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BÊTA PUBLIQUE

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Nous arrachâmes nos vêtements, griffions nos corps offerts, je pris l'avantage, la retournait, la sodomisait violemment, à sec, tandis qu'elle attrapait à nouveau mes couilles et y enfonçait ses ongles avec délectation. C'est alors que se mit en place notre mode de fonctionnement, tandis qu'elle m'interdit de jouir. L'ordre était implacable pour moi, tandis que je la sodomisais violemment, je lui obéis et je lui arrachai la peau du dos avec mes ongles, la faisant hurler et trépigner, accrochée à mes couilles qui n'en pouvaient plus de douleur. Je me retirai pour lui obéir, et lui ordonna alors de venir lécher mon sexe sale de son cul, ce qu'elle fit, la tête basse. Je la giflais pour lui donner de la motivation, et elle m'avala entièrement. Je lui ordonnais alors de se faire jouir à nouveau, première d'une infinité de frustration à la voir jouir si profondément alors que j'en étais privé. Elle m'embrassa, son goût était acide, mais j'aimais cela, nous étions à peine rassasiés. Nous n'avions échangé que des ordres, pas un seul autre mot. Nous comprenions que chacun sera le Maître sadique de l'autre, et chacun devra se plier scrupuleusement aux ordres de l'autre, quels qu'ils soient.

Ce fut une sensation folle pour l'un comme pour l'autre, que toute cette perversité qui s'exerçait réciproquement, cet échange de souffrances, de sévices, d'humiliations qui étaient sans limites. Il était plus de minuit dimanche soir, nous errions ivres de fatigue, n'ayant presque pas dormi, nous étant stimulés comme jamais, moi dans une excitation et un désir croissant qui me rendaient complètement dingue de Charlotte. J'aurais pu la dévorer, et je n'y manquais pas, ses seins portaient la marque de mes dents profondément enfoncées. Nous étions à Pigalle, il y avait encore beaucoup de monde. Sous sa jupe Charlotte portait un plug imposant qui ne facilitait pas sa marche. J'avais le même sous mon jeans, je n'avais pas même le droit de me plaindre ou de gémir, j'étais au paradis. Nous les avions achetés dans un des nombreux sex-shops et les avions enfilés ainsi à sec sous l'œil blasé et indifférent du vendeur, mais plus intéressés des quelques clients. Charlotte avait dû enlever sa jupe et se mettre nue pour se remplir, avant d'offrir la vision de son cul farci aux yeux avides qui la mataient.

Nous poussâmes alors le porte de la vitrine, nous avions appelé et étions attendus. C'était une évidence pour nous, impossible de se séparer autrement après ce week-end. La tatoueuse elle aussi en avait vu d'autre, même si nous dépassions largement son entendement. Nue, les jambes relevées, Charlotte lui présentait son pubis sur lequel elle inscrivit en lettres rouges mes initiales entrelacées. Cela fut vite fait, non sans douleur, mais dans une communion totale. Ce fut ensuite mon tour, et avec bonheur je souffrais de l'aiguille me déchirant pour inscrire à jamais que j'appartenais à Charlotte. Enfin rassasiés, un peu impressionnés quand même par notre dernier geste, nous sommes rentrés en marchant, nous délectant des mouvements du plug dans nos culs déjà si meurtris.

La folie n'a fait que croître, la passion également, et notre dépendance si forte. Par pur masochisme nous ne nous sommes pas installés ensemble et avons limités nos contacts à nos week-ends. Par raison aussi, comment aurions-nous survécu? Ce jour-là, Charlotte avait décidé que je vivrai une expérience paroxystique et avait donc bloqué la journée pour me torturer. Je lui avais imposé, avant de me torturer, de porter le corset qui soutient si bien ses seins, que j'avais au préalable cerclés avec de larges bracelets en acier, les rendant totalement indécents. J'avais l'objectif de réduire progressivement le diamètre de ces bracelets, pour les étrangler chaque fois encore plus. La peau et les chairs tendus, ils devenaient rapidement violets, presque noirs, faisant pointer les tétons annelés de façon obscène. Un gode métallique impressionnant sortait entre ses jolies fesses marbrées de coups, maintenu par des attaches liées au corset.

***

Et là maintenant je suis dégrisé d'un coup : je la vois allongée par terre. Elle fait évidemment souvent des malaises pendant nos jeux, mais revient vite. Là rien, je l'entends gémir. Et dans ma position que puis-je donc faire? Je souffre terriblement, mais cela ne m'excite pas. Il faut que je me sorte de là. Impossible de sortir mes mains des attaches, j'aurais cru cela possible pourtant, même si je n'avais jamais essayé! Je tire, mais rien ne se passe, je m'épuise. Je fais alors des mouvements de torsion, je sens l'anneau qui se met à tourner, un peu d'un côté, un peu de l'autre, le temps tourne, je ne semble guère avancer. Chaque mouvement vrille mon sexe et mes couilles, je préfère ne pas y penser. D'un coup, l'anneau se casse, je manque tomber, juste retenu par les vis dans mes parties intimes, je hurle dans mon bâillon. Mes mains sont encore attachées l'une à l'autre mais c'est la première chose que j'enlève. Puis j'arrive à me détacher. J'appelle Charlotte, aucune réponse, je commence à angoisser.

Je prends mon courage à deux mains, et la deviseuse surtout. Une à une j'enlève les vis, le sang gicle, mon corps spongieux se remplit de sang, déformant l'aspect de mon sexe, je pisse le sang partout, mais il faut que je continue à enlever toutes les vis puis les agrafes avant de prendre une serviette et d'éponger mes parties intimes ravagées. Elle n'a pas raté son coup ma Maîtresse sadique. Je suis porté par une énergie inconnue car je ne m'évanouis pas cette fois-ci et j'arrive au bout malgré la mare de sang.

Je me penche sur elle, elle respire. Je la mets en position latérale de sécurité, elle ne réagit pas, je la gifle, sans plus de réaction, son regard semble perdu. Pas le choix, je dois appeler le Samu. Mais ils ne peuvent pas la prendre en charge comme cela, il faut que je la rende présentable, mais aussi que je la déplace, ce qui n'est pas recommandé, mais peu importe. Je commence par retirer le gode, son cul reste béant, mais cette fois-ci cela ne m'excite pas. Je libère son corset qui laisse des marques bien visibles, mais tant pis. Je pense alors au mien que j'enlève aussi vite que possible. Je ne comprends pas pourquoi c'est si douloureux à enlever? Enfin je la libère des bracelets de seins, les masse un peu pour atténuer les marques, leur redonner une forme et un aspect moins étrange. Toujours aucune réaction. Merde!

Je l'allonge dans notre lit, ferme la porte de notre salle de jeux, et lui enfile un jogging avant d'appeler le 15. Je n'ai pas eu trop le temps, mais là d'un coup je m'effondre en pleurs. Je ne lui ai jamais dit à quel point je l'aimais, qu'elle était tout pour moi. Ce n'est pas possible. Elle respire doucement malgré tout. Je remplis mon jogging de compresses et de bandes, c'est un carnage.

L'électro cardiogramme n'est pas bon, ils l'embarquent sans attendre, l'attente commence, terrible pour moi. Je suis dans la salle d'attente, je me suis fait un grand bandage sur le sexe et les couilles, je me suis vidé du plug, et je n'ai que Charlotte dans le corps et l'esprit. C'est bondé, un peu la salle des miracles. Les nouvelles sont rares, mais un médecin vient enfin me parler. Elle est sortie d'affaire. Elle a fait un spasme cardiaque, sans doute un surplus d'adrénaline. D'autres examen sont nécessaires, mais surtout repos total pendant 3 à 4 mois au moins. Il me demande si je peux la prendre en charge chez moi, ou s'il faut la mettre dans une maison de repos! C'est une question?

Quand je rentre dans la chambre, elle est endormie, assommée. Je lui prends la main, je lui dis tous ces mots que j'avais peur de ne pouvoir jamais lui dire. Comme je trouve que c'est une belle personne, comme j'ai une chance inouïe d'avoir croisé sa vie, que je ferais toujours tout pour elle, que je vais m'occuper d'elle comme il faut. Je ne sais si elle m'entend, je devine pourtant un sourire sur son visage, une légère pression sur ma main. Je pleure, de joie cette fois.

Souvent pendant cette année écoulée, je me demandais où nous allions et comment cela finirait. Mal bien entendu. Nous sommes tellement fous. Et pourtant non. Cela s'est fini bien plus tôt. Incroyablement nos pulsions masochistes et sadiques ont trouvé leurs limites, sans disparaître, et ne sont plus les maîtresses de nos vies. Charlotte est venue se reposer à la maison, et n'est plus jamais repartie. La violence de notre relation s'est muée en une passion profonde l'un pour l'autre. Il nous arrive d'avoir des besoins, des désirs, nous les vivons simplement, le plus souvent en soirée pour partager, et nous amuser, loin de la démarche suicidaire qui était la nôtre. Nous avons simultanément compris que nous avions tellement à perdre.

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Anonymous
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3 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 12 mois

Magnifique.

Rudy

ebanestalebanestalil y a 12 mois

Je suis fan

Merci pour cette histoire (et toutes les autres)

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