Le Prince de Chair Ch. 04

Informations sur Récit
Arlor pousse ses jeux toujours plus loin.
2.2k mots
4.63
12.3k
1
0

Partie 4 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 04/08/2019
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

La Duchesse Caeda tirait sur les boucles du pantalon d'Arlor. Le frottement du cuir contre le sexe du prince devenait si douloureux qu'il ordonna à la belle d'écourter l'effeuillage. Une activité qu'il affectionnait pourtant tout particulièrement. Lorsque sa verge tendue se dévoila enfin, même le froid du petit salon ne put en atténuer la fournaise.

Caeda rougit à la vue de ce spectacle. Une réaction qui excita encore plus le prince. Certes, les Dieux l'avaient correctement doté, mais son sexe n'affichait pas l'extravagance de certains esclaves des plaisirs. Cela voulait dire que la Duchesse n'avait probablement jamais vu d'érection, et encore moins d'aussi près.

— Prenez-le dans vos mains , susurra-t-il.

Timidement, dame Caeda plaça ses paume contre le pénis, l'une au-dessus de l'autre afin d'en saisir toute la longueur.

— Maintenant, effectuez de lents va-et-vient. (Un gémissement s'extirpa des lèvres d'Arlor lorsque la belle s'exécuta.) Voilà. Comme ça.

Les mains de la Duchesse glissaient le long de son membre avec la délicatesse qu'une joueuse de harpe. Ses caresses firent reculer la fine peau du prépuce, dévoilant le gland sensible qui tressaillait à chaque passage des paumes fraiches de la jeune noble.

Caeda, ainsi absorbée à sa tâche, les mains posées sur le sexe dressé telle une prière obscène, ressemblait à une statue d'un temple de la Déesse des plaisirs. En beaucoup moins glaciale.

La Duchesse remarqua le regard appréciateur du prince. Elle s'en détourna, le rouge aux joues et le noir aux yeux. Cette pudeur enflamma un peu plus le désir d'Arlor.

De par le faible espace entre les cuisses du prince, la Duchesse se tenait les bras serrés le long du corps. Cela comprimait sa poitrine, amplifiait son gable déjà généreux et poussait ses tétons en avant comme une offrande. Une offrande que le prince ne pouvait refuser. Presque nonchalamment, il attrapa les pointes roses entre ses doigts. Ses gestes, tantôt doux, tantôt cruels, arrachèrent des gémissements à la belle qui avait compris la futilité de retenir sa voix. Chacun de ses cris cristallins s'accompagnait de tressaillements qu'elle communiquait aux mouvements lents de sa masturbation. Déclenchant à chaque fois de savoureuses vagues de plaisir.

— Faites glisser ma verge contre vos seins, murmura Arlor.

La Duchesse insuffla autant de venin qu'elle le pouvait dans son regard, pour le plus grand délice d'Arlor qui sentit son sexe palpiter encore plus fort entre les mains de fière jeune femme. Mais sa défiance se cantonna à ses yeux. Après une courte pause, elle s'exécuta. Rougissant toujours plus, elle frotta le membre prêt à exploser directement contre sa lourde poitrine, un sein après l'autre. Le prince tremblait de plaisir contenu à chaque fois que son gland touchait un des tétons dressés . Un plaisir qui s'amplifia lorsqu'il remarqua que la duchesse se mordait la lèvre inférieure, le souffle court, la peau de ses aréoles normalement claires soudain assombrit par l'excitation.

Un sourire fendit le visage d'Arlor. Ce traitement ne la laissait pas indifférente.

— Prenez mon pénis en bouche, dit le prince qui n'y tenait plus. Je veux voir vos sublimes lèvres se rendre utile.

La Duchesse écarquilla les yeux. Par réflexe, elle s'écarta.

— Ce... ce n'était pas ce qui était prévu dans le contrat. Vous... vous ne pouvez pas me pénétrer.

Arlor agrippa un sein à pleine main pour le presser à nouveau contre sa verge. Il adressa un sourire carnassier à la Duchesse. Voilà donc pourquoi elle avait accepté de signer le contrat sans guère en négocier les clauses. L'ingénue s'était imaginé que, s'il ne pouvait porter atteinte à sa virginité, leurs jeux s'arrêteraient à de banales caresses.

Il était grand temps de la détromper.

— Pourtant, les termes son clairs. Vous les avez lus. (Le prince pointa de sa main libre le bloc de marbre sur la table basse.) Il y est stipulé « Le prince Arlor ne mettra pas la main sur la pureté de la Duchesse Caeda ». Or, à moins de me fourvoyer, votre bouche n'est pas le siège de votre virginité.

Les yeux de braise de la duchesse s'écarquillèrent avant de fixer le sol, ne dissimulant rien de ses délibérations intérieures. Le prince les imaginait sans peine. Que risquait-elle si elle refusait? Les dettes de sa famille seraient toujours là. Et puis, quitte à avoir été dévorée sans ménagement du regard et touchée par des mains qu'elle haïssait, était-il raisonnable d'abandonner maintenant?

— Les plaisirs de la chair ne se résument pas à ce qui se trouve entre vos cuisses, dit Arlor pour combler le silence. En donner avec la bouche est quelque chose de très répandu à la cour éternelle. Au vu des tenues que portent les dames de votre royaume et votre sacralisation de la virginité, j'aurai cru que les mœurs Aegyriennes vous y encourageaient. D'ailleurs, en parlant d'Aegyr, connaissez-vous Dame Ochidna?

Déboussolée par la question, la duchesse se contenta d'acquiescer.

— Bien sûr que vous la connaissez. C'est une de vos amies n'est-ce pas? Savez-vous que je l'ai choisie uniquement pour sa bouche? Elle à un corps agréable, il est vrai, mais c'est sa petite bouche en cœur et ses belles lèvres pleines qui lui ont valu les honneurs de mon attention. Chaque fois qu'elle me souriait, je voulais les écarteler de mon sexe. Aussi, après lui avoir arrangé un mariage avec un prétendant de grande lignée, c'est ce que j'ai fait. Régulièrement. Elle a un talent certain.

Le Prince observa la Duchesse à ses pieds, son pénis palpitant de plus en plus fort contre sa lourde poitrine. Elle gardait ses lèvres pincées, accentuant leur rougeur. Invitante.

— Elle ne vous en a jamais parlé?

Les muscles de la mâchoire de Caeda saillirent, mais elle se tut.

— Je suppose que non. Et bien que diriez-vous d'être initiée à cet art à votre tour? Peut-être même que, comme elle, vous y prendrez goût.

L'image de Dame Ochidna, ses lèvres pleines englobant son pénis, ses larmes traçant des sillons dans son fard, envahit un instant ses pensées. Il chassa l'agréable souvenir.

La Duchesse se mordit l'intérieur de la joue. Après une courte inspiration, elle baissa sa tête vers le sexe du prince, sa bouche légèrement entrouverte... et s'arrêta. Le souffle chaud contre les poils du pubis d'Arlor lui donna l'envie presque irrépressible de pénétrer ses lèvres. Là, tout de suite. Il disposait de la force nécessaire pour l'y obliger, s'il le souhaitait. Mais la jouissance de faire ployer uniquement par les mots le grisait bien plus. Aussi se retint-il.

— Cela n'a rien de compliqué, dit-il, incapable de détacher son regard des lèvres de la belle toute proche, trop proche. Vous pouvez commencer doucement, par l'extrémité.

Un frisson parcourut le corps de la Duchesse.

— Dois-je considérer votre refus implicite comme une annulation des termes de notre contrat?

La belle capitula enfin. Elle glissa l'extrémité du sexe du prince entre ses lèvres, comme pour boire au goulot d'une amphore de nectar. Surpris par la soudaine chaleur moite, Arlor failli exploser. Là. Tout de suite. Aidé par une lente inspiration, il retint le feu qui menaçait de déborder du chaudron de son désir. Seul un long gémissement lui échappa.

Par les dieux! Tout dans cette situation le faisait vibrer. La fière Duchesse à ses pieds, son sexe entre ses lèvres, son regard de feu n'osant le fixer, le rouge de ses joues... Il vivait pour ce genre d'instant. Ces moments de basculement ou fierté et arrogance s'effaçaient, balayés par la tempête de son pouvoir.

Cela dit, tout n'était pas parfait. La langue de Caeda s'acharnait à éviter l'intrusion dans sa bouche, et elle maintenait tant bien que mal ses lèvres écartées, comme pour ne pas les brûler sur le sexe ardent de désir. Arlor ne s'offusqua pas. Il voyait dans ce manque de volonté la marque d'une débutante dont la fellation était aussi étrangère que le bon goût chez un paysan. Elle pouvait apprendre.

— Utilisez votre langue, Duchesse. Et pressez vos lèvres contre mon sexe. Faites-les glisser comme le faisaient vos mains. Imaginez que je suis la plus délicieuse friandise des trois royaumes.

Les yeux mi-clos, Caeda rabattit une des mèches blondes échappées de sa coiffure derrière son oreille avant de s'appliquer à suivre les instructions. Sa langue dessina les contours du gland, en souligna la base, s'aventura au sommet de l'urètre. Le souffle d'Arlor s'accéléra. Oh. Par tous les Dieux et leurs catins! Elle apprenait vite. Dommage que ses progrès s'arrêtaient à la valse de sa langue. Elle refusait d'avaler son sexe, n'en explorant que l'extrémité.

Le prince, quelque peu frustré, empoigna l'arrière du crâne de la Duchesse. Surprise, la belle recula, laissant le pénis échapper à sa bouche. Elle fusilla Arlor du regard. Le filet de salive qui reliait ses lèvres à son gland ne fit que rendre son attitude défiante plus érotique.

— Je vais vous guider, dit-il. Pendant ce temps, contentez-vous de poursuivre ce que vous faisiez.

Caeda fronça le nez, mais reprit son ouvrage. Le prince, la tête de la duchesse calée entre ses mains, lui imposa un mouvement en direction de son bassin. Doucement. Lentement. La large base de son gland franchit les lèvres de la belle noble.

— Retirez vos mains, ordonna-t-il.

La Duchesse libéra la verge de son étreinte et posa ses paumes contre les accoudoirs, de part et d'autre du fauteuil. Elle tremblait légèrement, très consciente de ce qu'impliquait la disparition de cette barrière protectrice. Le Prince continua d'appuyer pour la forcer à poursuivre l'exploration de son large membre. À sa surprise, la belle prit les devants. Centimètre par centimètre, elle l'engloutit, s'arrêtant seulement à l'orée de sa gorge.

— Parfait, dit-il en la libérant de son étreinte.

La Duchesse releva délicatement la tête. Arlor sentit son sexe à la limite de s'extirper de la chaude caverne de sa bouche, avant d'y replonger de plus belle, glissant le long des lèvres bien serrées, sa douce langue comme guide. Il s'arqua sous l'intensité des pénétrations successives. Par les bourses d'Oldan, il en avait connu des plus habiles, mais peu qui y mettait autant de conviction. Une délicieuse surprise de plus.

Comme pour se rappeler à son attention, les lourds seins de la Duchessese frottèrent contre ses cuisses au rythme des vas et vient de la fellation. Arlor les attrapa à pleines mains, les pressa dans ses paumes. Leur chair voluptueuse déborda des barreaux de ses doigts. Il sentit, plus qu'il n'entendit, les gémissements de la Duchesse contre sa verge. Son plaisir déjà intense augmenta d'un cran.

En jouant avec l'extrémité de plus en plus sensible des tétons - les tirant pour amener Caeda vers lui, les libérant pour qu'elle se relève - le prince parvint à lui imposer un rythme de succion. Un rythme qu'il fit monter crescendo, tel le chef d'orchestre de son excitation qui enflait, enflait, enflait...

— Oh... oui... oui... Là. Parfait. (Arlor haletait de plus en plus fort.) Continuez. Continuez.

L'idée qu'il était en train d'utiliser cette femme fière et magnifique comme une vulgaire roturière suffit à faire basculer le prince au-delà du point de non-retour.

— Oh... par les Dieux. Ça vient. Avalez tout!

Le feu dans son scrotum devint insoutenable. Usant de toute sa volonté, il le retint un court instant pour en amplifier l'intensité. Une série de vagues pulsa alors, de la base jusqu'au sommet de son sexe, projetant les interminables filaments de son plaisir droit dans la gorge de la Duchesse.

Submergé par l'apothéose sensorielle, Arlor remarqua à peine que Caldea se retira alors que ses dernières giclées emplissaient sa bouche. Elle s'affaissa au sol. Toussa à plusieurs reprises. Sa respiration aussi rapide qu'au sortir d'une course poursuite.

— Satisfait? fini-t-elle par demander, ses lèvres et son menton luisant du sperme princier.

Le feu du défi illuminait à nouveau son regard, plus ardent que jamais.

Arlor sourit. Voilà donc pourquoi la belle avait mis tant de bonne volonté à le satisfaire. Elle croyait pouvoir en finir vite. Une erreur de plus.

— À votre avis? demanda-t-il.

Le prince sentit son sexe se dresser à nouveau, presque violemment. Il ne regrettait aucunement d'avoir écouté les conseils de l'alchimiste royal et dépensé une petite fortune en expéditions. Ce vieux bougre lui avait appris l'existence - et les effets - de la racine-électrique, une plante rare de Médonie. Mélangée à de l'alcool, elle rendait n'importe quel homme capable de jouir intensément et abondamment autant de fois qu'il le souhaitait, et ce, pendant plusieurs heures.

La première femme sur laquelle Arlor avait expérimenté cette merveille n'était nulle autre qu'une prêtresse de la pureté. Il l'avait souillée bien au-delà de toute rédemption aux yeux de son ordre. Non pas qu'il se soucie de l'opinion de cette assemblée de pisses-froid.

Seul petit souci. Une fois les effets de la racine épuisés, le corps subissait un épuisement massif qui obligeait à rester alité plusieurs jours. Mais Arlor n'en avait cure. Il était prêt à tous les sacrifices pour profiter pleinement de la Duchesse.

— Pensiez-vous vraiment que ce simple en-cas me suffirait, Duchesse? Vous me décevez. C'est tout un festin que j'attends.

Caeda, pantelante, voulut détourner le regard. Le prince l'en empêcha en saisissant son menton entre le pouce et le majeur avant de murmurer :

— D'autant plus que vous ne m'avez pas obéi à la lettre. (De l'index, il étala le sperme qui souillait le visage de la belle.) Vous avez laissé échapper de ma précieuse semence.

La Duchesse s'arracha à sa poigne.

— Votre feu est toujours aussi intense, c'est admirable, dit Arlor. Mais, bien que je sois un professeur magnanime et que vous débutiez dans cet exercice, je ne peux laisser passer votre désobéissance. Je vais devoir vous corriger. À ma façon.

(Suite au chapitre 5)

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

Du mauvais coté 01 la défaite ,son bon coté. Début d'une autre série historique.
Bourgeoises Soldées 01 Une mere et sa fille vont faire les soldes.
Vacances. Une mère et ses deux filles partent en vacances.
La punition de Catherine Une mère reçoit deux amis de son fils à la maison.
Vénale Sabine Certaines personnes sont prêtes à tout pour du fric.
Plus d'histoires