gourmand.

À la vue de sa meilleure amie, le souvenir de la veille lui revint de plein fouet. Tous les évènements de la nuit lui apparurent dans un flashback intense, des premières paroles de on maître aux délicieux sévices de sa cruelle maîtresse. Alors qu'elle ouvrait la bouche pour interroger Jeanne sur le sujet, l'intéressée leva un doigt, et Mélanie sentit un silence docile s'imposer à elle instantanément tandis que ses lèvres se refermaient sagement.

Elle vit sa dominante s'assoir à ses côtés, et sentit sa main si directrice courir sous le drap pour venir lui caresser les tétons. Elle ne put retenir un gémissement de plaisir, et se mordit la lèvre sans pouvoir bouger, en jetant vers la jolie blonde un regard où se mêlaient la trahison et la peur... et où pointait déjà à nouveau la luxure. Jeanne lui lança un sourire mutin et, sans cesser de jouer avec le corps de la brune quadragénaire, prit la parole en la fixant droit dans les yeux.

_ Eh bien, Mèl, je vois que tu ne perds pas de temps! C'est normal, ne t'en fais pas. Il va te falloir un effort titanesque pour garder tes mains loin de ton corps, à partir de maintenant. C'est un des nombreux effets... disons... secondaires de notre Maître sur les femmes.

En parlant, elle envoya se seconde main serpenter sur le clitoris de sa soumise, qui enfonça ses dents dans ses lèvres de plus belle.

_ Mais alors, Mèl, quelque chose ne va pas? Tu m'as l'air toute chose... tu as perdu ta langue? demanda la blonde avec un éclat de rire cristallin.

Elle continua de jouer du corps de sa servante, en gardant fixé sur son visage un regard d'une perversité grandissante. Lorsque Mélanie fut au bord de l'explosion pour la seconde fois depuis son réveil, elle approcha son visage du sien, et lui murmura tout près de ses lèvres :

_ Pour la prochaine fois, je vais te donner une petite règle, histoire de pimenter la fadeur de ton couple... en mon absence, tu ne peux plus jouir sans sentir un petit plaisir honteux pénétrant ton anus... c'est bien clair?

Surprise par l'instruction, l'intéressée écarquilla les yeux, mais ne put s'empêcher d'acquiescer de la tête. Son amie savait parfaitement qu'elle avait ce type de pratiques en horreur, car elle s'était quelques fois plainte auprès d'elle des ardeurs de son mari sur le sujet. Voir Jeanne exploiter ces confidences contre elle la blessa quelque peu, et la troubla encore plus. Malgré la marée de plaisir qui l'accaparait, Mélanie trouva la force d'ouvrir la bouche pour murmurer une réponse entrecoupée de gémissements :

_ Jeanne, je n'aime pas ça, tu le sais bien. S'il te plaît, ne...

Alors qu'elle articulait cette phrase, elle vit le sourire de sa maîtresse s'élargir doucement, et sentit un doigt fin pénétrer fermement l'orifice interdit. Un orgasme la heurta alors de plein fouet sans prévenir, et elle s'agrippa à son bourreau en hurlant de toute ses forces jusqu'à ce que sa voix se casse de plaisir et de honte.

Jeanne l'accompagna jusqu'a ce que la tempête soit passée, en la s'errant dans ses bras avec une douceur surprenante, jusqu'à ce que ses spasmes se calment et que le silence ne revienne. Sans un mot, elle tendit alors son doigt devant le visage de la brune, qui le nettoya consciencieusement de sa jolie bouche. Satisfaite, la blonde reprit enfin la parole.

_ C'est bien Mèl, je suis fière de toi. Envoie-moi un message si ça ne va pas. Je te recontacterai de toute façon. À très bientôt!

Sur ce, Jeanne se leva et quitta tranquillement la pièce, non sans attraper au passage son sac à main. Mélanie se retrouva seule en silence, à essayer de trouver un sens à ces dernières heures de folie.

En fin de matinée, Mélanie gara sa voiture devant la maison qu'elle occupait avec Allan, son mari. Elle passa d'un pas chancelant la porte d'entrée. Elle avait bien vu la quinzaine d'appels en absence et les messages laissés sur son téléphone par son homme, mais avait remis à plus tard le moment ou elle devrait y faire face. Alors qu'elle retirait son manteau, elle vit son compagnon bondir dans le couloir, un air inquiète sur le visage. Elle ne pouvait le blâmer, après avoir découché sans prévenir. Priant pour qu'il ne sente pas l'odeur de la luxure sur son corps, elle composa un sourire et se tourna ver lui.

_ Ma chérie, tout va bien? Je t'ai appelé au moins trente fois. Tu as eu un accident?

Mélanie émit un petit rire pour se donner une contenance.

_ Bonjour mon Amour! Non, rassure-toi, tout va bien! Désolée, je n'avais plus de batterie... un jour, j'oublierais ma tête!

Allan n'avait pas l'air rassuré pour autant. Il revint donc à la charge :

_ Mais tu n'es pas rentrée hier soir! Je t'ai attendue toute la nuit. Je me suis un fait un sang d'encre!

Mélanie se doutait bien du fait qu'elle ne pourrait s'en tirer sans donner d'explications. À sa grande surprise, elle se découvrit en cette occasion une capacité d'improvisation qu'elle s'ignorait jusque là :

_ Hum... Jeanne avait un petit problème de... heu... de cœur, dirons-nous. Tu la connais, on a discuté, vidé quelques margaritas... j'ai préféré dormir chez elle.

_ Jeanne a des problèmes de cœur? Oh merde... Je croyais que ça allait bien avec son Robin?

Malgré cette inquiétude poliment formulée, Allan sourit, visiblement soulagé. Le connaissant, jaloux comme il savait l'être, il avait dû imaginer le pire... tout en restant bien en deçà de la réalité, Mélanie en était certaine. Elle ne le détrompa pas.

_ Oui, tu sais ce que c'est, elle a recruté un nouveau RH, dans son bureau. Un tout jeune, tout beau, à peine sorti de l'école. De quoi lui donner quelques hésitation vis à vis de son couple! Mais au final, elle avait surtout besoin d'un peu d'attention de ma part, d'une longue discussion et d'une bonne cuite, si tu veux mon avis.

Allan rit. Mélanie, qui jusqu'ici avait toujours eu le mensonge en horreur, était partagée entre la honte et la fierté face à cette nouvelle facilité qu'elle se découvrait.

_ Oui, sacrée Jeanne... son appétit lui joue toujours des tours. Tu t'es bien occupée d'elle?

Tu n'as pas idée, pensa Mélanie terriblement fort.

_ Oui, elle va... elle va mieux. Elle a bien décompressé.

_ Une nuit de débauche, ça remonte toujours le moral! Mais tu es sûre que ça va, toi? Tu m'as l'air toute épuisée...

_ Oui, merci Allan. Je... Je crois que je vais avoir besoin d'une douche, et peut-être aussi de faire une petite sieste. Ne t'inquiète pas, tout va bien.

Elle passa devant lui et s'éloigna rapidement vers l'escalier qui montait au premier étage. Alors qu'elle passait la première marche, elle entendit la voix de son homme dans son dos.

_ Ma chérie?

Elle se figea, respira un bon coup... puis se retourna.

_ Oui Allan?

En bas de l'escalier, on homme lui sourit :

_ Je t'aime

_ Moi aussi je t'aime, répondit-elle en dissimulant sa culpabilité.

Son homme rassuré, elle finit de monter à l'étage et se dirigea enfin vers sa douche, ou elle espérait à moitié pouvoir laver son corps des souvenirs brulants de la nuit passée.

Trente minutes plus tard, Mélanie émergea de sa salle de bain. Environnée d'un nuage de vapeur, un peignoir ouvert passé sur les épaules, elle vint s'asseoir sur son lit sans même prendre le temps d'enfiler des vêtements. Préoccupée par ses récentes expériences, elle s'assit sur on lit pour réfléchir à la manière avec laquelle elle allait pouvoir y réagir.

Les événements de vendredi soir lui semblaient impossibles, irréels. Comment aurait elle bien pu succomber à quelque chose de si... phaliquement grossier? Elle qui avait toujours mi un point d'honneur à être toujours au minimum dans un rapport d'égal à égal avec les hommes qu'elle avait côtoyé... Et que penser de la trahison de Jeanne? Son amie, bien que moins portée qu'elle sur le féminisme, avait toujours été une insoumise notable, croqueuse d'homme et dominante dans ses rapports amoureux. Que leur était-il arrivé?

Bien sûr, il lui était parfois, quelques nuits solitaires, arrivés de laisser ses pensées vagabonder du côté de la soumission. Mais de là a passer à l'acte... C'était impossible. Elles avaient dû être droguées à leur insu. Où peut être une sorte d'enchantement? De sort? Une chose était certaine, cette ordure de "Maître" (elle ne parvenait pas à y penser sous un autre nom) leur avait fait subir quelque chose de pratiquement surnaturel! Malgré ses questionnements, Mélanie sourit. Elle qui avait toujours été si rationnelle, voilà que la magie lui semblait réaliste... Mais sans cela, comment expliquer ses ressentis, ses propres actions et a fortiori celles de Jeanne? Cet abandon total, cette sensation de vulnérabilité absolue, de lutte endiablée et de défaite délicieusement inéluctable...

Rien que d'y repenser, elle sentit une légère chaleur monter en elle, preuve s'il en fallait que la douche ne l'avait pas lavée de toutes ses velléités. D'ailleurs, la sensation du peignoir sur sa peau nue ne l'aidait peut-être pas à se concentrer... pas plus que ses doigts qui caressaient doucement la pointe de ses tétons.

La quadragénaire nubile réalisa dans un petit gémissement que ses propres mains avaient quelques instants comme échappé à son contrôle, sapant doucement sa volonté par d'insidieux plaisirs charnels. Honteuse, elle tenta de se concentrer pour résister aux diktats de son corps, mais il lui apparut que son pauvre cerveau était déjà aventuré bien trop loin dans ce nuage de luxure pour réussir pareil tour de force. L'esprit déjà engourdi de plaisir, elle s'allongea malgré elle sur le lit, ouvrant son peignoir en grand et laissant ses mains expertes prendre les commandes son anatomie.

Des flashs du visage de son Maître s'imposèrent à elle, et elle entendait presque claquer les fessées que Jeanne saurait bien lui administrer. Abandonnant toute résistance, elle se sentit se soumettre totalement, chaque seconde plus excitée par son évidente impuissance. Elle repensa à la pression terrible qu'elle avait ressentie en pénétrant dans la chambre d'hôtel. Aux yeux débordants de désirs avec lesquels a meilleure amie l'avait regardée... et du se morde les lèvres pour ne pas crier.

Après quelques minutes d'une pratique appliquée, Mélanie exsangue réalisa, au bord de l'orgasme, que quelque chose l'empêchait d'atteindre l'explosion tant désirée. Obsédée par cette envie, alors que la frustration croissante ne faisait que multiplier le désir, elle roula sur le ventre, et souleva son bassin pour mieux laisser es doigts faire leur office. Elle se doigta de tout son être, passant en un rythme endiablé du clitoris au vagin, glissant dans ses propres fluides à une vitesse surprenante. Mais rien n'y faisait. Si proche qu'elle fut du septième ciel, la porte lui était fermée.

Pleurant de désir et de frustration, elle se souvint des paroles de Jeanne, et de la règle qu'elle lui avait imposée le matin même. Elle savait qu'elle détestait ce genre de chose. Qu'elle ne le ferait pas. Que c'était trop.

Malgré tout, sans que sa main droite ne cesse de la stimuler habilement, elle sentit sa main gauche se déplacer d'elle même, passer sous son vagin, et serpenter doucement, plus bas, entre la base de ses jambes. Réalisant ce qu'elle allait s'infliger, Mélanie ferma les yeux, toujours à plat ventre, le corps tendu et le visage écrasé contre l'oreiller.

Elle sentit alors son doigt si doux masser quelques secondes la zone proscrite, ce qui lui envoya des décharges de plaisir assez intense pour laver son cerveau de toute trace de honte ou de gêne. Le doigt s'enfonça alors d'un coup, glissant sans résistance dans l'orifice, si bien lubrifié par sa propre touffeur. Mélanie ouvrit un instant une bouche et des yeux ronds, comme en apesanteur face au raz de marée qui s'apprêtait à déferler en son corps. Un ange passa ainsi, puis elle hurla d'un coup de plaisir, sans retenue, poussant un grand cri cristallin qui se prolongea d'un long fou rire aigu incontrôlable, alors que son corps tendu par le plaisir se débâtait sous la tempête.

Épuisée par l'exercice, sans même penser à se remettre sur le dos, elle resta dans cette position en riant, essoufflée, gémissante, et heureuse comme rarement elle l'avait été dans cette vie. Elle laissa quelque temps ses doigts poursuivre doucement leurs sévices pour son plus grand plaisir, alors qu'elle tentait doucement de remettre son cerveau en fonctionnement, environné d'un nuage de sueur en condensation, la pièce emplie d'une odeur de luxure brute. Hélas, son extase fut de courte durée, car une voix venue du rez-de-chaussée l'interrompit inopinément :

_ Ma Chérie? Je t'ai entendu crier. Tout va bien?

Cette intervention eut le mérite de ramener Mélanie à des réalités plus pragmatiques. Comme il était certain qu'Allan n'avait aucun moyen de reconnaître ce genre de cris pour ce qu'ils étaient vraiment, Mélanie fit le choix du mensonge :

_ Oui je... Je me suis assoupie, et je... j'ai fait un cauchemar mon Chéri. Tout va bien!

Sur ce dernier point, elle ne mentait pas. Allan répondit en criant :

_Tu m'a fait peur. Descends quand tu peux, j'ai fait à manger. Je t'aime Mélanie!

L'intéressée soupira.

_ Moi aussi mon chéri, moi aussi!

Toujours couchée sur le lit, Mélanie expira, reprenant enfin ses esprits. Il était très clair que l'emprise que le maître avait sur elle et Jeanne dépassait largement ce qu'elle avait imaginé. Et le fait de ne même pas pouvoir y réfléchir sans se faire jouir ne lui simplifierait certainement pas la vie. Quant à cette règle que Jeanne lui avait imposée... malgré sa honte, elle n'arrivait pas à lui en vouloir. Elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à sa maîtresse.

La jolie brune réalisa alors que son doigt n'avait pas quitté le centre de ses désirs honteux. Elle le retira prudemment, sentant malgré elle une étincelle de plaisir traverser son corps jusqu'au bout de ses seins. Elle s'assit alors dans son lit, toujours aussi bouleversée, mais malgré cela plus satisfaite qu'elle ne l'avait été depuis de nombreuses années. Elle sentait malgré elle poindre une tentation terrible en elle : celle d'embraser cette soumission, de cesser toute résistance pour mieux profiter de son sort, comme Jeanne semblait le faire de son côté. Pareille solution était évidement inacceptable.

Mélanie se leva donc, et retira son peignoir. Elle enfila ensuite une robe légère dans laquelle elle ne put que remarquer que sa poitrine pointait agréablement. Alors qu'elle recomposait son visage afin de pouvoir descendre manger auprès de son fidèle mari, elle se sentit particulièrement tiraillée entre ses désirs et sa volonté, si fragile face à la puissance brute que son maître avait déchaînée sur sa vie parfois fade.

Alors qu'elle descendait l'escalier, elle repensa au fait que son Maître avait promis de lui rendre visite dès lundi sur son lieu de travail. Les instructions qu'il lui avait données ne laissait que peu de doute sur le fait qu'il ne rechignerait pas à échanger avec ses collaboratrices, dont elle avait d'ailleurs déjà commencé à faire mentalement une liste des plus belles représentantes. Bien qu'elle soit toujours terrifiée par les conséquences qu'allait avoir cette visite sur sa vie professionnelle, elle remarqua avec honte qu'elle ne pouvait plus s'empêcher de ressentir une pointe de curiosité et de désir, à propos de ce qui allait arriver lundi matin.

Elle se doutait d'ailleurs déjà du fait qu'elle ne pourrait probablement pas éviter, en prévention, de consacrer d'ici la fin du Week-end quelques siestes à cette intéressante question.

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Anonymous
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3 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 3 ans
Un nouvel épisode attendu

Histoire érotique bien écrite et qui donne envie de lire la suite

Bravo et à bientôt j'espère

Je me vois bien dans le rôle de la soumise

Assas78

MalmortMalmortil y a environ 3 ansAuteur
re : Alors là OUI!

Merci beaucoup de vos commentaires, Cocuforever.

Le premier épisode de "Maîtrise de genre" était basé sur une histoire écrite il y à plusieurs années, tandis que le second a été entièrement pensé récemment, ce qui explique sans doute en partie la différence de style. Dans tout les cas, je suis toujours preneur de critiques constructives. Au plaisir !

CocuforeverCocuforeveril y a environ 3 ans
Alors là OUI!

Quel changement dans l'écriture! Super excitant, hâte de lire les prochains épisodes.

J'aimerais être le mari cocu de cette femme soumise en formation.

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