La Voie d'Isabelle : Ch. 01

Informations sur Récit
Isabelle accepte les sollicitations d'un inconnu.
2k mots
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1
Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 5 pièces

Actualisé 05/01/2024
Créé 01/14/2023
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Premiers Contacts

— Hervé! Tu viens prendre une bière avec nous avant de rentrer?

Je me retourne alors que je finis de rédiger le compte rendu de mon expérience du jour.

— Pourquoi pas! Personne ne m'attend à la maison.

C'est vrai! Depuis le décès de ma femme il y a deux ans après un cancer foudroyant, je vis seul. Les enfants sont grands et vivent maintenant leur vie, loin du cocon familial. Ils se construisent le leur.

— Laissez-moi finir ce dossier et je vous rejoins à la brasserie!

— D'accord à tout de suite! me dit Jérôme, l'un des étudiants de l'équipe.

Je les entends partir et je termine ce que j'ai commencé avant d'éteindre mon ordinateur et les rejoindre.

***

En entrant dans le bar, j'aperçois cette femme assise à la terrasse. Elle ne me paraît pas très grande, mais il m'est difficile d'en juger car elle est assise. Elle me semble songeuse derrière ses lunettes de vue. C'est la première fois que je la vois. Une touriste de passage, une visiteuse d'un malade de l'hôpital voisin, ce sont les profils des clients de cet établissement qui ne sont pas des habitués.

Alors que je rejoins mes collègues, quelque chose dans ses yeux me trouble. Nos regards se croisent. Je lui souris. Elle répond à mon sourire puis nous nous séparons. Tandis que mes collègues discutent des derniers résultats sportifs je ne peux pas m'empêcher d'épier cette femme du coin de l'œil.

Son visage rond avec ses yeux noisettes est entouré de cheveux courts, châtain clair, ses lèvres fines ne me laissent pas indifférent. Elle porte un chemisier qui laisse deviner une poitrine généreuse et d'où je suis, je peux voir ses cuisses que sa jupe assez courte dévoile. Elle porte des bas, j'en suis presque certain, et cela renforce l'attirance que j'éprouve déjà pour cette femme qui doit approcher la cinquantaine. Je suis veuf depuis deux ans, mon deuil est fini. J'ai le droit de penser à moi, non?

Depuis plusieurs mois, j'ai eu quelques aventures dont une qui m'a fait découvrir une facette de ma personnalité que j'avais toujours laissé de côté.

Cette femme, que je croise encore occasionnellement, m'a fait comprendre que suis un homme dominateur. Et là encore je dois avouer que la silhouette de cette inconnue me donne envie de savoir comment ses fesses réagiraient à la fessée. Mais pour cela, il faut déjà trouver un stratagème pour lui parler.

Je la regarde de nouveau. Cette fois-ci, ce n'est plus son visage que je fixe mais ses cuisses. Telle qu'elle est assise, j'ai une vue parfaite sur le triangle blanc entre ses cuisses, sa culotte. Je souris.

Elle doit bien se rendre compte de ce que je vois, elle rougit, semble gênée mais néanmoins je trouve qu'elle me provoque car elle ne fait rien dans un premier temps pour changer de position et cacher sa culotte.

Elle voit mon sourire et je suis sûr qu'elle a compris ce que je viens de voir. Elle serre les cuisses. Je fronce les sourcils. Je la vois baisser les yeux, en rougissant et écarter de nouveau ses cuisses, même un peu plus qu'avant, ce qui me permet d'avoir une vue encore plus précise de son intimité. Je lui souris à nouveau avant de reprendre la discussion avec mes compagnons.

J'ai trouvé le moyen de prendre contact!

Je sors le petit carnet que j'ai toujours sur moi au cas où il me viendrait une idée et je griffonne quelques mots.

— Qu'est-ce que tu fais? me demande ma voisine de table.

— Je viens d'avoir une idée, je t'en dirais plus bientôt! Pour mes histoires!

— Ah oui, j'avais oublié, me répond-elle avant de reprendre sa discussion.

Sur le bout de papier, j'ai écrit à destination de mon inconnue :

"Si vous êtes comme je l'imagine, revenez demain à la même heure dans cette brasserie "l'Etoile Rouge", mais portez une culotte noire!"

Autant être direct, je n'ai rien à perdre. Soit elle me prend pour un malade et elle jette le papier, soit elle est réellement ce que je pense qu'elle est et elle viendra.

Je me lève et me dirige vers les toilettes. Discrètement, je glisse le papier plié dans l'ouverture de son sac à main. A mon retour, j'ignore si elle s'est rendu compte de ce que j'avais fait, mais je la vois en compagnie d'un homme bien plus âgé qu'elle. Un mari, un frère, un ami, que sais-je? En dépit de ce constat, je reprends ma place comme si rien n'avait changé. Elle regarde vers moi et esquisse un nouveau sourire.

Je la vois se pencher vers son sac à main, elle fait celle qui fouille et cherche quelque chose. Elle a en main un stick de rouge à lèvre. Elle en met sur ses lèvres comme pour les accentuer.

A-t-elle vu mon mot? Je n'aurais la réponse que demain, même si son attitude me laisse penser qu'elle l'a lu et ne le trouve pas délirant.

Avec mes collègues, nous finissons par quitter la brasserie et je rentre chez moi.

Dans ma maison en périphérie de la ville, je passe la soirée, seul, la télévision me propose en fond sonore une émission de variété insipide et après avoir fait ma vaisselle, j'allume mon ordinateur pour découvrir encore une fois la vacuité des commentaires sur les divers réseaux sociaux. Mes pensées sont tournées vers cette femme et le petit mot que je lui ai laissé.

Je n'aurais la réponse à la question, "viendra-t-elle?" que demain lorsque je serai installé avec une bière à la terrasse de la brasserie.

***

Il est dix-huit heures, cela fait maintenant un quart d'heure que je suis assis, une chope de bière devant moi et à lire un roman. L'heure de mon inconnue approche. Je regarde les passants.

Dix-huit heures cinq, personne!

Dix-huit heures dix, toujours personne!

Dix-huit heures quinze! Je me dis qu'elle ne viendra pas.

Au moment où je me prépare à partir, j'entends une voix féminine derrière moi.

— Bonsoir! Excusez-moi, pour mon retard.

Je me retourne. Elle est là! Elle porte les mêmes habits qu'hier, une jupe courte, un chemisier fin qui laisse deviner un soutien-gorge à balconnet qui enferme une poitrine assez volumineuse.

— Je ne vous attendais plus, je pensais que vous ne viendrez pas!

Je me tais quelques secondes pour observer sa réaction et la regarder de plus près. Elle baisse les yeux et reprend d'une voix intimidée.

— Je suis désolée, j'ai eu un imprévu de dernière minute.

Je ne réponds rien, je m'assieds sans lui proposer de s'asseoir. Je la perçois gênée, honteuse. Elle ne bouge pas.

— Alors! ai-je eu raison? Êtes-vous telle que je l'ai pressenti hier? Avez-vous obéi?

— Oui Monsieur! dit-elle timidement.

Je souris en la voyant rougir.

— Prouvez-le moi!

— Ici?

— Oui! Ici et maintenant! Si vous n'êtes pas capable de me le prouver à l'instant, je me lève et vous ne me reverrez plus.

Je la fixe. Elle déglutit. Les secondes s'écoulent, longuement. Puis je la vois remonter doucement sa jupe. Elle porte encore des bas. Elle observe à droite, à gauche pour être sûre que personne ne la voit faire.

Je m'étais installé dans un coin tranquille de la terrasse à l'abri des regards depuis l'intérieur du bar et caché de la rue par un énorme laurier rose.

Je lui souris, peu à peu sa jupe remonte sur ses cuisses. La peau nue apparaît Elle hésite un peu quand le bas de l'ourlet va découvrir ce qu'elle porte sous la jupe. Je ne dis toujours rien.

Prenant son courage à deux mains, elle retrousse d'un coup les quelques centimètres restant et me dévoile enfin le triangle de tissu noir couvrant son intimité.

— Tournez-vous!

Comme si le fait d'avoir osé me montrer sa culotte l'avait libérée, elle se tourne.

— Il me semble qu'un string aurait été plus approprié! dis-je sans émotion. Mais ce n'est pas grave! Asseyez-vous et discutons!

Je la vois respirer profondément comme soulagée de pouvoir enfin s'asseoir et ne plus risquer d'être aperçue la jupe retroussée, presque sur ses hanches. Je me présente.

— Hervé! et vous?

— Isabelle!

— Isabelle! enchanté! que désirez-vous boire?

J'appelle le serveur et je commande. Nous commençons à discuter, pour faire connaissance. J'apprends qu'elle a cinquante ans, donc à peine plus jeune que moi. Elle est mariée avec un homme de vingt ans son aîné, c'était qui l'avait rejointe hier. Si elle est toujours amoureuse de lui, elle reconnaît que sur le plan charnel, c'est le calme plat depuis de nombreux mois.

Elle a vraiment envie de se confier, je le sens et ainsi je la questionne de façon à la connaître plus intimement. Et alors elle m'avoue certaines de ses envies.

Si pendant un moment, elle acceptait cet état de fait, cela commence à lui peser. De plus, elle s'identifie à ces femmes qu'elle a découvert dans des histoires sur le net, ces récits de femmes soumises, exhibées voire utilisées par un amant la troublent. Elle m'avoue même qu'il lui arrive de se caresser et de jouir à la suite de ses lectures.

Je l'écoute attentivement. Tout cela commence à me donner des idées. Je n'ai encore jamais vraiment expérimenté ce type de relation mais je l'ai souvent imaginé dans mes récits même si une de mes amies m'a un jour proposé d'utiliser un martinet sur son corps. Je reconnais que cela ne m'avait pas laissé indifférent et que la nuit que nous avons passée ensuite fut sûrement l'une des plus torrides de ma vie.

J'apprends aussi qu'elle habite non loin d'ici, dans une grande propriété. Elle est enseignante, professeure d'histoire-géographie, dans le lycée qui se trouve à quelques centaines de mètres de cette brasserie où elle est venue pour la première fois à la demande de son mari. Hier, ce dernier lui avait donné rendez-vous ici pour lui remettre le pain qu'il venait d'acheter pour le diner, lui-même ne rentrant que vers vingt-deux heures.

Au moment de nous séparer, je lui demande si elle souhaite prolonger notre relation qui débute.

— Oui! Bien sûr!

— Alors! Pour cela, nous allons établir quelques règles! Tu es d'accord?

— Oui! me répond-elle sans s'offusquer du passage au tutoiement.

Avant de commencer, je la fixe dans les yeux. Je la vois se raidir, sûrement un peu affolée, inquiète.

— Première règle : lorsque nous nous verrons, je te veux en jupe et je ne veux plus voir ces horribles culottes sur toi, comme je te l'ai dit, un string sera plus approprié!

Je murmure, pour le moment.

— C'est promis, je range mes culottes et je ne mettrai que des strings ou des strings ficelles.

— Je pense que tu peux même te séparer de tes culottes!

Elle baisse la tête sans répondre mais elle sent sa culotte qui s'humidifie. Je reprends alors :

— Deuxième règle : tes hauts devront toujours être avec des boutons! D'ailleurs, il serait peut-être judicieux que le bouton supérieur ne soit pas fermé!

— Oui maître! j'aime les chemisiers et j'ai aussi des cœurs-croisés.

Je souris en l'entendant dire "maître", cependant je reprends en lui disant que je ne suis pas son maître et que "Monsieur" suffira.

— Troisième règle : je désire avoir un moyen de communiquer avec toi à n'importe quel moment de la journée!

— Je vous confie mon mail, ainsi nous pourrons nous contacter quotidiennement.

Je note son adresse électronique, même si j'aurais préféré un contact plus direct et instantané.

— Dans l'avenir, nous fixerons d'autres règles ensemble.

— Oui Monsieur!

Nous nous séparons en nous faisant la bise comme deux amis. Je ne peux m'empêcher de la suivre du regard quand elle prend la direction de l'arrêt du bus et de regarder son fessier mis en valeur par la jupe droite.

***

De retour chez moi, j'appelle Céline, l'amie qui m'avait fait découvrir mon côté dominant. J'évoque avec elle, sans le lui dire clairement, ma rencontre avec Isabelle et mon désir de parfaire mon rôle de "Maître". Elle me propose de venir la retrouver un jour où elle sera avec un de ses amants dominant. Je pourrais discuter avec lui et elle me confie qu'il me donnera de bons conseils pour ne pas effrayer une femme novice.

C'est avec ses bonnes résolutions que je m'endors en pensant à ma prochaine rencontré avec Isabelle.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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3 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 3 mois

excellents prémices de la part d'une muse mc.....

AnonymousAnonymeil y a environ 1 an

J'adore Vous êtes de retour Merci.

Assas78Assas78il y a plus d’un an

Pourquoi cette histoire n'apparait pas dans les nouvelles histoires ?

La gestion de ce site me parait de plus en plus approximative. Parfois plus de 2 ou 3 semaines pour qu'une histoire soit publiée et même jamais publiée et jamais refusée . Il faut alors la supprimer et recommencer pour la voir publiée. Et impossible de joindre les responsables francophones pour leur signaler.

Je publie de plus en plus sur un site français dédié aux histoires érotiques et pornos

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