Les malheurs de Clotilde Ch. 15

Je comprends pourquoi j'ai moins mal. J'ai eus dix jours de repos. Puis je me rend compte que mon mari doit être fou d'inquiétude... il a dû prévenir ma fille, ma sœur, la police. Oui, sûrement la police... un espoir m'envahit. Il va falloir que je joue leurs jeu. Alors je ne montre rien de ce que je pense à ce propos au docteur.

- La première semaine, j'ai été le seul à te baiser et à te sodomiser. Pendant ton coma, j'adore baiser une pute endormie. Puis d'autres sont venu pour cela. Pas beaucoup, mais quelques membres de mon équipe ont été autorisés à te prendre par devant ou derrière.

Même pendant mon absence, j'ai été violée... mon dieu... Je pense aussi lui dire que je ne suis pas une pute, mais je me ravise. J'appartiens à l'organisation, je suis donc sûrement une putain...

- Depuis trois jours je ne t'ai pas touché. J'ai réparé ta chatte et ton cul. Tu avais de multiples déchirures vaginale, encore plus de fissures et de déchirures anale.

Mon dieu, pourquoi cela ne m'a pas tuée? Que vais-je encore endurer? Il ne m'a rien dit, mais je sais que mon calvaire n'est pas fini.

- Cela restera douloureux à vie, sans compter que tu seras sûrement encore blessée dans tes orifices femelle. Mais au besoin, tu reviendras ici. Par contre je dois dire que j'ai rarement vue une putain avoir aussi morflé que toi.

Je ne dis rien, que répondre à ça.

- J'ai aussi un peu modifié ton corps. Rien que de l'embellissement, du ravalement et de l'utile. Tu veux voir?

- Oui...

L'américain s'approche, me retire le drap jusque en dessous mon sexe. Je suis nue, je suis bandée d'en dessous les seins jusque au-dessous du nombril. Il me voit regarder les bandages.

- Ne t'en fais pas, tu es guérie, enfin, les risques pour toi ont disparus. Tu vas garder ces bandages encore deux ou trois jours avant que l'on puisse les enlever.

C'est vrai que cela me fait mal, mais c'est supportable. Je regarde plus attentivement mes seins, je grimace. Il sourit.

- Comme tu peux le constater tes mamelons sont toujours percer, mais j'ai changé la décoration. Deux beaux petits anneaux. Tu pourras remercier l'organisation d'avoir eu la mansuétude de te faire cela pendant ton coma. Moi, j'aurais attendu que tu te réveilles. C'est plus marrant éveillée.

Lui, aurait fait un bon médecin nazi. On n'aurait pas eus à le pousser beaucoup pour qu'il torture pendant la seconde guerre mondiale.

Il prend un miroir, m'écarte les cuisses. Je gémis, cela me fait mal au vagin, à l'anus. Je grimace de nouveau à ce que je vois, quand il manipule le miroir.

- Comme tu peux le constater tu as un beau piercing au clitoris. Ce n'est plus la barre que tu avais jusque à présent.

Un anneau traverse également mon bouton de plaisir. Enfin, même si je n'ai jamais vraiment connu le plaisir, et ne le connaîtrais plus jamais.

- De moi, je t'aurais exciser, mais l'organisation préfère garder cela pour une punition en cas de besoin. Éveillée bien entendu. Pour en revenir à tes décorations, ce ne sont pas des anneaux uniquement pour faire joli. Ils sont, pour faire simple, à résonance magnétique. En cas de besoin, il suffit d'appuyer sur un bouton de télécommande. Où que tu sois dans le monde, les trois anneaux feront traverser un flux à travers ton corps. Tu auras l'impression qu'un très très fort courant électrique te traverses. Bien plus douloureux qu'un taser. L'avantage, c'est que comme cela n'est pas de l'électricité, tu ne risques rien. Pas de dommage, pas de risques de crise cardiaque ou de cerveau qui frit.

Il fait une courte pause, pour que cela imprègne bien mon cerveau.

- Mais une chose est certaine, tu ne veux pas savoir ce que cela fait...

C'est certain, je ne veux pas le savoir. Je ne le sais pas, mais une mère et sa fille ayant pris un mauvais chemin ont déjà eus droit à ce truc. Ainsi que d'autres centaines de putains comme moi, appartenant à l'organisation.

- Une bonne nouvelle par contre. Tu es toujours capable d'enfanter, tu n'es pas blessée là. D'ailleurs, tu es bien enceinte. À priori de ton père, vu que c'est le seul de tous ceux qui t'ont fait l'amour à être resté fertile.

Ils ne m'ont pas fait l'amour, ils m'ont violée! Je me retiens de le lui dire, j'ai peur d'être punie. Quant au fait d'être enceinte, je le sais, Greg me l'a déjà expliqué. Mais à la confirmation, je sens les larmes couler.

- Pour terminer, j'ai fait une belle reconstruction vaginale et anale sur toi. Au départ tu as un intérieur, que ce soit devant ou derrière, extrêmement serré. Ton vagin est peu profond. Ce qui explique que tu es autant souffert. J'ai donc tout reconstruit. Tu retrouves ton sexe, ton trou-du-cul et ton intérieur que tu avais à douze ans.

Je suis horrifiée. Mon cerveau fait le lien. J'ai vraiment morfler avec mon corps de trente-deux ans... Si je me fais de nouveau violer et enculer, je sais que cela sera encore pire.

- Mais ne t'en fais pas, c'est une nouvelle technique que l'on peut faire à l'envie. Cela marche même sur une vieille de quatre-vingt ans... Cela a aussi grandement amélioré l'élasticité de tes orifices. Lors de viols violents, tu seras déchirée des deux côtés, mais cette technique permet d'éviter les blessures internes graves, ou même simplement les dangereuses pour ta santé.

Je vois que lui, contrairement à moi, prends grand plaisir à m'annoncer tout cela.

L'américain reprend son miroir. Il le positionne de façon à ce que la surface réfléchissante montre ma peau juste au-dessus de mon sexe. Je suis choquée par ce que je vois. Il y a un tatouage, un centimètre au-dessus des poils de ma chatte qui repousse. Ainsi, même si je ne suis pas épilée, il restera visible. C'est un éclair jaune, épais. Légèrement au-dessus, il y a un « I » majuscule. Le côté droit de la barre du bas touchant le haut de l'éclair. Il y a un autre « I » majuscule, juste en dessous l'éclair, la barre gauche du haut de ce dernier touchant la pointe basse de l'éclair. Exactement le même tatouage que Greg à fait faire sur ma cheville gauche. Il me sourit :

- Tu vois quoi?

- Un éclair jaune. Puis deux un en chiffre romain.

- C'est presque cela. C'est la foudre, puis deux « i » majuscule. Les initiales de l'organisation à laquelle tu appartiens maintenant.

Les monstres, ils m'ont marquée. Même si j'arrive à les fuir, j'aurais toujours leurs tatouage sur moi...

- C'est quelle... organisation?

- Tu le sauras quand ils voudront que tu le sache. Tu auras droit à un briefing quand il le souhaiteront, ils t'expliqueront tout. Pour l'instant, je ne vois pas l'intérêt à ce que ce soit moi qui te le dise.

Il descend le miroir, me montrant ma cheville droite. Le même dessin en plus petit y est dessiné.

- Tu as le même sur la cheville gauche, mais cela tu le sais depuis longtemps, quand ton maître te l'a fait faire. Ces deux petits tatouage doivent toujours être apparent.

Greg... Mon maître... ce bâtard a raison...

- Pourquoi?

- C'est un signe de reconnaissance, mais là encore, ils t'expliqueront tout.

Je vois la joie dans ses yeux. Il m'a donné plus de questions à me poser, que de réponses.

- Bon, je vais te laisser. Mais ne t'en fais pas, tes propriétaires ne vont pas tarder à arriver, mais pas avant quelques jours. Je reviens te voir avant eux, ne t'en fais pas. Puis Géraldine reste avec toi.

Je le vois quitter la pièce, me laissant nue, les draps complètement baissés.