L'échafaudage complété

BÊTA PUBLIQUE

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Je pense à tout ça sous la douche. Je reste la, longtemps, lavant et relavant mon corps, me vidant l'esprit.

Quand le soir vient, je suis un peu apaisée, prête à recevoir Georges, mais les douleurs demeurent comme un rappel lancinant et pervers. La douleur sourde de mon ventre, cette épée de feu entre mes fesses qui m'empêche de m'assoir comme je le voudrais.

Pendant le repas du soir je me tortille, passant d'une fesse à l'autre, la douleur est bien la, vive, brulante et je dois serrer les dents pour faire bonne figure à Georges. Il ne semble pas s'apercevoir de ma gène, je la cache au mieux mais comment chasser de mon esprit ce que je viens de subir. Plus tard, dans le lit refait de draps frais, je repense à ce que j'y ai enduré ici. Les douleurs sont toujours présentes, j'ai du mal à trouver le sommeil, j'ai devant moi le visage de Hussein, ses yeux fous, luisants d'un feu inquiétant. Je me souviens de tout, comment oublier?

Mais a fond de moi une petite musique se fait entendre, celle des fantasmes. Ces fantasmes féminins de viol, il est commun à beaucoup de femmes mais heureusement que peu d'entre nous ne le subissent. Dans le secret de mon âme j'y ai pensé parfois, jeune adolescente se faisant peur sous les draps mais aussi se faisant jouir. Je me rappelle de ces soirs la où je me cachais, frissonnante et enfiévrée sous les draps pour me donner du plaisir, en pensant à une légion d'hommes le sexe dressé prêts à me saillir.

Serait ce possible? Ma main se risque entre mes cuisses, elle frôle ma toison pubienne, je la trouve légèrement humide, comme un voile de sueur, mais ce n'est pas de la sueur. Mes doigts s'y arrêtent, caressants les poils drus et frisés. Un frisson court sur mon échine. Non! Je ne le ferai pas! Ma main ne m'obéit pas; mes doigts frottent doucement ma fente. Mon corps se détend aux premières chaleurs de l'excitation. Je bouge un peu pour écarter mes cuisses et donner plus libre court à mes doigts agiles sur ma fente. A coté de moi, Georges ronfle tandis que je me remémore ces instants où j'ai été violée par ces trois hommes affreux et sales. Le cyprine afflue dans mon vagin, mes doigts ouvrent ma fente et se glissent entre mes lèvres. Je ressens encore des douleurs à ce niveau, des frissons me rappellent que cet après midi ce n'étaient pas des doigts qui me pénétraient mais des sexes furieux, avides de jouissance. Je suis trempée, je sens que la cyprine coule entre mes cuisses. Jamais je n'ai ressenti de telles sensations, contradictoires. J'ai honte, mais j'ai une envie folle de me masturber, me remettre en mémoire cet horrible instant. Mais était il si horrible? Toute ma raison me crie que oui, mais mon corps et un démon enfouit au fond de moi me murmurent de jouir, de prendre ce plaisir malsain.

Je succombe, j'oublie tout, mes douleurs, l'humiliation, et mes doigts s'agitent avec frénésie. Je me fais du bien, oui, voila ce que me murmure la petite voix: « Fais toi du bien! »

Je jouis comme jamais pendant une masturbation, je pousse un cri, vite étouffé, j'ai peur de réveiller Georges, mais ses ronflements me renseignent sur son état d'inconscience.

J'ai joui de ma mésaventure! Est-ce le signe que je l'ai accepté? Que je l'intègre à l'ensemble de mes souvenirs? Cet épisode va-t-il devenir fantasme à son tour?

Allongée sur le dos, haletante, je pense à tout cela. Le visage de Hussein me hante, ses yeux d'un noir profond m'hypnotisent et reviennent sans arrêt à mon esprit. Je ne pourrai jamais oublier cette fièvre qu'il avait en lui.

Cette nuit la fut courte, je ne pouvais trouver le sommeil, pas après cette aventure subie, je ne pouvais pas être en repos. J'étais nerveuse, je me levais sans bruit et je gagnais le salon. Derrière la baie vitrée la rue était vide, l'échafaudage avait disparu. Je ne sais pas pourquoi mais ce fait la me rassura et je pus enfin m'allonger sur le canapé et trouver un semblant de sommeil.

Ce fut Georges qui me réveilla, je sursautais quand sa main se posait sur mon épaule. « Qu'est-ce qui t'arrive mon chou? Tu as dormi sur le canapé! »

« Je...excuse moi mon amour, je n'arrivais pas à trouver le sommeil et je ne voulais pas te réveiller. »

Georges a déposé un baiser sur mon front et il est reparti pour la cuisine préparer son petit déjeuner. Je suis restée couchée sur le canapé encore un long moment, le temps de remettre de l'ordre dans mes pensées, de retrouver le naturel qui me manquait encore pour affronter mon mari.

Mais je devais rester allongée trop longtemps et quand Georges revint, il était sur le départ, en costume sombre, son attaché case à la main, précédé du parfum bon marché de son after shave qui finissait par m'écœurer. Un nouveau baiser sur le front, « A ce soir ma chérie » et puis la porte qui claque. Me revoilà seule avec mes démons.

Un peu plus tard, Eric se fait entendre, je vais le prendre dans son berceau et je le ramène dans le canapé pour sa tétée. Il se rue sur mon sein au point de me tirer une plainte. Je serre encore les dents car mes douleurs sont encore présentes. Heureusement, elles tendent à s'estomper mais j'ai encore du mal à trouver une position confortable pour m'assoir. Eric me tète goulument et je sens mes tétons s'ériger. Machinalement ma main remonte sur mon sein libre et je constate que mon téton est aussi dur que celui que Eric a en bouche. Mes doigts se mettent à jouer avec lui, je le roule doucement entre deux doigts et aussitôt, un frisson me court sur l'échine du haut en bas. Je ferme les yeux, je me laisse aller sur le canapé, Eric tétant mon sein droit et mes doigts jouant avec le gauche. Je gémis, de plus en plus fort, mes seins pointent, ils sont durs, j'ai envie que Eric me les tête en même temps. Je le change de coté, il me tète le gauche maintenant, il a faim, il se rattrape d'hier, je tâte mon sein droit, le téton est toujours dur. Et puis ma main descend entre mes cuisses et me trouve humide encore. Sans attendre, je me masturbe, ouvrant largement mes cuisses, mes doigts s'insinuent entre mes lèvres intimes et trouve mon vagin suintant de cyprine. Le plaisir en tarde pas à monter, il me submerge et m'entraine dans un râle de jouissance qui me fait tressauter sur le canapé.

Je regarde Eric comme si je le découvrais pour la première fois, il est toujours accroché à mon sein. Son innocence me saute au visage, alors que je viens de jouir et qu'il a participé à cette éruption de plaisir. Je sens mes seins durs, érigés. Quelque chose vient de changer en moi. Le visage ricanant de Hussein me revient devant les yeux « Alors salope, tu jouis avec ton fils maintenant? »

Je sursaute, mes yeux balayant la pièce de gauche à droite, mais je dois revenir à l'évidence, je suis seule au salon avec Eric.

Plus tard, je suis dans le hall d'entrée, je me prépare à faire mes courses, je dépose mon fils dans le landau, je l'installe en remontant la couverture quand une petite voix de fait entendre derrière moi.

« Vous avez vu hier? »

Je me retourne, c'est madame Félicie, prête à son tour pour aller en course, bien mise dans sa robe d'été à fleurs, le maquillage parfait et rajeunissant ses traits.

« Heu...vu quoi madame Félicie? »

D'un air conspirateur elle s'approche de moi à me toucher, elle jette un regard à droite et à gauche.

« Bin...les peintres! »

Je sens un trouble m'envahir et se transformer en appréhension.

« Que...quoi les peintres? »

Le visage de madame Félicie s'éclaire soudain.

« Ils vous ont rendu visite! »

« Mais...mais comment le savez-vous? » Je ne songe même pas à nier, heureusement!

« Ils me l'ont dit, parce qu'ils sont passés chez moi après! »

Désemparée je ne parviens qu'à bredouiller difficilement « Ah! Bon? »

« Oui! Me dit Félicie, ils m'ont tout raconter...en détail! Hé bien dites donc, vous en avez un fier tempérament!! »

« Mais je .... » Je tente de me justifier mais aucun mot ne sort de ma bouche tant ma surprise est grande. Une surprise teintée d'horreur, je regarde Félicie de cet air ahuri reflétant toute ma détresse.

Sa main se pose sur mon bras, « N'ayez crainte, tout cela restera entre nous, d'autant que je dois vous confesser que moi-même .... »

Je la regarde, incrédule, comment cette petite bonne femme de soixante dix neuf ans a-t-elle pu...

Elle a vu mon incrédulité.

« Ne vous méprenez pas ma chère, je suis une petite vieille en regard de votre âge, mais je sais profiter des bonnes choses, c'est l'avantage que j'ai sur vous. Je vois bien que vous avez du mal à admettre que d'avoir honoré trois hommes en même temps, soit le fait d'une femme honnête. Vous verrez, avec le temps cela vous sera un souvenir agréable, et qui sait, peut être voudrez vous retenter l'aventure dans quelques temps? »

En me lançant un sourire complice, elle s'éloigne, et je la vois happée par la rue ensoleillée.

Je reste la dans le hall d'entrée, ne sachant qu'elle attitude prendre. Les paroles de Félicie m'ont troublées, je m'oublierai pas cette aventure de si tôt, aussi traumatisante qu'elle ait pu être. Mon corps se souvient douloureusement de ce passage de ma vie que je ne pourrai effacer, reste à savoir si les meurtrissures de mon corps s'estompant, je ne regarderai pas cette aventure autrement?

Je suis dans la rue, poussant le landau de Eric, j'ai hâte d'aller mieux.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus de 5 ans
ok.

Dommage pour le coté violent et sadique des relations sexuel.

AnonymousAnonymeil y a plus de 9 ans
Excellent

Excellente histoire et bien écrite.

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