Les Bains

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Histoire avec un transmasc, y'en a pas des masses par ici
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« Nous devrions nous rendre aux bains. »

Je lui coulai un regard entendu.

Astère me le rendit avec un haussement d'épaule désinvolte. « Il n'y a plus personne à cette heure-ci, dit-il en désignant le soleil couchant qui enflammait le ciel. « On ne va quand même pas rentrer comme ça. »

L'air se chargeait peu à peu de la rosée nocturne et nous étions, effectivement, couvert de sueur. Pas question d'aller dormir ainsi.

« Bon, d'accord, cédai-je finalement.

Un sourire malicieux aux lèvres, Astère fit volte-face et nous remontâmes lentement le petit chemin de caillou et de terre bordé de fleurs sauvages qui nous chatouillaient les mollets. Sans savoir pourquoi, la perspective de me rendre aux bains avec Astère me rendait nerveux ; pourtant, il m'avait déjà vu nu à plusieurs reprises. Toutefois, il y avait quelque chose dans son attitude des derniers jours qui me troublait. Je n'arrivais pas à mettre exactement le doigt dessus, et j'étais bien déterminé à découvrir de quoi il s'agissait ; aussi je décidai de profiter de ce moment seuls pour le lui demander.

Comme prévu, nous découvrîmes les étuves complètements vides ; les bains l'étaient tout autant et nous nous adressâmes un sourire de connivence, contents de pouvoir profiter de cet espace à nous seuls.

Aussitôt, Astère se déshabilla sans ambages ; je l'observai faire d'un œil distrait, tandis que je gardai l'oreille tendue afin de percevoir l'arrivée éventuelle d'un intru.

« Ne t'en fais pas, fit la voix assurée de mon compagnon. Je me retournai juste à temps pour le voir plonger dans l'un des bains avec un cri enthousiaste. Je m'approchai du bord, un sourire aux lèvres et je vis son regard se promener sur mon corps ; nous nous étions vus mille fois, l'un et l'autre, mais je perçus dans ses yeux un étrange mélange de curiosité et d'avidité.

Je m'en sentis brusquement émoustillé, et me hâtai de plonger à mon tour. La douce sensation de l'eau tiède qui submergeait mon corps fatigué et fourbu de l'entrainement me fit pousser un soupir. Je m'approchai ensuite d'Astère qui me regardait toujours, une lueur malicieuse dans son regard. « Quoi?! m'enquis-je, à la fois nerveux et amusé par son comportement étrange.

« Rien...fit-il, détournant le regard, pensif. J'observai son visage ; ses joues avaient légèrement rosi. Ses longs cheveux noirs étaient plaqués sur son crâne, et je pouvais voir un léger chaume qui repoussait là ou il s'était rasé la veille ; comme moi, il n'était guère très barbu, mais suffisamment pour que son visage requiert une attention quotidienne. Toutefois, je le trouvais particulièrement beau, ce soir, et, à nouveau, je m'en sentis étrangement excité. Je vis ses yeux sombres mi-clos, son regard perdu dans les volutes de vapeurs qui se dégageait encore de l'eau, sa bouche légèrement entrouverte tandis qu'il laissait s'échapper un soupir de contentement, la façon dont ses lèvres s'incurvèrent légèrement quand il me sourit. « Pourquoi tu me regardes ainsi?

Ce fut à mon tour de rougir ; je m'empressai de détourner le regard. « Pour rien. Dépêchons de nous laver ; j'aimerais pouvoir me coucher tôt. Nous avons encore un entrainement demain.

Sur ce, nous nous frottâmes vigoureusement, et nous profitâmes encore un peu de barboter seuls dans les bains, écoutant le clapotis de l'eau qui résonnait entre les murs. Quand notre peau fut aussi fripée que celle d'un raisin sec, je me décidai de sortir le premier, et me hissai sur le rebord.

Lorsque je fis volte-face, je le vis à nouveau m'observer avec ce regard étrange ; ses yeux descendirent lentement le long de ma silhouette pour se poser entre mes jambes. Cette fois, c'en était trop. « Tout cela t'intéresse-t-il soudainement? demandai-je avec une assurance que je ne ressentais pas. En effet, il avait beau être l'un des rares hommes à m'avoir vu nu, il n'en restait pas moins que mon corps devait demeurer une énigme fort particulière à ses yeux.

A mes yeux, sa fascination était compréhensible, car je n'étais pas exactement comme ma carrure aurait pu le suggérer ; habillé, et avec une armure, j'avais tout d'un jeune soldat à carrure large, les muscles fermes et à la posture assurée. Mais une fois nu, là ou l'on trouvait habituellement l'organe masculin, je possédais autre chose. Entre mes cuisses velues, au milieu de la toison bouclée, on devinait d'abord ce que l'on aurait pu désigner comme mon pénis, discret et timide, mais si l'on poussait quelque peu l'exploration, on pouvait découvrir, entre le délicat renflement de chair rose, un orifice féminin. Je n'aimais pas y penser comme tel, mais pourtant c'était ce qu'il était ; aussi m'y étais-je habitué.

Je n'étais pas exactement né comme je l'étais à présent ; j'avais quelques souvenirs d'une autre enfance, puis d'un âge auquel mon corps avait pris une route étrange, qui m'avait effrayé. Je m'étais alors rendu, sans mes parents, auprès d'un guérisseur réputé très puissant, et il m'était venu en aide ; le doux gonflement de mes seins s'était arrêté pour ensuite faire marche arrière ; ma silhouette avait progressivement changé pour atteindre celle des autres hommes de mon âge, et le petit bourgeon de plaisir que je possédais s'était progressivement élargit pour m'offrir la sensation de posséder une véritable verge.

Certains se seraient senti maudit de posséder un tel corps ; mais, une fois que le guérisseur avait accompli son travail de longue haleine, je l'avais remercié de tout cœur. Le vieil homme m'avait alors précisé ne pas pouvoir effacer davantage de ce que la nature avait malencontreusement créé, à savoir cette fente entre mes jambes, mais ma différence ne me gênait nullement. Je ne saignais pas, comme la plupart des personnes possédant un tel orifice. Et le guérisseur m'avait assuré que je ne possédais pas le reste des « organes féminin » dans mon ventre.

De surcroît, lorsque je m'adonnais aux plaisirs solitaires, il me procurait un plaisir indescriptible. Je ne l'avais pas tout de suite su, car j'avais connu une longue période durant laquelle je ne voulais pas le voir. Puis, les années allant, j'avais découvert que je n'avais plus autant de réticence à l'explorer.

Je me souvins de la première fois ou je l'avais découvert ; je priais les dieux, comme chaque jour, mais j'étais arrivé à un âge auquel mes reins étaient perpétuellement en feu ; aussi la prière avait-elle tendance à faciliter la dérive de mon esprit vers des sujets plus excitants.

Je me souvenais avoir contemplé les statuettes devant moi, psalmodiant sagement les paroles nécessaires, et le moment ou je constatais leur forme oblongue ; sans que je ne puisse retenir mes pensées, je m'étais alors imaginé la pointe de ces statuettes me titillant doucement l'entrejambe. Mon cœur battait à la chamade et j'avais senti une chaleur familière m'envahir, et une pulsation étrange et presque impérieuse entre mes jambes. J'étais seul, dans la petite chapelle, et je savais que j'étais le seul à m'y rendre si tôt dans la journée. J'avais alors saisi l'une des statuettes, préférant celle qui était la plus arrondie, et j'avais lentement ôté mes vêtements, me sentant comme un criminel. Le désir balayait tout, et j'avais doucement inséré l'extrémité à l'intérieur de moi. Je me souvenais encore du contact frais du marbre qui m'avait fait tressaillir de plaisir, et de la sensation de plénitude que j'avais eue en insérant cet objet en moi.

Il ne m'avait pas fallu longtemps avant de l'enfoncer davantage, jusqu'à ce que je sente une légère résistance ; une sorte de pincement, douloureusement frustrant. Je sentais que mon corps réclamait davantage de cette statuette, qu'il voulait être empli d'elle, et j'avais insisté, jusqu'à sentir quelque chose se rompre en moi. Un hoquet de douleur m'avait échappé, mais l'objet avait alors glissé en moi avec une aisance déconcertante, et la vague de plaisir qui m'avait envahi m'avait fait oublier aussitôt la douleur. Par la suite, j'étais souvent retourné prier seul, et je gardai de cette époque un sentiment de joie et de plaisir de jouir ainsi de mon corps.

Loin d'être une affliction, donc, mon corps me procurait un plaisir quotidien. Toutefois, je n'étais pas idiot ou naïf ; je savais que la plupart des soldats, s'ils me voyaient et découvraient mon secret, perdraient le respect qu'ils m'avaient jusque-là réservé. Aussi, je ne me montrais qu'à quelques personnes de confiance, Astère en faisant partie. Par un concours de circonstance, j'avais été contraint de lui révéler rapidement, mais sa réaction n'avait été que la surprise, puis, une fois mon explication fournie, il avait simplement accepté mon corps tel qu'il était non sans faire preuve de rustrerie, comme il en avait l'habitude ; « Des gars qui ont de petites queues, y'en a des tas. On ne s'en sert pas au combat, que je sache. » et comme cela, il avait déclaré le sujet clos. Sa brutale honnêteté m'avait profondément rassuré.

Astère était mon compagnon d'entrainement depuis quelques mois, et je l'appréciais beaucoup. Venant d'une famille plutôt pauvre, comme la mienne, nous nous étions très rapidement bien entendu. Il partageait mon intérêt pour la lecture, et nous adorions nous rendre à la rivière lorsque nous n'avions pas d'entrainement. Nous bavardions alors longtemps, de tout et de rien, de ce que nous avions lu, des potins de soldats, de tel ou tel professeur...J'appréciais beaucoup ce moment car en plus d'être mon compagnon d'arme il était mon ami ; un ami qui me connaissait comme nul autre. Bien entendu, je n'avais pas manqué de constater sa beauté ; il n'était pas particulièrement populaire auprès des dames, mais il préférait de toute façon la compagnie des garçons ; et parmi les soldats, beaucoup trouvaient son visage doux et ses longs cheveux fort attrayants.

De mon côté, je prenais garde de ne pas me montrer plus que de raison, mais j'avais plus d'une fois trouvé mon compte, moi aussi, avec d'autres compagnons d'armes. Je prenais plaisir à les contenter avec mes doigts et ma bouche ; et les gémissements de plaisir dont ils me gratifiaient me suffisaient. S'ils m'avaient vu délacer mes chausses, c'était pour me monter à la manière des garçons ; je me délectais d'être ainsi traité et je m'assurais qu'ils ne promènent pas leurs mains curieuses ailleurs que là ou je le désirais.

Aussi, je considérais le regard qu'Astère me lançait présentement. Il ne répondit pas, mais, il ne cilla pas non plus. Je m'assis alors sur le rebord du bain, et lui rendis son regard intense. « Me désires-tu?

-Peut-être, murmura-t-il, la bouche sèche. « Je ne sais pas. J'ai rêvé de toi, il y a quelques jours.

-Ah ! fis-je bêtement, un peu surpris par sa réponse. Je m'étais attendu à ce qu'il me réponde sur le ton de la blague. « Qu'est-ce que je faisais?

-Tu...Tu m'huilais le corps et...Ah ! Je ne sais plus. C'est stupide, lâcha-t-il finalement et il détourna le regard, d'une manière fort peu caractéristique pour lui.

-Sors du bain, lui ordonnai-je soudain. Je sentais qu'un étrange accès de timidité l'empêchait d'en dire plus, mais je pensais avoir compris son trouble.

-Quoi? fit Astère, le regard soudain perdu. « Mais je...

-Sors, et accompagnes-moi, lui proposai-je d'une voix plus douce. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais choqué de ce qu'il m'avait révélé. Je me redressais et savourait cette fois de m'étirer devant lui ; à présent que je lui offrais de m'admirer, il en fut gêné, mais je vis ses yeux à nouveau aller là ou mon sexe commençait à gonfler et à durcir. IL remarqua mon regard mais ne cilla pas, cette fois. Je commençais à apprécier ce jeu entre nous. Je fis volte-face sans l'attendre et je l'entendis se hisser hors du bain, ainsi que le bruit de ses pas mouillé qui se pressaient pour me rattraper.

Je l'entraînais dans une salle attenante, ou l'on venait généralement prendre un bain de vapeur. La pièce était circulaire et au centre se trouvait un petit braséro que j'allumai. Pendant ce temps-là, Astère s'assit sur les estrades de pierre qui suivaient la forme de la pièce. Je le laissai un instant seul, et sortit de la pièce pour aller à la réserve d'huile, à la sortie des étuves. J'en saisi un flacon et revint sur mes pas.

Lorsque je le retrouvais, Astère m'observait, ses yeux sombre emplit d'appréhension et de désir. Je lui désignai le flacon d'huile et lui demandais : « Désires-tu que je t'huile le corps? ».

Un petit rire nerveux lui échappa, et il regarda autour de lui en se mordillant la lèvre. « Je.... »il ne termina pas sa phrase, mais finit par hocher la tête. J'ouvris le flacon et versais un peu d'huile parfumée sur mes mains ; elle sentait la fleur d'oranger et la vanille, et je humais son doux parfum, avant de demander à mon compagnon : « Etends-toi sur le dos.

Il s'exécuta et je commençai à lui masser doucement les pieds ; ses yeux se fermèrent rapidement et je scrutais son visage qui baignait dans la lueur orangée des flammes ; comme il était beau ! Je ne l'avais jamais vraiment regardé de la sorte, car j'avais la sensation qu'il était mon ami avant tout, mais les amis ne pouvaient-ils pas s'admirer mutuellement?

Mes mouvements se firent plus lents et je remontais le long de ses jambes, massant, caressant, dénouant les tensions qu'il avait accumulée durant sa longue journée d'entrainement. Je crus qu'il s'était endormi, mais lorsque mes mains remontèrent vers le haut de ses cuisses, il en saisit une.

Mon souffle se bloqua dans ma gorge ; peut-être avais-je eu une terrible idée.Peut-être ce jeu n'en était-il pas un, et il devait se terminer maintenant.

Puis, sa main guida doucement la mienne, la faisant remonter davantage, tant et si bien que mes doigts effleurèrent son sexe, et je l'entendis prendre une profonde inspiration.

Sa main gardait la mienne prisonnière, et je sentais qu'il hésitait ; il me relâcha finalement et je le vis se caresser doucement le torse, jusqu'à trouver l'un de ses mamelons ; il se mis à le pincer doucement.

Cette vision m'enflamma l'esprit, et je sentis une pulsation agréable entre mes jambes ; je refermai délicatement ma main autour de sa verge et la fit aller et venir. « Aah » enfin, un doux gémissement lui échappa.

Sa verge s'érigea rapidement sous mes cajoleries et je me mis à explorer davantage les environs ; je fis passer ma main sous ses bourses et les manipulais avec douceur ; je me penchai sur lui et lui embrassai l'intérieur des cuisses, qu'il ouvrit davantage pour me laisser le champ libre. Mes mains huilées glissèrent hardiment entre ses fesses et j'y glissai délicatement un doigt.

« Oui, » murmura-t-il à bout de souffle et je le sentis se détendre peu à peu, à force de patience. Au bout de quelques minutes, à ma grande surprise, il délaissa ses mamelons pour saisir l'arrière de ses jambes et les soulever ; il s'offrait tout entier à moi. Une pellicule de sueur nous recouvrait à présent et mon cœur battait à la chamade ; j'observais sa queue dure au bout de laquelle luisait un liquide visqueux, et je me penchai pour le goûter. Je vis alors sa poitrine se figer, tandis qu'il retenait son souffle et qu'il m'observait, la tête relevée. Je suçais le gland luisant et profitai de sa distraction pour glisser un second doigt en lui.

Aussitôt ses yeux se révulsèrent et sa tête se reposa contre la pierre. Je sortis complètement mes deux doigts et y ajoutai de l'huile, avant de les replonger en lui, lui arrachant un nouveau gémissement rauque.

J'y ajoutai bientôt un troisième et commençai à le torturer sans merci. Je persistai à ignorer son sexe et celui-ci se dégonfla légèrement, mais je sentais en contrepartie son anus si dilater de plus en plus. Ses gémissements se firent plus sonores, et je me mis à craindre que quelqu'un nous entende. Toutefois, les sons qu'ils émettait constituait la plus douce mélodie qu'il m'ait été donné d'entendre jusque-là ; je n'avais donc guère envie de couvrir sa bouche pour m'en priver.

Mon corps avait faim de lui ; entre mes jambes, un nectar dégoulinait, et mon sexe était gonflé, mes tétons durs comme la pierre. De ma main libre, je me touchai réalisant à quel point mon désir pour lui était fort. Je m'aperçus qu'il me regardait et il murmura : « Tu es si beau... »

Je lui souris, néanmoins surpris de son compliment. « Toi aussi, lui répondis-je, et je me penchai sur lui pour embrasser ses lèvres ouvertes ; je réalisai que je ne l'avais pas encore embrassé et me félicitai de cette corriger cette erreur. Sa bouche avait un goût divin, le sucré mêlé au sel du sang, provenant d'une blessure qu'il s'était faite à l'entrainement. Ma langue caressa la sienne et il me prit de court en me mordillant la lèvre. Je le laissai faire, amusé et excité. Mes doigts se recroquevillèrent et je le caressai à cet endroit si tendre que je savais que les hommes possédaient et je sentis alors sa poitrine se soulever et s'abaisser à un rythme plus rapide, tandis que je continuai de faire jouer mes doigts à l'intérieur de lui. A présent, il geignait et se tortillait sous moi. Je baissai alors la tête et mon oreille se trouvait tout contre sa bouche, ou son souffle et ses murmures « oui, oui, encore, » me firent frissonner. D'une main, il m'enlaça, tandis que l'autre trouva son sexe entre nous, qu'il se mis à caresser frénétiquement. Soudain ses paroles se transformèrent en de petits cris indistincts, et je senti jaillir son plaisir chaud et humide entre nous deux, alors qu'il se contractait autour de mes doigts. Les yeux clos, je savourai son long gémissement de plaisir, me retirant de lui pour le serrer dans mes bras et il m'entoura alors de ses jambes et se frotta contre moi, tandis que les derniers jets de sa semence se répandaient sur nos ventres.

Son souffle se calma peu à peu et il m'embrassa le cou, d'abord lentement, puis il parsema de petits baiser la jonction entre mon cou et mes épaules. Je tournai la tête pour venir cueillir son baiser suivant. Sa langue m'explora alors, et un petit soupir de contentement lui échappa.

Soudain, alors que je l'avais maintenu sous ma coupe durant un si long moment, il m'obligea à me retirer de lui et se redressa, me forçant à en faire autant. Avec un sourire matois, il me fit m'asseoir sur la pierre et vint s'agenouiller devant moi. Surpris de sa vigueur si tôt après qu'il s'était vidé, je le regardais, une expression d'incompréhension et d'amusement flottant sur mon visage.

Ses mains parcoururent mon torse et vinrent titiller mes mamelons, ce qui me fit à nouveau frissonner. Je baissai les yeux sur lui et vit son regard ardent qui me dévisageait. Il me pinça méchamment et je criai, mais je le laissai faire ; la douleur était délicieuse. Mes hanches ondulaient malgré elle, avides d'attention, et au bout d'un long moment, je le suppliai : « Prends-moi dans ta bouche »

-Comment, me demanda-t-il naïvement, et je réalisai que c'était peut-être en partie pour cela qu'il n'osait pas vraiment me toucher. Avait-il peur de mal faire? De me blesser?

-Comme avec les autres hommes, murmurai-je. « Ne t'en fais pas.

Il sourit, et hocha la tête ; puis je senti ses lèvres se refermer sur moi et ma tête bascula en arrière, tandis que je fermais les yeux.

Jamais on ne m'avait donné ainsi du plaisir ; avec émoi, je découvris l'exquise sensation que tant d'homme m'avaient souvent décrite, mais que je n'avais pu jusque-là qu'imaginer. Les lèvres charnues d'Astère suçaient mon sexe avec habilité, et la pression exercée me faisait presque perdre la raison. A chaque fois qu'il m'aspirait, je sentais tous mon bas ventre se contracter, me rapprochant toujours plus près de l'orgasme. De temps en temps, il faisait tourner sa langue autour de ma petite verge et s'amusait avec, avant d'a nouveau l'engloutir dans sa bouche chaude et humide. C'était divin. L'un de ses doigts s'aventura entre mes cuisses, très timidement, et je l'y encourageais : « Oui, enfonce-le ». Ma voix était fébrile de désir.

Il me pénétra alors de son annulaire et je ne pus retenir un gémissement. Il fit quelques va et vient, avant d'en glisser un second ; je nageais dans un plaisir absolu, et ses doigts glissaient avec une aisance déconcertante en moi, tandis que sa bouche pompait toujours mon sexe gonflé de désir. Au bout d'un moment, il s'arrêta un instant, et joua avec la fente entre mes jambes ; il fit courir deux doigts à la surface et étala le liquide qui en sortait jusqu'à mon anus. Puis, il glissa à nouveau deux doigts entre les lèvres roses et un autre dans mon anus, tout en me reprenant dans sa bouche. « Ah ! m'exclamai-je avec un sursaut, en me redressant pour le regarder. Rien n'était aussi bon, c'était impossible. J'écartais encore plus les jambes et il me besogna alors avec un enthousiasme non feint, émettant des grognement rauques d'approbation à chacun des bruits qui m'échappaient, les yeux plongés dans les miens.

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