De Masques Et De Sang 05

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Merik sortit de l'eau à son tour, nu, et appréciant visiblement l'ambiance alentours, son sexe dressé fièrement semblant en mal d'attention. Il ramassa son pantalon et l'enfila sans prendre la peine de se sécher avant de récupérer les vêtements d'Evie au sol.

" Allons y. "

La jolie brune ouvrit de grands yeux en le fixant. Elle jeta un oeil vers ses vêtements, décontenancée.

" Est ce que je... "

Merik s'éloignait déjà. Elle grimaça, s'enroulant un peu mieux dans l'étoffe de tissu et s'élança à sa suite.

Lewis, dont le sexe dégoulinant avait quitté le fourreau offert par la jeune femme étendue au sol en sueur, choisit se moment pour l'interpeller.

" Hey Clara! Tu pars déjà? "

Mal à l'aise elle pressa l'allure voyant que Merik allait déjà quitter les bains. A en croire les regards qui ne la quittaient plus elle ne tiendrait pas longtemps seule dans un tel endroit. Du moins pas sans finir par passer à la casserole.

Elle pensait qu'elle se sentirait plus à l'aise une fois en dehors de la pièce dédiée à la débauche mais se retrouver nue, juste enroulée dans une serviette loin d'être trop grande, à devoir suivre la cadence de Merik, était particulièrement embarassant. A chaque fois qu'ils croisaient un serviteur ou quelque homme en noir, leurs regards lui faisaient l'effet de mains invisibles courant le long de ses jambes nues encore parsemées de fines gouttelettes, mains aventureuses qui partaient en exploration sous la serviette. Une partie d'elle l'incitait presque à quitter la serviette et à se satisfaire du premier venu, son entrejambe moite lui envoyant de douces vagues de chaleur. Merik semblait l'ignorer et tout faire pour la distancer, ce qui ajoutait encore à sa frustration. À mesure qu'ils croisaient des groupes, elle essayait de faire abstraction du désir qui envahissait son corps et de surprendre quelques discussions qui pourraient lui être utiles.

Apparemment ils cherchaient quelque chose, ou quelqu'un, mais quelques mots de ça et de là n'étaient pas suffisant pour avoir une idée précise sur la question.

Evie tenta désespérément d'obtenir quelques réponses de Merik mais elle ne récolta que marmonnements et invectives désagréables.

Quand ils atteignirent enfin la chambre, le coeur de la jeune femme battait la chamade. Elle maintenait toujours la serviette contre elle, tant bien que mal, et mordillait nerveusement ses lèvres, son corps fébrile désespérément en manque d'attention.

" Enfilez ça. "

Merik pointa le morceau de tissu encore plié reposant au bord du lit. Elle déglutit et hocha doucement la tête, s'approchant du lit pour examiner le vêtement. Le tout ressemblait à une sorte de toge richement brodée d'un autre temps.

Elle osa un coup d'oeil par dessus son épaule, notant que Merik la fixait attentivement, et, retenant sa respiration elle laissa tomber la serviette. Cette dernière glissa le long de ses hanches, révélant un dos finement dessiné, une taille fine, un fessier rebondi et des jambes athlétiques. Elle pouvait sentir le regard inquisiteur du jeune homme tandis qu'elle passait la robe semblable à une toge. Celle ci était composée d'une longue partie en tissu qui couvrait correctement sa poitrine mais laissait son dos nu jusqu'à la naissance de ses fesses. Une ouverture dans le côté laissait dépasser une de ses jambes et lui rappelait à chaque courant d'air que les sous vêtements étaient plus qu'optionnels aux alentours.

Merik ramassa la serviette, s'approchant dangereusement d'elle, son souffle chaud caressant la nuque de la jeune femme tandis qu'il se relevait.

" Je n'en ai pas pour longtemps. Ne quittez pas cette pièce. "

Evie le regarda tourner les talons avec la serviette, quelque peu perplexe et se laissa tomber assise sur le coin du lit.

Elle se sentait toujours bien trop peu vêtue et son corps continuait de réagir à la moindre stimulation mais son esprit regagnait petit à petit en clarté.

Elle grimaça en songeant qu'elle avait eu plus d'amants en quelques jours que depuis sa sortie du lycée. Le sang de ses créatures la changeait irrémédiablement et l'idée qu'elle soit si proche du point final la terrifiait. Tout du moins en partie, une petite voix en elle se délectait de la tournure des événements et attendait impatiemment la suite. Elle sentit son coeur se nouer et son estomac se tordre, une vague d'angoisse la submergant. Contrôler son désir était de plus en plus dur.

Merik ne revenait pas et la fatigue eut bientôt raison d'elle, emportant ses doutes et ses craintes.

Quand elle se réveilla elle faillit hurler de terreur mais une main crasseuse se plaqua contre sa bouche, une voix féminine plutôt rauque soufflant à son oreille.

" Silence l'humaine. Tais toi et écoute. "

Les yeux d'Evie passèrent du corps de Merik étendu au sol à la main oculaire épinglée à un des murs, l'oeil crevé, du sang noir s'écoulant vers le sol.

Elle hocha doucement la tête, tremblante.

" T'as un ami qui m'envoie. (Evie avait du mal à distinguer la femme qui la maintenait en l'empêchant de parler.) T'as deux options maintenant ma belle. Tu continues ton voyage comme il a commençé... Et tu finiras surement dans leur bordel à te faire baiser du soir au matin... Tout du moins si ils ne te tuent pas. Ou tu acceptes un petit coup de pouce... "

Les yeux d'Evie s'arrondirent tandis que la femme agitait un petit flacon rempli de sang devant ses yeux.

" Bois et je te sors d'ici... (La main crasseuse descendit sur la gorge de la jolie brune, la serrant suffisamment pour l'empêcher de bouger, mais pas assez pour la faire suffoquer.) Refuse et je te laisserai simplement pourir ici... "

Les pensées se bousculèrent dans sa tête tandis qu'elle saisissait le petit flacon et l'examinait, frissonnant. Elle déboucha maladroitement le flacon et l'avala d'une traite. Elle s'attendait à une forme d'extase, au goût entêtant habituel, à la place elle ne ressentit qu'un gout gras, salé et cuivré qui lui donna la nausée. Son estomac se révulsa et elle se sentit prête à vomir quand tout son corps fut pris de soubresauts. Elle voulut hurler de douleur alors que toutes ses veines s'enflammaient d'une douleur inimaginable mais déjà la main se replaquait elle contre sa bouche. La douleur ne faisait qu'augmenter à une vitesse fulgurante, eut elle était brûlée vive sa douleur n'en aurait pas été plus forte. L'agonie eut raison d'elle alors que sa vision trouble se posait sur les veines de son corps devenues noiratres. Tout fut noir et elle sombra dans le néant.

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE