L'avilissement d'Aurore - Partie 08

Après tout ce qu'elle a enduré, elle pensait ne pas pouvoir tomber plus bas dans la déchéance.

Ces parfaits étrangers l'ont attachée nue dans un tas de compost, fait uriner sur le sol et sur ses jambes, observée tandis qu'elle jouissait et enchaînait orgasme sur orgasme! Comment pourrait-elle encore garder un quelconque amour-propre après cela?

Elle entend subitement la voix de Paul aboyer sur son aîné : - Retire le tuyau de son cul. Elle sait maintenant ce qu'est un lavement anal! Enlève-lui le gode de sa chatte, sinon elle va jouir! Donne -- lui à manger! Elle aura besoin d'énergie demain matin!

Débarrassée du plug, la subalterne est contrainte de manger à même le pavage de la cour, à quatre pattes devant une écuelle contenant un infâme brouet composé de légumes et de viandes écrasés et mélangés. Mais, affamée, elle se rue néanmoins sur la nourriture, bien que consciente du spectacle obscène qu'elle donne aux deux cultivateurs, avec sa tête baissée vers le récipient en métal, sa croupe levée, sa vulve visible. Mais tout cela a peu d'importance : elle est uniquement concentrée sur la nécessité de satisfaire un besoin primaire, celui de se sustenter!

Une fois son repas terminé, Aurore est obligée de vider une bouteille d'eau avant, malgré ses supplications, d'être ramenée dans l'étable. Le vieil exploitant lui a expliqué le programme de la journée : - Nous t'amènerons une seconde gourde d'ici une heure. Tu la boiras aussi. Avec trois litres dans la panse, tu ne risqueras pas d'être déshydratée, car tu resteras dans le bâtiment jusqu'à demain matin. Afin, là encore, de te permettre de méditer sur qui tu es vraiment. Tu vas retourner cette fois dans l'enclos à compost, attachée exactement dans la même position...

Cette fois, les boissons absorbées contiennent et un laxatif (1ère gourde) et le cocktail pharmacologique qui réunit les aphrodisiaques et les amphétamines (2e bouteille).

Les fermiers ont visiblement décidé de torturer psychologiquement la superbe blondinette.

Après avoir été immobilisée à l'une des barres en inox, elle se retrouve une nouvelle fois dans la pénombre, la porte du hangar à bestiaux ayant été refermée. Débute alors pour elle un véritable martyr. Sous l'effet du purgatif, des douleurs lancinantes dans ses tripes maintenant enflées commencent à l'accabler. Elle lutte avec la force du désespoir pour ne pas éjecter la matière fécale de l'intérieur de son corps! Combien de temps cela prendra-t-il avant que je ne cède? se désespère-t-elle.

Ces mots à peine prononcés, sous l'action intensive de la pharmacopée, elle est prise d'une série d'orgasmes tandis qu'elle se soulage bruyamment. Les supplices endurés entraînent à présent, durant le reste de la nuit, un début de troubles psychologiques chez la malheureuse. Pour la première fois de sa vie, elle connaît des bouffées délirantes engendrant la résurgence de souvenirs sexuels enfuis au plus profond d'elle-même. Elle se remémore notamment deux faits survenus il y a quelques années dans sa jeunesse et lors de ses études...