Alice in Wonderlands? Ch. 07

BÊTA PUBLIQUE

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- N'hésite pas à te balader un peu dans le cabaret Alice pour découvrir les lieux et comme j'ai annoncé ta présence sur facebook tu pourras ainsi ...

- Attiré le chaland, finisé-je sa phrase laissée en suspend.

- Je ne l'aurai pas exprimé ainsi, mais c'est l'idée.

Les consignes données, Émilien part vaquer à d'autres tâches me laissant un peu dépité dans les toilettes. Devant ma mine défaite, ma collègue du soir sort de son sac un grand thermos et deux verres. Elle nous sert une bonne rasade d'une boisson aux teintes orangées.

- Un petit cocktail spécial du barman, me précise-t-elle en le tendant le verre.

Ce n'est pas de refus. J'évite l'alcool depuis le début de la grossesse, mais je crois qu'avec ce week-end stressant en perspective je vais faire une petite exception. J'ai eu quelques suées lors des explications d'Émilien, car ça y est je suis dans le bain et j'angoisse grave à l'approche de ma première prestation. Sucer un inconnu m'inquiète un peu, car on ne sait jamais sur qui on tombe et surtout je trouve que le faire dans des chiottes est vraiment dégradant, voire humiliant. Je vais avoir l'impression de n'être qu'une bouche à disposition. Bon je ne vais pas vous sortir la longue liste de la complainte féministe !

Après avoir papoté un peu avec Camille, je décide de bouger mes fesses et d'aller découvrir le reste de ce lieu de débauche. Attendre derrière la table me rend nerveuse, j'ai besoin de bouger pour me libérer le ciboulot des pensées noires qui l'encombrent. Je prends l'escalier situé à gauche du bar et me rends à l'étage. Une autre grande salle aménagée différemment m'accueille. Elle est entourée d'une douzaine d'alcôves circulaires, enfin des demi-cercles plutôt qui peuvent être fermé par un rideau pour être à l'abri des regards. Au centre de la salle, deux barres de poll dance et un mini podium pour les strip-teases attendent les clientes les plus motivées à venir montrer leurs charmes.

Une jeune femme légèrement boulotte tente de faire bonne figure au centre de la pièce en effectuant un semblant de strip-tease. On la sent mal à l'aise. Elle ne doit être là que pour faire plaisir à son amoureux. Ses mouvements sont saccadés et imprécis, sa danse est un peu mollassonne. Elle tente sans trébucher de retirer sa culotte sans trop dévoiler son intimité. Une fois réussie elle n'ose plus trop bouger. Un jeune homme vient à son secours, ramasse ses affaires et l'entraîne rapidement dans son alcôve. Le rideau est aussitôt fermé pour laisser place à quelques câlins réconfortants.

Au fond de la salle, un autre couloir propose plusieurs divertissements. Il dessert plein de petites pièces qui ont été aménagées autour de thématique variée dans lesquels on peut venir s'ébattre. On y retrouve un petit coin zen, un coin télé, un igloo, un bloc gynéco ... Au bout du couloir un escalier plus réduit amène au dernier étage. J'arrive sous les combles. Elles ont elles aussi été arrangées de la même manière et de nombreuses pièces sont prêtes à accueillir tous les fantasmes.

À l'entrée du couloir un cheval de manège doté d'un joli gode sur son assise est chevauché par une pulpeuse trentenaire qui cris au monde entier que son canasson l'emmène au paradis et qu'elle est en train de prendre un pied magistral. Non loin, un glory hole est entouré par deux hommes dont le chibre au garde attende impatiemment le retour de la bouche généreuse qui les a mis dans cet état.

La croix de st André disposée dans l'une des pièces suivantes me fait froid dans le dos. Je n'imagine pas tester ce style de délire sexuel. Je passe vite mon chemin et découvre ensuite une petite prison, un coin entouré de miroirs et moult lieux décorés différemment. L'ambiance est détendue, les lieux sont propres et respire un sexe cool et sympa. C'est plutôt rassurant.

Lorsque je reviens dans la salle principale, les chippendales viennent de finir leur première représentation et prennent leur rôle de serveur. L'un d'entre eux prend la commande d'une table de trois jeunes femmes qui en profitent pour caresser les muscles bien dessinés de l'éphèbe. À ce jeu quelques fonds de culotte risquent d'être rapidement inondés par les frémissements de leur centre à plaisir.

Ma collègue de toilette est occupée à allumer un bâton d'encens pour cacher l'odeur un peu trop appuyée laissée par le dernier utilisateur des lieux. Quelques pièces parsemées dans la coupelle à pourboire se battent en duel. J'y découvre en frémissant un petit jeton doré indiquant à mon grand regret le début des hostilités !

J'interroge Camille qui me signale du regard un homme attendant patiemment à l'entrée du couloir. Je vide cul sec le demi-verre de cocktail qui traîne sur la table pour me donner du courage et vais affronter mon premier partenaire.

- Bonjour, désolé de vous avoir fait attendre, m'excusé-je un sourire un peu crispé aux bords des lèvres lors de la prise de contact.

- Bonsoir, j'aurai attendu bien plus longtemps pour avoir le plaisir d'admirer ce dénudé, me complimente-t-il

Le début de cinquantaine épanouie, un physique plutôt bien entretenu, une chevelure poivre et sel, mon inconnu affiche un petit costume bien taillé dont l'élégante petite pochette discrète laisse dépasser un imposant cigare. Je l'invite à me suivre et à profiter de mon décolleté dorsal. Lorsque nous sommes enfermés tous les deux dans mes toilettes privatives je suis un peu empotée et ne sais pas trop par quel bout démarrer les choses. Est-ce à moi de me précipiter sur ce chibre à proximité au risque de passer pour une nymphomane de bas étage? Dois je attendre qu'il me précise ses envies dans l'espoir de me contenter d'une simple branlette des familles? Est-ce qu'une main ferme suffirait à soulager une miction?

Mon partenaire profite de ma réflexion pour caresser délicatement mes seins et mon ventre arrondi avant, devant mon inertie, de prendre les choses en main. Il baisse son pantalon, s'assoit sur la cuvette des toilettes et prend ma main pour m'inciter à le rejoindre. Je m'agenouille et découvre un morceau qui au repos présente déjà de belles proportions. Mes premiers gestes sont tremblants, brouillons, une attitude de vraie débutante face à sa première biroute en action. J'ai oublié de laisser mon cerveau au placard et toutes connotations négatives de la situation m'enrhument les neurones.

Je reprends vite en main le déroulement de l'action et engouffre ce beau morceau de chair dans ma bouche. Il ne tarde pas sous l'effet de ma langue et aux contacts de mes lèvres de prendre toute son ampleur. Je ne me sens pas très à l'aise avec mon masque qui limite un peu mes mouvements. Toujours est-il que j'arrive à mes fins et que le pieu qui me fait fièrement face maintenant a du mal à se loger dans ma petite bouche. Je dois redoubler d'imagination pour m'occuper correctement de lui.

Ma langue prend la relève et mouille à tous va la belle longueur du mat de ce braquemart maous. Je prends le temps de regarder parfois les réactions de son propriétaire. Il est serein assis sur son trône. Il semble apprécier ma technique et surtout maîtriser les moindres réactions de son dard. Je lèche, suce, tête, gobe, pompe pendant un long moment avant de lui faire rendre l'âme. Il me récompense d'une imposante dose de foutre bien épais que j'ai toute les peines du monde à avaler sans m'étouffer.

Après avoir nettoyé son gland et rangé tout le matériel, je raccompagne mon partenaire avant de me précipiter sur le thermos de ma collègue pour me servir une rasade et faire passer le goût du sperme. J'avoue que cette première rencontre s'est plutôt bien passée, s'ils sont tous aussi aimables ça devrait être moins terrible que prévu. Je m'offre une petite pause et vais profiter d'une petite partie du spectacle des Chips. Il n'y a pas à dire, ils savent y faire et cette masse de muscles scintillante à tout va ne peut pas laisser indifférentes. Une partie des amants de cette soirée vont avoir du pain sur la planche pour satisfaire leur compagne après une telle représentation.

La soirée continue à se dérouler plutôt tranquillement. Comme l'avait prédit Émilien, ses clients du vendredi soir ne se lâchent pas vraiment sur ses produits de luxe et, pour mon plus grand plaisir, je ne suis pas trop souvent sollicité. Nous avons le temps avec Camille de papoter de chose et d'autre. Nous délirons même par moment à imaginer la taille des sexes de certains clients lorsqu'il entre pour vidanger leur vessie. Elle reste discrète sur mon activité et je lui en suis reconnaissante. Je n'ai pas envie de passer en plus ma soirée à parler de mes pipes.

En fin de soirée je commence à avoir les étiquettes qui me chauffent pas mal et je freine sur les verres du cocktail. Étant d'une sobriété sans faille depuis quelques mois pour cause d'embryon en devenir, je ne tiens pas la marée comme ma collègue et j'ai besoin de rester lucide. Les "clients" sont très agréables et les rencontres se font dans une ambiance très détendue. J'ai pris mes marques et me suis adaptée à mon lieu de pratique ! Je suis même devenue la reine de la lingette pour redonner à ces chibres tout l'éclat du neuf avant de les remettre bien au chaud dans leur calbut.

La soirée aurait pu se finir sans faute note sans le dernier partenaire. Le point noir, car il l'est également ... noir, pas de peau, mais ivre ! Alors que tous les autres avaient été galants, lui se permet de me tripoter généreusement les fesses en m'accompagnant dans mon lieu de pratique buccale. Je sens à son haleine chargée et à ses phrases brouillonnent qu'il a du s'enfiler tout seul la bouteille qui donne droit au petit jeton doré !

Je l'aurai bien évité celui-là. Je me motive pour le finir le plus vite possible. Après avoir sortie sa queue je commence à le branler vigoureusement, si je peux me la jouer uniquement manuel je ne dis pas non. Mais mon partenaire ne semble pas d'accord et après plusieurs essais infructueux il me fait comprendre que je dois utiliser ma bouche. Je souscris à sa demande et m'agenouille pour prendre son chibre entre mes lèvres.

Il est correctement équipé le monsieur, un sexe assez fin, mais d'une belle taille. Il ne me faut pas longtemps pour faire dresser le chapiteau à l'éméché. Mais alors que je m'applique à téter goulûment son gland, il ne semble pas satisfait par ma pratique et pousse sans ménagement son chibre au fond de ma bouche. Il tente de dépasser les limites autorisées en venant cogner contre ma glotte. Je ressors ce braquemart dare-dare et lui explique que les gorges profondes ne sont pas prévues sur la carte du menu.

Je ne dois pas parler couramment le mec bourré, car à peine ai je repris son bâton dans ma bouche qu'il recommence à tenter de me l'enfoncer au plus profond de mon œsophage. Sentant la chose impossible il commence alors à baiser ma bouche sans se préoccuper le moins du monde à mon confort ! J'essaye de le contenir, mais mes mains ne sont pas assez fortes et j'arrive à peine à le repousser. Je recule alors pour me donner un peu d'air, mais je suis vite bloquée par la porte derrière moi.

Une fois coincé contre la porte, mon partenaire toujours debout devant moi en profite pour reprendre possession de ma margoulette et enfonce à nouveau son chibre au plus loin. Il reprend ses coups de piston sans attendre. Son sexe cogne au fond de mon palais à chaque fois m'irritant les amygdales ! Il est fougueux, désordonné, presque brutal parfois dans ses coups de boutoir. J'essaye sans réelle efficacité de limiter la course de ses coups de reins avec mes bras.

Je suffoque, bave comme une folle, chouine, gémis, gigote sous les assauts que je ne maîtrise plus depuis un bon moment. Malheureusement pour ma gorge mon partenaire bourré est plus proche du peine à jouir que du lapin de garenne et il lui faut encore de nombreux assauts pour arriver à ses fins. Après quelques derniers coups de rein rageur martyrisant mes amygdales, il me lâche toute sa semence sur la figure. Mon masque vient de prendre une nouvelle teinte blanchâtre. Sans se donner la peine d'un petit mot gentil pour ma pomme, il rafistole son falzar à la va-vite, m'écarte de la porte et s'en va finir de profiter de sa biture dans des contrées lointaines !

Il me faut quelques instants avant de retrouver mes esprits, étourdis par cette pratique brutale. J'essuie sur mon menton un filet de foutre, ou de bave, qui se fait la malle, crache dans la cuvette quelques poils qui se sont invités dans ma bouche et m'assois sur les chiottes pour récupérer un peu. J'ai la gorge en feu, le palpitant encore un peu sous pression et les jambes qui flageolent légèrement, car il m'a fait flipper ce con avec ces manières d'homme des cavernes. C'est loin d'être gagné l'homme civilisé !

À ma tête dépitée et à mon ton agacé, Camille s'inquiète du déroulement de ma dernière rencontre lorsque je la rejoins à la table. Je lui narre en synthèse mes déboires. Elle compatit et en suceuse avertie tente de me détourner mon attention en m'expliquant la technique de la gorge profonde afin d'éviter de nouveau problème comme celui-ci. Mon oreille n'est pas attentive à ses conseils, le stress retombé je suis maintenant très en colère de ce qui vient de se passer. J'enrage aussi contre moi d'avoir laissé un mec bourré m'accompagner.

Peu de temps après cette mauvaise expérience Émilien vient nous annoncer que le club vient de fermer et que la journée est finie. Camille sort alors de son sac le petit pot en verre dans lequel elle a rangé les jetons dorés et les étale sur la table. Alors que je m'étais promis de ne pas savoir combien de sexe je croiserai lors de cette soirée, je mets machinalement à les compter !

Sept, j'en dénombre sept, j'ai sucé sept queues ce soir ! Je n'en reviens pas. Vous allez me dire que c'est loin des chiffres d'une pute de quartier. Oui peut-être, mais pour moi c'est énorme. Sept mecs que je ne reverrais pas et qui se sont fait plaisir dans ma bouche !

Il est 2h30, je suis crevée et prend congé rapidement de mon hôte pour aller retrouver morphée, demain la soirée risque d'être plus chargée et j'ai besoin de reprendre des forces.

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La journée a mal commencé, car comme tous les samedis j'ai dû, ce midi, envahir mes fesses avec ce fichu rosebud de malheur. J'ai tenté de négocier en arguant la soirée exceptionnelle qui m'attendait. J'ai même proposé de le porter un autre jour dans la semaine, c'est vous dire. Mais mister K-ascouille est resté inflexible. Si certains ont le mercredi un dîner de con, d'autres piscine le jeudi, moi le samedi c'est rosebub !

Ce dégénéré de la membrane de K-asnoisette m'a quand même fait une petite faveur en décalant mes deux amants prévus aujourd'hui. Je ne passerai à la casserole que mercredi après-midi. Je stresse déjà à passer toute la soirée au club avec ce fichu plug, je vais avoir la corolle en feu ! Qu'est-ce qui m'empêche de ne pas le mettre me direz vous? Je vais peut-être vous paraître petite joueuse, mais j'ai un peu peur des retombés s'il s'en aperçoit. Mr K me fait peur, je le trouve vraiment dérangé du citron. Il ne sera pas au club me rétorquerez vous. En effet, mais cet obsédé m'a encore demandé des photos de mon popotin garni ces deux derniers samedis ! Sa perversité n'a pas de limite et je n'ose imaginer les conséquences si je ne l'ai pas !

Après avoir passé l'après-midi à buller dans mon canapé devant les derniers épisodes de "The Mandalorian" pour me vider la tête et ne pas penser à la soirée, je prends une petite douche, me pomponne un peu et me téléporte dans mon lieu de débauche. Mon entrée en scène est prévue pour 20h et il faut que j'aille enfiler mon costume !

Cela fait déjà quelques heures que le rosebud a pris place dans mon fondement et après seulement les quelques pas pour arriver dans le bureau d'Émilien j'ai la rosette qui chouine. Elle va être longue cette soirée purée ! Ma tenue est déjà sortie. Je découvre, posé en ordre sur la table, une paire de longues chaussettes noires qui couvre mes genoux quand je les enfile, un plaid skater, une jupe plissée au style écossais pour les néophytes (!), qui, même bien ajustée, m'arrive tout juste à mi-cuisse, une paire de chaussures aux talons d'une douzaine de centimètres bien plus élevés que ceux de mes Louboutins habituelles et des bretelles noir extra large.

- Tu as oublié le haut, fais-je remarquer à Émilien en ne voyant rien d'autre sur la table.

- Ce sont les bretelles, enlève ton soutien gorge et met les.

- Les bretelles? Mais c'est ... c'est ... c'est ... vraiment pas assez couvert finis-je par déglutir.

- Mais si tu vas voir, c'est très seyant, insiste-t-il en me tendant la paire.

Elles ne font pas plus de 6 ou 7 centimètres de large et couvrent tout juste mes tétons. J'ai l'impression d'être carrément à poil avec ce haut aussi réduit. Je les resserre pour que mes seins ne se ballottent pas et reste prisonnier de leurs lanières. La sensation n'est pas très agréable, mais au moins je ne risque pas de me retrouver topless !

- Tu es craquante, c'est vraiment très sexy tu ne trouves pas? Je crois que je vais me lâcher à acheter une bouteille ce soir, commente Émilien en admirant ma tenue.

J'ai plus l'impression de ressembler à une pute habillée pour aller au turbin qu'à une libertine en goguette ! On ne doit pas avoir les mêmes références avec Émilien ! Je n'essaie même pas de négocier un haut plus adapté, ce serait peine perdue, je me demande juste comment je vais m'en sortir dans cet accoutrement.

- Et n'oublie pas de te balader dans le club, me rappelle Émilien quand je franchis la porte du bureau.

Le masque vénitien bien ajusté sur la figure je rase les murs et me fais toute petite pour éviter d'être repérée. Pas évident au début, car j'ai besoin de m'habituer à ses talons plus haut perchés et mon équilibre est parfois précaire. J'atteins sans trop d'encombres les lieux d'aisances. Camille est en train de fignoler la déco en disposant quelques pétales de rose autour du lavabo et en allumant quelques bâtons d'encens.

Elle a, de son côté, remis la même tenue que la veille. Je suis un peu déçu, j'espérai comme hier la trouver dans une tenue similaire à la mienne. Cela m'aurait aidé à la porter, on est toujours plus fort en groupe ! Là je vais être le seul point d'attention des lieux, je vais être la vedette et c'est une gloire dont je me serais bien passé !

- Je ne t'imaginais pas aussi exhibitionniste, commente-t-elle en admirant ma tenue.

- Moi non plus, lui confirmé-je, je te rassure moi non plus !

Comme je n'ai pas envie de m'appesantir sur les pourquoi du comment de la chose, je me mets en action également pour préparer les lieux. Un petit bouquet de fleurs et une coupelle remplie de préservatifs de couleur sur le lavabo, un ou deux "love" accompagné d'un cœur dessiné au rouge à lèvres sur le grand miroir, un petit foulard de couleur sur chaque poignée de porte, quelques magnets coquins pour personnaliser chaque toilette, voilà je crois que l'on a atteint des sommets dans le kitch et que le bal peut commencer !

Je fais aussi, presque comme une habituée maintenant, la check-list de mes aisances personnelles. Kleenex, lingette à gogo et préservatif en cas de chibre insalubre, je crois que tout y est. J'ai un début de suée et la main tremblante en retrouvant mon lieu de dépravation. Je n'ai une fois de plus pas vraiment réussi à enfermer mon cerveau dans un placard et la perspective de cette longue soirée de pratique me fait froid dans le dos.

Allez je vais retrouver Camille, un ou deux petits cocktails devraient m'aider à voir les choses sous un meilleur angle. Les verres sont déjà sur la table, un début de cérémonie ! Quelques bruits et un début d'agitation nous parviennent indiquant l'ouverture du club. Je me recroqueville sur ma chaise en sirotant mon verre pour tenter de cacher quelque peu ma nudité. Comme hier les débuts sont très calmes,le temps aux clients de prendre possession du cabaret.