Le Prince de Chair Ch. 03

Informations sur Récit
Arlor commence à jouer avec sa proie.
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Partie 3 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 04/08/2019
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Pour le prince Arlor, le pouvoir était comme un alcool fort dont l'unique contrepartie n'était pas la gueule de bois, mais la peur de ne plus en avoir. Il en connaissait chaque saveur, mais aucune ne l'intoxiquait autant que celle de soumettre une femme comme la Duchesse Caeda.

Il l'observait en silence, savourant le champ des possibles avant de le moissonner. La belle soutenait son regard de ses yeux en amande comme s'il n'était qu'un vulgaire cancrelat. Sa poitrine se soulevait rapidement alors qu'elle serrait les poings contre les pans de sa robe.

— Approchez, ordonna le prince. Que je puisse vous admirer

Les phalanges de la Duchesse blanchirent légèrement, mais elle obtempéra. L'obéissance devait lui couter, elle qui était si habituée à commander à son personnel et à son armée de flatteurs.

Elle s'arrêta à une foulée du prince. Celui-ci se tenait dans son fauteuil comme sur son trône, les jambes légèrement écartées et les mains sur les accoudoirs. La raideur dans son haut-de-chausse devait être visible depuis le sommet du volcan de la baie Acérée. Et probablement, égaler sa chaleur.

— Plus près, ajouta-t-il.

La duchesse se rapprocha jusque dans l'espace de ses cuisses. D'aussi près, il pouvait sentir la discrète odeur de lilas de son eau de toilette et remarquer les tremblements de ses épaules dénudées. Ah quelle était loin sa confiance affichée pendant le bal. Exhiber son corps n'avait plus rien d'amusant sans la certitude que ses courbes étaient hors d'atteinte.

Comme on savoure un bon vin, Arlor la détailla. Son regard s'échoua pour la millième fois dans le fossé de son décolleté. La confection de la robe donnait le sentiment qu'à chaque mouvement, un sein risquait de s'échapper des replis de soie. Mais cela n'arrivait jamais. Il avait suffisamment observé la Duchesse danser pour en être certain.

Ses mains tremblaient de l'envie de libérer sa poitrine pour la contempler directement, mais il se retint. L'aube était loin.

— Vos seins tombent légèrement. J'imagine que c'est ce qu'il en coute de ne pas porter de corsage pour exciter vos prétendants.

La remarque désobligeante fit tressaillir la jeune femme.

— Votre opinion à ce sujet ne m'intéresse pas, cracha-t-elle, les joues rosies.

— Pourtant, vous aimez être désirée n'est-ce pas? La coupe de votre robe est osée, même pour votre royaume, et je doute que votre père soit à l'origine d'un tel choix vestimentaire.

— Epargnez-moi l'hypocrisie de me faire croire que mes habits sont seuls responsables de vos petits jeux pervers. Me couvrir de pied en cap ne m'aurait pas préservée de vos attentions.

Arlor sourit de plus belle. Elle avait du répondant et visait juste. Rien, pas même le voile d'une prêtresse, ne s'immisçait entre lui et ses plaisirs. Mais, elle n'était pas totalement innocente.

— Essaieriez-vous de me faire croire que vous ne prenez pas plaisir à jouer avec le feu? Depuis que je vous ai fait part de mon intérêt à votre égard, vos robes n'ont cessé d'être plus provocantes chaque année. D'ailleurs, tournez sur vous-même. Lentement.

La ligne de la fine mâchoire de la duchesse se crispa alors qu'elle pivotait. Ce faisant, elle prenait grand soin de maintenir sa tête tournée légèrement de côté afin de garder le prince à l'œil.

Arlor n'y avait pas fait attention jusque-là, mais les courbes de ses hanches, et surtout de ses fesses, se devinaient aisément malgré les jupons. Ceux-ci s'écoulaient comme des vagues depuis la base de ses reins pour sublimer sa silhouette. Et dire qu'elle se tenait debout. Cambrée et à quatre patte, le spectacle promettait de faire rougir les Dieux eux même.

La duchesse se retrouva de nouveau face au prince.

— Penchez-vous, ordonna-t-il. Posez vos mains sur les accoudoirs et inclinez-vous au-dessus de moi.

Cette fois, son regard se détourna, mais elle obéit aux instructions. Ainsi placées, les chairs lourdes de ses seins se pressaient à quelques centimètres du visage du prince.

Il tendit les mains, mais ne toucha pas l'offrande immédiatement. La respiration de la duchesse s'était accélérée devant ce geste. Un frisson la parcourut lorsque, n'y tenant plus, Arlor palpa l'arrogante poitrine à travers le tissu. Ses seins étaient légèrement plus imposants que ses paumes et bien plus fermes qu'il ne l'avait imaginé. Autre surprise agréable, il pouvait clairement sentir la dureté de ses tétons. La Duchesse gémit légèrement lorsqu'il les pinça.

Par Oldam, la situation commençait-elle à l'exciter?

— Quel dommage de cacher ainsi des seins aussi sensibles, susurra le prince. Libérez-les de votre robe.

A ces mots, le prince relâcha la poitrine de son étreinte. La Duchesse se redressa, son regard courroucé de nouveau vissé sur lui. D'une main tremblante, elle fit glisser les pans supérieurs du fourreau de sa robe, de l'autre, elle dissimula sa lourde poitrine libérée.

La respiration du prince s'accéléra face à ce réflexe de fille bien élevée. Rien de tel pour rendre encore plus attirantes les courbes généreuses qui débordaient du barrage de son bras. Avec sa peau claire et sa chevelure qui ondulait le long de ses épaules nues, elle ressemblait à une des trois Dénayades des légendes.

— Ne vous dissimulez pas. Être ainsi admirée vous plait et je compte bien explorer chaque parcelle de votre beauté.

Lentement, comme si une main invisible tirait sur l'étau de son bras, la belle libéra sa poitrine. Les volumineux seins s'épanouirent, leurs pointes dressées fièrement.

Arlor reprit son souffle qu'il ne se souvenait pas avoir retenu. Ils s'avéraient plus imposants encore qu'il ne l'avait cru. Les mamelons d'un rose très pâle se mêlaient à la nacre de sa peau. Le prince ne résista pas à leur galbe envoutant. D'une main, il les saisit contre ses paumes pour les soulever avant de les laisser retomber naturellement. La fermeté qu'il avait sentie sous le tissu ne se démentait pas.

— Penchez-vous à nouveau.

La Duchesse se repositionna les mains contre l'accoudoir, tendue vers l'avant. Offerte.

La poire de ses seins s'étirait légèrement sous leur poids. Le prince saisit un téton entre ses doigts, l'autre entre ses lèvres. La duchesse gémit avant de crisper la mâchoire pour se retenir. Mais Arlor comptait bien entendre ses cris, aussi accentua-t-il la pression, doucement, progressivement, comme s'il domptait une bête sauvage. D'abord le pouce et l'index, puis la langue et les dents qui mordillaient la douce pointe rose.

Caeda gémit à nouveau.

— Arrêtez... vous... vous me faites mal, dit-elle sans même chercher à se reculer.

Arlor la libéra avant de gifler un sein, puis l'autre, ses paumes mordant durement les tétons. La poitrine oscilla sous les coups et arracha de nouvelles plaintes à la Duchesse.

— Regardez-moi, dit-il.

Caeda obtempéra. Son regard de braise transmit sa chaleur au corps d'Arlor tout entier.

— Ne vous avisez plus de me donner ce genre d'ordre, dit le prince.

A ces mots, il lui maltraita encore un sein, pour le simple plaisir de contempler la crispation de son visage. La marque rouge de ses doigts se devinait sur la finesse de sa chair. La duchesse entrouvrit la bouche, mais n'osa pas rétorquer.

— À genou.

Le silence flotta dans l'air un instant. Le prince put lire dans le regard de la jeune femme le conflit entre les devoirs envers sa famille et sa fierté. Mais le devoir l'emporta et elle ploya.

Ainsi soumise, sa poitrine touchait presque l'intérieur des cuisses du Prince.

— Il est grand temps de passer aux choses sérieuses Duchesse. Retirez mon haut-de-chausse. Lentement.

(Suite au chapitre 4)

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 5 ans

début très prometteur..

merci

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