Les Bains

BÊTA PUBLIQUE

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Je jouis plus vite que je ne l'avais pensé ; un cri de plaisir m'échappa, mon sexe se contracta et Astère me garda en bouche tout du long, tandis que j'étais pris de délicieux soubresauts.

A bout de souffle, je rouvris les yeux et baissai la tête ; il me souriait à nouveau. « Comment étais-je?

-Parfait, fis-je dans un souffle. Nous nous regardâmes un instant avant d'éclater de rire. Il se redressa et je constatai que son désir était rapidement revenu. « Il faut que je remédie à cela, fis-je en indiquant l'entrejambe d'Astère.

« Allons d'abord ailleurs ; je meurs de chaud, ici, et je pense que nous allons attirer l'attention.

-Tu veux parler de toi, le taquinai-je.

-Tu n'es pas content de m'entendre jouir de tes attentions?

-Bien sur que si, fis-je en m'approchant de lui. Mon corps était épuisé mais mon sexe désirait le sentir en moi.

A contrecœur, nous nous rhabillâmes, et sortirent des bains ; au dehors, la nuit était tombée depuis un long moment et la fraicheur nocturne fut plus que bienvenue, après la chaleur sèche et étouffante dans laquelle nous avions baigné.

Je respirai un grand coup, appréciant la vue de la ville au-dessous de nous ; plusieurs fenêtres projetaient une chaude lumière au dehors, perçant de petit trous lumineux les bâtiments en pierre blanche. Alors que j'empruntai le sentier vers les baraquements, la main d'Astère saisit la mienne et il me retint. « Non, pas là-bas, fit-il, viens, je connais un endroit tranquille.

Après un dernier regard pour la ville, je me retournai et suivit Astère, qui ne m'avait guère lâché ; la douce chaleur de sa peau m'éveilla à nouveau les sens, et je ne pus m'empêcher de faire lentement courir mon pouce sur le dos de sa main. Une pression me répondit, et Astère se mit à marcher plus rapidement, l'impatience se traduisant dans ses grandes enjambées.

A ma grande déconvenue, il nous fit marcher pendant un long moment, et ce sur une piste fort pentue, qui nous fit trébucher à plusieurs reprises. Alors que je manquais à nouveau de tomber, je commençai à regretter mon ascension ; peut-être pourrions nous trouver un autre moment? Je me sentais las de la journée, et nos ébats avaient achevé le travail que l'entraînement avait entamé. Je fis part de mon sentiment à Astère, mais il insista : « Il ne reste que quelques pas ; et j'aimerais te montrer quelque chose. » Il me jeta un regard si enthousiaste que je décidai de prendre sur moi et de le suivre.

Nous arrivâmes enfin au sommet d'une petite colline sur laquelle se dressait une vieille masure ; elle semblait abandonnée, mais je me méfiais soudain. « Tu es certain?

Astère tourna la tête. « Bien entendu. Il n'y a que moi qui connais cet endroit.

Je plissai toutefois les yeux. « Toi et tes autres conquêtes? Ne risque-t-on pas d'avoir de la visite?

-Non, ne t'en fait pas ; je ne m'y rends que seul, habituellement, répondit-il en tournant vers moi. Je crains un instant qu'il ne me mente, mais il hocha la tête d'un air franc et je reconnu l'expression qu'il adoptait lorsque nous nous entrainions ensemble ; il me faisait confiance et je lui faisais confiance.

La porte grinça affreusement lorsque nous l'ouvrîmes, laissant présager le pire, mais je découvris que l'intérieur était en réalité plutôt propre et bien entretenu ; le sol était couvert de sable, et il y avait une chaise et une table rudimentaire dans un coin, tandis que de l'autre, une large pierre polie sur laquelle était repliée une couverture de laine, qui devait faire office de lit. Sur une étagère s'empilait un bric à brac, des outils divers, mais aussi des pierres, des coquillages, ou encore de petits carnet rudimentairement reliés. « Je viens ici quand je ne peux pas dormir aux baraquements, expliqua Astère.

J'observai les murs en bois, et vit par l'unique fenêtre qui les perçait la ville et sa forêt environnante que nous surplombions. « C'est très beau, par ici, fis-je.

Il me prit à nouveau la main et m'embrassa tendrement. « Je suis content que tu aimes cet endroit, murmura-t-il, et je compris qu'il me partageait une part de lui-même que je n'avais jamais vue auparavant, pas plus que nos camarades. Je portai mes mains à son visage et l'embrassai aussi tendrement que je le pus ; je ne savais pas exactement comment répondre à ce genre de marque d'affection, mais je pouvais lui montrer. Il sembla comprendre et se laissa fondre dans mon étreinte, sa langue trouvant rapidement la mienne.

Si j'avais perdu de mon ardeur sur le trajet, elle se réveilla très vite une fois qu'il glissa une main dans mes chausses ; je senti rapidement le désir affluer, et, enhardi par sa première expérience, il glissa un doigt en moi.

Je me laissai ainsi tourmenter, tout en glissant à mon tour mes main dans ses chausses délacées ; je lui pétris les fesses, admirant leur fermeté, et il se pressa davantage contre moi. Je titillais doucement le petit anneau de chair rose entre ses fesses, jusqu'à ce que nous perdions l'équilibre. « Sur le lit, murmura-t-il, avant de m'embrasser à nouveau.

Nous marchâmes en crabe jusqu'à la pierre et Astère s'y assit le premier. Je le regardai un instant, ses cheveux longs à présent secs, qui lui tombaient en cascade sur les épaules. Je jouai distraitement avec une mèche, tandis qu'il baissait mon pantalon, et qu'il embrassait doucement la toison bouclée entre mes jambes. J'ôtai ma chemise et l'aidai à faire de même, avant qu'il n'ôte son pantalon et me dévoile son sexe en érection.

Je le pris aussitôt en bouche.

« Oh, Thémis... » l'entendre murmurer mon prénom me fit l'effet d'un éclair me frappant en plein cœur. Sa main trouva la mienne et nos doigts s'entrelacèrent et je réalisai alors que je l'avais désiré, ces mois durant, lorsque nous partagions nos entrainements, nos repas, et parfois nos jeux. Je l'avais simplement relégué au rang d'ami car je lui faisais bien trop confiance pour qu'il devienne plus que cela ; mais en procédant ainsi, je nous avais privé d'une intimité dont nous avions faim tous les deux.

Je savourai le gout salé et âcre de son sexe sur ma langue, tandis qu'il s'étendait lentement sur la couverture de laine. J'admirais ses cuisses qui se contractaient au rythme de ses hanches. Je le laissais aller et venir dans ma bouche, et je tentai de le prendre aussi profondément que je le pus ; puis je repris le contrôle et l'obligeait à plaquer ses hanches contre la pierre, tandis que je faisais rouler ma langue le long de sa verge. Je pris l'un de ses testicules en bouche et suçais avidement. « Arrête, je t'en prie, ou je vais jouir sur le champ, m'avertit-il.

J'arrêtai et me redressai ; alors je plaçai mes jambes de chaque côté de son corps. « Me désires-tu? demandai-je à nouveau en le regardant dans les yeux.

-Je pense que ça se voit, plaisanta-t-il.

Je me rapprochais de son sexe et le saisit, faisait jouer son extrémité contre mon petit orifice humide. « En as-tu envie? demandai-je, soudain peu sûr de moi. J'étais terrifié à l'idée qu'il me refuse un tel plaisir.

-Oui, murmura-t-il simplement, en hochant la tête. Alors je m'abaissais doucement et je laissai son sexe me pénétrer ; c'était plus doux que la statuette, plus chaud et réconfortant, plus satisfaisant que mes doigts ou le siens. Son sexe m'écartela délicieusement et m'emplit tout entier, tandis que je retenais mon souffle. C'était si bon ! Des années durant, j'avais rêvé que l'on me prenne ainsi, sans jamais pouvoir le demander à haute voix. Si je révélais à qui que ce soit ce que je possédais entre les jambes, non seulement on ne me considérerait plus de la même manière, mais si en outre, j'avais l'outrecuidance d'affirmer qu'il me plaisait d'en user lors de mes ébats...Je n'osais imaginer ce que l'on dirait de moi.

J'eu un instant d'inquiétude, et Astère du le remarquer, car il demanda : « Tout va bien?

-Oui je...J'hésitais. « J'ai peur que tu te méprennes à mon sujet.

-Me méprendre? » il avait l'air sincèrement perdu, et je senti son sexe décroitre légèrement en moi. L'inquiétude fanait son désir.

-Je crains que tu me prennes pour ce que je ne suis pas. A cause de ce que nous faisons.

-Je ne comprends pas, répéta-t-il et il eut soudain l'air inquiet. « Je te voyais comme... »il rougit brusquement. « Comme mon amant. N'est-ce pas ce que nous sommes, à présent?

Le soulagement se déversa sur moi comme une cascade. « Si. Je voulais simplement dire que je craignais que tu ne me voies différemment à cause de ma particularité.

-Tu es différent, mais comme un soldat est différent d'un autre, assura Astère. « Je ne suis pas embarrassé par ce qui se trouve entre tes jambes, si c'est cela qui t'inquiète. Je te l'ai déjà dit.

Rassuré, je me penchai sur lui pour l'embrasser. Il gémit légèrement quand je me mis à onduler des hanches, son sexe allant et venant doucement en moi. Je l'enfermais dans mon étreinte et serrai son visage contre ma poitrine, tandis que ses mains trouvaient mes fesses. « Aaaah ! » fit-il tandis que je me contractai autour de lui avant m'embrasser le torse, lentement, puis plus rapidement, pour finir par me mordiller les mamelons.

Je savourai d'être ainsi plein de lui, de le sentir étroitement emboité dans mon corps, son sexe allant et venant, m'emplissant le ventre. Je l'obligeai à ressortir complètement et m'empalait à nouveau sur lui, de plus en plus rapidement. Nous ne nous parlions plus à présent, et nous n'étions plus que deux corps qui s'agitaient frénétiquement, esclaves de notre plaisir. Astère vit que mon sexe était dur et gonflé et se mis à le caresser, tandis que j'enserrai le sien en moi, et que nos cris rauque se faisaient de plus en plus pressants. Je me sentais tout proche d'être emporté par une puissante vague de plaisir...

Je décidai toutefois de faire durer le jeu ; je me retirai brusquement, laissant Astère la bouche ouverte, le souffle court, et les yeux écarquillés d'incompréhension.

Je me levai, et sentit aussitôt l'humidité de mon entrejambe dégouliner le long de mes cuisses. Je fouillai parmi nos affaires jetées pèles-mêles au sol et je trouvant mon poignard, muni de son fourreau. Lorsque je me retournai, Astère se redressa, surpris. « Que comptes-tu faire?

-Ne t'en fais pas, je ne vais pas t'attaquer, plaisantai-je, même si je réalisai l'incongruité de mes actions. Je saisi le petit flacon d'huile des bains que j'avais repris avec moi et en appliquai sur la garde du poignard.

Astère se recoucha lentement, en m'observant faire. Lorsque je m'assis près de lui, il écarta légèrement les jambes, comme s'il savait à quoi s'attendre. « Je n'ai peut-être pas la chair nécessaire pour te prendre, mais...J'ai toujours une arme sur moi.

Je lui présentai la garde de mon poignard ; elle était d'un bois poli, arrondit, parfaitement lisse. Il se mordilla les lèvres et m'observa la baisser lentement et ses yeux suivirent la garde qui vint doucement pousser entre ses jambes. Il ferma alors les yeux et s'étendit à nouveau, les jambes écartées.

« Mmh... » il ne me fallut pas très longtemps avant de pousser l'entièreté du manche en lui. « Aaah, oui...oui, Thémis ! » il écarta ses fesses davantage et j'en fut terriblement excité ; il était rare que des hommes s'offrent si ouvertement à moi, et le fait même qu'il s'agisse de lui enflammaient encore plus mes sens. Il me vint une idée.

Je tirai sur le poignard et privai momentanément mon amant de son plaisir. Voyant que je ne le pénétrai plus, il me jeta un coup d'œil par-dessus son épaule et fit volte-face pour venir s'asseoir à mes côtés. « Que fais-tu? cette fois la frustration perçait très clairement dans sa voix.

Je nouai fermement le fourreau à la garde, à l'aide des cordelettes de cuir qui l'entouraient. J'éprouvai la solidité de mon stratagème ; l'arme était impossible à dégainer.

« Couches-toi, ordonnai-je à Astère et il s'exécuta, le regard brillant. Il releva les jambes mais fut surpris quand je vins coller mon bassin au sien. J'entremêlai mes jambes avec les sienne, de sorte que ma cuisse gauche était sous sa droite et ma jambe droite sur sa gauche. Nous étions tous deux étendus sur le dos, et Astère me lança un regard confus. J'enfonçai alors doucement la garde en lui et me reculai quelque peu, afin de sentir le bout du fourreau à l'entrée de mon propre sexe. Je l'enfonçai doucement, m'assurant que le système de fixation ne bougeait pas, puis je plongeai l'arme ainsi emballée en moi.

« Mmh... » je laissais un soupir de satisfaction m'envahir. A présent, chacun de mes mouvements imprégnait la garde du poignard. J'allai et venait sur le fourreau de cuir, et de ce fait, je faisais bouger la garde qui pénétrait Astère. Celui-ci gémit à son tour et l'une de ses mains trouva son mamelon, tandis que l'autre caressait son sexe dur comme la pierre. Il se redressa, appuyé sur un coude, et plongea son regard dans le mien, se mordillant la lèvre, sa main allant et venant furieusement entre ses jambes, tandis que je poussais les deux côtés de mon poignard plus profondément en nous. « Continue, » murmura-t-il, son visage contracté par le plaisir. « Continue comme ça, oui. » je ne me fis pas prier, et je donnais de solide coup de rein entre nous deux, tout en me caressant, moi aussi.

Je ne saurai dire lequel de nous deux céda à l'extase le premier. Je me souviens de l'avoir regardé, alors que je me sentais basculer dans un monde de volupté infinie, et que mon corps tout entier se contractait, tandis que ma bouche formait un O muet, tant le plaisir était intense de partager avec lui cette expérience. Je me rappelle avoir mis un long moment à reprendre mon souffle, avant de l'embrasser profondément, et de m'allonger auprès de lui. Je me rappelle avoir vu le soleil qui se levait, par l'étroite fenêtre de la cabane, tandis que je jouais avec une mèche de ses cheveux entre mes doigts, et que j'observais son visage paisible et ses traits adoucis par le sommeil. Je me rappelle l'avoir embrassé à son réveil.

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4 Commentaires
ChrisstefChrisstefil y a 8 mois

U beau récit des personnages lascifs.je ne m attendais pas à la doublent final avec le poignard. J adore

MulierscriptorMulierscriptoril y a 11 mois

Très beau texte plein d'imagination de sexe et de sensualité. J'adore !

Bravo !

Caresses et Soumission

MS

FtmpronFtmpronil y a 11 moisAuteur

@Tamokink Merci, ça fait plaisir hehe ! :D

TamokinkTamokinkil y a 11 mois

Quel texte! Un magnifique talent d'écriture qui m'a fais voyager! Je ne suis habituellement pas attiré par les histoires sortant du "monde moderne" ne m'y projettant que peu mais tu y es parvenu, j'ai eu envie d'être Astère du début à la fin!

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