Le Boucher

BÊTA PUBLIQUE

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Khadaj
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Il allait vite pour elle, sortant et entrant maintenant comme n'importe quel homme le ferait, mais tellement grand et dur qu'elle sentait comme si elle allait rompre et mourir à chaque va-et-viens.

Elle pensa confusément que c'était normal qu'il fasse aussi vite, parce qu'après tout, si pour elle c'était un putain de forage en profondeur, pour lui il faisait à peine trempette dans le petit bain, et il avait carrément pieds.

Son doigt aussi énorme que ces godes fait à partir des machins de star du porno lui labourait le cul, et de ce côté là ça commençait à devenir franchement agréable.

Ç'avait toujours été à reculons, la bonne blague, qu'elle avait accepté que Jim la lui mette, et ça n'avait jamais été grandiose, mais c'était le plus aisément supportable des deux, et comme elle faisait un effort conscient pour rendre la chose meilleure, parce que sa vie dépendait du fait qu'elle soit meilleure, elle commençait à se prendre au jeu.

Ondulant du bassin, elle parvenait a en mettre plus qu'il n'y mettait tout seul, et elle s'arrachait à elle même des petits cris de plaisirs, victoires dérisoires volées a la brute qui s'était mis en tête de la détruire de cette manière.

Aparemment décidé à ne rien lui accorder de ce côté, il mordit son sein encore intact avec la même voracité cannibale qu'il avait démontré avec l'autre, faisant couler son sang à gros bouillon sur sa poitrine, et lui arrachant un glapissement geignard qui traduisait bien mal l'ampleur de la douleur ressentie.

Puis, comme ennivré par sa propre furie destructrice, il commença à la pilonner pour de bon, beaucoup plus vite et fort qu'auparavant.

De sa vie rien ne l'avait préparé à cela.

Pas d'expédients psychologiques rapides, pas de comparaisons utiles ou d'analogies sur lesquelles construire une image mentale pour s'y raccrocher.

C'était sans comparaison avec quoi que ce soit qu'elle avait expérimenté, vu, ou même lu.

Il était en train de la ravager.

Et tout allait si vite que les hurlements qui meurtrissaient sa machoîre brutalisée marquaient quelque-chose, certes, mais certainement pas une sensation qu'elle pouvait reconnaître ou identifier.

Elle hululait comme une sirène d'alarme, et tressautait au rythme infernal du pilonnage du titan en train de l'empaler avec son sexe hors normes.

Tout cela était vrai, tout cela arrivait.

Mais elle n'était plus là pour le savoir.

Son esprit était parti.

Ne restait que son corps gémissant et hurlant.

L'ogre goûtait sa chair comme il l'entendait.

Et il avait décidé que cette vieille pute méritait d'être attendrie un bon coup.

Quand il commença à la démonter pour de bon, il se cala sur un rythme qui lui apportait, autant pour des raisons physiques que psychologiques, le maximum de plaisir.

Il fallait qu'elle la lui polisse avec sa petite moule crémeuse, et plutôt maintenant que plus tard.

Calant son rythme sur un régime qui ne pouvait être sensiblement comparé qu'à un marteau-piqueur, ses coups de reins se firent si rapides et brutaux que les yeux de sa victimes se révulsèrent bientôt, indiquant qu'elle allait perdre connaissance.

Pas bon ça.

Fallait que cette truie couine pour que ce soit vraiment drôle.

Il continua sur le même rythme quelques secondes, cherchant quelque-chose d'autre qui pourrait lui donner du plaisir, et remettre cette salope en selle.

Un déclic dans son crâne microcéphale.

Il avait trouvé.

Son sourire carnassier et écoeurant de béatitude idiotement bienheureuse fendit de nouveau sa large face.

D'un geste il extraya son énorme index du cul bien serré ou il l'avait fourré avec un "pop" satisfaisant qui alluma une lueur dans son regard, et rappela la gronzesse a ses sens l'espace d'un instant.

Son épaisse chevelure, poisseuse de sueur, qui collait en longue mèche sur son visage, l'empêchant de bien voir ce qui se passait, il trouvait ça top.

Il lui lâcha aussi brusquement le cou, ce qui eût un effet comique de ressort qui fît repartir sa tête en arrière. Cela l'aurait presque fait rire si ça avait duré, mais pas le temps pour ces conneries.

Y'avait à faire.

La saisissant soudain par la taille, il accompagna le rythme infernal de son martelage à contresens, tirant des bras lorsqu'il poussait des reins, frappant plus fort que jamais à la porte du four à gosses hors service de la vieille pute.

Après ça la réaction fût rapide.

Comme un calme soudain et léger au milieu du chaos, la fin de la stimulation de son rectum avait permis à Debbie un bref retour à la conscience, qui ne l'avait pas préparé à grand chose.

Hagarde, à peine capable de resituer les évènements en cours, elle avait juste compris que le monstre qui la faisait danser sur son membre comme un marrionnette à doigt taille enfant sur une main adulte, préparait quelque chose.

Puis une autre rafale de coups de reins brutaux et la soudaine dispartion de son emprise sur son cou lui rejetèrent la tête en arrière, lui arrachant un hurlement aïgu et guttural, comme le chant mortuaire d'un cheval sur le champ de bataille.

Quand ses mains caleuses et ridiculement, grotesquement immenses enssérèrent sa taille comme on attrape une poupée, elle ne se rendit compte de rien.

Mais l'instant suivant elle eût une révélation.

Ce martèlement incessant, ce battage au rouge de son cervix par le gland monstrueux de ce monstre, l'extrême dilation et abrasion de ses muqueuses intimes, ces douleurs acides, vives et profondes.

Tout cela pouvait, devenait, était désormais pire.

De ses monstrueuses paluches à la poigne hérculéenne, il commença d'accompagner l'assaut inexorable et barbare qu'il menait à sa féminité.

Elle qui pensait avoir hurlé le plus fort, poussé les cris les plus intenses, pleuré le plus de larme de sa vie dans les quelques instants qui avaient précédés celui-ci, oublia cela.

C'était maintenant la vraie torture.

Maintenant la vraie punition.

Parce que rien, pas même les violences mêmes qu'elle avait subie jusque là, ne la préparaient à celles qu'il lui infligeait maintenant.

Il lui écartelait la chatte, proprement et simplement.

Elle ne savait trop comment, il parvenait à pousser encore plus loing, à aller encore plus profond qu'avant, creusant, forant en elle, avec la puissance rythmique d'un outil industrielle.

Sentant l'humidité s'épandre en bas, elle douta qu'il s'agisse d'excitation.

Serrant les dents, la nuque raidie par la douleur, chaque veine de son visage et de son cou gonflées à se rompre, elle pencha la tête pour voir.

Mêlé à des flots de liquide préséminal émis en quantité dantesques par la verge animale du monstre, a sa cyprine et de grands volumes de ses pertes blanches, elle trouva ce qu'elle redoutait de trouver.

Des filets rosâtres teintaient lentement le magma informes de fluides sexuels qui débordait d'elle tel l'évier fuyant d'un motel bon marché.

Elle saignait.

Le porc lui, hahanait et grognait, semblant enfin assez abandonné à sa tâche pour ne plus prêter qu'une attention indirecte à sa personne.

Mais elle même faisait un effort de volonté considérable pour focaliser ainsi son attention, effort qui se dissippait aussi rapidement qu'un dessin dans le sable d'une dune sous le vent.

Il la besognait si fort, allait si loin, qu'on pouvait avoir l'impression qu'il essayait, en vain, de l'enfiler comme une chaussette trop petite sur un pied trop grand.

Elle réalisa avec horreur que c'était là son intention.

Luttant pour rester consciente, alors qu'elle sentait une douleur qu'elle n'avait que rarement éprouvée dans sa vie de femme venir et revenir encore, devenir comme une rengaine dans cet instant présent de son existence, effaçant tout dans la douloureuse blancheure incandescente d'un tison brûlant au milieu de son crâne, elle essaya de dire ou faire quelque-chose.

De protester, de le repousser de ses jambes peut-être.

Elle n'en eu pas le temps.

Un craquement effroyable et une douleur démentielle de part et d'autre de son bassin.

Brutalement, elle rejeta la tête en arrière, faisant claquer brusquement les vertèbres cervicales dans un numéro macabre de claquette, les larmes au coins de ses yeux affreusement lucides, inondant ses joues tuméfiées comme de douloureux torrents de solution saline.

Elle pressa si fort ses dents encore serrées qu'elle les sentit presque se fendiller, et elle hurla, plus fort que jamais, blessant sa gorge en poussant ce crissement humide et éraillé.

Quelque-chose, en bas, avait cédé.

Mais l'autre ne s'arrêtait pas.

Toujours consciente, toujours hurlante, les pensées organisées et rationnelles disparurent tout à fait de sa tête, pour peu qu'elles aient été plus que de vagues esquisses.

Elle s'abandonna à la souffrance, se laissa se dissoudre dans les cris, les pleurs, et la terreur.

Son bourreau l'avait tant brutalisée, avait tant enfoncé de son monstrueux pénis à l'érection démentielle dans son entrejambe de femme tout à fait normal, que son pelvis ayant supporté trois accouchement, avait cédé.

Le pubis c'était, sous ses coups de boutoir, séparé en deux.

Comme Moïse séparant la mer en deux avec son bâton, la grotesque caricature d'être humain qui lui ravageait les entrailles avec le sien, avait ouvert ses hanches en deux.

Cependant il continuait.

Elle subissait une douleur indicible, pire que toute chose a laquelle elle avait pu être confrontée.

Ses accouchements, même les plus rudes.

Des accidents de voiture.

Des fractures.

C'était tout cela à la fois et plus encore.

Mais le monstre toujours la besognais.

Ses grognements se rapprochaient.

Il prenait son pied.

Émettant de plus en plus souvent de cours râles, semblables aux brâmes de cerfs en rut, il accélérait encore la cadence inouïe, mécanique, industrielle, qu'il imposait au corps meurtri de la femme entre ses mains.

C'était son instrument masturbatoire, une vaginette dans laquelle il allait juter, et ensuite jeter.

La place qu'il avait fait dans sa chatte avec sa queue, en mettant son bassin hors du chemin, lui permettait des mouvements encore plus ample.

Il déformait sa cavité vaginale, lui faisant épouser les formes torturées et contre nature de sa verge, tel un tronc d'arbre tordu et noué distordant et déchirant un emballage à la conformation et aux dimensions trop éloignées de la sienne, insistant quand même.

Ses coups de boutoirs monumentaux, à la cadence foudroyante et brutale de canon mitrailleur, blessaient et déchiraient la muqueuse vaginale, et buttaient avec une insistance forcenée et idiote contre le cervix de Deborah, produisant à chaque fois cette douleur acide et fulgurante qui la faisait serrer les dents à les fendre, et cambrer le dos à s'en démettre les vertèbre.

Il continua à ce régime pendant un temps qui lui semblât infini.

Qu'il s'agisse de minutes ou d'heures, cela n'avait pas d'importance.

C'était trop.

Elle ne savait pas si elle avait perdu connaissance, ou simplement "été ailleurs" pendant que cela se passait, ni même si cela avait le cas une ou plusieurs fois.

Simplement, à un moment elle le sentait en elle, et l'instant d'après elle ne le sentait plus.

Hagarde, elle regarda autour d'elle.

L'ignoble créature était encore dans la pièce avec elle, mais ne se préocupait plus de sa personne.

Nonchalement il essuyait son sexe au repos, mais toujours difforme et démesuré, dégoûtant de sang et de semence, avec la belle robe rouge qu'il lui avait arraché ce qu'il lui semblait être un million d'années auparavant.

Il semblait absorbé par quelque-chose provenant de l'extérieur de la boutique.

Les sens aux aguets, les oreilles frémissant comme celles d'un chat ou d'un chien, le nez se fronçant alors qu'il humait l'air, perçant le voile de sang et de sexe qu'il avait levé pour "voir" au delà.

Soudain elle l'entendit.

Ses sens devaient être considérablement plus aiguisés que les siens.

Le vrombissement d'un moteur, qui tourne de plus en plus au ralentis, et qui s'arrête soudain.

Une voiture venait de s'arrêter devant la boutique.

Une idée germa au fond de son crâne, hideuse mais attrayante, de la lueur dure et froide, celle d'une idée à la cruauté et l'égoïsme nu et assumé.

Elle la réprima cependant, la repoussant avec toute la vigueurs que son sens moral en lambeaux lui permettait encore.

Cela n'allait pas durer cependant.

Le monstre grogna quelque-chose en français, qu'elle compris parfaitement, plus dans le fond que dans la forme.

"De la chair fraîche." Puis lorgnant dans sa direction, sans particulièrement lui prêter plus d'attention que cela, il ajouta "J'aurais plus qu'à jeter ça".

Du fond de son être, elle sentit venir le frisson de peur le plus puissant qu'elle eu jamais ressenti, mais d'un effort surhumain elle le réprima.

Mieux vallait qu'il la croit sans défense, brisée et résignée.

Il fallait que ce soit le cas.

Elle entendit la cloche de la boutique, et profita immédiatement de la distraction pour vérifier l'état de ses liens.

La sueur sur ses poignets en sueurs et la corde malmenée par les assauts violents que répercutait l'agression faite à sa personne rendaient l'ensemble lâche.

La fuite était une option.

L'autre humait encore l'air, un air malsain de gourmandise se dépeignant sur son faciès porcin.

"Hmmm, de la chatte suédoise. J'adore les boulettes de viande!" ajouta-t-il, toujours en Français.

Des murmures dans une autre langue qu'elle ne comprenait pas provenaient de l'autre côté de la porte de la chambre froide, puis un appel, en anglais très accentué cette fois.

"Il y a quelqu'un?"

Remettant son tablier, le monstre gronda, souriant.

"J'arrive mes poulettes."

Lorsqu'il sorti, Deborah sût exactement quelle décision elle avait prise.

Elle allait s'enfuir, et laisser qui que ce soit qui se trouver de l'autre côté de cette porte se débrouiller avec les conséquences de son choix.

Peut importait qu'elle ne dorme plus jamais sur ses deux oreilles, ou qu'elle ne se regarde plus jamais en face dans un miroir.

Elle allait vivre.

Alors qu'une conversation simple en anglais de cuisine se déroulait de l'autre côté du lourd panneau de métal qui en étouffait l'essentiel, ponctuée ça et là de morceaux de Français de plus en plus forts et malsains dans leur contenu, Deborah s'activait à défaire ses liens.

Elle se balançait à la fois aussi fort et doucement que possible, tout en se tortillant, maintenant l'équilibre paradoxal entre sa libération rapide et le moins de bruit possible du mieux qu'elle pouvait.

Son corps la faisait de nouveau souffrir, de milles et unes manières à la fois nouvelles et anciennes, mélange de douleurs inédites et famillières, magnifiées, sublimées, démultipliées et assemblées en une époque et un lieu, qui infortunément était le présent, son présent.

Les premiers cris de l'autre côté.

Elle devait faire vite.

Elle y était presque.

Soudain, ça y étais.

Libre.

Elle était libre.

Elle chût lourdement sur le sol, et la douleur dans ses jambes, ses hanches, ses muscles et ses os était pire que tout ce qu'elle avait jamais connu.

Elle étouffa un cri, et rapidement, se dissimula dérrière un des blocs de découpe, juste au moment ou dans un choc sourd et soudain, la lourde porte de métal s'ouvrait.

Le colosse traînait par leurs tignasses blondes et ensanglantées, deux jeunes femmes blondes et élancées, qui le suppliaient tantôt en anglais, tantôt dans une langue qu'elle ne comprennait pas, mais assumait être du suédois.

Elle se débattaient avec violence, frappant de leurs longs membres grêles les bras monstueux de l'ogre qui les avait attrapé, sa poigne d'acier ne fléchissant pas un instant sous les coups de ses victimes.

Il projeta l'une des deux si fort qu'elle traversa l'ensemble de la pièce pour s'abattre avec un bruit mât sur le mur du fond.

L'autre hurla, criant un nom qui sonnait comme Kirsten.

Deborah ne s'arrêta pas pour le savoir.

Elle voulait contourner le géant et ses proies, et s'enfuir par l'ouverture, de préférence avant qu'il se rende compte qu'elle n'était plus suspendue à son crochet de boucher.

Pour l'heure ça avait l'air d'aller.

L'immonde créature saisissait la jeune femme à la gorge, coupant net le hurlement qui montait d'elle, et l'amenait à hauteur de son visage.

Encore une fois l'immensité de l'homme, si s'en était bien un, la frappa.

La fille devait avoir la taille mannequin, au bas mot, et pourtant il la dominait de plusieurs dizaines de centimètres.

L'écoeurante et bien trop familière pulsation entre ses jambes hérculéennes repris, et réveilla les souvenirs liés à l'élancement douloureux dans son bas ventre.

C'était le moment.

Il lui tournait le dos, tenant à bout de bras, dans sa pogne monstrueuse la poupée de chiffon gargouillante qu'était devenue la touriste scandinave.

Au fond de la salle, un gémissement ténu s'éleva du tas formé par l'autre, et dans un geste d'une vivacité hallucinante il catapulta la seconde jeune femme, faisant mouche.

Des cris de douleurs et de protestation mêlées s'élevèrent, et le géant s'éloigna de la porte pour rejoindre ses victimes de sa démarche nonchalante.

Déborah en profita pour se glisser, littéralement, de l'autre côté de la porte.

Elle traînait son corps endoloris contre le carrelage glacial, ne laissant s'élever qu'un léger froissement qu'elle espérait parfaitement furtif.

En la circonstance, il l'était.

L'autre ne la remarqua pas, et c'est tremblante, en sueur malgré la température glaciale, perclue de douleurs et de crampes qu'elle se retrouva sous l'éclat impitoyable du néon de la boutique, se précipitant silencieusement à l'abri du panneau de métal, hors de vue du croquemitaine qu'elle cherchait désespéremment à fuir.

De nouveaux cris, et des bruits désormais trop familiers de tissus qu'on déchire, de chaînes qui cliquèttent, et d'un fou furieux vociférant en Français "Tenez vous tranquilles petites putes, que je vous enfile proprement!"

Elle entendait parfaitement tout cela, y prêtant tout l'attention nécessaire pour ne pas être prise par surprise.

Encore une fois, il fallait remercier là son "entraînement" de "femme au foyer américaine", et ces réflexes de survie féminine en ménage au XX-ème siècle.

Mais c'était surtout sur son déplacement qu'elle se concentrait, se focalisant sur son effort, et les effets qu'il produisait dans son corps martyrisés.

Des choses n'étaient plus à leurs places.

D'autres ne se tendaient pas comme elles le devaient, refusant la contrainte, et d'autres, crispées, recroquevillées, l'étaient bien trop.

Elle sentait ses fémurs décalés jouer bien trop facilement dans leurs emplacement dans ses hanches, qui elles étaient presques écartelées, les deux os à part l'un de l'autre, ne fermant plus son ventre, tiraillant sa ceinture abdominale plus que ses plus terribles crampes utérines avaient pu le faire.

En parlant de son utérus, il semblait bien qu'il soit aux nombres des choses anormalements mobiles.

Bilan, ce serait un calvaire, mais il fallait toujours fuir.

C'était avec d'infinies précautions, tant pour son corps douloureux que pour la discrétion de ses déplacements que Déborah se redressa, se retenant à la paroie carellée de la boutique pour atteindre laborieusement la station debout, ou ce qui s'en approchait le plus.

Elle se sentait comme ce singe dans ce vieux film, qui se redressait laborieusement, premier de son espèce.

Mais elle doutait que ce sac à puce est autant souffert qu'elle en cet instant.

De sa nouvelle position en élévation relative par rapport à la précédente, elle apprécia la scène autour d'elle.

Rien dans la boutique ne laissait présager la violence de l'arrière salle, comme toute bonne boucherie pourrait-on dire, même si celle-ci relevait de la folie pure.

Hormis dans leur sanglante apparence, la présentation des morceaux sur le comptoir vitré et réfrigéré était anodine, innofensive, et relevait comme le reste de la pièce de la propreté clinique.

Khadaj
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