La Luxure d'une Mère - Chapitre 03

Je sens qu'une autre contraction arrive, je romps le baiser et me prépare à pousser à nouveau. Je sens mes lèvres se contracter contre la masse de la tête du bébé. L'eau chaude et les quatre accouchements vaginaux précédents ont rendu ma chatte forte et souple, capable de supporter la tension d'une nouvelle vie qui se presse dans le monde. Cela atténue également la douleur brûlante de l'anneau de feu.

J'ajuste ma position jusqu'à ce que je sois accroupie dans la baignoire sur la pointe des pieds, prête à donner naissance au bébé debout. Une expression d'inquiétude passe sur le visage de mon fils, mais nos regards bleus se croisent et mon expression le rassure en lui disant que je sais ce que je fais.

Je savais ce que je faisais quand je l'ai mis au monde juste avant mon dix-neuvième anniversaire. Je savais ce que je faisais quand j'ai poussé chacune de ses deux sœurs dans le monde. Je savais ce que je faisais quand j'ai mis au monde le premier de nos bébés. Je ne fais que m'améliorer avec la pratique, et il y en aura au moins deux autres après celui-ci.

Cela dit, l'accouchement m'a déjà beaucoup épuisée et je suis contente qu'il n'y ait pas beaucoup d'autres poussées à faire avant que le bébé ne sorte. La contraction arrive, je respire profondément et je pousse fort, profitant de la vague de contractions qui descend dans mon vagin et qui fait glisser le bébé suffisamment loin pour que sa tête sorte entre mes lèvres.

Mon fils halète en voyant la tête de notre dernier enfant apparaître entre mes cuisses, sous mon gros poil blond. Mes mollets et mes chevilles commencent déjà à brûler sous l'effort de m'accroupir aussi bas, mais je dois attendre encore une minute avant de pouvoir pousser le bébé jusqu'au bout.

Je saisis les poignées de la baignoire pour me soutenir et je serre fort. Je ne peux pas risquer de tomber en essayant d'attraper le bébé, alors je fais confiance à mon fils pour avoir l'honneur de le faire, comme la dernière fois. La contraction fatidique arrive, et ses mains sont prêtes sous moi, même s'il essaie de ne pas glisser complètement sous moi. Je respire profondément et je pousse fort.

Je ne me lasserai jamais de la sensation exquise d'un bébé glissant hors de mon vagin, et je gémis dans un mélange bruyant d'effort et d'extase lorsque mon cinquième enfant glisse dans les mains attentives de mon aîné. Il tire rapidement le bébé au-dessus de l'eau tandis que je m'effondre en arrière dans l'eau.

L'impact envoie un petit tsunami qui éclabousse le bord de la baignoire. Aucun de nous deux n'a le temps de s'inquiéter du fait que le sol de la salle de bain soit mouillé, car mon fils se dirige rapidement vers moi et place notre nouveau-né sur ma poitrine.

Mon corps est une véritable tempête hormonale alors que je pleure de soulagement, serrant le précieux paquet contre mon sein nu et donnant quelques petites tapes dans le dos jusqu'à ce que j'entende les cris du nourrisson. Je pleure déjà de joie en vérifiant entre les jambes du bébé.

"C'est une fille!" J'annonce à travers mes larmes. "Nous avons une fille!"

Nous avons depuis longtemps dépassé le stade de la bizarrerie et de la méchanceté de dire une telle chose à mon propre fils, et il se met en position à côté de moi tandis que des larmes de joie se forment dans ses propres yeux. La baignoire n'est pas assez grande pour que nous puissions nous y blottir confortablement, mais nous nous débrouillons et nous nous blottissons l'un contre l'autre, en admirant la nouvelle vie que nous avons contribué à mettre au monde.

Il s'en sert pour m'aider à envelopper le bébé avant de reprendre sa place à mes côtés. Notre petite fille pleure encore, mais je la berce doucement pour l'apaiser, et en peu de temps, elle dort calmement.

C'est le temps le plus long avant que l'un de nous deux ne dise quelque chose.

"Tu t'es très bien débrouillé". Je me tourne vers mon fils et je souris avec des larmes de bonheur qui débordent encore dans mes yeux.

"Toi aussi", répond-il avec un sourire joyeux.

Nous devons étouffer nos rires au cas où cela réveillerait notre petite fille. "J'ai déjà fait ça avant", lui rappelle-je, "mais c'est seulement la deuxième fois que tu attrapes un bébé, et c'est la première fois que tu le fais seul. Je suis incroyablement fière de toi. Pas seulement pour ça, mais surtout pour ça".

Il y a plus de silence alors que les premiers rayons de l'aube percent le verre dépoli de la fenêtre de la salle de bain. L'horloge accrochée au mur nous indique qu'il est presque huit heures du matin, j'ai donc dû accoucher pendant un peu plus de sept heures.

"Je pense qu'il est peut-être temps d'appeler papa pour lui annoncer la nouvelle". Mon fils annonce en se préparant à sortir de la baignoire. "Je ne peux pas imaginer quelle sera sa réaction".

Un éclair d'effroi passe sur mon cœur.

"Tu ne vas pas sérieusement lui dire ça... Je veux dire..." J'étais terrifiée à l'idée qu'il s'apprête à dévoiler notre terrible secret incestueux au seul homme qui en serait le plus trahi.

Mon fils me regarde, abasourdi, alors qu'il me semble qu'il était sur le point d'appeler son père pour lui annoncer la naissance du bébé, et non sa paternité. Il se rend compte de la confusion et nous devons étouffer un autre éclat de rire. Je suis trop épuisée pour penser clairement.

"Tu devrais savoir que je ne révèlerais jamais cela". Il a raison, je devrais le savoir. "Surtout si nous devons en avoir deux autres après celle-ci". Il y a un pétillement dans ses yeux et un sourire espiègle qui joue aux coins de sa bouche. "Peut-être qu'on en aura un cinquième après mon diplôme".

Il se lève et sort de la baignoire, attrape une serviette et se sèche. Je lorgne son corps nu sans vergogne, admirant les magnifiques contours masculins de son corps puissamment musclé, et surtout son cul tendu alors qu'il sort de la salle de bains. Je suis tellement fière de ce jeune homme sexy, et je suis obscènement fière du fait que ce jeune homme sexy soit sorti de mon vagin.

En parlant de choses qui sortent du vagin, je sens un autre gargouillis dans mon ventre. Le placenta est encore en route, et je me demande si j'arriverai à repousser le placenta avec un bébé dans les bras.

Bien sûr, je peux y arriver. Et je sais que je me débrouillerai très bien en tant que mère de sept ou huit enfants. Ma magnifique alliance en diamant est restée à mon doigt pendant tout ce temps, et je dois sans cesse me rappeler à quel point c'est un secret horrible à garder au cœur d'un mariage par ailleurs béni et heureux. Garder ce secret pour mon mari chéri est la partie la plus difficile.

C'est un secret que je devrai emporter dans ma tombe, mais c'est un prix que je ne pourrais pas être plus heureux de payer.

FIN

Merci d'avoir lu cette série. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à la lire que j'en ai eu à l'écrire.

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