Hana. Le stage d'Anglais....

BÊTA PUBLIQUE

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Je suis une personne serviable et j'aurais accepté de toute façon. Mais si, comme je commence à accepter, j'ai un côté qui est sérieusement attiré par les femmes, autant vérifier -- ou pas - cela loin de ma vie quotidienne. Ewa est belle. Je dis oui.

Samedi soir, donc, j'arrive à la maison où Ewa a une chambre. Je suis habillée de façon très conservatrice, avec les cheveux couverts. Elle est choquée, c'est évident. Elle m'a vue habillée comme tout le monde, au restaurant. Elle me fait entrer en s'excusant du bordel. Un taxi vient nous chercher, ce qui me surprend. Qu'est-ce que c'est que cette soirée? Il y a du louche dans l'air, on dirait. Sitôt montées, une femme qui nous attend nous bande les yeux. Je commence à rouspeter, mais Ewa me ferme les lèvres avec les siennes. C'est la première fois depuis Farida qu'on m'embrasse comme ça et je cède à la tentation et au plaisir de lui rendre ce baiser. Embrasser quand on ne voit rien de celle qu'on embrasse me donne les papillons dans le ventre. Le taxi roule.

Le baiser dure et dure. Je crève d'envie de lever mes mains vers ces seins que je ne vois que dans mon imagination, mais je me sens le devoir de résister. Après tout, je suis ici en chaperone...et fringuée pour! Cette pensée me fait sourire.

Le taxi s'arrête et on nous guide pour en sortir. Quelques pas plus loin, je sens qu'on entre dans un bâtiment. Une main cherche la mienne et je la serre.

- Je suis avec toi, Ewa. Je te protégerai.

Mais de qui? Mais de quoi? La situation est mystérieuse, mais jusqu'à présent pas menaçante. On monte un escalier interminable et on nous enlève le bandeau des yeux. La pièce est petite, à peine plus grande qu'une armoire. Des costumes sont accrochées devant nous.

- Il faut s'habiller, dit Ewa. C'est la troisième fois que je fais ceci. Ça me fait toujours un peu peur, mais ça paie trop bien. Tu t'habilles comme moi? Anya a voulu le faire mais elle était trop...solide. S'il te plaît? Tu le fais pour moi?

Je fonds. Se déshabiller à deux dans une espèce de cagibi relève de l'exploit, et même si j'essaie d'éviter trop de contact avec la peau douce d'Ewa, c'est impossible. On se frotte l'une à l'autre et j'avoue que ça m'excite. D'après sa respiration, Ewa aussi ressent la sexualité de nos touchers, qui sont involontaires...de ma part au moins.

Le costume c'est un bustier qui est très serré pour elle, parce que moulant pour moi, et une jupe micro-mini que me cache tout juste les fesses. Ewa porte un string, donc les siennes sont nues. Elles sont belles. Avec ma culotte grand-mère, je me sens bizarrement confuse. Ça fait deux fois de suite que je montre plus de peau nue que depuis que j'étais petite fille. A l'aise, ce n'est pas le mot. La porte s'ouvre.

- Toi, au bar, me dit la femme du taxi. Et toi au service, dit-elle à Ewa.

La salle a une quinzaine de tables, toutes occupées. Soirée smoking et longue robe plus bijoux, on dirait. Deux autres jeunes femmes, habillées comme nous, apportent des plateaux de verres aux convives. Ewa fait de même. Comme on ne m'a pas donné de rôle précis, je m'installe sur un tabouret devant le bar et j'observe. A part la tenue des serveuses, je ne vois rien qui paraisse (trop) bizarre. Une murmure de conversation flotte au dessus des tables, et le parfum d'une cuisine raffinée règne.

Vingt minutes plus tard, je commence à m'ennuyer. Je suis sur le point de le dire à Ewa, quand je vois la femme du taxi qui lui parle. Ewa la suit vers une autre porte, en me lançant des appels muets pour que je la suive, ce que je fais.

Je réussis à me glisser entre la porte qui se ferme et son cadre. Ewa est là, devant la femme, qui lui explique quelque chose d'un ton sérieux. Je m'approche et j'écoute.

- Quand tu es venue les autres fois, tu n'as servi que dans la grande salle, dit-elle. Ce soir tu as été choisie pour le salon privé. On t'a expliqué comment cela se passe, je crois, et pourquoi c'est très bien rémunéré. On te préparera dans un moment.

Elle levé les yeux sur moi.

- Que faites-vous ici? Retournez dans la grande salle. Ce qui se passe ici ne vous regarde pas!

- S'il vous plaît, Madame, supplie Ewa. Laissez la rester, je vous prie.

- Hum. Elle reste, mais à une condition. Qu'elle porte la même tenue que toi.

- D'accord.

- Non! Il ne faut pas...tu ne sais pas... dit Ewa.

- Trop tard. Ewa, j'ai donné ma parole.

- Bon, dit la femme, montre lui comment elle sera, Ewa.

Toute rouge, Ewa commence à se défaire de sa jupe. Merde! Dans quoi me suis-je balancée? Ouf! J'en ai la tête qui tourne! Mais la solidarité l'emporte et s'il faut que j'enlève ma petite jupe, allons-y gaiement. Je leur tourne le dos pour m'en débarrasser et quand je leur fais de nouveau face, il est de toute évidence qu'Ewa a enlevé son string aussi! Je suis écartelée entre le désir d'examiner de près ce joli minou avec ses boucles noirs, et la réalisation que je vais devoir faire pareil! Toi et ta grande gueule, Hana! Rien à faire. Allez, hop! Je baisse ma culotte. Ewa regarde ma toison avec autant d'intérêt que j'ai offert au sien, il me semble. J'ai un pouls qui bat vite et fort dans ma vulve. Ewa ressent-elle la même chose? Je sais maintenant que j'aimerais beaucoup que ce soit le cas. J'ai envie d'elle, envie de l'embrasser, de la caresser, de la faire jouir sous mes doigts...sous ma langue même! Ça c'est une chose que Farida et moi n'avons jamais fait. Je suis toujours en train de m'imaginer ça quand une autre femme entre, lqui porte un bassin d'eau chaude. On va devoir se laver? Cul nu mais hygiéniques. Oh, là là!

Ewa s'assoit sur un tabouret. Tout d'un coup, c'est des ciseaux que la nouvelle a à la main. Elle réduit les poils d'Ewa a un minimum, puis savonne et rase intégralement ce qui reste. Quelle fente mignonne! J'en ai l'eau à la bouche. Et c'est mon tour...

Cinq minutes plus tard, nues comme des vers, on nous pousse dans une petite salle où il y a cinq tables de quatre personnes. Une majorité d'hommes, mais des femmes aussi. Que devons nous faire?

Ewa me prend par la main. Dans l'autre elle porte un seau en argent. Nous nous approchons d'une table, l'un des convives donne un chèque à Ewa. Elle lit le montant à haute voix, des centaines de livres sterling. Avec l'assurance d'un homme qui a acheté un bien, l'homme lui caresse le sexe pendant une minute. Ewa se tortille, il doit l'exciter, qu'elle le veuille ou non.

- Stop! La femme qui nous a rasées déclare.

L'homme s'arrête, s'essuie les doigts et retourne à sa conversation comme si il ne s'était rien passé d'extraordinaire. Ewa lit le deuxième chèque important. Même mise en scène, chèque, annonce du montant, des doigts qui fouillent dans le sexe d'Ewa. Sa main dans la mienne tremble. Elle est près de l'orgasme.

- Stop!

La démarche de ma pauvre Ewa (ma?) est moins sûre, maintenant. On passe à la deuxième table. Un chèque, un montant annoncé, mais cette fois-ci c'est une femme, et elle a un air mesquin. Je sens qu'Ewa a peur. La femme tend vers le sexe offert, non pas un doigt, mais le bout pointu d'un couteau à steak! Ewa ne respire plus, pendant que cette lame trace les contours de ses lèvres extérieures, puis intérieures. Le moindre mouvement risque de la blesser. La femme écarte les muqueuses et expose le clitoris.

- Et...toc, annonce-t-elle, du ton triomphal. De l'extrême bout du couteau, elle donne un tout petit coup sur le bout de ce clitoris en érection. Ewa s'effond dans me bras, détruite par un orgasme monstre.

- Tu nous déçois, Ewa, dit la dirigeante. Deux tables seulement. Tu nous avais dit que tu saurais te retenir. Tu n'auras que la moitié de ton paiement...à moins que ton amie ne veuille se se dévouer?

Qui ça? Moi? Me laisser tripoter par des inconnus? Je veux bien faire ma contribution aux bonnes oeuvres, mais... J'ouvre la bouche pour donner mon refus sans équivoque...et je la referme si vite que j'en ai les dents qui claquent. Pauvre Ewa, qui aura fait tout ça pour n'être payée qu'à moitié? Alors que moi, qu'est-ce que ça me coûte, si je le fais pour elle? Un peu d'inconfort, c'est tout. Pas de raison de me sentir humiliée si je le fais volontairement. Bon. Je les emmerde. Et moi, je sais m'empêcher de jouir, c'est un jeu que je m'offre assez souvent, toute seule chez moi. Je prends charge du seau et j'avance vers la troisième table.

- Merci. Oh, mille fois merci, me souffle Ewa. Tu es sûre?

- Oui. Plus que sûre.

Je ressens un plaisir pervers à tendre ma vulve dénudée et lisse vers des gens qui me caressent, tantôt avec expertise, tantot pas, tantôt dans le but de me faire plaisir, et ceux-et celles-là, je les remercie d'un sourire. D'autres essaient de me faire mal, mais jamais autant que quand je me brutalise chez moi, les jours où je ne m'aime pas. Je termine les tables sans jouir et une idée me vient en tête.

- Encore un don et je me fais jouir pour vous.

Pas de problème. Si ces patrons sont un peu tordus, leur générosité ne fait pas défaut. Je m'installe sur une table et je commence. Nouvelle découverte; ça me plaît de m'exhiber pendant que je me masturbe. Tant de choses auxquelles penser plus tard. Mon clitoris a durci et je joue de la guitare dessus. Il y a un orgasme qui se construit dans mes tripes, mais je peux tenir encore un bout de temps, sauf que....

J'ai les yeux fermés depuis un moment et quand je ressens des lèvres douces qui embrassent ma vulve, ça me fait comme un choc électrique. Je regarde et c'est Ewa qui prodigue des baisers sur les lèvres enflammées de mon sexe. Elle voit que je la regarde et arrête, le temps de m'offrir un sourire où se mélangent désir, gratitude et tendresse. Quand elle se remet à m'embrasser, je jouis sur le coup, de tout mon corps, qui subit des contractions répétées et tsunamiques. A travers la vague d'extase, j'entends des applaudissements. Ils sont fous, ces Anglais.

Le reste de la soirée passe en flèche. Ewa et moi nous rhabillons, le taxi nous ramène...mais à mon hôtel. Un billet de dix livres rend le jeune homme à la réception momentanément aveugle. On monte et on se tombe dessus. Je découvre les délices d'avoir sous ma langue un minou non seulement enflé par le désir, mais comme cerise sur le gâteau, il est lisse et glabre et d'une douceur indicible. Moi, j'ai l'habitude d'un seul orgasme qui me détruit. Ewa, c'est toute une série de secousses. Aussi ridicule que cela puisse paraître, j'ai l'image des pavés de Paris-Roubaix qui me saute à l'esprit. Le fou rire que cela provoque, et l'interlude pendant que j'essaie de l'expliquer en anglais, fait que quand je reprends mes caresses, elle est prête à recommencer à zéro. Moi je suis partante et on remet ça. Quand ses doigts glissent dans ma fente lubrifiée, ce n'est plus l'expérience scientifique, quoique fort agréable, que j'ai connue avec Farida. Cette fois-ci, c'est Ewa, mon amour, qui me demande si elle peut me faire attendre, pour que l'extase monte plus lentement et plus haut, avant de déclencher un orgasme foudroyant avec sa langue. J'ai tout juste réussi à m'en remettre quand ma tourmenteuse se met à me sucer les tétons. Ça prend un temps interminable et l'attente devient une supplice à peine supportable, mais finalement je me noie dans un deuxième orgasme. Quand elle me réveille le matin, les boursouflures de nos baisers sur les lèvres, les miennes comme les siennes, témoignent de la passion de la nuit. Il en est de même pour ma vulve, qui est toujours rouge et enflée. Quand je la lui fais remarquer, le baiser qu'elle dépose dessus manque de justesse de nous faire retourner au lit. Son sexe à elle est dans un état tout aussi fragile. Une journée sans culotte s'exige, de part et d'autre. Ça aussi, ça nous fait rire, Ewa et moi. Sans maquillage et les cheveux en nid d'oiseau, elle est encore plus délicieuse. I am in love.

J'ai tout de même un cours de dialogue, alors il faut que je quitte Ewa devant l'hôtel, sous les regards curieux de deux autres stagiaires. On promet de se revoir au cours de l'après-midi. A la pause je passe dans l'entrée de l'hôtel quand on m'appelle. J'ai du courrier. Je ne reconnais pas l'écriture et le timbre est anglais. J'ouvre l'enveloppe.

Chère Hana

Je suis navrée d'avoir dû partir avant de pouvoir te présenter mes excuses pour ma bêtise. Je te demande pardon. Je te dois une explication, mais d'abord, il faut que tu saches qu'Ewa est ma cousine. C'est une fille intelligente et gentille, qui sort d'une situation familiale très difficile. Dans cette branche-là, il y a beaucoup de violences physiques, et Ewa a souffert des suites de cela et a eu une adolescence hyper-compliquée. Elle faisait de fugues, et quand on la ramenai, elle se faisait tabasser par son père et par ses frères.

Quand j'ai su qu'elle avait réussi à s'échapper et qu'elle avait atterri à Londres, je me suis dépêchée de la contacter. Quand ce stage m'a permise de la rencontrer, j'ai été très soulagée. C'est une existence plutôt précaire qu'elle mène, mais c'est déjà nettement mieux que ce qu'elle a quitté.

Hana, tu sais qu'à première vue tu peux faire peur? Habillée comme tu étais, j'ai hésité de t'aborder parce que ton air (apparemment) hautain m'intimidait. J'avais envie de connaître l'unique Française du stage pour essayer de pratiquer et parler un peu. Ce n'est qu'après t'avoir observée, ta gentillesse, ton attitude toujours au service des autres et ton intelligence que j'ai osé te demander si on pouvait parler ensemble. Puis, j'admets que j'ai un côté bisexuel, et jolie comme tu es, tu m'attirais. Lorsque je t'ai vue en minijupe quand nous sommes parties pour le restaurant, je te jure que tu étais une autre personne, tout en étant la même. Tous les atouts que je te connaissais déjà, mais multipliés par dix par les appâts physiques que je n'avais que devinés jusque là! Tu as tort de priver le monde du bonheur d'admirer ton corps, Hana!

Je ne comprends pas moi-même ce qui m'a fait deviner que toi et Ewa vous étiez faites l'une pour l'autre. Au restaurant, le courant entre vous deux passait si fort que je me suis emportée pour vous mettre ensemble. Je m'en excuse.

Et voilà maintenant que je suis à l'aéroport à attendre mon avion et tristement sans savoir si vous vous êtes trouvées. J'ai laissé à Ewa un message en français à te lire si elle osait. Cette histoire de dîner hors normes m'a troublée quand je l'ai accompagnée la première fois et j'ai vu comment les serveuses devaient être habillées. Quand l'une d'elles est partie vers le « salon privé », je savais qu'il y avait des risques pour Ewa si elle était choisie. J'espère de tout mon cœur que tu l'as accompagnée. Aime-la, Hana. Vous vous méritez. J'y crois dur comme du fer. Je crois en toi, Hana.

Je serai on ne peut plus heureuse de te retrouver, si tu veux bien, et si Ewa est à tes côtés, ça me comblera de bonheur.

Je t'embrasse, pas comme j'espère que tu auras embrassé ma cousine favorite, mais en amie sincère, fidèle et reconnaissante,

PS Je suis plus forte à l'écrit qu'en oral, tu as remarqué? Merci pour les cours de conversation!

Anya.

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2 Commentaires
NuhNuhNuhNuhil y a environ 2 ans

Superbe histoire !

AnonymousAnonymeil y a environ 2 ans

Magnifique histoire très touchante

OlivX

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