L'avilissement d'Aurore - Partie 09

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Pire qu'une chienne !
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Récit n'a pas de balises

Partie 9 de la série de 10 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 08/19/2020
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Chapitre 13 -- Souvenirs d'outre-tombe

Elle venait d'avoir dix-sept ans et sortait, depuis six mois, avec son futur mari Jean-Louis. C'était surtout son premier amour. Guère plus grand qu'elle, un peu plus âgé, il était surtout, à l'époque déjà, un athlète qui se destinait à une carrière de professeur d'éducation physique et sportive (EPS). Pris chacun d'eux par leurs obligations scolaires mais habitant seulement à une vingtaine de kilomètres l'un de l'autre, ils mettaient à profit chaque week-end, sauf concerts ou répétitions de l'Harmonie où ils jouaient tous les deux, pour passer de doux moments ensemble.

La maison d'Aurore, qui vivait avec sa mère et son frère depuis le divorce de ses parents, était petite, même si elle dégageait une ambiance de sérénité. Aussi passait-elle la plupart du temps chez son bien-aimé, dont la demeure était plus spacieuse et uniquement occupée par les parents de ce dernier. Gérard, le beau-père, se montrait particulièrement attentionné à l'égard de sa « bru », qu'il considérait, du moins lui disait-il, comme sa propre fille. Elevée dans une éducation croyante sans être bigote, l'étudiante s'éveillait depuis quelque temps à la sexualité dans les bras de son amoureux. Il y a une quinzaine de jours, elle avait d'ailleurs perdu sa virginité. Son amant s'était montré tendre et la future secrétaire gardait un souvenir ému de cette expérience à la fois délicate et charnelle...

Aux prémices de sa vie amoureuse, elle était encore toutefois relativement classique dans ses pratiques sexuelles. Les positions prises se limitaient à celles du missionnaire ou d'Andromaque. Elle acceptait parfois de déposer un baiser sur le sexe de son amant, voire un coup de langue, mais ne semblait guère intéressée par la fellation. Pour lui plaire, elle avait accepté, en cette fin de semaine, de jouer à un petit jeu « érotique » qui avait consisté, le vendredi et le samedi soir, à se relever dénudée au milieu de la nuit, la première fois pour uriner, la seconde pour aller chercher une boisson fraîche dans le frigo. Elle avait pourtant eu quelques réticences : - Et si tes parents se réveillent et qu'ils tombent sur moi?

Son copain avait balayé son argumentation en la rassurant : - T'inquiète! Ils prennent tous les deux des somnifères. Tu ne risques pas de les rencontrer! Allez, fais-moi plaisir!

Elle s'était donc exécutée. Et si le vendredi, tout s'était bien passé, le samedi avait connu une tournure différente. Alors qu'elle se tenait debout, nue, devant le réfrigérateur, dont la lumière diffuse éclairait son magnifique corps, une voix l'avait soudain surprise : - Eh bien, Aurore, tu as l'air d'avoir extrêmement chaud, on dirait!

Se liquéfiant sur place et se retournant par réflexe, après avoir montré son arrière, voilà qu'elle présentait maintenant, de manière tout aussi involontaire, son devant à Gérard, son beau-papa. Confuse, rouge jusqu'aux oreilles, elle tente de s'excuser :

- Je... Je suis désolée, Monsieur! Je ne pensais pas...

Son beau-père la coupe : - Ne t'inquiète pas! Ce genre de choses peut arriver et n'est guère gênant. En tout cas, je ne suis pas choqué, d'autant que tu es ravissante! Mon fils a beaucoup de chance! Et rassure-toi : je ne dirai rien à personne. Ce sera notre secret! A présent, si tu as trouvé ce que tu cherchais, puis-je aller dans le réfrigérateur?

- Bien... Bien sûr! bégaie-t-elle, en s'enfuyant, la honte aux joues.

Revenue dans la chambre, elle ne dit mot à son chéri, mais lui refuse, à l'avenir, de réitérer cette expérience, du moins pas dans la maison de ses beaux-parents. Ce banal incident a pourtant eu plus tard, ce qu'elle n'a jamais su, de terribles conséquences sur sa vie, car depuis qu'il avait vu Aurore dans le plus simple appareil, Gérard a développé un véritable fantasme obsessionnel à l'encontre de celle-ci : - Un jour, je l'aurai! Elle sera mienne! n'arrête-t-il pas depuis de répéter en son for intérieur.

Un autre souvenir lui revient en mémoire. Ayant obtenu son bac, elle s'était inscrite à la fac de Sciences Po. Un choix étonnant, car ses compétences la portaient plus vers un travail de secrétariat de direction. Cet éloignement forcé avait momentanément distendu les liens l'unissant à Jean-Louis, même si le contact n'était pas rompu. Vu les faibles moyens financiers de sa maman, elle logeait dans un petit studio mansardé situé non loin de l'université. Même si son statut social était moindre que celui d'autres étudiants, sa beauté naturelle faisait des ravages parmi les jeunes mâles et nombreux étaient ceux qui tournaient autour d'elle, espérant au pire la mettre dans leur lit et au mieux en faire leur petite amie.

Elle avait commencé à flirter avec un certain Pascal. Un beau jeune homme aux cheveux noir jais et aux yeux verts. Même s'il parlait peu de sa famille, on devinait aux vêtements qu'il portait qu'il était issu d'un milieu assez aisé. Cédant à l'attirance physique qu'elle éprouvait pour celui-ci, elle avait couché trois ou quatre fois avec lui. Là encore, de manière assez sage, elle s'était donnée à lui.

Son compagnon du moment était passionné de photo. Chaque instant important de la vie était ainsi immortalisé. Il y avait certainement une pincée de Cartier- Bresson chez lui, dans ses élans, alors qu'il n'avait pas encore vingt ans. Il était à la fois plein de passion et de candeur. La future Cheffe de service le regardait avec bienveillance, un rien admirative quand il essayait de lui expliquer toutes les subtilités des réglages et autres paramètres de la lumière à maîtriser. Elle ne savait pas alors à quel point l'avenir la rangerait plutôt définitivement du côté des modèles.

Pascal était enflammé par la féminité, la sensualité et certainement par la finesse des traits de sa nouvelle amie. Sous couvert de se livrer à quelques essais, il prenait soin, progressivement, de l'inviter à poser pour lui. Même si, par timidité, elle n'aimait pas vraiment cette idée : - Ce n'est pas un bon plan, tu sais! Je ne suis pas du tout mannequin et peu photogénique de surcroît. Il réussit néanmoins à la convaincre, lui assurant qu'il ferait de très belles photos, plus esthétiques qu'érotiques : - Tu es si jolie! Tu as l'aspect d'une reine de beauté! Je t'aime énormément!

Il lui avait expliqué également que la photographie pouvait guérir certaines personnes de leur mal-être, en leur révélant une image bien plus favorable que celle qu'elles avaient d'elles-mêmes. Devant tant cette insistance et, finalement, une argumentation aussi bienveillante, la créature de rêve s'était laissée persuader :

- Bon, si tu veux... Mais je crains que tu ne sois déçu!

Le dimanche après-midi, à 15h, elle était installée sur le canapé, dans le salon du vaste appartement occupé par son copain. Celui-ci avait commencé à la mitrailler, lui donnant quelques indications sur les différentes poses qu'elle devait prendre.

Elle avait fini par se sentir un peu plus à l'aise au fur et à mesure des clichés et de ses propres mouvements qui la détendaient. Elle ressentait même un certain plaisir plutôt inconnu.

Au bout d'un moment, son ami lui avait demandé d'être plus sexy : - Ma chérie, peux-tu ouvrir ton gilet pour dévoiler ton cou et donner plus de lumière à ton portrait? Elle avait donc défait les trois premiers boutons pour agrandir son décolleté. Un léger tabou avait sauté sans que cela soit vraiment désagréable pour Aurore.

Pascal l'encourageait : - Défais encore quelques attaches, s'il te plaît!

Elle s'était retrouvée en soutien-gorge, composé de dentelle et de satin couvrant confortablement sa poitrine. Le photographe amateur l'avait complimentée à nouveau, avec une touchante sincérité : -- Tu es sublime, ma puce! Maintenant, enlève ta jupe!

La lingerie se révélait parfaitement assortie, la culotte étant dans les mêmes matières que le dessus. Après avoir pris une série de positions des plus glamour, mais aussi plus suggestives, le mannequin d'un jour venait de franchir un pas : celui de l'érotisme. Elle fut ensuite invitée à retirer sa pièce de lingerie. Ses seins ronds se libérèrent.

L'étudiant l'encourageait, lui avouant que sa poitrine l'envoûtait, qu'elle était une femme en tout point ravissante. Elle se tenait droite devant lui, les mains dans le dos, les jambes écartées, prenant enfin la parole : - C'est bien comme cela, je pense! Je crois que nous en avons déjà beaucoup fait aujourd'hui! Mais son petit ami avait rétorqué : - Presque! Tu culotte à présent, et puis ce sera fini... Elle avait hésité une seconde, et puis avec deux doigts de chaque côté de ses hanches, l'avait fait glisser sur ses jambes. Elle avait passé ses pieds l'un après l'autre pour la jeter un peu plus loin. Elle était nue devant lui, juste habillée de ses hauts talons.

Elle était ainsi offerte, ses globes mammaires et son sexe totalement exposés, ses lèvres vaginales écartées. Après plusieurs nouvelles poses, tantôt face à l'appareil, tantôt dos tourné pour mettre en évidence ses fesses magnifiques, la séance s'était terminée.

Un mois plus tard, ayant repris sa relation avec Jean-Louis, elle avait mis un terme à celle engagée avec son condisciple de fac. Celui-ci fut anéanti. Mais au moins lui restait-il les photos. Son père, voyant sa tristesse, l'avait interrogé sur les raisons de ce spleen. Et Pascal lui avait montré les clichés de sa ravissante ancienne amie.

Et le paternel d'être subjugué par la beauté de cette nymphe blonde : - Comment s'appelle-t-elle?

- Aurore Deletaille.

Ce nom, il l'avait gravé dans sa mémoire. Et lorsque, à peine quelques années plus tard, la demoiselle avait postulé auprès du Conseil régional, il l'avait fait engager séance tenante, sans en parler à son fils, qui était resté célibataire suite à ce chagrin d'amour.

La jeune secrétaire n'avait jamais fait le rapprochement quant au lien de parenté unissant les deux hommes. Or, ce politicien en vue, Président de l'Assemblée, s'appelait Daniel Guérin...

Chapitre 14 -- Fin du séjour à la ferme et du dressage

Le lendemain, de bonne heure, elle est brutalement tirée de son état semi-comateux. Ses yeux mettent un certain temps à s'habituer à la lumière qui vient de pénétrer dans l'étable, suite à l'ouverture de la porte de celle-ci. Paul et ses deux fils apparaissent :

- Regardez, les enfants! s'exclame le patriarche. Elle baigne dans sa merde! Couverte de diarrhée! Cette pétasse est devenue immonde! Simon, sors-la d'ici et va la laver!

Telle un zombie, Aurore, détachée, suit mécaniquement le jeune agriculteur. Son regard est vide.

Obéissant aux directives, elle se retrouve appuyée contre un mur, soumise au désormais traditionnel jet d'eau froide destiné à enlever les multiples salissures ornant son corps.

Nue, la clochette de vache entre ses seins, elle semble désormais résignée à sa nouvelle condition, à mi-chemin entre celle d'un animal et de l'être humain. La moindre parcelle de fierté lui a été enlevée. Elle se sent complètement anéantie, devant ses tortionnaires pervers. Une fois cette toilette sommaire terminée, le simplet dépose sur le sol une écuelle contenant le même brouet immonde que celui de la veille :

- Mange! Tu vas travailler la terre aujourd'hui!

La jolie blonde fixe le fade repas avec lassitude, mais elle a faim. Aussi, désormais à quatre pattes devant le récipient en métal, elle ouvre ses lèvres et avale la première bouchée.

Fatiguée par les nombreuses heures d'insomnie vécues depuis trois nuits, où ont alterné souffrances et orgasmes, épuisée psychologiquement, il devient plus facile pour elle de suivre simplement les ordres, aussi embarrassants soient-ils. Comme ce bétail de ferme que les cultivateurs l'entraînent à devenir. De plus en plus perturbée mentalement, la subalterne a décidé de ne plus opposer la moindre résistance.

Après avoir terminé son petit déjeuner, elle est invitée à boire directement l'eau au tuyau d'arrosage, ce que le cadet s'amuse à lui rendre le plus difficile possible. De temps à autre, pour le plus grand plaisir de son père et de son frère, il lui enfonce le bec dans la gorge, lui donnant des haut-le-cœur, ou bien dirige délibérément la giclée dans ses yeux ou dans son nez, la faisant s'étouffer et tousser. De nouvelles vagues d'infamie déferlent sur elle alors qu'on lui rappelle une fois de plus à quel point sa vie a été désintégrée : elle est nourrie et abreuvée comme le serait un simple chien. Nul doute que les hommes poursuivent avec elle un objectif de déshumanisation. Et le paternel de prendre la parole : - Allons, mes fils! Il est temps de faire bosser la salope! Cela lui permettra de penser à autre chose qu'à jouir!

Il fait clair et ensoleillé dehors, ce matin-là. L'attardé la mène vers le champ, ouvre la barrière. Ils arrivent tous deux sur le bord herbeux du pré. Pendant quelques dizaines de mètres, il n'y a rien d'autre que de la boue, qui mène à la limite des arbres au loin. L'exploitant agricole s'arrête près d'une charrue à versoir à l'ancienne, comme Aurore n'en a plus vu depuis une excursion dans son enfance! Il met l'araire en position verticale, puis attache la secrétaire à un harnais de cuir couplé au cadre en bois. Les bras bien liés derrière elle, l'auxiliaire voit les courroies passer au-dessus et en dessous de ses seins. La voilà bientôt prête à apprendre son rôle dans le domaine : celui d'une bête de somme! Dirigée par le coude, elle lance un cri de protestation alors que ses pieds s'enfoncent dans la boue. Sa poitrine vacille de manière comique alors que Simon, le corps protégé par un jean et des bottes en caoutchouc, tire les sangles pour les rendre encore plus serrées, poussant les globes mammaires vers l'avant comme des obus.

Se mordant la lèvre avec angoisse et douleur, l'employée administrative tourne son visage vers les arbres, tandis que l'arriéré mental sort une bride en caoutchouc. L'intention est plus d'humilier que de blesser, ce qu'aurait fait un mors en métal.

Avec un gémissement de résignation, elle ouvre la bouche. Puis le cultivateur remonte les lanières, les tirant autour de l'arrière de la tête et aussi sur le haut. La vue qui en résulte est à la fois érotique et bizarre! Avec ses bras pincés derrière elle, ses aisselles qui s'étalent au grand jour, ses beaux nichons tendus de façon obscène, son sexe quasi glabre ne comptant que quelques fins poils pubiens blonds, ses pieds enfouis dans la boue jusqu'aux chevilles, Aurore à l'air magnifiquement bestiale et délicieusement absurde! Maintenant qu'elle est solidement attachée, Simon sort d'une autre poche de sa veste un fouet à manche court, le secouant de sorte que les cils de cuir pendent librement vers le bas.

En le tenant devant les yeux larges et craintifs de la mariée, il la prévient de ce qui l'attend :

- Quand tu le sentiras dans ton dos, il sera temps de te mettre au travail. Puis, il se déplace derrière l'ancien appareil agricole et lève le fouet. Il frappe une première fois. Des douleurs fulgurantes se font jour sur les fesses, désormais zébrées, de la Cheffe de service. En outre, cette dernière ressent également une souffrance dans les cuisses et les mollets, et ce, en raison de sa position. Elle tire la charrue sur une quarantaine de mètres à la droite du champ. Elle se retrouve avec les sons incongrus de son reniflement nasal et le doux gazouillis des oiseaux dans les arbres. Atteignant la berge herbeuse, elle reçoit un nouveau coup de martinet, cette fois dans le bas du dos. En soulevant ses genoux pour se dégager du sol boueux, elle réussit, non sans de nombreux efforts, à tracter à nouveau la détestable machine.

Ayant remonté tout le terrain, elle commence ensuite le lent et tortueux voyage de retour vers la barrière. Bien qu'épuisée, elle voit ses jambes continuer à avancer et, bien qu'elle se soit toujours maintenue en forme, s'étonne du niveau d'énergie supplémentaire qu'elle doit utiliser. Un troisième coup de fouet l'empêche de réfléchir plus longtemps à sa triste condition. Regardant le cul rond aux fessiers haut perchés onduler devant lui, le fils cadet ressent une énorme érection se dessiner dans son pantalon et a du mal à réfréner ses instincts primaires.

Mais il sait aussi que son vieux n'aimerait pas! Aussi tente-t-il de contrôler ses pensées libidineuses.

Des larmes de désolation coulent sur les pommettes d'Aurore, tandis que de la morve sort de ses narines, courant autour de ses lèvres légèrement étirées pour rejoindre les ruisseaux de salive qui bavent aux coins de sa bouche. Tout son corps est en sueur, résultant de ses efforts démesurés. Chaque pause lui vaut la piqûre aiguë du martinet en cuir sur son dos, la secouant vers l'avant. Combien de temps encore vais-je labourer? se demande-t-elle, alors qu'elle atteint l'entrée de la prairie et commence un nouveau virage. Elle glisse dans la fange, et incapable de se soutenir avec ses bras, tombe à genoux puis sur la figure. Elle reste un instant allongée, le visage dans la boue moite. Elle devine le simplet qui se positionne derrière et elle sent une torpille, puis une deuxième, s'enfoncer dans son anus :

- C'est l'heure des suppositoires, chérie! ironise-t-il.

Ensuite, la fureur brûlante du fouet se répand sur son postérieur. Elle se met sur le côté et, se tortillant dans la gadoue, parvient à se relever. L'attardé, la prenant par les bras, l'aide à se stabiliser. Elle ne peut pas le voir distinctement car elle a de la gadoue dans les yeux, mais elle sent les pouces de l'homme frotter ses orbites et sa vision revenir.

Il lui lance un regard de mépris : - Regarde dans quel état tu es! Quel désordre! Tu n'es même pas foutue d'accomplir une tâche aussi simple que celle-ci! Tu vaux moins qu'un cheval de trait!

L'assistante n'a pas de réponse. Peut-être qu'il a raison. C'est de toute façon un monologue car elle est incapable de parler avec le bout de caoutchouc coincé entre ses dents, la faisant se sentir encore plus idiote, si c'était possible. Nue dans la bouillasse, dans un champ en pleine campagne, une bride attachée autour de la tête, le corps harnaché à un araire à l'ancienne avec une clochette de vache autour du cou, Aurore ne s'est jamais sentie aussi indigne de sa vie. Elle se demande encore une fois si cela peut être pire, mais elle s'est déjà posée cette question à maintes reprises et la réponse a toujours été la même! Poursuivant son inutile labeur, elle est au bord de la rupture, même si son attention est désormais focalisée sur les radiations qui se diffusent intensément dans son bas-ventre en ébullition.

Le puissant aphrodisiaque est devenu actif et elle est maintenant prise d'une irrépressible envie de se soulager sexuellement. Arrivée de nouveau près de la verdure précédant la pâture, elle est détachée. Son mors enlevé, elle commence à pousser de petits geignements informant Simon de ses besoins importants! Celui-ci la culbute dans l'herbe, sort son sexe et, tandis qu'elle prend la position du missionnaire, la pénètre brutalement, tout en lui donnant des ordres : - Ecarte les cuisses au maximum, salope! Je veux que tu me sentes quand je te remplis!

Fais la chienne qui aime être saillie!

Il n'y a pas nécessité de l'encourager : déjà elle met ses mains sur le postérieur du type et pousse son bassin vers lui, l'encourageant, entre deux feulements : - Allez-y! Baisez-moi! Moins de cinq minutes plus tard, elle connaît déjà son premier orgasme, bientôt suivi d'un second, puis d'un troisième, tandis que le mâle se vide en elle.

- Quelle putain! Elle n'a aucune pudeur! Jouir en public devant des hommes! Totalement concentrée sur son plaisir, elle n'a pas prêté attention à l'arrivée de trois nouveaux venus. Elle reconnaît une voix familière, celle de Pierre Pivert. Celui-ci, accompagné par Martin Durand et Ernest Protin, est venu observer et vérifier les progrès faits par Aurore. Le patriarche se tient également non loin, en compagnie de son autre fils : - Relève la boîte à queues! ordonne Paul à son cadet.

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